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Pauline à Marseille

Chapitre 1

Trash
Marseille, le 16 juillet 2015.  Pauline revenait à son studio en portant ses courses dans son sac à dos. Il était 17 heures et elle transpirait sous la canicule qui s’abattait sur la ville. Et pas un souffle de vent qui aurait apporté un semblant de fraîcheur. Comme d’habitude, elle passa devant le vieux bar au coin de sa rue et se fit siffler et apostropher par les clients qui fumaient devant la porte.     — Allez, petite, entre ! On va pas te manger !  — On te fera pas de mal, que du bien !  — Tu as une bouche à tailler des pipes, et tu dois avoir soif !     Inconsciemment, Pauline passa la langue sur sa lèvre supérieure et rougit. Elle détourna la tête, non sans avoir jeté un œil discret aux hommes.     « Ils sont cinq aujourd’hui, se dit-elle. Rarement moins, parfois bien plus. Des arabes, des Noirs, d’un âge allant de trente à plus de cinquante ans. Je me demande ce qu’ils diraient si j’entrais dans le bar. Et ils ont raison, ces idiots, je crève de soif… »     Pauline ralentit, consciente que sa tenue était bien légère – rien d’étonnant vu la chaleur écrasante - : un short moulant rose, un débardeur blanc sans soutien-gorge et des baskets roses. Une boule se forma dans son ventre quand elle s’arrêta sur le trottoir et regarda la vitrine du bar rendue opaque par la pollution et la poussière. Les hommes se turent, surpris par son revirement d’attitude. La bouche sèche, Pauline déglutit et fit demi-tour, comme malgré elle. Sans se donner le temps de réfléchir elle avança droit vers la porte. Ébahis, les hommes s’écartèrent et la laissèrent entrer sans rien dire.     La salle était grande, plusieurs tables étaient occupées. Que des hommes, jugea la jeune fille, oppressée, en s’approchant du comptoir. Deux clients s’écartèrent à peine et elle se retrouva assise sur un haut tabouret devant le zinc derrière lequel trônait un grand et corpulent arabe au teint sombre.     — Ce sera quoi pour toi, petite ?  — Une menthe, s’il vous plaît, monsieur. Avec beaucoup d’eau.  — Tu n’as pas peur de venir ici, petite ? demanda l’homme à sa gauche.  — Euh… non, enfin… un peu. Monsieur, bredouilla Pauline d’une voix blanche.     Sa poitrine dardait sous le coton du débardeur et il lui semblait que le patron louchait dessus. Elle déglutit, vainement tellement sa gorge était sèche. Son cœur battait sourdement, menaçant de s’échapper de sa cage thoracique     — Et tu es venue pour quoi, à part boire une menthe, petite ? demanda le client à sa droite. Tu viens voir le loup ?  — Le loup ? Non, je ne… Oh…   
  Une main s’était posée sur son genou gauche, ce qui lui fit l’effet d’une petite brûlure. La jeune fille sursauta mais ne protesta pas, ne chassa pas la main. Quand une autre main se posa sur son genou droit, elle baissa les yeux pour constater qu’elle ne rêvait pas, les mains étaient bien là, chaudes et fermes, elles encerclaient chacune un genou et le caressaient même. Le patron posa devant elle une carafe qui se couvrit de buée à côté d’un grand verre contenant le sirop émeraude.     — Tiens, petite. Donne ton sac à dos, je vais le ranger derrière le comptoir.  — Ah ? Oui, merci monsieur…     Ses voisins l’aidèrent à enlever le sac de ses épaules et le tendirent au patron qui leur fit un clin d’œil sans discrétion.     — Alors, tu habites par ici ? demanda-t-il. Je te vois souvent dans le quartier.  — Oui, je fais un stage de secrétariat dans une boite et j’habite à cent mètres. Oh…     Ses voisins, visiblement de connivence, venaient d’écarter doucement ses genoux et caressaient maintenant l’intérieur de ses cuisses en cercles concentriques. Le regard égaré, la jeune fille vit que le barman avait ouvert la poche avant de son sac à dos et en sortait son porte-monnaie et ses papiers. Il examina sa carte d’identité sans plus de scrupules, s’assurant d’un regard froid que Pauline ne protestait pas.     — Pauline Thimonnier, née à Lyon le 28 juin 1997, adresse : rue Ribot à Lyon. Taille, 1,65 m... Les gars, on a une gone pur jus !  — Salut, Pauline, la lapine qui aime les pines ! plaisanta grassement un de ses voisins.  — Tu es tombée au bon endroit, sûr. Jacky est le meilleur dresseur de salopes de Marseille.     Pauline sentit le rouge monter à ses oreilles, accompagné d’une chaleur malsaine dans son ventre. Elle but la moitié de son verre de menthe à l’eau, retenant un gémissement quand une autre main se posa sur son dos, juste sur la bande de peau nue entre le débardeur et le short. La jeune fille réalisa que d’autres hommes s’étaient approchés et l’encerclaient ; elle les aperçut dans le miroir entouré de bouteilles diverses, masses indistinctes et sombres entourant sa pâleur éthérée.     Elle aurait voulu fuir que ses jambes auraient été incapables de la porter. Jacky remplit son verre d’eau et lui intima de boire d’un simple regard. Baissant les yeux, elle prit son verre à deux mains tant elle tremblait et but, se forçant à déglutir lentement. Son débardeur était soulevé, à présent, deux mains palpaient sans vergogne ses seins qui réagirent en durcissant sans équivoque.     — Elle a de jolis nichons, cette cagole !  — Et un joli petit cul !     Une main était remontée entre ses cuisses, des doigts appuyaient fermement et glissaient de haut en bas sur le tissu du short, l’incrustant dans la fente. Cette fois, Pauline ne put retenir un gémissement qu’elle tenta de masquer dans un soupir. Jacky avait rempli à nouveau son verre, sous son regard comminatoire elle but en détournant les yeux. Son estomac étant saturé, la jeune fille eut du mal à finir, mais elle se força à ingurgiter tout, tentant d’ignorer les nombreuses mains fureteuses. Combien y en avait-il ? se demanda-t-elle, le souffle court. Ils étaient cinq autour d’elle, et tous la palpaient sans retenue. Jacky était revenu avec une carafe d’eau avec laquelle il remplit son verre une nouvelle fois.     Les yeux dans le vague, Pauline commença à boire mais dut arrêter après quelques gorgées.     — Je n’en peux plus, vraiment. J’ai déjà trop bu…  — Quand je te sers à boire, tu bois, c’est tout. Tu as compris ?  — Mais…  — Ne m’oblige pas à me fâcher, petite pute. Tu n’as pas bien compris qui je suis, alors je vais te l’expliquer à coups de ceinture sur ton cul. Tu finis ton verre puis tu te lèves, tu vas pisser puis tu attends que je vienne. Répète.  — … Je… Je finis mon verre, je vais… faire pipi…  — Tu vas pisser !  — Oui. Je vais pisser et je vous attends.  — Allez, dégage ! Dans ces chiottes, là ! expliqua le tenancier en désignant une vieille porte.     Pauline ressentit comme une impression de vide quand toutes les mains abandonnèrent leurs attouchements ; elle replaça son débardeur sur sa poitrine dressée et se leva gauchement, si perturbée qu’elle dut s’appuyer contre un gros moustachu. Lequel en profita pour poser ses grosses mains velues sur les seins gonflés qu’il pétrit sans douceur.     — Laisse-la, Marco ! prévint Jacky. Je lui ai donné quelque chose à faire ! Tu auras l’occasion de t’en occuper plus tard.
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