Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 28 J'aime
  • 11 Commentaires

Le passé de John

Chapitre 13

Tout est fini

Travesti / Trans
Aujourd’hui j’ai conscience de la nature véritable de ma relation avec Justine. Dire que c’était une relation malsaine ne serait qu’un doux euphémisme. Elle était incroyablement toxique tout en arborant un visage d’ange pour faire croire aux autres que nous vivions le parfait amour. Pris au piège dans ses griffes je ne me suis aperçu de rien et les jeux qu’elle proposait encore et encore, montant toujours plus en puissance, étaient une source de grande excitation et de joie pour moi. Dans les bois je n’étais certain de rien sur les intentions de ma copine et le dessein qu’elle nourrissait en secret de se faire un peu d’argent sur mon dos en profitant de cette faim inextinguible de sexe qu’elle avait implanté en moi. Je lui étais dévoué corps et âme, sans demander mon reste, mais peu à peu, j’ai tout de même commencé à trouver que cela allait trop loin. 
***
  Je m’occupe comme je peux pendant les vacances que j’ai posées, je suis chez Justine toute la journée pendant qu’elle suit ses cours à l’université. Son petit appartement d’étudiante n’a plus de secret pour moi et je le brique du sol au plafond tous les jours. Je suis sa chose, sa soumise nuit et jour et je ne quitte plus ce rôle depuis mon arrivée chez elle. Je m’assure de la bonne tenue de sa demeure, de son antre dédié à la luxure car dès qu’elle revient c’est pour profiter de son temps libre au lit avec moi, avant qu’elle ne décide de sortir pour gagner les bois. En ce moment, nous allons nous promener et nous poster en forêt tous les soirs, ce qui finit par attirer de plus en plus de monde.   Je ne suis pas idiote et j’ai compris le petit manège de ma copine. Elle aguiche des mecs et obtient quelques cadeaux en échange d’une participation de ma part des plus charnelle. Nous sommes allées au restaurant hier soir, c’était hors de prix et pourtant elle a payé en liquide sans broncher un seul instant quant à la somme qui nous a été demandée. Depuis quelques jours elle laisse des liasses de billets çà et là chez elle et quand je tombe dessus et la regarde, ses yeux brillent d’une lueur de satisfaction et d’excitation. Je suis un peu sa poule aux œufs d’or en un sens.  Vers dix heures, je reçois un message de Justine, c’est un selfie, sans aucun autre message. Je ne réponds donc pas et je passe à autre chose, bien que j’aime la voir avec le sourire aux lèvres d’une joue à l’autre, d’un rouge éclatant soulignant particulièrement son visage et ses dents blanches. Elle porte un top qui est partiellement transparent laissant entrevoir les contours de son soutien-gorge ainsi qu’une veste en cuir rouge sombre du plus bel effet.  Quelques minutes après je reçois une nouvelle photo de ma copine, très vite suivie par plusieurs en cascade. Elle est cadrée de loin, visiblement dans les toilettes, par une camarade. Elle me montre sa jupe à carreaux qu’elle remonte avec sensualité. Elle ne porte pas de culotte sous cette petite jupe. Ne pouvant pas me masturber à cause de ce que je porte qui me donne une fausse chatte, je me rabats sur un doigt que j’humidifie avec ma salive avant de le faire entrer dans mon cul.  Une ultime photo arrive avec un gros plan du sexe de Justine qui me fait vibrer et saliver, mais à la différences des premières elle est accompagnée d’un message : “Tu la veux ?”. Je m’empresse de lui répondre avec respect et déférence que c’est bien le cas et elle en vient alors à me demander d’aller ouvrir à ceux qui viendront frapper à sa porte en me montrant particulièrement gentille avec eux.   Vers midi il y a un homme qui vient frapper à la porte. Quand je lui ouvre, il est détendu et il me salue poliment d’un signe de tête avant d’entrer.    — J’ai appelé une fille tout à l’heure qui n’a pas la même voix que toi.   — Ah ? Heu ça devait être ma maîtresse. Moi c’est Mathilde.   — Oui c’est ce que j’ai vu sur l’annonce en effet.   Nous n’entrons pas plus dans les détails et je le fais s’installer dans la chambre, je défais sa ceinture avant de descendre mes lèvres sur sa queue. Je sens comme l’aura de Justine planer au-dessus de ma tête alors que ce n’est pourtant que la main de mon invité qui appuie dessus pour enfoncer son chibre profondément dans ma bouche.  Ce petit manège dure une petite demie heure, puis un autre arrive pas longtemps après le départ du premier et ils sont quelques-uns à se succéder ainsi tout au long de la journée.  
***
 Je n’étais pas au bout de mes surprises, car ce que me réservait Justine était tout simplement ignoble et allait bien au-delà de ce que j’aurais imaginé à ce moment-là.  Celle en qui j’avais une confiance aveugle m’a conduit jusqu’à un club que nous fréquentions souvent pour ses saunas des plus accueillants. Pour des raisons que je garde personnelles, je n’entrerai pas dans les détails cette soirée sordide qui a impliqué une foule d’hommes totalement déchaînés qui m’ont prise dans tous les sens, se sont vidés les couilles en veux-tu en voilà, bien au-delà de tout plaisir de mon point de vue. J’ai vu de la colère et de la haine dans le regard de celle que j’aimais et qui n’est intervenue en aucune façon pendant ce qui est devenu un véritable supplice.   Je me suis senti infiniment trahi par Justine ce soir-là et en rentrant, il était temps de mettre les choses au clair entre elle et moi.   
***
   En arrivant chez elle, ce qui couve en moi depuis déjà un moment explose et je ne me retiens plus, je sors totalement du script qu’elle m’impose depuis si longtemps.    — T’es vraiment une tarée en fait ! Ça fait des plombes que tu ne ressens plus rien, mais ce soir... c’est trop ! Tout est fini entre nous !   Elle tente d’asseoir son pouvoir sur moi une nouvelle fois, mais c’est peine perdue. D’un geste de la main je la bouscule pour l’envoyer sur le lit comme une brindille. Elle n’avait le dessus que parce que je le voulais bien et maintenant c’est terminé. Elle commence alors à laisser éclater sa rage mais je n’en n’ai plus rien à foutre et je quitte les lieux sans demander mon reste pour ne pas risquer de faire quelque chose que je regretterai.  C’est une fois dehors, dans mon imperméable que je réalise que je suis dans la merde. Je suis encore travestie, seulement en dessous, et je n’ai pas d’affaires à moi pour rentrer. Je suis venue en femme chez elle par le train, et vu l’heure ça signifie rester comme ça dans la rue telle la dernière des tapineuses. Rapidement il me vient une idée en tête et mes jambes me conduisent immédiatement vers ma destination.  Malgré l’heure plus que tardive, Juliette ouvre sa porte avec un visage étonné. Elle me fait entrer et je lui raconte toute l’histoire avant de lui proposer de me reconduire jusqu’à chez moi, malgré la route à faire à une heure pareille. Comme elle est fatiguée, c’est moi qui prends malgré tout le volant et nous discutons de tout et de rien pendant la route jusqu’à ce qu’elle reçoive un message de Justine sur une discussion de groupe. Ma furie est en train de cracher son venin et annonce à ses copines qu’elle va ruiner ma vie pour ce que j’ai dit. Elle a filmé plein de choses sur son portable ce soir et elle compte mettre ça en ligne et balancer le lien à tout le monde. Elle leur dit qu’elle est en train de tout upload sur son ordinateur et que sa vengeance sera douce au petit matin.  Je vois rouge et j’accélère pour rentrer chez moi le plus vite possible, j’ai peut-être encore une carte à jouer dans ma manche mais il ne faut pas que je traîne.   En arrivant je me gare comme une truie et je bondis hors de la voiture comme un diable suivit de près par Juliette. J’ouvre la porte sans ménagement, je sais qu’il n’y a personne car mes parents sont partis en vacances et je montre quatre à quatre les marches jusqu’à ma chambre pour allumer mon ordinateur.  
***
 Je vous ai dit que Justine profitait bien de mon job de dépannage informatique et que je lui ai rendu service plusieurs fois par le passé à distance. C’était ma chance et je l’ai saisi. Elle n’avait pas désinstallé le logiciel de contrôle à distance et je m’en suis servi pour prendre le contrôle de son ordinateur. J’ai observé ce qu’elle était en train de faire jusqu’à ce que plus rien ne se passe. Elle était toujours en train de transférer plusieurs gigas de vidéos de son téléphone.   
***

Quand la souris cesse de bouger, je passe à l’action. J’entre dans ses dossiers de téléphone en priorité et je ne perds pas de temps, j’efface tout ce qui se trouve sur le téléphone avant de réduire la fenêtre. Puis en quelques clics je désactive la souris de Justine et je suis libre d’effacer les fichiers qui viennent d’arriver. Je suis prudent, mais je comprends vite qu’elle ne doit plus être du tout devant son ordinateur, sans doute au lit en train de dormir. Alors je décide qu’autant y aller à fond et je formate totalement son ordinateur avant de perdre le contact et le contrôle.   Je pousse le plus long soupir de soulagement de ma vie, serein d’avoir réussi mon coup.    — Sans toi Juliette, j’aurais... enfin je ne sais même pas. — Nan mais, t’as pas besoin de me remercier. Justine est vraiment une pétasse pour faire un coup aussi tordu. Je trouve depuis déjà longtemps que c’est bizarre entre vous, rien qu’à l’aprèm sextoys, c’était n’importe quoi. Je ne dis pas hein, c’est amusant de te voir dans cette tenue là, mais on te voit plus que comme ça depuis déjà longtemps et je n’ai pas l’impression que ça te plaise plus que ça !  Je percute à ce moment-là que je suis toujours en femme et en lingerie, ce qui me fait éclater nerveusement de rire.    — Oui, j’avoue que c’est bien par moment, mais tout le temps c’était devenu vraiment gonflant.   Je minimise un peu mon ressenti, mais maintenant il faut que je mette cette histoire derrière moi et que j’évacue la soirée. Ce ne sera pas simple et je le sais bien, mais il faut commencer au plus vite. Je me dirige vers la salle de bain pour retirer tout ce bordel, mais je me galère pas mal car d’ordinaire c’est Justine qui m’aide. Heureusement Juliette vient à mon secours une nouvelle fois. De toute façon elle m’a déjà vu nu plus d’une fois. Je lui propose mon lit pour cette nuit et je file à la douche une fois le maquillage et ma tenue de latex retirés.   Quand je sors de la salle de bain, Juliette est là, devant moi, nue et m’embrasse avant que je ne dise quoi que ce soit. Elle m’attire dans ma chambre, se couche sur mon lit et nous nous offrons l’un à l’autre... 
***
 Je tiens à dire à ceux qui vivent des choses similaires qu’il ne faut pas garder ça pour vous, sinon ça vous dévore de l’intérieur. J’ai eu la chance d’avoir une personne proche pour en parler, puis une autre, mais il ne faut pas rester silencieux. C’est aussi pour cette raison que j’ai décidé d’écrire cette histoire très personnelle sur ce forum, pour partager, mais aussi pour tourner définitivement la page de ce mauvais moment qui remonte à dix ans maintenant. Merci de m’avoir lu.
Diffuse en direct !
Regarder son live