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Pat et Mandy

Chapitre 3

Inceste
Je pars travailler dans un drôle d’état d’esprit. Je suis indéniablement mieux, physiquement comme moralement. Je n’arrive pas à regretter ce que j’ai fait avec Mandy, je l’aime toujours autant, et pas de manière différente. Je n’envisage pas de me mettre en ménage avec elle, elle mérite de rencontrer un homme bien qui l’aime et lui fasse des enfants. Et moi… Il me faut faire mon deuil, vivre et non survivre. Ouais…
Je reviens à l’appartement à 18 heures. Vide ; ma fille est sortie. J’éprouve une vague déception, j’espérais la convaincre de venir courir avec moi. Je me change puis, alors que je m’apprête à me cogner une heure de rameur, je remarque le répondeur du téléphone qui clignote. Un message de Mandy.
— Papa, je suis à la Salpetrière, Lucy a fait une connerie, elle a pris plein de trucs et ils savent pas si elle va s’en sortir, viens, je t’en supplie… bip… bip…
Merde, Lucy ? Qui c’est déjà ? La femme avec qui Serge a trompé Mandy… Elle la connaît à peine et elle est à son chevet ? Et sa famille… J’y vais.
Me voici aux urgences à attendre dans la foule des anonymes, petites misères côtoyant accidents domestiques, dans une grande salle froide dont le silence n’est meublé que de respirations oppressées et parfois de plaintes d’enfants. Puis Mandy m’aperçoit et me fait passer d’autorité dans un couloir. Elle est un peu pâle, mais pas catastrophée, sa nouvelle amie n’est donc pas morte. Nous entrons dans une chambre à trois lits, elle me conduit à celui près de la fenêtre. Une jeune femme aux cheveux noirs bouclés et collés par la sueur dort, une perfusion dans le bras et un tuyau dans la bouche.
— Elle s’en sortira, chuchote Mandy. Je l’ai trouvée chez elle, heureusement que je suis entrée et que sa porte était entrebâillée. J’ai appelé le SAMU et voilà.— Et sa famille ?— Juste un frère cadet, je crois qu’il est en vacances à l’étranger. Après, je ne sais pas. Merci d’être venu, Pat. J’ai eu si peur…
Lucy dort paisiblement, elle ne se réveillera pas avant le lendemain, nous dit une infirmière en nous chassant gentiment. Mandy promet de revenir le matin suivant et nous rentrons en taxi. À nouveau, je perçois la chape de tristesse qui enveloppe ma fille et la serre dans mes bras.
— Quel salaud, ce Serge, quand même ! C’est à cause de lui…— Chhht… Laisse-le en-dehors de tout ça, oublie-le. Il t’a aidée à passer un cap difficile, maintenant c’est fini. Tu es libre, tu as une vie devant toi, des études à finir…— Oui, parlons-en ! Je vais tomber sans arrêt sur lui à la Sorbonne !— Evite-le, voilà tout ! Il doit se sentir merdeux et fera sûrement de même. Sinon, je viendrai le voir et je le calmerai !
Après un dîner frugal de salade et fromage, nous regardons la télé, installés côte à côte dans le canapé. Mais nous somme crevés et nous replions rapidement dans nos chambres respectives. Mon réveil est chaud, je pense sortir d’un rêve érotique particulièrement torride. Dans la pénombre, je vois la tête de Mandy qui monte et descend, avalant ma verge monstrueusement érigée jusqu’à la garde. Elle voit que je m’éveille et libère ma queue luisante de salive.
— Bonjour, Pat. Je me suis dit que ce serait bien de libérer ta tension avant d’aller bosser.— Petite diablesse ! Bonjour, tu as bien dormi ?
— Très bien, j’ai rêvé de ta langue plongée dans mon petit coquillage, de tes doigts coquins paillonnant sur mon corps…
Mon cœur rate un battement avant de s’emballer soudain, j’arrive à grand peine à retenir ma jouissance. Mais la bouche de Mandy est si chaude, sa glotte masse si bien mon gland quand elle déglutit pour aspirer en elle toute ma colonne… J’explose en grognant et elle déguste ma semence, les yeux plissés de bonheur, avant de venir se lover contre moi. Notre tendre baiser se prolonge et enfin je la repousse et l’installe à ma guise, j’écarte ses cuisses et plie son corps souple, appuyant ses genoux sur le drap. Offerte impudiquement, elle semble un peu craintive, mordille sa lèvre inférieure, caresse mes cheveux quand je plonge ma langue en elle. Son nectar ruisselle déjà, iodé et capiteux, je le bois à la source et conduit lentement ma jolie blonde à un orgasme qui la dévaste et la fait hurler, alors que ses doigts se plantent dans mon cuir chevelu.
Nous prenons notre petit déjeuner en souriant, parenthèse enchantée de bonheur simple. Puis nous partons ensemble, chacun de son côté. Moi au bureau, elle à l’hôpital. Elle me téléphone à midi pour me donner des nouvelles.
— Pat ? Elle est sortie d’affaire, Dieu merci. Mais ça ne va pas trop…Tu crois qu’elle peut venir à la maison ? Je ne la connais pas bien, mais je ne m’en remettrais pas si…— Mandy, ici tu es chez toi au moins autant que moi. Si tu penses qu’il faut l’héberger, je te fais entière confiance. Dis-moi juste quand elle vient, que je lui prépare une chambre.— Je m’en occupe, je l’emmène tout à l’heure, répond-elle d’une voix précipitée.
Lorsque j’entre dans l’appart, c’est le grand silence. Je m’attendais à autre chose avec deux femmes présentes dans les lieux. Je décide de ne pas changer mes habitudes, je me change pour aller courir, pensant que les filles sont sorties. À mon retour dans le séjour, Lucy est debout à m’attendre.
— Merci de m’accueillir, monsieur. Mais si ça vous gêne un tant soit peu, dites-le et je partirai tout de suite. J’ai un studio, je ne suis pas à la rue. Et Amandine est si persuasive… Vous avez une fille extraordinaire, vraiment.
Sa voix est rauque, un peu basse, fatiguée. Sensuelle, aussi. Et ses yeux… Je suis scotché. Gris, verts, dorés, ils doivent varier de couleur selon son humeur, et je me noie dedans.
Vêtue simplement d’une longue robe noire ample mais serrée à la taille par une ceinture blanche, Lucy se gratte nerveusement l’épaule. Métisse à n’en pas douter, car sa peau satinée est couleur miel de châtaigne. L’ovale de son visage est doux et tendre, son nez fin et droit, l’innocence de son minois est contredite par sa large bouche pulpeuse, pour l’heure bien morose.
— Lucy, bienvenue au Heartbreak Hotel. Tu es ici chez toi, pour le temps que tu voudras. Tu as vu, nous avons la place de te loger sans souci. Et en unissant nos malheurs, nous ferons peut-être jaillir un peu de bonheur de cette histoire.
Désemparé, j’aperçois les yeux de Lucy s’emplir de larmes qui coulent sur ses joues. Merde, j’ai dit une connerie encore… Et alors sa bouche s’ourle d’un sourire immense qui illumine tout son visage. Comme si une lumière l’éclairait de l’intérieur, ses yeux étincellent. À pas mesurés elle s’approche de moi en balbutiant des mercis, et vient se blottir dans mes bras que je referme machinalement sur ses hanches.
— Amandine m’avait dit que vous m’accepteriez. Je vous remercie. Je suis si mal, j’ai été si bête…— Amandine a beaucoup souffert, comme toi. Mais nous étions deux à nous battre et tu étais seule ; alors si tu le veux bien, nous serons trois maintenant. Viens t’asseoir, je te sers un jus de fruit ou de l’eau, et tu me racontes. Ce que tu veux, ta vie, ta famille, ton travail. Ou rien, et je parlerai.
Mandy arrive peu après, des boîtes de pizzas tenues à bout de bras. Silencieusement, elle vient s’asseoir et nous nous retrouvons en triangle autour de la table basse à deviser en buvant. Eau pétillante pour moi, vin blanc pour Mandy, jus de fruit pour Lucy.
Lucy a vingt-six ans, est orpheline, a un frère de vingt-deux ans qui vit à Paris et travaille dans un grand quotidien du sport, elle loue un studio, a des patrons adorables dans sa modeste maison d’édition, et le cœur brisé. Nous mangeons les pizzas puis regardons la télé depuis le canapé. Je suis entouré de Mandy à ma droite et Lucy à ma gauche, toutes deux blotties contre mes épaules. Je suis bien.
Lucy est épuisée et s’endort paisiblement, je la prends dans mes bras pour la porter jusqu’à sa chambre. Mandy lui enlève ses escarpins et nous la bordons en silence tout en échangeant un regard complice. Je m’installe dans un fauteuil du séjour et elle vient s’asseoir sur mes genoux, songeuse.
— Elle est belle, n’est-ce pas ?— Très belle. Mais elle sort d’une histoire foireuse, il faut la laisser respirer. Allez, dodo, vilaine entremetteuse !— Réveil à 7 heures ? Pour ton médicament contre la tension ?— Mandy, je t’adore, mais des fois tu mériterais une fessée !— Pfff ! Des promesses, toujours des promesses…— Ma fille est une dévergondée. Mon Dieu, qu’ai-je fait pour mériter ça ?
À ma surprise, Mandy arrive dans ma chambre alors que je viens de me coucher. Je suis déjà plongé dans un roman de John Fante admirablement traduit en français, « Demande à la poussière ». Elle referme doucement la porte derrière elle et s’approche, je remarque tout de suite ses yeux trop brillants et ses paupières rougies. Elle soupire fort et s’assoit près de moi, saisit le drap couleur lilas et le tord machinalement.
— Je fais la forte, mais je suis cassée, je n’ai plus le goût à rien. Je suis désolée, tu sais, de t’embêter avec ça, mais là, j’ai des idées trop noires et je ne sais pas comment faire pour oublier.— Oublier ? Comment tu veux oublier ? Tu vas te souvenir longtemps de ce sale coup mais passer à autre chose, c’est tout. Allez, entre dans le lit, installe-toi contre moi. Moi aussi, j’ai le blues à l’âme. Nastya me manque et me manquera toujours. C’est bien ainsi, je n’ai nulle envie de l’oublier. Mais tu m’as aidé à prendre conscience que je vis et que je peux aimer encore.
Mandy se colle contre moi et ses légers soubresauts, sa respiration hachée, me font comprendre qu’elle sanglote. Oh, elle essaie de rester discrète, mais mon cœur se déchire devant son malheur et je caresse sa chevelure soyeuse tout en massant ses hanches d’une main aimante. Peu à peu, son souffle s’apaise et elle s’endort, un léger ronflement dû à son nez encombré m’enchante alors que je glisse moi aussi vers le pays des songes.
Je m’éveille en premier et il se passe une seconde avant que je me souvienne que le corps chaud alangui contre le mien n’est pas celui d’Anastasia, mais celui d’Amandine. Je n’ai pas le cœur à la réveiller et me lève en catimini. J’arrive même à quitter l’appart sans déranger personne, un exploit quand on connaît mon aisance à renverser le café, lâcher une casserole voire casser un bol.
Je reçois un message à 10 heures.— Bonjour Bill, c’est Monica. Je m’éveille seulement, je te dois une pipe, et plus si affinité.— Bonjour Monica. J’espère que tu as bien dormi, nous verrons pour le dédommagement. Avec les intérêts. Comment va Lucy ?— Elle est avec moi, elle sourit.— Tu lui montres les messages ?— Oui.
Je suis estomaqué. Ma fille montre à une femme qu’elle connaît à peine des messages dans lesquels elle déclare avoir des rapports incestueux avec son père. Même si le contexte permet de comprendre nos dérapages, je me fais l’effet d’être un beau salaud qui a abusé de la situation. Sur une impulsion, j’éteins mon Smartphone et le range dans le sac de mon ordi portable, je fourrage furieusement dans mes cheveux en me traitant de con, de dégénéré. Quand mon téléphone de bureau sonne et que je vois le numéro de l’appart, je ne prends pas la communication et laisse sonner une demi-heure au moins.
À 16 heures, Mandy déboule comme une furie, elle pleure et se jette dans mes bras.
— Pat, c’est ma faute, je n’aurais pas dû te faire honte...— Mais... Mandy, honte de quoi ? Calme-toi, ma puce.
Je ferme la porte de mon bureau, pas la peine de se donner en spectacle devant tous les collègues. D’autant plus si c’est pour dévoiler mes relations avec ma fille... Non merci !
— Je n’ai pas honte, Mandy, ajouté-je. Mais je ne veux pas que les gens prennent notre histoire pour ce qu’elle n’est pas.— Et elle n’est pas quoi ? Mandy balbutie, tentant de contenir ses larmes.— Elle n’est pas sordide, ni commune. Elle est une preuve d’amour entre deux êtres trop malheureux. Un amour qui leur permet de surmonter des épreuves qui les briseraient s’ils restaient seuls. Pour moi, c’est ça, Mandy. Pas plus, pas moins.— Lucy est partie, Pat. Quand elle a vu que tu avais coupé la communication, elle a compris que tu avais honte qu’elle soit au courant. Elle n’a pas supporté d’être mise à l’écart par les deux personnes en qui elle avait placé sa confiance, et j’ai peur pour elle.— Tu sais où elle a pu aller ?— Chez elle, à son travail, je ne sais pas. Je lui ai laissé des messages, elle ne répond pas.— Je passe at home poser mon micro et me changer et on va chez elle. Téléphone à son travail pendant ce temps.
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