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Panne d'ordinateur

Chapitre 1

Un technicien entreprenant

Travesti / Trans
En s’éveillant, Jérôme s’étira longuement dans son lit. Il appréciait maintenant l’opportunité que son employeur lui offrait. Pourtant, hier au soir cela l’avait mis en colère d’être contraint de prendre quinze jours de RTT.
— Houa ! Finalement, je suis satisfait de cette grasse matinée. »
En bâillant il s’extirpa de son lit. En se grattant la tête, il se dirigea vers la salle de bain. Tout en marchant, il se dit qu’il allait mettre à profit ces quelques jours pour mettre un peu d’ordre dans son antre. L’idée le fit rire parce qu’il était le roi de la procrastination.
— Mince, je pense à des mots du dimanche, remettre au lendemain c’est plus direct. »
En entrant dans la salle de bain, il rit encore de son humour à deux balles. Ces qualificatifs qui avaient été émis par une de ses brèves conquêtes. Il trouvait que cela lui ressemblait un peu, mais pas trop. De penser à cette ex-copine le contraria. Une fois devant la glace il se demanda pourquoi il n’arrivait pas à faire durer les histoires. Il ne se trouvait ni vilain ni beau. Pas très grand, mais pas petit non plus, avec son mètre soixante-dix-sept il se situait dans la moyenne. Il n’avait pas de graisse superflue, mais pas des gros bras non plus. Les cheveux brun et court, avec des yeux marron et un sourire facile, il pensait être agréable à vivre. Jérôme s’enorgueillissait de ne pas ressembler à un ours polaire. Un mec normal s’il en était.
— Putain ! Pourquoi t’emmerdes-tu avec ça ? L’ordinateur doit être réparé ! »
Ce fut un déclic qui le sortit de ses pensées chaotiques. Quelques minutes plus tard, il sortait de son appartement avec l’unité centrale sous le bras. Le responsable informatique de sa boîte lui avait donné l’adresse d’un gars qui était, semble-t-il, au top. Information qu’il avait appréciée en raison de la proximité de son domicile. Dix minutes à pieds ce n’était pas la mer à boire.
— Ha ! Rue Ampère, je touche au but, le numéro dix, j’y suis. »
En découvrant le commerce, il hésita. La vitrine lui paraissait un peu sommaire, voire inadaptée. Il hésita quelques secondes avant de pousser la porte. Le poids de l’appareil et la recommandation de son collègue de travail firent peser la balance. En pénétrant, il fut surpris d’entendre le tintement d’une clochette. Malgré tout, un coup d’œil circulaire le rassura, il était bien au bon endroit. Tout ce qui se trouvait dans ce local était en rapport avec l’informatique. Il se passa plus d’une minute sans qu’il y eût de mouvement. De sa place, Jérôme pouvait voir qu’il y avait de la lumière dans une pièce attenante. Il avait posé son appareil sur le comptoir et commençait à trouver le temps long.
— Je sens que je vais être obligé d’aller en ville. »
Au moment où il tendait la main pour reprendre l’appareil un homme apparut.
— Bonjour, Monsieur, désolé, je ne pouvais interrompre ce que je faisais.
Jérôme acquiesça en souriant au nouveau venu. L’essentiel pour lui étant de récupérer l’ordi rapidement.

— Bonjour, Monsieur, mon ordinateur est en panne. Je me suis contenté de vous apporter la tour supposant que vous avez tout sur place.— Oui, bien sûr il n’y a pas de problème, nous allons voir ça, j’ai quelques minutes devant moi.
C’était la réponse attendue, ce gars finalement, lui était sympathique. Il avait bien fait de venir, il lui semblait bien jeune, mais dans l’informatique il ne connaissait pas vieux. Du haut de ses presque trente ans, il lui paraissait que ce gars était très jeune..., mais bon ! En étant un peu plus grand que le technicien, il se sentait même en position de force.
— Prenez votre engin et portez-le dans le laboratoire !
Jérôme fut surpris par le ton de commandement utilisé à son égard. Sans réagir, il reprit l’appareil en main et suivi le technicien dans l’atelier.
— Placez-le sur cette table et connectez les câbles pendant que je m’occupe de cet appareil.
Il était surpris d’être ainsi commandé, mais il s’exécuta sans prononcer la moindre parole. Il batailla avec les fils et les connexions pendant un long moment. Il en avait oublié la présence du jeune homme. Il avait chaud, il s’énervait parce qu’il avait fait erreur sur erreurs. À un moment, il sentit une présence dans son dos. Il vit deux mains rejoindre les siennes sur les ports qu’il essayait de connecter. Les deux bras l’enserraient et dans son dos il sentit le bassin et le torse de l’autre plaqué contre lui. Sa chemise lui collait à la peau, le contact supplémentaire le fit frissonner. Les prises venaient d’être connectées et lui n’osait pas bouger. Aussi rapidement qu’elle s’était produite, l’emprise se desserra.
— Hahaha ! J’ai eu l’impression que t’énervais sans parvenir à les enfiler. Tu transpires comme une vache, ta chemise te colle à la peau. Oh ! Pardon, je vous ai tutoyé, c’est une habitude de jeune.
Jérôme s’était retourné pour faire face à son interlocuteur. Il rougissait en regardant le technicien, il ne savait pas ce qui avait provoqué cela. Il se dit que sa chemisette fine devait être aussi transparente que du papier calque. Cette impression fut immédiatement confirmée par les regards appuyés.
— Oui, c’est vrai, je me suis un peu agacé. Je ne comprends pas habituellement cela se connecte rapidement et sans problème. Merci de m’avoir aidé à terminer. Oui, je suis en nage, il faut dire que l’été n’est pas loin. Tutoyé ? Ah bien, ce n’est pas grave. Je ne suis pas si vieux que ça, j’ai vingt-huit ans. Vous..., tu penses pouvoir remettre en marche mon ordi.— Oui, bien sûr, il est un peu vieux, mais cela devrait pouvoir se faire. Puisque nous en sommes à nous tutoyer, moi, c’est François. Malgré mon apparence, j’ai vingt ans. Oui, je sais, je fais beaucoup moins. Ce petit privilège fait que je suis régulièrement contrôlé par les flics.— Ah ! Merci, moi je suis Jérôme. Oui, c’est vrai, j’ai failli te le demander..., mais bon, ce n’est pas grave. Pff ! Je crève de chaud.
À peine eut-il prononcé les dernières paroles qu’il les regretta ? Ce qui le fit rougir une fois de plus, il avait l’impression de retomber en enfance. C’était un mauvais souvenir que cette période préadolescente où tout semblait vouloir le mettre mal à l’aise. Il avait l’impression que son interlocuteur avait les yeux rivés sur son torse.
— Heu..., qu’y a-t-il ? Me suis-je fait une tache sur la chemise ?
En posant la question, il rougit de plus belle. François qui regardait en souriant mit quelques secondes avant de répondre.
— Non, le tissu est transparent, à cause de la sueur. Je dois dire que ce qui est apparu est plaisant à voir. Je ne pensais pas qu’un garçon puisse avoir de si jolis tétons. En plus, ils me semblent bien fermes.
Jérôme n’en croyait pas ses oreilles. Pendant quelques secondes, il crut que le technicien se moquait de lui. Cependant, l’insistance du regard le détrompa rapidement. Il était à la fois gêné, agacé et émoustillé, ce qui ne l’aidait pas à retrouver une bonne contenance. Jusqu’à ce jour, personne n’avait fait allusion à son corps de cette manière. Il faisait face à François, il était incapable de répondre ou de bouger. Un blocage, une indécision que mit à profit le technicien. La petite distance qui les séparait fut vite franchie. Deux mains se saisirent des pans de la chemisette et les écartèrent d’un coup sec. Toute la rangée de boutons céda sous la tension exercée. Le mouvement brusque écartant le tissu s’accompagnant d’un léger courant d’air le fit frissonner.
— Ah ! Oui, excellent, je vois mieux ce que je devinais précédemment. Héhé ! En plus, je vois que tes tétons se sont dressés. Tu as deux jolis petits nichons.— Pourquoi as-tu fait ça ? Je n’ai pas des nichons, j’ai des pectoraux. Répare mon ordi, j’ai envie de m’en aller.— Wouah ! Mais il parle. Oui, je vais m’en occuper.
En voyant le sourire affiché, Jérôme frémit, il eut honte de cette situation qui lui échappait entièrement. Il était honteux, mais quelque chose en lui avait apprécié le compliment. Au moment où François esquissait à nouveau un geste, il s’esquiva et partit en courant. C’était un parcours d’obstacle qu’il franchit en un temps record. Une fois dans la rue, il reprit sa course et ne s’arrêta qu’une fois dans l’entrée de son immeuble. Il était en nage et le reflet qu’il vit dans le miroir lui renvoya son image. Il était débraillé, la chemise ouverte montrait son torse et il voyait ce qu’il n’osait plus appeler pectoraux. Son visage était rouge et il ne reprit une respiration normale qu’une fois la porte de son appartement refermée. Il ressentait maintenant le besoin de prendre un bain et de se détendre. « Putain ! C’est un malade ce type. Je me demande ce qui lui a pris. » En se déshabillant, il détaillait son corps, oui il était bien un garçon.
Avec très peu de poils, mais un mâle tout de même. Allongé dans l’eau tiède, machinalement il se toucha la poitrine. « Ce ne sont pas des seins, ce sont de pectoraux. »

Quarante-huit heures s’étaient écoulées et Jérôme évitait de repenser à sa mésaventure. Jusqu’à la visite dans le magasin il n’avait jamais pensé qu’un homme puisse le mettre mal à l’aise de la sorte. Lors des deux nuits précédentes, il avait revécu tous ces instants désagréables. Au réveil à chaque fois, il avait constaté qu’il avait fait une carte de France. Il qualifiait ces rêves de cauchemar et son subconscient l’avait fait éjaculer dans son sommeil. Pour tenter de se changer les idées, Jérôme téléphona à toutes ses ex-copines. En raison des réponses négatives, cela se résulta par une plus grosse sensation de vide. « Tant pis, je m’en rachèterais un autre. J’irai voir en ville. Merde ! Qu’est-ce qu’il fait chaud ! » Alors qu’il était sous la douche, la sonnerie de l’interphone retentit. Contrarié, ceint d’une serviette de bain, il se rendit dans l’entrée pour répondre.
— Allo ? Oui, qui demandez-vous ?— Salut ! C’est François, j’ai réparé ta bécane, comme tu ne donnais pas signe de vie, je te l’ai apportée. Ouvre la porte.
Le son de la voix l’avait fait frissonner, il avait eu la chair de poule malgré la chaleur. Il était planté dans le couloir avec le combiné à la main. Sa main venait de lâcher la serviette. Il était rouge de honte, désagréablement surpris et en même temps émoustillé par la situation. Il se demandait comment le technicien avait obtenu son adresse. « Merde ! Ça ne se passe jamais comme on le prévoit. » Il avait l’habitude de soliloquer et cette fois, c’était malvenu, il se mordit la lèvre.
— Hein ? Qu’est-ce que tu dis ?— Heu..., rien du tout.
Pris en flagrant délit, sa voix venait de chevroter légèrement. Il réalisa qu’il était entièrement nu et ne pouvait décemment ouvrir la porte dans cette tenue.
— Alors, appuie sur ce foutu bouton pour que je puisse te rendre ton ordi et me faire payer.— Heu..., oui dans un instant, je dois m’habiller, j’étais sous la douche.— Écoute ! Je n’ai pas que ça à faire, bouge tes fesses. Commande cette putain d’ouverture.
Le ton sec venait de l’inciter à obéir sur-le-champ. Jérôme s’en voulait déjà d’avoir actionné l’ouverture. Il resta un long moment avec le combiné en main. La serviette de bain se trouvait toujours sur le sol à ses pieds. Après avoir reposé l’appareil sur son support, il se plaça la serviette de bain autour de la poitrine. Il venait de faire ce geste sans réfléchir, imitant celui de ses ex-compagnes. Le petit miroir dans l’entrée lui renvoya une image qui le mit un peu à l’aise. Maintenant, il avait une tenue un peu plus correcte et il allait enfin pouvoir récupérer son ordinateur et payer la réparation. Le bruit de la sonnette le fit sursauter. « Qu’est-ce que tu peux être nouille quand tu t’y mets ! » Par habitude, il regarda au travers du Juda, tout ce qu’il put voir fut un carton. Après avoir fait jouer les verrous, Jérôme ouvrit en grand la porte en s’effaçant pour libérer le passage.
— Entre, tu peux poser le paquet sur la table dans la salle à manger, tout de suite à droite.
Sans lui répondre, François passa tout à côté de lui en souriant, il lui décocha un clin d’œil. Jérôme se dit que cela devrait être un remerciement pour lui avoir laissé le passage.
— Je prends mon chéquier et je te rejoins.— Oui, d’accord, je veux bien une bière aussi. Dehors, le soleil tape dur, j’ai soif.
Le ton un peu plus aimable le détendit, il se contenta de prendre son chéquier, les canettes et deux verres. Jérôme entra dans la pièce en portant le plateau chargé. François qui s’était installé sur une chaise lui adressa un sourire.
— Hum ! La température est plus douce ici. Je sens que je vais apprécier cette bonne bière, bien fraîche.— Oui, ça va, j’ai créé un courant d’air, c’est agréable.
Tout en répondant, il avait placé le plateau sur la table en verre. Il faisait face à son visiteur qui le regardait en souriant et visiblement il ne se gênait pas pour l’observer.
— Mignonne. Je suis passé parce que mon travail de la journée est terminé. Je me suis donc dit que le mieux à faire était de venir.
Jérôme pensa que la langue avait fourché et qu’il voulait parler d’autre chose. Il préféra ne pas en tenir compte. Le tissu en éponge étant un bon rempart il était détendu. Pourtant se sentir tout nu sous le tissu avait un petit côté émoustillant qu’il était étonné de découvrir. Il prit le temps de remplir les deux verres en se penchant légèrement en avant.
— Bien ! Combien te dois-je ?— Oh ! Pas grand-chose, dix balles. J’ai seulement réorganisé le disque dur et fait un peu de nettoyage.
La modicité de prix de la facture détendit complètement Jérôme qui adressa un sourire chaleureux à François.
— Je ne vais pas te faire un chèque pour si peu. Je vais te payer en liquide, c’est plus rapide. Juste le temps de prendre l’argent dans la petite boîte.
Il trouvait que c’était une bonne nouvelle, il fit rapidement le tour de la table. Il en avait oublié qu’il s’était entouré avec une grande serviette de bain. En passant à côté d’un guéridon le tissu s’accrocha dans un angle. Le tissu tomba sans bruit sur le sol. Jérôme ne s’en rendit pas compte, il poursuivit son parcours jusqu’à l’étagère où se trouvait la petite boîte. Le petit réceptacle lui permettait d’avoir quelques billets sous la main. Un billet de dix à la main il fit à nouveau face à François qui le regardait en souriant. Ce ne fut qu’en voyant le sourire réjoui de son visiteur qu’il comprit ce qui venait de se passer. En quelques secondes, il avait montré le recto et le verso. Aucun des détails de son anatomie n’avait échappé au regard intéressé.— Hahaha ! Vraiment magnifique, je ne suis vraiment pas déçu. Le peu que j’en avais vu m’a laissé entrevoir de belles promesses.
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