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Pauline à Marseille

Chapitre 3

Trash
Un des hommes qui l’avaient pelotée dans le bar s’avança tout en ouvrant sa braguette. Il en extirpa sa verge qui prit aussitôt de l’ampleur, épaisse tige brune surmontée d’un gland luisant.     — Allez, la salope, tourne-toi et tends ton cul, je vais te bourrer la chatte. En attendant de te défoncer le cul, la prochaine fois. Écarte plus, cambre-toi, donne ta chatte.     Sans prendre de précaution, Ali enfonça son braquemart érigé dans le fourreau soyeux de Pauline qui poussa un cri, affolée. Son vagin n’était pas habitué à être possédé par un tel engin. Heureusement qu’elle était abondamment lubrifiée : après une douleur passagère ses muscles intimes s’étaient adaptée à l’intrusion. L’homme saisit ses hanches pour commencer de vigoureux va-et-vient qui arrachèrent des plaintes et des gémissements de surprise à la petite blonde.     — Tu es étroite mais trempée, salope. Ça te plaît de prendre mon gourdin dans la chatte… Tu es chaude et tu serres bien ma bite, je vais t’élargir pour les copains.     Il augmentait la cadence peu à peu, pilonnant brutalement la pauvre Pauline qui criait à chaque enfoncement. Puis, sentant monter la jouissance, Ali se retira le temps de reprendre son sang-froid.     — Alors, salope, tu as envie de ma queue ? Demande-moi de revenir, de te défoncer la chatte. Je sais que tu en meurs d’envie.  — Oui, revenez, défoncez ma petite chatte, je vous en supplie… Ah ! Mon Dieu…     D’un seul et puissant coup de reins, Ali s’était planté à fond dans le sexe trempé de la blondinette, lui faisant sentir la plénitude de son érection. Dès lors, il partit dans une cavalcade furieuse, sa verge délicieusement enserrée dans un écrin torride qu’il pourfendait sans relâche, à la recherche de son seul plaisir. Quand il sentit qu’il approchait de l’explosion il se retira et lança :     — À genoux, la salope. Viens me vider les burnes, je vais te remplir la bouche.     Hébétée, ses jambes la portant à peine, Pauline se laissa tomber aux pieds d’Ali qui serrait la base de sa verge congestionnée. Sans réfléchir à ce qu’avait d’obscène son attitude, la jeune fille ouvrit la bouche docilement. L’homme se masturba en poussant des grognements porcins, sa bite se cabra un instant, mais il dirigea avec adresse les jets de semence dans la cavité buccale offerte.     Réprimant un mouvement de recul, Pauline reçut de lourdes et épaisses rasades de sperme qu’elle se garda de recracher ou d’avaler. Elle grimaça, pas franchement enthousiasmée par la présence de ce corps étranger tiède et fade, à la fois liquide et visqueux, un peu salé.     Ali rajusta ses vêtements en partant, laissant Pauline seule dans le sordide couloir. Les membres privés de force, elle enfila son débardeur puis son short à même la peau : sa petite culotte avait disparu. Puis elle regagna la salle du bar à pas hésitants, consciente de la présence encombrante de toute cette semence sur sa langue. Toutes les têtes se tournèrent vers elle et le silence se fit. Bravement, elle s’approcha du comptoir derrière lequel trônait Jacky.     Il fit venir la jeune fille près de lui, la toisant d’un œil méprisant.   
  — Alors, petite pute. Tu as vidé les couilles de mon ami ? Ouvre la bouche, montre ton cadeau… Bien, tu as obéi. Tu avais intérêt. Tiens, c’est pour toi.     Pauline n’eut pas le temps de réagir, elle comprit après coup que Jacky avait expédié un épais jet de salive qui se mélangea au sperme et à sa propre salive.     — Avale, la pute. Et habitue-toi au goût parce que tu vas en avaler d’autre !     Incapable de réfléchir et de se rebeller, la petite blonde referma la bouche et déglutit difficilement, captive du regard glacial du tenancier. Elle dut ensuite maîtriser son estomac qui menaçait de restituer son contenu, puis elle respira deux fois longuement pour se calmer. Jacky la considéra, goguenard :     — Alors, ma petite pute, tu as compris où était ta place ?  — Euh… Ici ? hasarda-t-elle,   — Ici, oui. Et ailleurs, là où je te dirai d’aller, pour sucer des bites et donner tes trous de pute. Parce que tu n’es qu’une pute, et je vais bien m’occuper de toi. Je vais te dresser, crois-moi. En attendant, tu vas aller chez toi, et je vais t’envoyer un ami qui va commencer ton éducation. Il arrive dans une heure et s’appelle Jamel. File.     Pauline partit sans demander son reste, s’enfuyant comme si elle avait le diable à ses trousses. Une fois arrivée dans son studio, elle ferma la porte à clé et appuya son front contre le battant. Yeux clos, elle tenta de retrouver un peu de maîtrise, respirant longuement par la bouche et écoutant son cœur revenir à un rythme normal.     La jeune fille se sentait poisseuse, salie. Et elle savait que ce n’était pas une vue de l’esprit, avec ce qu’elle avait fait et subi un peu plus tôt. Elle se précipita dans la salle d’eau en se déshabillant prestement, se glissa sous la cascade jaillissant du pommeau sans attendre que l’eau tiédisse. Se contorsionnant, elle examina son fessier rouge vif sur lequel ressortaient clairement les marques de ceinture. Étonnamment, ce n’était pas trop douloureux, simplement chaud et sensible.     Pauline ressentait une vive gêne due à ce qu’elle avait subi et accepté ; sa vulve était rouge et gjnflée du fait de la rude pénétration subie. Troublée, elle enroula une serviette qu’elle noua sur sa poitrine et alla s’asseoir sur son lit. Pensive, elle examina la situation dans laquelle elle s’était fourrée. Des inconnus l’avaient caressée, avaient introduit sans vergogne leurs doigts dans son intimité ; puis elle avait été humiliée, battue, avant d’être prise par un soudard qui avait joui dans sa bouche. Bouche dans laquelle Jacky avait ensuite craché. La honte totale.     Les joues rouges et cuisantes, elle réalisa que sa poitrine était dure et gonflée sous la serviette, que son sexe était humide. Ce qu’elle vérifia en glissant deux doigts entre ses lèvres intimes, retenant un gémissement. « C’est pas vrai, on dirait que j’ai aimé me faire traiter comme une fille de rue ! »     En soupirant elle enfila une culotte confortable en coton puis se vêtit d’un maillot de l’OL qui lui servait de chemise de nuit, la couvrant presque jusqu’au genou. Dans sa petite salle d’eau, la jeune fille démarra son séchoir et se fit un brushing, lissant soigneusement sa blonde chevelure qu’elle laissa libre. Elle finissait juste quand elle entendit frapper à la porte de son studio. Intriguée, elle s’approcha, pieds nus, sans faire de bruit.     — Mademoiselle Thimonnier ? demanda une voix d’homme. C’est Jamel.     Pauline se figea, comprenant à retardement ce que son esprit avait occulté : c’était ce Jamel, celui dont Jacky avait parlé. Les jambes coupées par l’émotion, elle dut s’appuyer contre le battant. Les yeux clos, elle tenta de reprendre contenance, réfléchissant à ce qu’elle devait faire. Et certainement pas ouvrir à n’importe quel inconnu.     — Je sais qu’il y a quelqu’un, j’ai entendu du bruit à l’intérieur. Ouvre-moi, ou ton nouveau patron ne sera pas content. Bon, je vais lui dire que tu…  — Attendez ! S’il vous plaît…  — Ah, tout de même ! Bon, ouvre cette porte, Pauline.  — On pourra discuter ? Je voudrais…  — Ouvre tout de suite, je te promets qu’on discutera.  — Bon, alors…     Et Pauline ouvrit la porte.
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