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Patrice mon frère

Chapitre 13

Erotique
Nouvelle perspective Nous sommes toujours allongés sur le lit quand Solène entre avec Joelle, elles se tiennent par la main, elles viennent s’assoir sur le bord du lit. –Nous avons décidé de nous marier, tu veux bien être mon témoin Margot et Patrice celui de Solène ?–Vous marier, mais je crois que ça va un peu vite, d’autant que ce n’est pas possible de se marier entre femmes ou hommes.–Si, en Hollande, et je suis petite fille d’une hollandaise, maman a la double nationalité, je pense que ça devrait pouvoir le faire, je vais me renseigner au consulat des Pays Bas rue d’Alsace Lorraine.–C’est vrai que c’est possible depuis deux ans là-bas, bonne chance les filles.–Mais nous ne sommes pas là que pour ça, il est pratiquement midi, ta mère vous attend, il faut manger un peu si on veut être performantes cet après-midi.–Je ne sais pas pour vous, mais moi, basta, je veux vivre autre chose que m’envoyer en l’air toute la journée, j’ai déjà joui deux fois aujourd’hui, je pense pouvoir résister jusqu’à ce soir.–Moi aussi ma chérie, et si nous allions nous promener dans la ville cette après-midi, il fait beau et pas trop chaud. –Ok, j’en suis. Tout le monde est d’accord, Solène et Joelle quittent la chambre, nous nous levons, Marie prend ma main et celle de Patrice, elle nous regarde tendrement, elle semble réaliser un rêve, elle porte nos mains à sa bouche. –Mes deux amours, j’espère que je serai toujours aussi heureuse avec vous, je crois que je vous aime tous les deux, ça a été une évidence quand je vous ai vu, vous voulez bien de moi ?–Bien sûr que nous voulons de toi ma chérie, de toi et de ton amour, je te promets de tout faire pour te rendre heureuse.–Moi aussi ma petite Marie, je serais toujours à ta disposition.–Comme les scouts, toujours prêt à me faire jouir avec ton instrument.–Toujours prêt pour vous deux mes chéries. A ces mots, elle l’enlace et colle sa bouche contre la sienne, ils échangent un long baiser, suivi par le même avec moi, elle est parfaitement heureuse. Nous allons manger avec le reste de la troupe, le saumon à l’oseille est délicieux, à la fin du repas, tout le monde va se préparer pour aller se balader dans la ville. J’amène Marie dans notre chambre pour lui prêter quelque chose, elle veut se changer. J’ouvre mon armoire, nous choisissons des jupes courtes et des tee-shirts à même la peau. Patrice a amené ses affaires ici, Philippe est resté seul dans leur ancien appartement, il choisit un bermuda léger et un tee-shirt. Nous arrivons dans le salon, tout le monde est là, Solène porte une robe très courte comme Maman, Charlotte et Joelle sont en jupes courtes et débardeurs assez échancrés. Nous sortons tous ensemble, nous circulons dans cette superbe ville, Charlotte veut revoir la cathédrale, les allées Jean Jaurès, le canal du midi et aller voir la construction de la future médiathèque. Elle est étonnée de voir que le quartier de la gare a beaucoup changé. Nous terminons notre périple au Florida comme il se doit, face au Capitole. Je sens Charlotte un peu émue de revoir la ville de son adolescence et de sa jeunesse, ici, tout lui rappelle quelque chose. Nous rentrons à l’appartement, cette fois, c’est Joelle qui se propose pour préparer le repas, elle veut nous préparer des magrets fruit rouge, il y a de la confiture de groseille. Elle fait cuire des pommes de terre pour préparer une salade, nous la laissons faire, elle est assez grande, Charlotte et maman prennent Solène par la main et l’entrainent dans leur chambre, nous allons dans la nôtre avec Marie, elle ne nous quitte plus.  Elle s’allonge sur le lit et ouvre les bras vers Patrice, elle le regarde tendrement. 
–Viens mon chéri, je veux faire l’amour qu’avec toi si Margot le permet, je veux voir ce que ça donne quand il n’y a qu’un homme et une femme, tu veux bien me le faire voir ?–Bien sûr si mon amour est d’accord.–C’est évident que je suis c’accord, vas-y mon chéri, mais toi, petite Marie, il va falloir le mettre en forme, et pas qu’avec les mains.–Je sais ma chérie, je vais m’y atteler, je ne sais pas si je pourrai, mais je vais essayer, je ne vois pas ce qui pourrait me déplaire après t’avoir vu prendre autant de plaisir en lui faisant.  Je m’assoie sur le fauteuil pour les regarder, Patrice ne bande pas, il se met tête bêche sur elle et plonge sur son sexe. Elle se saisit de sa verge, donne un coup de langue sur son gland, ça a l’air de lui plaire, elle enfourne la bite de mon chéri, je la voit disparaitre entre ses lèvres, elle glisse dessus, on voit qu’elle ne sait pas trop ce qu’il faut faire, mais je vois à ses joues qu’elle lèche son gland, c’est déjà quelque chose. Patrice se redresse, il pivote, il bande comme un âne, malgré son peu d’expérience, elle l’a fait tout de même bander. Je vois le sexe de mon homme s’enfoncer dans celui de Marie, j’en éprouve une certaine fierté, il initie une femme à l’amour hétéro, une femme qui, je le sais maintenant, va partager notre vie encore plus que Solène et Joelle. Elle se donne à lui encore plus franchement que ce matin, il est plus entreprenant, il augmente le rythme, elle donne de violents coups de rein, elle veut jouir avec lui, je vois qu’ils se tendent tous les deux, elle le soulève avec ses fesses, jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche pour exhaler un profond soupir pendant que Patrice se vide en elle. Il retombe sur elle, elle l’enlace et le fait descendre sur sa bouche. Après un long baiser, Patrice se redresse, Marie aussi, elle me regarde. –Merci ma chérie, merci pour ce formidable cadeau, maintenant, je suis sure que je vous aime, je vous consacrerai toute ma vie, je veux la passer à vos côtés, vous le voulez bien mes amours ?–Bien sûr ma chérie. Patrice l’enlace et l’embrasse pour toute réponse, maintenant, elle sait. Elle se lève et vient vers moi, elle prend ma main, la porte à ses lèvres, l’embrasse et me fait lever, elle m’enlace pour que nous puissions échanger un long baiser, le contact de sa peau sur la mienne m’électrise, elle me fait allonger sur le lit et se jette sur ma vulve. –Donne-moi la tienne ma chérie, que je te fasse jouir.–Pas question, nous venons de jouir, c’est ton tour et exclusivement ton tour, je m’occupe de toi. Je me laisse faire, cette fille est très douce, mais elle sait ce qu’elle veut, je sais qu’il va y avoir des étincelles entre nous deux, mais je sais aussi que ce sera très vite réglé et que nous nous aimerons longtemps. Sa langue explore ma vulve dans tous ses recoins, en haut, en bas, à droite, à gauche, elle s’égare sur mon périnée ce qui déclenche chez moi un violent frisson, elle me replis les jambes pour pouvoir accéder à mon anus, j’ai de nouveau un violent frisson. Le jeu dure un bon moment, quand elle remarque que mon corps n’est plus qu’un arc tendu vers un plaisir qu’il attend, elle décide de remonter sur mon clitoris et de me le titiller. J’explose dans un fabuleux orgasme comme j’en ai rarement eu. Je suis tétanisée par un plaisir immense, une sorte de béatitude suprême, mon corps s’envole enveloppé de ouate, je ne veux plus revenir sur terre, je suis si bien là où je suis.  Doucement, mon corps se détend pour sentir celui de Marie se coucher dessus, nos bouches se soudent, je fais glisser mes mains sur son corps, je suis si bien avec cette fille, je crois que notre trio va très bien fonctionner, nous savons laisser à l’autre une certaine latitude, ce qu’apprécie beaucoup Marie d’après ce que j’ai compris hier. Patrice vient s’allonger à côté de nous, elle passe de l’autre côté, nous l’encadrons, nos mains glissent sur son corps, mais juste pour sentir sa peau, nous évitons son sexe mou au milieu de ses jambes. Je sens que je sombre lentement dans une béatitude sereine, je suis à moitié couchée sur l’homme que j’aime, avec une autre fille sur l’autre moitié, je suis étonnée que ça me plaise. Marie tend son cou, sa bouche vient au contact de la mienne, nous échangeons un nouveau baiser allongées sur le corps de l’homme que nous aimons. Je vois qu’elle est comme moi, elle commence à fermer ses yeux très souvent, je lui souris et ferme les miens pour somnoler contre le corps de l’homme de ma vie.    Je ne sais combien de temps s’est écoulé, mais Solène entre discrètement dans la chambre, elle pose une main sur ma fesse ce qui me réveille. –Nous vous attendons les chéris, il est temps de recharger les batteries. Nous nous levons, Marie nous enlace tous les deux et nous allons dans le salon, je vois que Solène et Joelle ont compris ce que se passait entre nous trois, mais ça ne semble pas les contrarier. Le repas est délicieux, la salade de pomme de terre est succulente, un secret de Joelle, comme les magrets sauce fruits rouges. Après le repas, nous nous installons dans le salon pour discuter un peu, je suis un peu déboussolée de voir tout le monde nu dans le salon, ça n’arrivait jamais avant mardi dernier, Joelle a révolutionné notre vie sans le savoir, mais j’en suis particulièrement heureuse, je me sens plus à l’aise comme ça. Maman semble vouloir nous dire quelque chose, je me doute de la teneur de son propos, je le redoute même, elle me regarde.  –Bon mes chéris, vous savez que nous partons toutes les deux lundi en huit, j’ai besoin de toi ma chérie pour régler certains détails de la société.–Comme savoir qui va reprendre la direction de la société ?–Exactement ma chérie, et je ne vois qu’une personne, ça a toujours été mon but, ça devait se passer dans vingt ans, mais les évènements se précipitent, il faut prendre une décision dans les plus brefs délais. –C’est à dire ?–L’idéal serait qu’on aille se coucher en connaissant la réponse.–Moi, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je verrais bien une personne sortie de l’ENAC assistée d’une personne sortie de Sup Aéro.–Ton idée est géniale ma petite Joelle, mais qu’en pensent les intéressés ?–Il faut voir, je voulais être pilote de ligne, ne l’oublie pas maman.–Je sais ma chérie, je te demande simplement d’y réfléchir, il y a autour de nous tout ce qu’il faut, une secrétaire comme je n’en ai jamais eu, deux diplômées de l’ENAC, donc deux pilotes qui peuvent piloter n’importe quoi si Solène veut bien nous accompagner dans l’aventure. Il y a aussi un diplômé de Sup Aéro, ingénieur grande école, ça sait tout faire ça, au fait, que fais-tu dans la vie Marie ?–Je viens de terminer un DSCG de compta et gestion à l’INES Toulouse, j’ai eu mon diplôme vendredi.–Et tu aimerais faire partie du groupe ?–Faut voir, pourquoi pas.–Il ne manquait que la gestionnaire, vous formez une équipe de choc, à vous de voir.–Je trouve que tu y vas un peu vite maman, il faut commencer par demander l’avis de tout le monde.–Je sais, à toi de le faire, moi, je vais me coucher, j’ai envie de câliner mon amour, tu viens Charlotte chérie ?–Bien sûr mon amour. Elle nous quittent, nous nous regardons tous, ça bouleverse tous nos projets, mais c’est une occasion d’être tous réunis, je ne sais pas si c’est bon pour l’avenir de toujours être ensemble, mais ça me tente. Tout le monde regarde tout le monde, nous ne savons plus quoi dire, c’est Marie qui débloque la situation. –Et bien moi, je me verrai bien comptable dans une société gérée par mes deux amants, ça doit être le pied intégral.–Sauf que si tu entre dans la société, tu participeras à la gestion, tu ne te contenteras pas d’aligner les chiffres.–Encore mieux. Tout le monde rigole, cette fille est magique, d’un seul coup, tout le monde veut dire quelque chose, elle prend la direction des débats, elle désigne Joelle. –Tu veux être pilote de ligne, mais il n’y a pas que dans les grandes compagnies que tu peux voler sur des jets, ta mère a une société qui compte six avions dont quatre bimoteurs, tu peux amener n’importe qui n’importe où, bien sûr, tu n’as pas de biréacteur, mais qui sait, ça pourrait arriver. Elle me regarde d’une manière insistante, je suis la seule à savoir qu’elle est très riche et qu’un Dassault, un Learjet ou un Gulfstream d’occasion, voire neuf, est parfaitement dans ses moyens. Seulement, il n’est pas question que je profite d’elle, pas mon style, si elle investit, elle devient associée, ce qui n’est pas pour me déplaire d’ailleurs, cette fille est très attachante, je l’aime, c’est sûr.  –Oui, mais il faudrait réorganiser la société, la structurer, investir dans des machines pour l’entretien, il ne suffit pas d’acheter un avion.–N’oublies pas que nous sommes à Blagnac, la piste du Concorde, celle d’où il a effectué son tout premier décollage avec Turcat aux commandes. Les clients seraient très contents de décoller de là, en plus, Latécoère déménage à AéroConstellation cette année, ils sauront entretenir un biréacteur, ça fait partie de leurs différents métiers.–Tu es secrétaire ou commerciale toi, tu vends très bien tes idées en tout cas, mais il faut y réfléchir, je ne peux pas prendre une décision qui engage nos vies comme ça.–Et moi, je ne vois pas ce que je peux faire dans une société comme ça, je finis Sup Aéro, que puis-je faire dans cette structure ?–Je ne sais pas, d’après Capucine, tu peux tout faire.–Oui, c’est facile à dire.–Tu as bien postulé pour Latécoère ?–Oui, et j’ai eu un entretien assez positif, j’attends la réponse.–En tout cas, moi je verrais bien Solène et Margot comme pilotes d’un biréacteur pour promener les touristes, je pense que nous devons y réfléchir. Solène est déjà pilote bimoteur, vous êtes toutes les deux formées à piloter des avions de ligne à l’ENAC, ça ne devrait pas poser de problème.–Oui, tout est possible, il ne reste plus que les moyens à trouver et à nous faire certifier biréacteur.–Nous le sommes déjà, il ne manque plus que la spécialisation avion.–Ok, nous n’arriverons à rien ce soir, je propose qu’on aille dans nos chambres, la nuit porte conseil dit-on.–Et demain on bosse, ça va être dur de reprendre après ces quelques jours d’amour. Nous rejoignons tous nos chambre, Marie vient naturellement avec nous deux, elle m’enlace quand nous sommes allongées. –Tu sais ma chérie, je te vois bien patronne d’une société, tu en as la carrure, et je peux te dire que j’en ai vu des bidons, ce n’est pas ton cas. –Merci ma chérie, mais il faut que je réfléchisse, mon rêve, c’est d’être pilote de ligne, pas patronne de société, bien que je savais que ça finirait par arriver d’ici une vingtaine d’années.–Bon les filles, amusez-vous sans moi, je suis crevé, je vais dormir, essayez de ne pas trop faire de bruit et de ne pas trop faire bouger le lit.–Tu as envie de t’amuser Marie ?–Non, pas spécialement, moi aussi je suis crevée, je vais me mettre sur la gauche de Patrice, Margot, mets-toi sur sa droite, nous allons dormir tranquillement tous les trois enlacés, j’en rêve depuis si longtemps. Nous nous enlaçons tous les trois, nos bouches vont de l’un à l’autre, nous finissons par rester enlacés à attendre que Morphée nous prenne dans ses bras.  Je me réveille le matin vers six heures, nous devons aller à l’ENAC avec Solène, Patrice est déjà parti à Sup Aéro, Marie n’a plus de cours, elle va avec maman, elles partent avec Joelle et Charlotte vers neuf heures, elles ont plus de temps. Tout le monde se prépare, jupe courte et tee-shirt un peu ample pour Solène et moi-même, nous arrivons ensemble, pour une fois elle n’a pas mis de string, nous descendons de la voiture en ouvrant bien nos jambes, nous allons directement vers le bureau du secrétariat, nous avons décidé de ne plus venir aux cours les deux derniers jours, l’année est finie, on pense que ça passera vu la situation un peu spéciale. Après une heure d’entretien avec la direction, nous sommes libres sauf demain matin où il y a la dernière réunion de l’année à laquelle nous devons impérativement assister. Nous rejoignons maman et Charlotte à Blagnac, maman a réuni le personnel pour les informer de son départ, nous arrivons juste au moment où commence la réunion.  Les quinze personnes présentes se tournent vers nous, ils me connaissent mais pas Solène, je vois le regard de Louis intéressé par ses jambes nues, ainsi que sa stagiaire Sandrine qui semble très intéressée, moi, tout le monde connait mon cul et le reste. Nous nous asseyons au fond de la salle à côté de Marie, maman explique qu’elle s’en va à Nouméa pour s’occuper d’une autre boîte, je ne sais pas d’où ça sort, mais je pense pas qu’elle puisse dire qu’elle se barre pour suivre sa maîtresse. A moins qu’elle reprenne la direction de l’ancienne boîte de mon père, Charlotte lui a peut être proposé. Elle explique que c’est urgent et qu’elle doit être à Nouméa mardi prochain, et donc partir de Paris lundi très tôt, il faut plus de vingt-sept heures de vol pour Nouméa, il reste une semaine pleine pour tout organiser. Je vois que le personnel s’inquiète, ils ne voient pas qui d’entre eux peut diriger la boîte, c’est le moment que choisi maman pour me laisser la parole, je suis coincée, je m’avance vers eux et prends la place de maman. Je vois tous les regards se tourner vers moi, j’y lis une sorte d’espoir, je pense qu’ils redoutent la disparition pure et simple de la société. Je leur explique que ma réflexion n’est pas encore terminée, ils savent que je veux devenir pilote de ligne, mais je réalise qu’il espèrent que je reviendrai sur ma décision pour succéder à maman. Ils me posent un tas de questions et me font des suggestions, entre autre Joelle qui me reparle d’acheter un biréacteur pour transporter les hommes d’affaire pressés. Une fois la réunion terminée, tout le monde retourne à ses occupations, je vais voir maman, je n’apprécie qu’à moitié d’avoir été mise en avant comme ça. –Tu es gonflée de me passer la parole alors que je n’ai pas encore pris ma décision.–Je sais chérie, mais c’est la seule solution, il faut que tu reprenne la boîte, je vais reprendre la société de Charlotte, elle a téléphoné au cabinet qui la gère par intérim pour les prévenir.–Et Philippe il ne peut pas la reprendre ?–Non, il a trouvé un poste de directeur général dans une autre boîte d’exploitation minière à Goro, une petite ville au sud-est de l’île. C’est un super boulot, il ne veut pas reprendre le poste de son père, surtout maintenant qu’il connait son histoire. Ma chérie, tu sais très bien que ce n’est pas la raison principale qui motive ta mère, elle veut me suivre et j’ai trop besoin d’elle.–Je sais Charlotte mais moi, je ne sais plus quoi penser, je sais que je dois le faire, mais j’ai envie de voler sur jet, et je ne pourrai pas si je reprends la boîte.–Laisse nous la matinée, nous allons voir ce qu’il est possible de faire, on se revoit pour déjeuner, d’accord ?–Ok, je vais faire un tour dans le Beech. Je vois que Joelle a un petit sourire en coin, je suis sure qu’elle a une idée derrière la tête, je la vois venir avec ses gros sabots, elle veut acheter un jet pour la boîte comme ça, j’aurais mon jet et je pourrai faire des vols internationaux, ça résoudrait le problème, mais je ne pourrais pas aller dans le monde entier comme les pilotes des grandes compagnies. –Bon les filles, j’ai envie de voler un peu, ça vous dit Solène et Marie ?–Bien sûr, nous t’accompagnons.–Désolée Joelle, mais tu bosses, je te fais faire un petit tour en fin d’après-midi.–De toute manière je ne serais pas venue, j’ai beaucoup de boulot, ta mère a besoin de moi.–Alors Marie, tu vas être dans un avion juste pour toi toutes seule avec un pilote et son copilote, tu en as de la change.–Moi, ce qui me ferait très plaisir c’est que la pilote ou la copilote vienne s’occuper de moi pendant le vol, j’ai envie de m’envoyer en l’air dans un avion, ça doit être génial de jouir à deux mille mètres.–Mais ne t’en fais pas, c’est au programme, et ce ne sera pas à deux mille, mais à trois mille mètres, comme Joelle mardi dernier.
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