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Partouze dans les vignes au moyen-âge

Chapitre 1

D'abord, ramasser le raisin

Orgie / Partouze
Je suis une femme libre itinérante. Parvenue au domaine du seigneur Treille, réputé pour faire fortune et trafic d’influence grâce au vin, j’ai besoin d’argent. Je loge à l’auberge et me voit promettre un petit pécule contre ma main d’oeuvre pour les vendanges de cette saison. Au moment de la réunion avant début de la cueillette, nous nous trouvons exactement le même nombre de femmes que d’hommes. Il y a quelque chose qui se trame d’inhabituel. 
Je peux discerner à l’odeur et à l’apparence, les paysans des gentilshommes. Les individus ici, mis à part les personnes de passage comme moi, ne sont pas des travailleurs de la terre. Nous, péons du peuple, nous lavons proprement autant que faire ce peut mais il est une coutume étrange parmi la noblesse de faire une toilette sèche en se frottant avec des pierres ponces et en appliquant sur sa peau des essences de fleur. Le ramassage des raisins est lent et mal effectué par la plupart et je les vois discuter, rire et y aller de gestes déplacés entre gens de différents sexes. Nous nous regardons, stupéfaits, entre voyageurs et voyageuses, étonnés par l’indifférence du contremaître qui ne punit pas ces fainéants licencieux. 
Nous comprenons bientôt qu’il doit y avoir quelque jeu entre dames et messieurs de la Haute et le contremaître nous fait comprendre que nous ne sommes pas sujets aux mêmes permissions. Nous nous efforçons de passer derrière eux pour rattraper du mieux possible leur travail bâclé et ne nous plaignons pas. Nous sommes bien plus nombreux que d’habitude pour effectuer notre tâche. Il semble à n’en guère douter que le seigneur Treille ai levé toutes les troupes nécessaires pour la récolte et ai permis, de surcroit à sa cour, de venir ici s’amuser à faire semblant.
La corvée du jour se termine paisiblement. Nous, travailleurs et travailleuses, sommes invités à nous joindre avec le reste fameux des participants de la vendange, à une fête du soir au château du seigneur Treille. Nous sommes fatigués et préférerions dormir mais c’est un trop rare privilège pour que nous puissions refuser. Arrivés sur place, nous nous voyons offrir des couches pour nous reposer jusqu’à minuit. La fête aura lieu après cette heure, dans le temps habituellement dédié aux activités spirituelles entre les deux sommeils. Nous sommes soulagés. 
Minuit arrive et nous nous réveillons du sommeil du juste, frais et enthousiastes. Des serviteurs viennent nous apprêter. Quelle surprise et que c’est impressionnant de voir toutes ces mains s’affairer sur nous pour nous faire pimpants. Nous n’échappons pas au maquillage et aux parfumeries de la cour et sommes vites méconnaissables d’entre les aristocrates. Nous nous trahissons seulement par notre non puanteur en dessous de notre masque d’odeur floral.
Je troque mes sandales, ma jupe longue en chanvre et ma veste contre une tenue sophistiquée. Je revêts près du corps un assemblage déconcertant de tissus fins et ajustés qu’ils appellent lingerie de femme. Je mets une culotte en dentelle bien inutile mais qui me déguise avec beauté. Je découvre le soutien-gorge, corset miniature qui rehausse outrageusement ma poitrine. La servante m’enfile des collants et les soutient avec des portes-jarretelles. L’ensemble, rose vif, détonne avec ma peau blanche pâle.
Les valets me sourient et je comprends qu’ils me trouvent belle voire pire, attirante. On m’enfile pour finir une robe rose, blanche et violette avec froufrous et plis ondulés. Elle est large en bas mais près du corps en haut et je m’étonne du décolleté et de la transparence du tissu. Ce n’est pas une robe convenable, même pour une aristocrate, et je comprends donc qu’elle a été confectionnée exprès pour les festivités d’après minuit.
Mes compagnons de situation reçoivent le même traitement. Nous sommes ensuite réunis dans les couloirs avec des torches allumées, invités à retourner dans les vignes accompagnés de la cour. Là bas, on plante nos torches ci et là entre les rangées de pied de cultures. Des musiciens jouent pour nous et on nous apporte du vin.
Je réalise que ce qu’offre le seigneur Treille vaut une fortune. Comment peut-il encore faire des profits avec tout ces cadeaux ? On discute entre nous à distance de l’aristocratie. On rit et on boit sans se poser de questions, jusqu’à ce que des valets nous convient, séparément, à des repas de vin dans des rondes de nobles. Esseulée, je sais ce qu’on attend de moi. Tout a un prix et au vu des moeurs, ce n’est pas compliqué de deviner ce pour quoi la Noblesse me courtise. Je suis droite mais pas naïve. 
— Asseyez-vous parmi nous, mademoiselle, ou peut-être madame ? m’invite une noble en me questionnant.— Madame, en effet, répondé-je, en mentant.
Je ne sais pas comment je vais pouvoir réagir. J’ai peur de ce qu’ils pourraient faire de moi si je ne me plie pas à leurs prévisibles exigences. La simple pensée de devoir offrir mon corps de force me donne envie de vomir. Non, peu importe la récompense, je refuserais et en assumerais les conséquences.
— Vous vous méprenez, ma chère, vous n’êtes pas là pour ce que vous croyez, anticipe la noble inconnue.— Pourquoi suis-je là, alors ? demandé-je, méfiante.
— C’est à la fois simple à expliquer et difficile à comprendre, dit-elle, embarrassée.— Dites quand-même, osé-je, nerveuse.— Nous vous intégrons à la cour, annonce, directe, mon interlocutrice.
Je tique. Comment ça, intégrée à la cour ?
— Avec tout le respect que je dois à votre rang, madame, je ne puis accepter de devenir une servante. Je suis une femme libre et indépendante, certes pauvre, mais fière et heureuse. Je préfère encore le châtiment à la servitude, dis-je, essayant de paraître assurée mais la voix tremblante de peur.— Vous vous méprenez encore, ma chère ! C’est un rang, un nom et une situation que nous vous offrons là, rétorque-t-elle.
Je reste sans mot-dire. Elle avait bien prévenu : c’est simple et on n’y comprend rien.
— Je suis dame Alyssa de Merveille. J’ai à peu près votre âge, la vingtaine tassée. Le seul hic est que vous ayez un époux… m’informe-t-elle avant que je la coupe.— Je vous ai menti, madame. J’espérais me protéger au cas où vous m’auriez demandé d’offrir mon corps. Je suis seule, avoué-je.— Bien, dit-elle, avec un sourire satisfait et malicieux.
Je la soupçonne de l’avoir su dès le départ.
— Demain, quand nous retournerons aux vendanges, je prendrai vos habits et vous prendrez les miens, commande-t-elle.— Attendez, je vais prendre votre identité ? questionné-je.— Exactement, confirme-t-elle. Sieur de Volant, mon promis, vous protégera. Il sera votre garde du corps, votre mari officiel et votre référent pour la mission que vous aurez à accomplir.— Ah. C’est un travail que vous m’offrez, en fait, pas vraiment votre place.
Elle répond, riante :
— Bien sûr ! Que croyez-vous ? Mais je vous offre tout de même mon rang, mon nom et ma situation… jusqu’à ce que vous fassiez ce pour quoi je vous engage.
Dame Alyssa de Merveille ne me dit pas ce qu’elle attend de moi exactement. Elle justifie que pour ma sécurité, il vaut mieux que je sache au fur et à mesure. Pour l’aventurière que je rêve de devenir, la promesse de vivre la vie à la cour pour une durée non déterminée devrait suffire à m’intéresser, réussit-t-elle à me convaincre. Elle m’explique que je vais me rendre à la capitale du royaume et que là, personne ne la connaît encore donc nul ne pourra me démasquer. Pourquoi moi ? J’apprends que je n’ai pas obtenu ce travail dans les vignes par hasard et qu’ils ont leurs renseignements. J’ai le profil qu’ils recherchent, voilà tout. Bon, c’est beaucoup plus simple que ça : je suis un sosie correct de dame Alyssa de Merveille et ils n’ont pas trouvé mieux. Mes semblables se sont vu confier des missions de prête-noms comme la mienne. J’ai peine à imaginer ce qui se planifie dans ces cépages. Je suppose que c’est mieux ainsi. J’aime les défis. Ils ne s’y sont pas trompé. J’accepte la tâche.
— J’ai une question, dame Alyssa de Merveille.— C’est vous, Alyssa de Merveille, à présent. Habituez-vous y.— Oui, excusez-moi. Je suis bien contente que vous ne m’ayez pas conviée pour ce que je croyais mais, pourquoi est-ce que je porte cette tenue indécente ?— Votre vie change aujourd’hui, ça se fête. Vous avez de nouveaux privilèges, vous savez. Pour la partouze, pardi !
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