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Pauline - Années étudiantes

Chapitre 19

Voyeur / Exhibition
Chapitre 19
A peine revenue à mon appartement, mon sac défait, je me suis préparée pour la soirée privée organisée par Sandra et Baptiste. Je n’étais pas vraiment motivée, mais j’avais fait une promesse à JC d’y venir. Je n’avais aucune intention de faire quoi que ce soit. Je me suis habillée normalement, rien de particulièrement sexy, en legging et débardeur avec des sous-vêtements dessous.
Comme la fois d’avant, des filles à moitié à poil, des mecs quasiment nus. Ca se tripotait, ça s’embrassait. Sandra et Baptiste allaient commencer leur show. Je regardais un peu, JC n’était pas loin et je me suis rapproché de lui• Tien, ils se filment maintenant ?• Première sextape tournée en public. Ils sont de plus en plus exhibitionnistes.• De toute façon, ça ne sortira pas d’ici.• Ha... T’es pas au courant... Ils publient leurs vidéos sur un site porno. Faut un code d’accès pour les voir, mais c’est un premier pas déjà.• Tu me fais marcher.• Tu peux leur demander.• Je vais me chercher un truc à boire. Tu veux quelque chose ?• Non, c’est bon, mon verre est encore plein.
Je me suis servi, quelqu’un posa sa main sur mon épaule et me dit "Holà, du coca pur, t’es folle, c’est trop fort pour les gamines". J’ai ri et ai tourné la tête vers Mat• Je te sers quelque chose ?• Non, je voulais juste te demander un truc, je suis bien sur ta liste blanche ?• ... Oui, évidemment, comme tout le monde ici.• Ok, je vais te demander un autre truc alors, c’est quand mon tour ? Pour être franc, ça fait un bon moment que j’aimerai qu’on couche ensemble.• Ha... Heu, ben je ne tiens pas d’agenda en fait. Mais, je te préviendrai.• Ou, j’ai une autre proposition, on le fait là ici et comme ça tu auras un nom de moins sur ta liste. Et l’avantage est que ça ne choquera personne.
Je n’en avais pas envie, mais en fait, pas moins que les autres fois non plus. Un autre avantage auquel il ne pouvait pas penser c’est qu’exhibée devant tout le monde, je serais certainement bien plus excitée que pour les autres. J’ai donc accepté cette proposition.
On s’embrassa, on se chauffa... Enfin, il me chauffait car lui était déjà bien tendu dans son boxer, le seul vêtement qu’il portait alors. Il le retira vite, alors que j’étais encore toute habillée. Il me demanda "Tu peux me le faire à la Deep Blue ?". J’ai compris, je me suis agenouillée devant lui, et je l’ai un peu sucé avant de l’enfoncer doucement de plus en plus profondément. C’était bien plus facile qu’avec JC.

Je lui ai fait de petits mouvements de tête pour le branler avec ma gorge, puis je l’ai retirée, commençant tout de même à manquer d’air. Je remarquais alors qu’on nous regardait, le spectacle d’à côté était terminé. On motiva Deep Blue pour continuer, je l’ai sucé à nouveau, je lui ai refait des gorges profondes jusqu’à ce qu’il se mette à éjaculer alors qu’il était totalement enfoncé dans ma bouche. J’ai tenté de maintenir, mais je me suis mise à tousser. Ca a fait comme lorsqu’on boit et qu’on nous fait rire, c’est ressortit en partie par le nez. Le sperme a coulé dans mon décolleté, sur mon débardeur, s’égouttant sur mon legging.
Le temps que je m’en remette un peu, le temps que je me sois essuyée avec du sopalin, un autre me demanda• Pourquoi tu lui as fait à lui ?• Parce qu’il me l’a demandée.
Je n’avais pas d’autre réponse à fournir. Il me fit alors "j’aimerai la même chose", et à nouveau Deep Blue reçut les motivations des autres. Je me suis ainsi remise à genoux, et j’ai recommencé, tel un robot programmé pour ça.
Durant le reste de la soirée, j’ai offert des gorges profondes à qui voulait. Des douze mecs présents, seuls JC et Baptiste n’en ont pas voulu. J’étais restée habillée tout le long. Mais, mon débardeur était devenu transparent tellement il avait été mouillé par tout le sperme reçu et ma bave qui avait coulé.
Il commençait à être tard, du monde était déjà parti, Sandra et Baptiste allaient bientôt se coucher. JC était encore là, et il me demanda• Pas trop mal à la mâchoire ?• Franchement, si. Mais au moins, j’ai pas mal épuré ma liste blanche. Tu fais jamais rien à ces soirées ?• Si, je bois, je parle, je m’amuse...• Je veux dire des trucs cochons.• Non. Je ne suis pas exhibitionniste. Bon, sur ce, je vais rentrer me pieuter.• Si t’es en voiture, ça te dérange de me ramener ?• Evidemment que ça me dérange, je n’ai pas envie d’avoir mes sièges qui puent le sperme.• … T’es sérieux ?• Complètement.• Mais, j’aurai mon manteau sur moi.• Je ne veux pas prendre de risque.
Il me regarda en attendant que je lui offre une solution, ce n’était pas un non définitif. Je savais ce qu’il voulait• Et si je me déshabille complètement... Toute nue sous mon manteau...• Passe te nettoyer avant, je t’attends en bas.
Sandra me passa un sac plastique pour y mettre mes habits, j’ai pris une douche d’environ 30 secondes, me suite vite essuyée et j’ai rejoint JC après avoir enfilé mon manteau. Il m’attendait assis sur le capot de sa voiture.• Alors ?• Je suis prête.• Je peux vérifier ?• Sympa la confiance.
J’ai ouvert mon manteau, il sourit, et me dit "mets tes trucs dégueulasses dans le coffre et monte". Il a démarré, un petite sirène raisonna dans l’habitacle et il me dit• Merde, j’avais oublié qu’il faut je fasse l’essence. On fait un petit détour à la station.• Ok. Tu voulais que je vienne ce soir, je suis venue. J’espère que t’es content.• Déçu.• … Me dis pas que t’es jaloux que Deep Blue se soit amusée avec d’autres.• Pourquoi je serais jaloux ? Et je n’ai pas vu Deep Blue ce soir. Je t’ai juste vue sucer des bites sans aucune envie. Tu y as pris au moins un peu de plaisir ?• Oui... Un peu. Eux en ont eu en tout cas.• Et c’est ça l’important ?• Oui.• Tout comme lorsque tu as couché avec moi durant tout le mois de Janvier ?• Oui... Je ne savais pas que tu t’en étais rendu compte.• J’ai compris ce soir en voyant comment tu agissais par rapport à notre soirée chat-sushi. Alors oui, je suis déçu, déçu que tu ne me le dises pas. J’espérais être un peu plus qu’un mec avec qui tu baises de temps en temps.• Je t’assure que tu es bien plus. Tu es mon meilleur ami. Excuse-moi pour mon manque de franchise. Je t’assure que je ferais attention.
Il posa alors sa main sur ma cuisse, tendrement, la remonta pour me caresser la joue et me dit• Je te pardonne à une condition.• Accepté... c’est quoi la condition ?• C’est toi qui mets l’essence, je n’ai pas envie de sortir de la voiture.• … Heu... Ok... On fait ça comment ?• Tu rigoles ? Tu n’as jamais mis d’essence dans une voiture ?• Ben non. Je n’ai même pas le permis.
Nous sommes arrivés à la station service. Je suis sortie avec lui pour qu’il me montre. Il m’a donné sa carte bancaire que j’ai inséré dans la fente de la machine et me suis poussée pour qu’il tape le code, mais il me dit "4 8 9 0". Je l’ai regardé en me disant que c’était une blague, j’ai tout de même composé les chiffres qu’il m’avait donné• Tu m’as vraiment donné ton code ? Je pourrai en profiter en te piquant ta carte sans que tu le vois.• Je te fais confiance. De toute façon, j’ai des trucs super compromettant sur toi, je ne risque rien.• Ca, c’est du chantage de bas niveau... Je choisis quoi maintenant ?• Essence.• … Heu... C’est lequel ? C’est pas marqué essence.• T’as de la chance de ne pas avoir les cheveux blonds... Mais c’est amusant de voir que tu pompes les bites à la chaine mais que tu ne sais pas utiliser une pompe à essence.
Je lui fis un joli doigt d’honneur, et il me dit "SP98". Là, c’était écrit. Il m’a donnée une sorte de gant en plastique pour que je tienne le truc qui ressemblait à un pistolet. Il s’est mis sur le côté à vérifier que je le faisais bien. Et je lui dis• J’ai pas l’impression que ça coule.• Il faut appuyer sur la gâchette.• C’est-ce que j’ai fait.• Il faut rester appuyé...• Ha... C’est pas pratique.• Il se passe quoi si je retire la ceinture de ton manteau.• Gros malin... Ben, il va s’ouvrir.• C’est con, je crois que je suis trop crevé pour avoir envie de faire quoi que ce soit, mais j’ai vraiment envie de voir Deep Blue.
Était-il sérieux ? Juste à l’idée de ce qu’il comptait faire, ma respiration s’accéléra. Il prit le bout de la ceinture, la tira doucement. La pression montait en moi. Nous étions peut-être seul dans la station, mais il y avait des caméras de surveillance. Et il s’arrêta, sans lâcher ce qu’il tenait, et me demanda• Tu veux que je continue ?• Si tu veux voir Deep Blue, il va falloir... Je sens qu’elle arrive.• Et Pauline a envie de quoi ?• … Que quelqu’un l’aide à se laisser aller sans se poser de question.
Il donna un petit coup sec, le nœud se détacha, le manteau s’ouvrit. Je l’ai laissé le faire glisser le long de mes épaules, puis le ranger sur le siège arrière de la voiture. J’étais Deep Blue.
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