Zoé avait récupéré le préservatif tendu par Laurine, mais elle ne semblait pas vouloir l’utiliser tout de suite. Le fait que j’accepte la proposition de Laurine semblait l’avoir engaillardi et enjoué et pour mon plus grand bonheur elle se remit à sa fellation. Sa technique était parfaite : elle prenait son temps, gobant tout entier mon sexe et remontant lentement jusqu’à la pointe. Elle utilisait ensuite sa langue, allant de mes boules gonflées par ses caresses et remontant jusqu’au prépuce. Pendant la montée, elle me fixait avec ses yeux verts. C’était divin. Je jetais un regard gêné à Laurine, qui était toujours debout et qui observait la scène. J’essayais subtilement de lui faire comprendre que sa présence n’était plus obligatoire, et qu’elle pouvait nous laisser seul avec Zoé. Je pense qu’elle comprit ma demande, mais pour me démontrer que la situation ne la gênait nullement, elle but calmement une gorgée de vin et m’embrassa fougueusement. Elle se dirigea ensuite sur le fauteuil d’en face, s’installa confortablement, jambes croisées, et elle me fixa d’un regard provocateur son verre de vin toujours à la main. Zoé se rendit compte de mon malaise, et stoppa un instant sa fellation. Elle suivit mon regard pour comprendre la cause de mon embarras. Je pensais alors, qu’en voyant Laurine ainsi installée, elle allait lui demander de partir et de nous laisser enfin seul. Elle n’en fit rien. Elle ria et se remit à sa tâche comme si la présence de sa colocataire ne la gênait pas le moins du monde. Je me demandais si elle était simplement indifférente à cette situation embarrassante ou si elle l’appréciait même secrètement. Je penchais pour la seconde option car elle continua ses caresses buccales avec encore plus de fougue. Pendant ce temps mon regard restait fixé sur les yeux intenses de Laurine : elle se délectait de la scène. Elle semblait apprécier voir sa colocataire me procurer une fellation. J’étais traversé par une émotion intense. La situation était terriblement excitante, j’en avais le tourni et je ressentais des picotements dans tout mon être. Je me devais de reprendre le contrôle sinon j’allais jouir d’ici quelques secondes et la soirée se terminerait ainsi. Il n’en était pas question. J’étais bien décidé à en profiter le plus possible. J’avais conscience que je vivais une expérience inédite, qui ne se représenterait pas de si tôt. Je fis signe à Zoé de stopper net et je me leva du fauteuil. Je me retrouvais debout, entièrement nu, avec une belle érection au milieu du salon. Puis, pour prouver à Laurine que j’étais prêt à aller aussi loin qu’elle, voir plus, je récupérais le préservatif dans la main de Zoé, je déchirais l’emballage et je récupérais la capote. Je jetais alors l’emballage en direction de Laurine, en réponse à sa provocation d’être restée dans le salon. Apparemment, elle ne s’attendait pas à une telle réaction de ma part, ce qui la fit rire nerveusement et rougir. Elle posa son verre sur la petite table à côté, se recroquevilla dans son fauteuil, enroula ses jambes autour de son torse et entoura ses bras autour d’elles. Signes, chez elle, qu’elle n’était plus si à l’aise que ça avec les événements qu’elle avait elle-même provoqués. Content de mon petit effet, et heureux de reprendre un peu la main sur la soirée, j’enfilais la capote autour de mon sexe, tout en souriant à Zoé, qui était resté assise à mes genoux. Je lui tendis alors délicatement la main pour l’inviter à se lever afin de se mettre debout elle aussi. Elle me donna sa main avec un grand sourire, exprimant ainsi qu’elle acceptait ma proposition. Elle semblait heureuse que je prenne les choses en main. Une fois à ma hauteur, je l’enlaçai tendrement. Elle mit ses mains autour de mon cou. J’en profitais pour l’embrasser passionnément. Son parfum était enivrant et sa manière de m’embrasser douce et sensuelle. J’adorais. Je sentais que j’étais beaucoup trop excité pour aller plus loin, j’avais heureusement déjà un peu d’expériences et j’avais peur de décevoir la jeune femme en allant trop vite. Je décidais donc de temporiser, et je guidais doucement Zoé vers le canapé du salon, situé derrière nous, et je l’invitait à s’asseoir confortablement. Je l’embrassai tendrement, puis je m’accroupis en face d’elle. Je jetais un regard provocateur vers Laurine, lui signifiant que j’étais prêt à aller jusqu’au bout. J’enlevai alors brusquement la culotte de Zoé, qui poussa un petit cri aigu de surprise, ce qui fit rire sa colocataire derrière nous. Je souris également, mais je redevins sérieux rapidement pour me concentrer sur mon objectif : le plaisir de ma partenaire. J’approchai ma bouche de son sexe, et en douceur, je commencai à lécher ses lèvres. Avec ma langue je tournais à l’intérieur de son vagin, je goûtais, je me délectais de sa mouille. Mes assauts de langues semblaient avoir l’effet escompté, j’entendais timidement, mais très distinctement, les petits soupirs de plaisir de Zoé. Je senti subitement ses mains me caresser le crâne comme pour m’encourager à continuer. Je ne me fie pas prier, et il faut avouer que d’imaginer la jeune femme prenant du plaisir en me tenant la tête, tout en regardant sa meilleure amie, m’excita d’avantage. Je redoublais d’effort : j’enfonçais un doigt dans son intimité et, avec ma langue, je remontais jusqu’à son clitoris pour le titiller. Je léchais abondamment jusqu’à plus soif, tout en faisant des va et viens avec mon doigt. Les cries de la jeune femme semblaient de plus en plus difficile à contenir, mais elle réussissait, tout de même, à garder une certaine contenance. Mes gestes étaient calmes et réguliers, tout en tendresse. J’aurais pu continuer ainsi toute la nuit : son goût était agréable en bouche, et sa façon de se contenir et de laisser échapper que de subtils et jolies soupirs me plaisait. Je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais au bout d’un moment elle me fit délicatement signe d’arrêter. J’allais devoir passer aux choses sérieuses, et je préférais prendre les devants. Mon regard tomba alors sur la petite table, ou nous jouions au poker, il y a encore une heure de cela. Je me levai, et tendis la main à ma partenaire, pour l’inviter à se mettre debout elle aussi. Elle fut surprise de ma proposition mais elle se leva souriante et confiante. C’est à ce moment précis, je crois, que je remarquai l’absence de sa colocataire dans le fauteuil. J’en fut un peu troublé car je n’avais rien remarqué. Je me demande encore aujourd’hui si son départ était volontaire, ou si elle avait répondu à un signe discret de Zoé durant mon cunilingus. Quoi qu’il en soit, cela me libéra d’un poids d’une certaine façon, et je ne sais pas si j’aurais été capable des événements qui vont suivre avec le regard de Laurine braqué sur nous. Je fis donc mine de ne pas m’émouvoir de l’absence de la jeune femme et, d’un mouvement un peu théâtrale, je balançai par terre les cartes et les jetons de poker éparpillés sur la table. Mon impulsion, un peu surjoué, fit rire la jeune femme aux éclats. Elle comprit où je voulais en venir, elle s’assit sur la table et m’invita en écartant ses jambes fines et élancées. Je répondis à son appel : je m’approchai et j’agrippai ses deux jambes avec mes mains. Elle coinça délicatement ses jambes autour de ma taille et mis ses bras autour de mon cou. Je profitai de cette position pour l’embrasser doucement sur ses lèvres puis je descendis langoureusement déposer des baisers sur son cou. Je sentis un frisson parcourir son corps, je choisis alors cet instant pour la pénétrer. Je la pénétrai en douceur, délicatement, presque centimètre par centimètre. Déjà parce que je voulais profiter du moment le plus possible, mais aussi parce que je présentais que le sexe sauvage, voir bestiale ne serais pas du goût de la jeune femme. Mes vas et viens étaient donc volontairement lents et doux. Je donnai juste une petite impulsion sur la fin pour toucher le fond de son vagin, et lui faire ressentir que je la remplissais totalement. A chaque impulsion, la jeune femme laissé échapper un petit cri de plaisir contenu. Au bout de quelques minutes de ce traitement, inquiet pour son plaisir, je lui demandai doucement à l’oreille: — “Tu veux que j’aille plus vite ?”— “Oh non continue comme ça c’est trop bon” me répondis t-elle dans un soupir J’obéis docilement à cette injonction, et je continuais ma lente pénétration. Il faut avouer que cela m’allait très bien, la technique me donnait l’avantage de mieux contrôler mon orgasme. Je continuais donc plusieurs minutes, puis soudainement, Zoé lâcha son bras gauche pour l’accrocher derrière elle, sur le rebord de la table, afin de mieux se tenir et ainsi reculer quelque peu son corps. Je pu alors découvrir son visage et surtout ses yeux verts emplis de désirs et d’excitations. A la vue de ce visage, je manquai de tout lâcher et de jouir subitement, je dû faire un effort considérable pour réussir à garder le contrôle. Je ne sais pas si Zoé s’en rendit compte, peut-être que oui, car c’est à ce moment précis qu’elle me dit droit dans les yeux, dans un souffle : — “Je vais jouir” Ces trois mots eurent l’effet d’une bombe pour mes sens et je perdis alors le peu de contrôle qu’il me restait. Mon orgasme fût, à l’image de nos ébats, au ralenti mais total. J’éjaculai en plusieurs jets et tout mon corps fût parcouru de frissons électriques. La jeune femme, de son côté, se cambra et sembla être parcouru de spasmes de plaisir. Après quelques secondes, elle me décrocha un sourire magnifique, m’enlaça et m’embrassa fougueusement. — “Tu veux rester dormir ici cette nuit ?” Me demanda-t-elle timidement.— “Je voudrais pas déranger”. Lui répondis-je un peu provoquant.— “T’es bête !” Me répondit-elle en me tapant sur l’épaule gauche. Nous nous habillâmes un peu, puis, elle me prit alors la main et m’emmena jusqu’aux escaliers qui menaient aux chambres, à l’étage. Sa chambre se trouvait au bout du couloir, par conséquent nous devions passer devant la chambre de Laurine, située à gauche dans le couloir. J’eu alors une petite appréhension, qu’allait être la réaction de Laurine en nous voyant passer devant sa chambre ? Je ressenti donc un certain soulagement en constatant que la porte de sa chambre était fermée. J’ignorais encore que mon soulagement serait de courte durée, et que je ne tarderais pas à avoir des nouvelles de la jeune femme…
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