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Pauline à Marseille

Chapitre 2

Trash
Reprenant ses esprits, Pauline tourna vivement la tête vers tous ces visages concupiscents et détala vers les toilettes en serrant les cuisses.     Les toilettes : un petit couloir aux murs à la peinture rouge écaillée, au carrelage beige décoré de taches diverses, d’empreintes noires de mains et de chaussures ; au fond un grand lavabo en faïence autrefois blanche, à côté une porte sans verrou. Derrière celle-ci, d’antiques toilettes à la turque en métal gris, un rouleau sans papier posé sur le réservoir ébréché. Pauline plissa le nez, incommodée par l’odeur nauséabonde d’urine et autres qui imprégnait les lieux.     L’ensemble étant particulièrement sale, Pauline resta accroupie sans toucher les murs pour vider sa vessie douloureuse. Puis elle se redressa, mit de l’ordre dans sa tenue et alla se laver les mains dans le lavabo. L’odeur était moindre à cet endroit mais pas agréable pour autant. La jeune fille s’examina dans le miroir ébréché à peu près propre, scrutant ses traits innocents, ses grands yeux bleus lumineux, sa bouche délicate qu’elle avait toujours trouvée trop grande. Elle fit la moue, soulagée : elle s’attendait à se trouver changée, après ce qu’elle avait fait et accepté un peu plus tôt. C’était bien encore elle pourtant ; elle n’était pas devenue une autre, dévergondée, à mille lieues de la jeune fille de bonne famille fiancée à un homme très comme il faut.     « Mon Dieu ! se morigéna-t-elle. Si Jules-Henri me voyait ici, il… Il me trouverait abjecte, me rejetterait… Et mes parents ? Ils en mourraient. Non, pas quand-même ; mais ils me chasseraient de la maison. Je ne comprends pas ce qui me passe par la tête, vraiment. J’ai devant moi une vie aisée, dans une famille bourgeoise bien comme il faut, et je suis là, à m’aventurer dans un monde dont je ne sais rien. Qui me fait peur et me répugne… Tous ces hommes vieux et sales, ces odeurs, ce vice dans les yeux de Jacky… »    En même temps, son corps avait choisi pour elle, son intimité était trempée et ses mamelons durs et gonflés à en être douloureux. Elle serra les cuisses et frotta son pubis contre la faïence jaunâtre du lavabo, frémissante et angoissée dans l’attente du tenancier du bar. Ce Jacky la terrorisait, par sa stature moins que par l’aura qu’elle percevait, c’était un être brutal et vicieux, qu’elle sentait capable du pire.     Jacky se retrouva soudain juste à côté d’elle, qui ne l’avait pas entendu approcher malgré sa masse. Elle sursauta en retenant un cri puis baissa la tête, confuse.     — À poil, salope. Je veux voir comment tu es foutue avant de te donner ta première correction. Tu entends ? Grouille-toi !     Le cœur soudain au bord des lèvres, Pauline enleva son débardeur et le posa sur le lavabo, à défaut de meilleur endroit. Sa poitrine bien pleine roula, ses mamelons roses agressivement tendus et gonflés. Après une hésitation, la jeune fille fit glisser son short sur ses cuisses fuselées de sportive, puis elle se redressa, incertaine, juste vêtue d’un string blanc en coton. Elle ne vit pas venir la gifle sèche qui mit sa joue gauche en feu et emplit ses yeux de larmes.     — Tu attends quoi, salope ? Ton slip et tes chaussures. Tu mériterais quelques coups de plus pour la peine.  — Ah, oui… Pardon… murmura-t-elle.  — Tu dois être polie avec moi et m’appeler « monsieur » ! Cette fois, c’est cinq coups de plus.  — Oui, excusez-moi, Monsieur…     Une fois complètement nue, Pauline se sentit submergée de honte et au bord des larmes. Sa lèvre inférieure tremblait, elle la mordit pour s’empêcher de fondre en sanglots. Et pourtant elle était là de son plein gré, se morigéna-t-elle.     — Allez, les mains sur le lavabo et le cul vers moi, bien cambrée, ordonna Jacky en enlevant sa ceinture de cuir des passants de son pantalon.     Incrédule, Pauline le vit faire. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle comprit exactement ce qui allait arriver : elle s’apprêtait à recevoir une fessée, chose qui ne lui était jamais arrivée. Et pas à main nue mais à coups de ceinture. Les jambes tremblantes, elle obéit néanmoins et se pencha sur le lavabo qu’elle empoigna fermement. Jacky se positionna, ceinture levée, et attendit. Il savourait le spectacle des fesses musclées tendues vers lui, de l’abricot rose et duveteux impudemment offert. Pauline tremblait un peu, tous ses muscles se tendaient dans l’anticipation des coups qu’elle redoutait.     Pour autant, le premier la prit au dépourvu. Il cingla la partie la plus charnue de son fessier ; la vive douleur la surprit, elle ne s’attendait pas à avoir si mal. Elle se redressa en poussant un cri rauque ; tournant la tête, elle croisa les yeux de son tourmenteur qui la mit au défi de protester. Vaincue, la petite blonde baissa la tête et reprit sa position initiale, des larmes commençant à couler sur ses joues pâles.     — Bien. Tu ne bouges pas, encore neuf coups.     Pauline serra les dents et se prépara à endurer sa punition. Jacky frappa deux coups rapides qui croisèrent leurs marques, puis deux autres un peu moins fort ; puis il attendit, guettant les réactions corporelles de sa victime. Elle devait pleurer en silence, ses épaules tressautaient légèrement. Et ses phalanges étaient blanches tellement elle serrait fort la faïence jaunie du lavabo. Il posa sa main libre sur une fesse et la jeune fille frémit mais ne se déroba pas ; les doigts suivirent lentement les marques de ceinture qui commençaient à apparaître sur la tendre peau, glissèrent entre les globes jumeaux.     — Tu es trempée, petite salope. Ta chatte ruisselle, elle attend de se faire démonter. Tu as bien fait d’entrer dans mon bar. Je te voyais passer dans la rue en rêvant à tout ce que je pourrais te faire subir… Allez, encore cinq coups ! Tu es prête ?  — Euh… Oui… Aïe ! Oui Monsieur.  — Tu as droit à un coup de plus.     Le tenancier frappa donc six fois, sans forcer outre mesure, s’appliquant à marquer tout le postérieur de la petite blonde. Celle-ci fut soulagée d’en avoir fini à bon compte, les fesses en feu et douloureuses mais sans souffrance excessive. À la demande de Jacky, elle se retourna et lui présenta son visage rougi et baigné de larmes. Il les chassa du revers de la main avant de soulever le menton de Pauline et de plonger son regard dans les yeux bleus égarés.     — Alors, tu n’as rien à me dire ? Tu ne me remercies pas pour cette punition ?  — Euh… Oui… Merci Monsieur.  — Bonne fille. Je t’envoie Ali, tu vas lui donner ta chatte, mais tu lui demanderas de se vider les couilles dans ta bouche. Tu garderas sa semence jusqu’au comptoir où tu montreras son jus avant de l’avaler. Compris ?  — Je n’ai jamais… Oui Monsieur.  — Bien. Je crois que tu commences à comprendre.     Jacky regagna donc la salle du bar et Pauline attendit, toujours nue, le cœur battant à rompre et les poumons oppressés. Elle croisa son regard dans le miroir et ne se reconnut pas dans cette fille échevelée au visage rouge et aux yeux hantés. Machinalement, elle se redressa et passa les doigts dans sa chevelure dorée pour la lisser et remettre en place quelques mèches folles, puis elle fit couler l’eau froide pour laver ses joues et son front.     Elle frémit en entendant quelqu’un approcher d’un pas lourd.
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