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Perdue dans les Ténébres

Chapitre 1

Trash
Perdue, oui je le suis perdue, Ténèbres tout est Ténèbres… Sans fin et Immortel.

Le feu m’offre une ombre du monde d’avant, je ne sais plus qui je suis. J’en ai oublié mon nom. Je respire, doucement, lentement. Les yeux clos, la lumière du foyer fait danser de petites flammes sur mes paupières. Un vent frais passe dans mes cheveux, je retrouve la vue. Mais mon regard est toujours dans le vague, observant des scènes en face de moi. Elles bougent si vite et si lentement à la fois, j’ai perdu toute notion du temps… Je suis perdue.

Dans cette pièce aux portes de la ruine, la fenêtre m’offrant quelques rares rayons de soleil qui me brûlent la peau. Du plafond, goutte de façon régulière l’eau qui s’infiltre dans mon maigre logement. Les « Ploc » des gouttes d’eau, contre la baignoire derrière moi, tombent de manière lente et monotone. Cette musique est devenue naturelle pour moi. Le vent glisse un son inconnu ça y est, c’est enfin là.
Ma main glisse sur mon abricot, il n’a d’autre protection que ma courte tunique de coton. Deux de mes doigts enferment ce fruit et plusieurs mouvements de poignet m’offrent un dernier plaisir charnel. Une larme coule sur ma joue, elle descend et glisse entre mes lèvres. Son goût salé assèche de plus en plus ma bouche.
Quelques temps passés, des secondes, des minutes ou des heures. Le fait d’y penser me fait mal au crâne. Alors j’arrête, me focalisant uniquement sur mon plaisir. Mes mains se posent sur mes cuisses, je suis toujours debout, bien droite. Une goutte, puis deux et ainsi de suite. J’urine, elles coulent s’écrasant sur le sol en bois. Quel doux son à mon oreille. C’est un flot discontinu, je caresse le fruit en même temps, doucement. Ma main me caresse encore et encore, électrisant à chaque instant ma peau. Mes pensées me prennent, certaines sont douces d’autres plus obscènes où je suis enveloppée d’une perversité sans nom.
Des hommes et des femmes, j’ai juste le temps de voir leurs visages avant qu’une forte chaleur ne manque de me faire chanceler à chaque instant. Le flot se tarit enfin, mes chaussettes sont trempées. Mes pieds sont souillés à mon plus grand plaisir. Ma main remonte doucement contre ma tenue de toile. J’ouvre les yeux, des doigts coulent encore de minces filets d’urine qui sont loin d’être désagréables à mon goût. L’odeur chatouille mes narines, c’est délicieux. J’entends tout, le grésillement de la flamme de la bougie ou goutte du plafond un avant-coureur de la pluie à venir. J’écarte les doigts doucement et les approches de mon visage.
C’est délicieux, des gouttes d’urine tombent sur mes lèvres et mes joues. Avant que cela soit tout mon visage qui fut caressé ainsi. Mes deux mains glissent sur ma chemise de toile et la déchirent en deux. Mes doigts parcourent mon corps, certains descendent me caresser sans fin. D’un geste doux que je veux le plus sensuel, l’une de mes mains me caresse le fruit défendu. Deux de mes doigts glissent entre mon bouton de rose et le serrent doucement. Je fais de petits mouvements circulaires. Je prends de grandes et longues respirations, milles choses perverses défilent devant mes yeux sans fin. Je n’ai nullement le temps d’en reconnaître une, qu’une suivante prend sa place. Mon autre main soucieuse de ne pas rester inactive caresse et palpe mes seins. Mes mains ne m’appartiennent plus, la respiration se fait de plus en plus rapide.
Il y a eu un moment de flou, je ne me souviens pas du tout de ce qui s’est passé. Mais je me retrouve contre le mur, ma main toujours me caresse sans relâche. Je me donne une claque sur mon abricot de plus en plus sensible. Cela me procure une décharge électrique dans tout le corps. Mon souffle se fait plus rapide quand je glisse dans mon puits d’Amour deux de mes doigts. J’ai une folle impression que ces derniers ne m’appartiennent plus. Non plus du tout même, c’est une autre personne qui me caresse...Pourtant je suis seule.
Mon pouce frotte mon intimité comme l’aurait fait un pénis. Quelle image je donne? Cambrée, à demi-nue une tunique souillée à moitié déchirée. J’imagine quelqu’un, un homme? Une femme? Qu’importe, le plus important c’est de sentir comme une présence. Elle m’observe, ainsi cambrée, caressant mon abricot souillé. Qu’imagine-t-elle? Je n’en sais rien et je m’en fiche. Ma main quitte mon doux sanctuaire pour glisser mes doigts dans ma bouche. Que c’est bon, l’urine et la cyprine font un mélange qui me fait tourner la tête. Si j’avais su cela il y a quelque temps je serais partie en vrille.

Mais là, c’est différent. Mon majeur glisse dans mon sanctuaire et je fais de rapides va-et-vient. Je me retourne, le dos contre l’un des angles de la pièce, ma main frappe mon fruit sensible. Une douce douleur se répand dans mon être me faisant frissonner. Je me frustre, ma main fait de rapides mouvements circulaires avant de s’arrêter. La seconde apporte ma poitrine à mes lèvres et je lèche avec délice ces tétons durs comme des noyaux de cerise. Je ne m’arrête pas. Ma langue jouant toujours avec mon téton. Je crache dessus avant de laper ma salive comme un chat boit du lait.
Je m’accroupis dans le coin de la pièce sans arrêter mes caresses. Je suis juste au-dessus d’une bassine en métal ou urine, eau et cyprine se mélangent. La suite de ma douce masturbation n’est autre que caresses et claques. Mes doigts glissent dans ma bouche. Je les lèche, j’ai la tête qui tourne. Mes doigts sont sur mes seins et mon sexe les caressant de manière vive. Mon dos cogne contre le mur, les bouteilles en verre suspendues au plafond sont ballottées, finissent par tomber et se briser au sol en mille morceaux. Mais je n’entends rien, qu’un simple ding qui se répète en boucle et dans mon corps ce n’est que extase et folie. Je suis secouée d’un délicieux orgasme, je prends le temps de me poser. Ma respiration ayant repris un rythme normal, je lève les yeux sur l’ampoule, perdue, oui je le suis perdue, Ténèbres tout est Ténèbres… Sans fin et immortel. Je ferme les yeux.

Mes yeux s’ouvrent, qui suis-je? Où suis-je? Ténèbres, tout est Ténèbres.
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