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Il a pas dit bonjour du coup il s'est fait niquer sa mère

Chapitre 1

Hétéro
C’est-à-dire que le mec arrivait, tout le monde a dit bonjour sauf lui.

En fait, l’histoire est plus complexe. Il a dit « Wesh » mais il a pas regardé dans les yeux.

— Wesh poto, les yeux, c’est le reflet de l’âme, lui a rappelé Sullivan.

N’empêche que le type, il a maté ses pieds. Sullivan s’est vénère et il a averti Frelon (c’est le nom du boloss) :

— Je vais niquer ta mère !

Frelon l’a mal pris et il a répondu :

— Mais ferme ta gueule !

Ça a choqué tout le monde alors Sullivan a enchaîné :

— Viens pas t’étonner si on t’aime pas. Tu vois, ta vie, je la troque contre un potatoes ou une tempura.
— Vas-y, montre moi du respect, sale bâtard ! s’est emporté Frelon.— Le respect se demande pas, le respect se prend, l’a achevé Sullivan.

Frelon a fui sous les huées. Il a eu la pire humiliation de sa vie. C’est parti de pas grand chose. Non, vraiment, il aurait dû dire bonjour.

***


Ça s’est pas fini là car le mec s’est vengé. Il est allé checker toutes les pierres tombales du cimetière communal et a déterré la vieille de Sullivan. Il s’est pris en vidéo et c’est comme ça qu’on a tout vu. Il a dit face à la caméra :

— Fils de pute, tes morts, je vais les manger !

Puis il a montré à l’image la vieille déterrée de Sullivan. Les vers l’ont désossée, alors Frelon a régurgité sur les fleurs déposées et a arrêté la vidéo après un doigt d’honneur à l’objectif.

Sullivan est devenu fou de rage alors il est vraiment allé voir la mère de Frelon, avec le pire projet. On a essayé de l’arrêter mais c’était impossible. C’était devenu une bête.

***

Au pas de porte, il a sonné. Il a attendu. Elle est venue lui ouvrir et là, il est descendu d’un cran.

— Bonjour, madame, a-t-il lancé, timidement. — Bonjour, Sullivan, a-t-elle répondu.

La daronne de Frelon est très belle. Elle l’a accueilli en robe bleue, les cheveux détachés, des cheveux noirs bouclés sur un visage caramel aux yeux verts. Elle a un gros boule et des boobs en forme de melons qu’on peut pas rater. Elle est vachement gracieuse.

— Sauf votre respect, maman de Frelon, ce qu’il a fait votre fils, c’est pas bien.— Madame Abbassi, s’il te plaît.— Excusez, sauf votre respect, madame Abbassi, ce qu’il a fait votre fils, c’est pas bien.— Qu’est ce qu’il a encore fait, mon fils ?— Il a pas dit bonjour.

Madame Abbassi, elle est sévère. Elle a cru que Sullivan lui faisait une mauvaise blague et a pas aimé. Elle a pris l’expression faciale d’une canette froissée et l’a fusillé du regard. Sullivan voulait esquiver et, le fou, il a baissé les yeux.

— Allez, mon fils, tu dégages et tu laisses tranquilles les grandes personnes. Pendant que vous traînez dans la rue au lieu de vous trouver quelque chose à faire, y’a des honnêtes gens qui ont besoin de se reposer après leur dure journée d’esclavage !

Sullivan, il en est pas revenu et s’est offusqué :

— Vous êtes pas juste, madame ! J’ai dix-neuf ans. Y’a le chômage chez les jeunes. Moi, je demande que ça, un esclavage !— Ah oui ?! Vous dites tous ça et après, vous vous dégonflez. Tiens, je te donne vingt euros si tu nettoies mon appartement. Je suis fatiguée, ça fait deux semaines que la crasse s’accumule. Alors, tu le veux toujours, cet esclavage ?— Eh, mais c’est pas un salaire, ça.— Ha ! Quand on a un labeur honnête, ça paie moins que de dealer en bas des tours, qu’est-ce que tu crois ! Mais au moins, tu as la valeur morale. Et tu joues pas ta vie et celle des autres !— Je suis pas comme vous croyez ! Donnez les vingt euros. Je vais faire briller votre maison.— Les vingt euros, c’est quand l’esclavage est accompli. Mais entre, je serais ravi que tu prouves ta volonté.

Sullivan est entré. Dans l’appartement de madame Abbassi, ça sentait la cannelle et c’était surchauffé. Y’avait de la moquette partout. Ça allait être la galère pour nettoyer ça. Madame Abbassi a regardé avec malice la tête décontenancée que faisait Sullivan. Elle allait lui donner une leçon, à ce jeune branleur, pensait-elle.

— Bon, il est où le balai, madame ?— Tu crois que tu vas enlever la poussière sur la moquette avec un balai ? Ça se nettoie à l’aspirateur, ça !— Il où l’aspirateur, madame ?— Là, dans l’armoire à gauche. Mais commence par ranger les affaires qui traînent. Tu passeras l’aspirateur après.

Sullivan acquiesçait à tous les ordres que madame Abbassi lui donnait. Ça lui plaisait bien à madame Abbassi d’avoir un jeune homme obéissant chez elle. Ça lui changeait de son fils. Ils nettoyèrent l’appartement ensemble car ce n’était pas possible autrement.

Il fallait tout lui apprendre à ce jeune, et aussi, il ne pouvait pas savoir où les choses se rangent dans une maison qu’il ne connaît pas. Quand elle lui avait bien dit comment faire et qu’il se débrouillait tout seul, madame Abbassi l’observait, non sans quelques idées derrière la tête.

Elle le voyait tantôt se pencher, lever les bras ou se cambrer pendant qu’il rangeait des choses, passait l’aspirateur ou nettoyait des surfaces avec divers outils. Elle aimait ce qu’elle voyait, le corps de ce jeune mâle qui s’entretient, au petit cul rebondi, aux larges épaules et musclé. Il réveillait chez elle des désirs enfouis depuis sa longue abstinence après la mort de son mari. Enfin, il n’était pas venu pour ça, mais pourquoi était-il venu, d’ailleurs ?

— Sullivan. Tu n’es pas venu pour ramasser les vêtements sales et passer l’aspirateur chez la mère de ton ami. Qu’est-ce que c’était que cette blague de mauvais goût, et, il est où, mon fils ?

Sullivan marqua une pause et prit un air grave.

— En fait, l’histoire est plus complexe, avoua-t-il.— Je t’écoute, mon garçon.— Il a dit Wesh mais il a pas regardé dans les yeux.— Oh, ça suffit, Sullivan ! J’ai passé l’âge !— Madame ! Sauf votre respect, laissez-moi parler. Je vous ai dit que c’est plus complexe.

Madame Abbassi a froncé les sourcils puis, contrariée, elle s’est retenu et a écouté ce qu’il avait à dire :

— Les yeux, c’est le reflet de l’âme. Alors quand tu dis Wesh, tu dois regarder dans les yeux.

Madame Abbassi a pincé ses lèvres pour retenir un sourire. Elle ne savait pas ce qui suivait mais ça s’annonçait bien absurde. Sullivan a continué :

— Votre fils, il a téma ses pieds. Alors, excusez-moi madame, c’est une expression, sauf votre respect, je pouvais pas laisser passer ça alors je lui ai dit : je vais niquer ta mère. — Sauf ton respect, petit con, épargne-moi les détails de vos conversations de “à qui a la plus grosse”, je…

Sullivan la coupa :

— C’est moi.— Quoi ?!— C’est moi qui ai la plus grosse.— Je n’attendais pas que tu me répondes ! Dieu ! Vous êtes tous aussi pathétiques ? Je t’en prie, viens en au fait et ne me fais pas perdre le temps que tu m’as fait gagner en nettoyant la maison.

Sullivan a néanmoins continué en n’épargnant aucun détail à madame Abbassi, qui s’est énervée plusieurs fois. Mais à la fin, elle avait appris la profanation commise par son fils et est tombée des nues.

— Frelon… Dieu ! J’ai raté son éducation. La honte sur moi. Qu’est-ce qu’on va faire, je…

Madame Abbassi éclata en sanglots.

— Faut pas pleurer, madame. C’est votre fils, c’est pas vous, dit Sullivan avec une voix douce et consolante.— Je ne comprends pas. Comment il a pu faire ça ?— L’honneur, madame. Il avait eu l’humiliation de sa vie.

Madame Abbassi s’emporta et cria :

— Pour une connerie de bonjour ? Mais vous avez quoi dans la tête ? Et toi ! Tu allais me niquer pour te venger, c’est ça ? Tu te rends compte de l’horreur de ce que vous faites ? Tu te rends compte du crime qu’il a fait et de celui que tu aurais commis si tu étais allé jusqu’au bout ?— Madame, criez-pas, j’ai été correct avec vous.— C’est à se demander à quoi ça vous sert d’avoir toute une cage crânienne pour y ranger le cerveau. Un testicule suffirait amplement et avec la couille de perdue, ça ferait un peu moins de testostérone, ça vous ferait du bien, tiens !— Aight, madame, vous avez la répartie ! Vous devriez faire du rap.

Madame Abbassi rit nerveusement et se calma un peu.

— Bon. Pose-toi sur le canapé. Je vais nous faire un thé et on va discuter un peu. Je veux comprendre ce qu’il se passe dans vos têtes. Tu vas m’aider.

Sullivan a obéi, comme il le faisait toujours depuis qu’il était entré chez elle. Il était fier de lui. La maison était propre grâce à son travail.

— Tiens, tes vingt euros, dit madame Abbassi en posant l’argent et une tasse de thé devant Sullivan.— Merci, madame. Vous avez vu, je suis un homme de parole. Je vous ai dit que j’allais faire briller votre maison. J’ai fait briller votre maison.

Madame Abbassi sourit. Sullivan lui raconta ses joutes verbales avec ses potes, et l’importance que cela avait pour eux.

— Dieu ! Vous êtes la chevalerie du 20ème siècle.— Du 21ème, madame.— La ramène pas encore, on est en 2022. Deux-mille, ça fait vingt siècles, je sais encore ce que je dis.— Pardon, madame, j’ai cru…— Tu vois, c’est là votre problème. Vous montez en épingle des bêtises et on se retrouve avec de la violence partout à cause de ça. C’est déprimant. Changez de refrain, arrêtez de vous casser entre vous, si vous pouvez écrire des poèmes de haine, vous pouvez bien en faire d’amour, tu crois pas ?

Madame Abbassi et Sullivan s’enfoncèrent dans le canapé et regardèrent le plafond, pensifs. Puis, au bout d’un moment, Sullivan déclama :

Madame, quand je suis venu, j’avais la haine pour un pote qui a pété un câble.Puis, quand je vous ai vue, mon coeur de j’aime a rempli ma table.J’allais avec le projet de vous niquer sans votre accord pour faire souffrir votre fils.Je suis arrivé et j’ai compris, qu’une maman ne doit pas souffrir des erreurs de son fils.Dites à votre enfant qu’il change son comportement. Je lui pardonne l’offense qu’il a osé sur ma maman.Je ne ferais pas son erreur car la haine est un poison.Et au lieu d’y mettre le bordel, j’ai même rangé votre maison.

Madame Abbassi écouta, impressionnée, ce jeune homme qui cachait son talent. Décidément, bien bâti, poète et serviable, il avait de beaux atouts.

— Merci, Sullivan ! Je compte sur toi pour propager un peu d’amour dans ce quartier. Ça, oui, il va m’entendre, mon fils.

Ils finirent leur thé silencieusement, se lançant des regards qui se voulaient discrets mais que chacun remarquait. Ils avaient du désir l’un pour l’autre et ça commençait à se voir.

— Dis, Sullivan. Je t’observe depuis tout à l’heure et je vois qu’il n’y a pas que moi qui mate le joli petit cul de l’autre. Tu es venu pour faire la guerre mais on dirait bien qu’entre nous, y’a de l’amour dans l’air. Qu’est-ce que tu dirais de faire ce pour quoi tu es venu ? Tu as mon consentement pour lui niquer sa mère.
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