Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 51 J'aime
  • 4 Commentaires

Le Patriarche

Chapitre 4

Labyrinthe

Divers
À la fin du repas, le Patriarche a tapé dans ses mains en interpelant les convives « Quel régal ! N’oublions pas de féliciter la cuisinière pour le talent inégalé dont elle a de nouveau fait preuve, et maintenant que nous en avons terminé avec ces agapes, je vous propose de passer au petit salon pour la suite de la soirée. Tous, sauf Antoine pour qui j’ai réservé une surprise tout à fait spéciale pour ses dix-huit ans. Lorsque tu seras prêt, viens me rejoindre à l’entrée de l’aile est, je te conduirai à ton cadeau ».
Pendant que tous les autres se pressaient pour rejoindre le petit salon, je me dirigeais lourdement vers la porte de l’aile est. Mes pensées étaient encore troublées par les actions de Svetlana. Je ne l’avais jamais vue se comporter comme ça. Me taquiner était normal, quand on était plus jeunes, elle s’amusait à me faire des blagues, comme mettre du sel sur mes crêpes ou voler mes vêtements quand on se baignait dans le ruisseau. Parfois, on s’associait même pour faire des farces à nos parents. Bien sûr à l’adolescence, elle aimait parler des garçons qu’elle fréquentait, nos regards étaient moins innocents qu’avant et j’ai commencé à ressentir quelque chose pour elle, rien de sexuel, juste... je ne sais pas, quelque chose. Mais de là à me provoquer jusqu’à m’exposer son sexe dans une salle remplie de personnes de nos familles respectives. Je ne la reconnaissais pas. Je chassais ces pensées pour me concentrer sur la surprise que m’avait promise Pat. Quand je l’ai rejoint, il tenait un bâton qu’il m’a tendu. Après l’avoir pris, je l’ai suivi sur le domaine et dans les jardins. Sur le chemin, il s’est mis à me parler : « Dix-huit ans est un âge important tu sais, on ne les a pas toutes les années. Tu es un homme maintenant, ou plutôt, le monde considère que tu es un homme avec ce que cela implique de responsabilités, en ce qui me concerne, tu en es déjà un. Toutefois, ces devoirs vont de pair avec certains... privilèges. Pour ton anniversaire, j’aimerais t’offrir un aperçu de ce que la vie peut t’apporter de bon, car si elle est souvent impitoyable, elle peut également se montrer généreuse ».
Le temps de discuter et on était arrivés devant le labyrinthe. Deux torches éclairaient l’entrée habituellement fermée, comme me l’a demandé Pat, j’y ai allumé la mienne. D’habitude, c’est un endroit qui nous est interdit, on s’y perd facilement et ça peut prendre du temps avant qu’on y retrouve quelqu’un. Je me souviens qu’une fois, Tacha et Gaël ont sont rentrés après un gage qu’on leur avait donné, il a fallu un peu moins d’une heure pour que trois domestiques, deux gouvernantes et leurs parents ne les ramènent paniqués de s’être y être perdu. « Voici ta surprise Antoine, reprit-il de manière théâtrale. Elle t’attend au cœur du labyrinthe. Comme je viens de le dire, la vie n’est pas toujours de tout repos et elle te mettra à l’épreuve très souvent. En surmontant ces obstacles par la persévérance et le discernement, tu obtiendras tout ce que tu désires. Te sens-tu prêt à relever ce premier défi de ta nouvelle vie d’adulte ? » Je dois avouer que sur le coup, je n’ai pas bien compris où il voulait en venir, j’avais l’impression de tout à coup me retrouver dans un roman où un vieux sage entreprend de former un jeune imbécile pour en faire un héros. En gros, il avait placé mon cadeau dans le labyrinthe et je devais le trouver de nuit. Sans trop réfléchir, j’ai répondu : « OK, je vais le faire »
Uniquement muni de ma torche, je suis entré sans aucune idée de ce que je devais faire pour trouver le centre. Heureusement, Pat m’a expliqué que les haies sont renforcées de plantes spéciales qui protègent du feu, j’aurais eu l’air malin en cramant le labyrinthe, la moitié de la forêt, le domaine et une partie du château et tout le monde avec ! Pour commencer, j’ai voulu la jouer méthodique. J’essayais de fixer le centre et de garder un point de repère, mais passé... deux heures, en tout cas, c’est ce qu’il m’a semblé, je me suis résigné à utiliser la logique et je suis parti au pif. Au figuré d’abord, choisissant mon itinéraire complètement au hasard en essayant de ne pas tourner en rond puis au sens propre quand d’un coup, j’ai remarqué que l’air avait une odeur particulière, je ne l’ai pas reconnu d’abord parce que c’était très léger et subtil, mais en suivant mon flair, elle est devenue plus forte et surtout plus claire. Ce qui flottait dans l’air était un parfum de... vanille ? Ne sachant pas si c’était plus de la curiosité, de l’excitation ou juste l’envie d’enfin en terminer avec cette épreuve, je me suis pressé, courant presque pour trouver la source qui devait se trouver au centre. Qu’est-ce que le Patriarche avait bien pu trouver qui vaut la peine de se taper un labyrinthe de nuit ? Probablement pas un gadget high-tech ou une paire de chaussures. Je me rapprochais, je le sentais, en levant les yeux, je discernais faiblement une sorte de lueur provenant d’un couloir juste à côté du mien, j’étais tout près. Qu’est-ce qui pouvait bien justifier cette foutue chasse au trésor théâtrale à une heure du matin ? Je me suis mis à suer à force de courir dans ce putain de truc, et ça m’énervait de me retrouver dans des culs-de-sac à répétition. Enfin, je voyais la lumière émaner de la prochaine allée à gauche, reprenant ma respiration, j’ai ralenti le mouvement, j’inspirais à plein poumon, l’air chargé de vanille qui envahissait mes narines et mes sinus. Pourquoi de la vanille je me suis dit, c’est vrai que j’aime le goût, mais là, ça puait l’encens et les bougies parfumées. C’est bien simple, on aurait dit là... Non. Ce n’était pas possible. En rentrant dans la large zone circulaire entourée de haie, cerclée de flambeaux où brûlait l’encens se tenait, sur une grande couverture, Svetlana, complètement nue et assise en tailleur. Ses vêtements étaient soigneusement pliés sur une petite table derrière elle. Ça voulait dire que, le cadeau que le Patriarche m’avait offert était, mon amie d’enfance, ou plutôt mon dépucelage avec mon amie d’enfance ? Mon cerveau avait carrément planté sur le coup, partagé entre mon instinct qui me disait de m’enfuir de ce traquenard dérangeant et... Excitant ? Ou alors la bosse dans mon pantalon qui avait l’air de pointer Svetla comme une boussole indique le nord. Oui, j’avais une putain d’érection devant une fille que je connais depuis que je suis né, techniquement, et avec qui j’ai passé tous les étés. Ce n’était plus un jeu là, finies les blagues douteuses pour m’allumer et se marrer, ce qu’on m’avait réservé pour mon dix-huitième anniversaire, c’était de coucher avec Svetlana.
« Alors mon grand, tu comptes rester planté comme un poireau sur place ou tu viens me voir, j’ai pas un costume sur le dos comme toi et le vent est plutôt frisquet maintenant tu sais, m’a-t-elle lancé en riant ».
Diffuse en direct !
Regarder son live