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Pandémie

Chapitre 4

Nouvelle vie

Erotique
La libido des femmes ayant voyagé en Chine, et d’Ève en particulier, devient incontrôlable. Il s’agit d’une véritable pandémie et seul le sperme parvient à éteindre l’incendie, incendie qui peut devenir très agressif s’il n’est pas rapidement apaisé... Les femmes doivent régulièrement changer de partenaire pour éviter toute accoutumance qui rendrait le « traitement » inefficace.

°°°°° Immeuble d’Ève et de Vincent - Jour 27 (2 semaines plus tard) °°°°°

Il aura fallu le temps, mais les médias se sont enfin décidés à parler de ce qu’on appelle désormais pandémie et qui serait sur le point d’envahir l’Europe. De façon assez surprenante, la population ne semble pas inquiète... Il faut dire que le virus ou assimilé - vu que l’on ne sait toujours pas ce que c’est véritablement - ne tue que très rarement et, pour l’immense majorité des femmes, le médicament se trouve là, à côté d’elles...
Un peu partout, les journaux en font leurs gros titres... Pourtant, il suffit de jeter un coup d’œil dans la rue pour se rendre compte qu’il y a déjà un moment qu’elle est là, cette fameuse pandémie ! 
Dans les rues et quel que soit le temps, plus une seule femme ne porte de pantalon. De temps à autre, une encolure qui bâille montre que bon nombre de jeunes femmes préfèrent désormais sortir totalement nues sous leur manteau.
Et si la situation n’est pas toujours drôle, notamment pour les femmes qui n’ont pas régulièrement l’antidote à disposition, elle engendre quelquefois quelques situations cocasses : par exemple, si vous devez aller à l’hôpital, vous pouvez être quasiment sûr que l’infirmière qui vous reçoit ne porte strictement rien sous sa blouse qui ne s’arrête généralement que quelques centimètres en dessous de son sexe.

Mais cette situation n’est pas forcément facile à accepter pour tout le monde... J’en ai une illustration avec la jolie femme qui vient de monter dans le bus et qui hésite à s’asseoir à côté de moi.  Habillée d’une jupe très courte et d’un décolleté très provocant, elle doit bien se douter qu’elle ne peut que faire tourner les têtes !
Mon portable vibre, il s’agit d’un SMS d’Ève.— Je suis partie voir Simon, je ne tiens plus... À ce soir.

Eh bien au moins, voilà qui est clair... 
Ce qui l’est un peu moins, c’est le comportement de la jeune femme. Elle semble perdue et chercher son chemin grâce à une carte qu’elle déplie devant elle. De toute évidence, c’est intentionnellement qu’elle me montre son magnifique décolleté tout en examinant la carte...
Je me penche naturellement vers elle pour lui proposer mon aide, mais aussi pour admirer l’échancrure de ses seins merveilleusement mis en valeur par un soutien-gorge pigeonnant.— Ne vous cassez pas la tête avec cette carte, je sais ce qu’il vous arrive, ma compagne vient d’ailleurs de partir voir l’un de ses amis pour qu’il éteigne son incendie.
— C’est vrai ? Vous feriez ça pour moi ? Et vous le feriez bien ?
De fait, la question mérite d’être posée ! Parce que désormais, il ne suffit plus d’une giclée à la va-vite pour satisfaire ces dames... Il faut que l’homme leur offre un minimum de plaisir - même si la jouissance initiale, lors de l’introduction, est assurée, il n’en va pas de même lors de la seconde, lorsque l’homme se vide en elle - sans quoi leurs réactions peuvent être plus que brutales !
Les exemples d’hommes ayant payé très cher leur inconséquence et leur manque de respect se multiplient et le résultat n’est souvent pas beau à voir. D’une certaine façon, c’est tant mieux, dans la mesure où cela rééquilibre un peu le rapport de force et que les dragueurs, les frotteurs, les baratineurs, les machos à deux balles ainsi que les grandes gueules diverses et variées qui aimaient tant insulter les femmes ont quasiment tous disparu.
— En tout cas, je vous promets de faire de mon mieux.— C’est d’accord... Et on va où, alors ?— Chez moi, il n’y a personne... Nous y serons plus tranquilles.
Quelques minutes plus tard, nous voilà à l’appartement.— Vous avez maintenant le choix : soit on fait ça vite fait, soit on prend un peu plus de temps et on raffine. Je vous propose ça parce vous n’avez pas véritablement l’air d’être en manque...

D’une certaine façon, le comportement des personnes infectées s’apparente quelquefois un peu à celui des drogués, capables de tout et de n’importe quoi lorsqu’ils sont à la recherche d’une dose. Du coup, l’expression s’est répandue et semble bien acceptée par tous, à commencer par les principales concernées.— Vous avez raison, mais je préfère prévenir que guérir... J’ai à moitié estropié deux copains la semaine dernière, je ne veux plus que cela se reproduise.
— Je vous comprends... Alors, on y va ?
Je souris :
— Je ne vous ai même pas demandé votre prénom...
— Isabelle...— Et moi, c’est Vincent !
Bien conscient qu’aucun des deux n’en a en réalité rien à faire du prénom de l’autre, je me mets directement à genoux tandis que ce parfum reconnaissable entre tous parvient jusqu’à mes narines. J’avais prévu d’y aller mollo, mais ces effluves m’électrisent, je plonge directement ma langue entre les lèvres charnues de Isabelle, qui accueille ce contact avec de petits cris ravis.
Je passe sans cesse de son petit bouton à sa chatte, n’hésitant pas à ajouter un ou plusieurs doigts dans les replis de son sexe. Normalement, l’idée est d’ajouter du plaisir tout en retardant l’orgasme, puisque je sais très bien que celui-ci aura forcément lieu au moment où je la pénétrerai pour la première fois...
Enfin, c’est ce qui se passe habituellement vu que là, c’est complètement raté ! Isabelle vient de resserrer ses jambes comme un étau, m’étouffant à moitié, tandis qu’elle pousse un cri de libération.
Dans une situation pareille et il y a quelques mois encore, tout homme aurait été ravi d’un tel résultat, surtout obtenu en aussi peu de temps... Mais maintenant et compte tenu de ce que l’on sait, quelle va être la réaction de Isabelle? Encore une fois, les journaux sont pleins de témoignages d’hommes qui, à la suite d’une partie de jambes en l’air ratée (l’absence de pénétration constituant également un raté, même si la femme jouit), se sont fait quasiment tabasser par la demoiselle subitement prise d’un accès de folie.
Par bonheur, cela ne semble pas être le cas... Aussitôt revenue à elle, Isabelle se contente de me prendre par la main et de m’inviter à m’allonger sur le tapis. Là, et le plus tranquillement du monde, elle s’assied en douceur sur mon membre dressé et ce qui est désormais habituel se produit, elle part dans une longue extase, suivie aussitôt d’une chevauchée plutôt tranquille.
Nous savons que plus rien ne presse, donc autant prendre son temps et profiter de l’instant. Alors et bien que Isabelle s’efforce de faire durer les choses, la cavalcade n’est tout de même pas sans effet ! Elle sent le plaisir monter en elle, et il lui semble bien qu’au train où cela va, elle ne va pas tarder à m’emmener avec elle !
Mais cela, c’était sans compter le bruit de clés dans la serrure et la porte qui s’ouvre... J’assiste alors, terrorisé, à l’entrée de Simon accompagné d’Ève. Cette dernière éclate de rire.— Ah ben, dis donc, tu n’as pas perdu de temps !

D’une certaine façon, tout est assez logique, et bien que j’estime être dans une situation assez gênante, je ne peux que remarquer la mine calme, réjouie et paisible d’Ève Tout à l’heure, lorsque je suis parti, c’était loin d’être le cas... Donc, pas de doute et que ce soit d’une façon ou d’une autre, je sais parfaitement comment ma compagne et son collègue s’y sont pris pour parvenir à ce résultat.— Bon, on vous laisse terminer... Et on vous attend au salon.

De toute façon, pour Isabelle, le compte à rebours a commencé et plus rien ne peut l’arrêter...  Son long cri est ponctué de rires provenant de la pièce à côté tandis que le mien, quelques instants plus tard, suscite plutôt quelques applaudissements de la part des deux spectateurs. Isabelle se ravise et, remettant sa jupe en place :— Je suis désolée... Je vais vous laisser...

Ève ne laisse personne répondre à sa place.— Certainement pas ! À moins que vous ayez quelque chose de prévu pour ce soir, mademoiselle ?
— Euh... Pas précisément, pourquoi, répond l’intéressée sans vraiment comprendre.— Parce que je sais exactement ce qu’il faut faire pour regonfler nos deux énergumènes...
Là-dessus, Ève embrasse la brune à pleine bouche qui, après une seconde d’indécision, lui rend son baiser.— J’oubliais : vous pouvez me rappeler votre prénom, s’il vous plaît ?
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°°°°° Six mois plus tard, un peu partout dans le monde... Épilogue °°°°°

Si Ève et moi sommes toujours ensemble, notre couple s’est peu à peu transformé en une sorte de ménage à quatre puisque, de leur côté, Isabelle et Simon habitent désormais à la même adresse et que nous échangeons régulièrement nos partenaires.
En effet, aucun traitement n’a été trouvé - en vérité, personne ne sait si les recherches ont véritablement commencé un jour - et aucun de Simon et de moi n’avons envie de laisser souffrir notre compagne ! À cela s’ajoutent quelques visites impromptues d’Élodie et de Cynthia à la recherche d’un peu de sirop d’homme, comme elles aiment à plaisanter.
De toute façon, et quand bien même cela ne leur conviendrait pas, tout ce petit monde sait qu’à un moment ou un autre, les filles devront de nouveau aller se fournir, même temporairement, à une autre source : au bout d’un certain temps, il a été confirmé que la maladie semble s’adapter et réclame alors que la semence salvatrice provienne d’un autre contributeur.
Le seul point positif est qu’il n’y a pas d’ « effet mémoire » et qu’une fois ces petites escapades terminées, les femmes peuvent très vite retourner auprès de leurs compagnons respectifs afin de reprendre une vie normale.
Enfin, quand on parle de seul point positif, il en est d’autres dont on parle moins : l’industrie du sexe, et avec elle une bonne partie du porno et du petit monde de la prostitution hétérosexuelle a mis la clé sous la porte... Et pour cause : pourquoi aller se masturber devant des vidéos quand il suffit de répondre aux sollicitations de ces dames ? Pourquoi aller se payer une prostituée quand le sexe est gratuit ?
Cependant, il ne faut pas croire que le monde est devenu un formidable foutoir où les femmes sont devenues esclaves du sexe : au contraire, elles ont appris à devenir exigeantes ! Désormais, on n’entend plus jamais parler de femmes battues ou de promotion-canapé, même si le bruit a couru à une époque qu’être beau gosse et particulièrement endurant était quelquefois un bon moyen de gravir les échelons...
Manque de chance pour ceux et celles qui seraient tentés de manger de ce pain-là, ces dames sont toujours obligées de changer régulièrement de fournisseur, ce qui sous-entend que cela ne peut être que temporaire. 
Et si, en France, la transition - même si elle est toujours en cours - s’est faite sans trop de casse, l’ensemble des religions a été laminé, à commencer par les plus intolérantes. Aujourd’hui, on se marie toujours à l’église, mais il n’est pas rare que la moitié de l’assistance ait couché avec l’autre moitié, sans oublier la mariée elle-même !
L’immense majorité des gouvernements des pays où l’égalité des sexes n’était pas acquise se sont retrouvés face à des hordes de femmes en furie auxquelles même les militaires les plus aguerris ou les intégristes de tous bords n’ont pas jamais été capables de répondre : tirer sur une foule n’est pas forcément simple, et encore un peu plus lorsque l’on sait qu’au milieu de tout ce monde, il y a sûrement sa mère, ses sœurs, ses nièces ou même ses propres filles...
Et qu’en cas de débordement, elles ne feront pas de quartier.
Est-ce également pour cela qu’il n’est plus question d’exploiter les femmes en les payant au lance-pierre ?
Le meilleur étant que c’est réciproque : si d’aventure celles qui ont le pouvoir dépassent les bornes - le nombre d’ordures et de fumiers étant hélas égal dans les deux sexes - en cherchant à faire bosser les hommes comme des esclaves, une petite grève du sperme est si vite arrivée...
Conséquence indirecte, cela ne fait naturellement pas l’affaire des multinationales qui se retrouvent contraintes et forcées de payer un peu mieux leurs employées... Et cette augmentation du niveau de vie se traduit souvent par une prise de conscience en ce qui concerne l’environnement : s’assurer que les enfants ont le ventre plein, c’est bien, s’assurer que l’air qu’ils respireront plus tard leur permettra de continuer à vivre correctement, c’est mieux.
La semaine dernière, on a appris que plusieurs femmes avaient été élues à la tête d’États qui, il y a quelques mois encore, en étaient encore à considérer la gent féminine quasiment comme du bétail... C’est une révolte ? Non, c’est une révolution !
Quant aux guerres, eh bien... Déjà, les terroristes de tous bords se sont très vite rendu compte que poser des bombes et commettre des attentats devenait subitement très compliqué dès lors que l’on a le pantalon sur les chevilles.
D’autre part, à force de recherches, les scientifiques de tout poil ont fini par remonter la filière qui les a conduits jusqu’au milieu des années 60 en Chine. Dans une pseudo-usine de production d’engrais chimiques, une molécule avait été découverte par hasard et des tests grandeur nature avaient eu lieu... Avec des résultats qu’il n’est pas difficile d’imaginer.
Les chinois croyaient avoir trouvé l’arme suprême, capable de réduire à néant l’ensemble des armées et des populations ennemies pour lesquelles coïter serait subitement devenu la seule et unique préoccupation.... Et c’est bien connu, quand on fait l’amour, il devient bien difficile de faire également la guerre.
Le seul souci, c’est que les autorités chinoises s’étaient très vite rendu compte qu’une fois l’épidémie engagée, il était totalement impossible de l’arrêter ! Du coup, la certitude que les belligérants des deux camps finiraient à plus ou moins long terme par forniquer ensemble - et que, dès lors, il deviendrait extrêmement difficile d’asservir quelqu’un dont on partage la couche - les avait sérieusement refroidis, au point d’ordonner la destruction de toutes les recherches et de tous les échantillons.
Comment cette molécule théoriquement détruite s’est retrouvée au-devant de la scène ? Jusqu’ici, personne n’a réussi à élucider cette question.
Bref, le monde est en train de changer... L’humanité en sortira-t-elle un jour grandie ? Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est certaine : désormais, plus rien ne sera jamais comme avant...
FIN
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