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Un père enchanté sous chantage

Chapitre 3

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Chapitre 3
Quand elle s’étire, il est déjà à son travail. Douchée, elle découvre son mot. Nulle trace de je t’aime, juste ces mots ; « Baiser avec toi, c’est être assuré de prendre son pied. À ce soir que je puisse violer ton corps, ma petite salope. » Tout au bas, la seule marque d’un amour qu’elle connait, une empreinte de bouche faite de confiture de framboise. Elle enfile un tee-shirt, se met à tout nettoyer dans cet appartement. Elle se donne la journée pour le remettre à neuf ou comme tel. Elle s’active, allant en ville trouver les produits, les ustensiles pour laver, brosser nettoyer. Elle est dans la cuisine quand un puissant coup de sonnette raisonne dans tout l’appartement. En fée du logis, elle va ouvrir, découvrant son père, un air sévère. Il entre, se pose dans un fauteuil, découvre l’univers un peu triste de Chris. 

« Alors c’est avec lui que tu veux vivre ? »

« Oui et ni toi, ni personne ne me fera changer d’avis. »

« Je ne cherche pas à le faire, Pierre-Jules m’a même dit qu’il avait eu un peu de peine à s’endormir à cause d’un jeune couple qui ne sait pas jouir sans hurler. »

« Donc, tout le village est au courant et c’est mieux comme ça, tu vois. Tu sais, en rigolant, on a imaginé un enlèvement, moi, comme rançon, c’est moi qu’il exigerait et pas un centime de tes comptes en banque. Tu vois, il est le seul mec qui m’aime sans jamais n’avoir osé me le dire de peur de briser notre amitié. Pour tout te dire, il m’aime depuis que toi et...ben oui, désolée papa, mais maman me manque. »

« Ma chérie, elle me manque à moi aussi et pas qu’un peu. C’est pourquoi je veux que tu te sentes libre. J’ai juste peur, à cause de mes affaires qu’on te veuille du mal. »

Sniff ! Isabelle essuie ses larmes et :

« Il est le seul qui m’aime depuis mon arrivée, voilà. Le fric, il s’en fout et moi aussi. Même vivre dans ce vieil appartement je vois ça comme vivre dans un château. Il est fou, fou à lier parce aimer, jamais, tu entends, jamais un autre ne pourra me donner tout ce qu’il m’a donné ces derniers jour. Oui, on réveille tout le village, mais c’est de sa faute à lui, il me fait ce que Pascal ne parvenait pas à me donner, ni même la moitié. Je l’aime parce qu’il est simple. Alors, s’il m’enlève pour me demander moi, comme rançon, j’ose espérer que tu diras oui. C’est tout ce qu’on veut désormais. »

« Ouf, là, tu me la coupe, t’as un truc à boire, mon trésor ? »

« Y a de la bière ou un whisky de mauvais qualité »

« Bah, va pour la bière. Montre cette bouteille. Ouais, de la merde en bouteille. Faudra que je lui fasse goûter du vrai de vrai à ton homme, ton mec, ma petite fille. »

« Doucement les basses, j’ai tout de même 24 ans »

Le père se lève, enlace paternellement sa fille, l’embrasse tout aussi tendrement que paternellement.

« Dis-moi, comment il t’enlèverait ? »

« Ne le prends pas mal, faut imaginer que nous nous aimions quand il m’a expliqué. Alors, pour commencer, il me mettrait une cagoule de laine sur la tête, une cagoule qui gratte. Ensuite, il me ligoterait comme un saucisson avant de me mettre dans le coffre de sa voiture. Oui, j’oubliais, il me mettrait un gros sparadrap sur la bouche pour que je puisse lui dire de rouler plus vite. Ce sont ses mots. Pourquoi tu ris ? »

« Simplement parce que c’est la plus belle chose qu’il pourrait t’offrir, ma chérie. Continue ! »

« Je vois, t’es aussi pervers que lui. Bon, en suite, il me mettrait dans une cave avec des rats pour me faire subir, toujours avec ses mots, les derniers outrage, me violant de partout, me fessant partout aussi et...attends que je me souvienne, oui, me fouetter à la cravache ou je ne sais plus avec quoi pendant qu’il te téléphonerait pour me demander en guise de rançon. Je crois ne rien avoir oublié. Si, je crois que j’adorerais vivre un tel enlèvement. Me garder une semaine ou plus sous son emprise perverse, vicieuse. »

« Bon sang de bois, tout un programme. Maintenant écoute et ne ris pas. Avec ta mère, j’ai fait exactement la même chose. Tu sais où on était planqué ? Dans les caves de la maison de papi Antoine. On a tenue dix jours avant qu’il ne dise oui pendant que les flics de tous les pays nous cherchaient aux quatre coins du monde. »

« WAOW, avec maman, vous avez dû vous en payer du bon temps ! »

« Et pas qu’un peu, on était mort en sortant de là. T’aurais vu la tronche de ce commissaire de police. Avec ton papi, on a ri comme des baleines. Maintenant, s’il veut t’enlever, tu sais où vous planquer, promis, je jouerais le jeu rien que pour vous deux. Je t’aime ma fille et ton gars, je commence à l’avoir à la bonne. C’est loin d’être un demi-sel à t’entendre me parler de lui comme tu le fais. »« Tu es sérieux quand tu dis que, enfin qu’on... »
« Très sérieux, mais dans la cave du fond, y a le lit de ma mère, le grand, c’est sec, pour les rats, faudra peut-être en amener. Pour manger, y a la réserve juste à côté avec de quoi boire. Bon, je file, je dois me rendre au ministère des armées, la tuile, discuter avec cet ignorant. Bisou ma grande. »

Après le départ de son père, Isabelle ne sait plus que penser. Elle voit cette cave, elle se trouve dans l’aile est, loin des appartements de son père, des salons et autres pièces à vivre. Elle venait souvent s’y réfugier quand elle avait un chagrin, quand son ex la quittait, non, c’est faux, se dit-elle, quand je l’ai viré, corrige-t-elle. Puis, forte des suggestions de son père, elle rédige une lettre, une demande de rançon en bonne et due forme. Elle fait tout, jusqu’à l’enveloppe, écrivant être obligée d’écrire, son kidnappeur la menaçant d’un couteau rouillé. Elle se relit, la plie soigneusement, la glisse dans l’enveloppe et se remet à l’ouvrage.

Elle regarde l’heure, encore une bonne heure avec que son amour ne rentre. Elle ajoute le temps d’une bière ou deux à ce temps. Cela lui laisse encore pas mal pour continuer ce ménage. Puis, elle se ravise, prend l’enveloppe, déplie la lettre. Avec le téléphone de Chris, elle appelle son père sur son mobile. 

« Papa, je crois que je vais améliorer ton idée, on va t’envoyer une demande rançon de 10 millions, mais pour rire, l’autre demande, c’est moi, sa rançon. Qu’en penses-tu ? »

« Fais comme tu veux ma chérie, demain, je poserais la vieille cuisinière électrique, elle fonctionne encore. »

« T’es un amour, salue le ministre pour moi, je t’embrasse très fort, mon papounet d’amour ! »

Elle sautille comme une petite folle, s’empresse de rédiger cette autre demande. Elle fait une seconde enveloppe, y ajoute le nombre 1 en haut et tout à gauche et deux sur la rançon non monétaire. L’adresse est soigneusement écrite d’une main tremblante, tout comme les deux demandes. Enfin, elle se remet à l’ouvrage. Quand elle entend une voiture arrivé, elle se précipite, c’est Chris, elle enfile un short et court le rejoindre. Au milieu de la petite place, devant la statue de Joffre, ils s’embrassent avec la fougue de la première fois. Main dans la main, ils pénètrent dans le bistrot. Chacun une bière, Isabelle s’excuse auprès de Pierre-Jules pour le dérangement occasionné cette nuit passée. Le patron sourit en leur disant que l’amour vaut toujours mieux que le bruit du canon et s’en retourne derrière son zinc.

Paul arrive, ce qui ne semble pas ravir, pour une fois, Chris. Bon gré, malgré, il l’invite, lui offre sa bière. La main d’Isabelle sur sa cuisse le calme, l’apaise. Après une seconde bière, le jeune couple prend congé, montrant à Pierre-Jules qu’ils feront silence. Dans l’appartement, Chris peine à le reconnaître, tellement il brille de partout. Il fait virevolter sa belle dans ses bras jusqu’au moment où Isabelle lui raconte en détail, la visite de son père. Chris n’en croit pas ses oreilles, forçant parfois Isabelle à répéter ce qu’elle lui divulgue. L’histoire de l’enlèvement, l’enthousiasme d’un père pour cette périlleuse entreprise. Elle lui montre les lettres, sans les lui abandonner dans ses mains. Il ne faudrait pas qu’on trouve les empreintes de Chris sur le papier. Elle replie, les remets dans leurs enveloppes respectives. Il faut maintenant trouver une date, il faut trouver le moyen pour Chris d’aller et venir sans que cela n’éveille les soupçons. Faut tout mettre noir sur blanc pour ne rien oublier. 

Cela prend forme, toute la nuit, ce couple met au point l’enlèvement. Parfois, Chris demande à Isabelle à plusieurs reprises si cette cravache est réellement utile. Isabelle insiste, cela doit être vrai, faire vrai. Et puis, sans le lui avouer, elle voudrait connaitre l’effet de cette cravache cinglant son corps. Elle explique que quand elle sera libérée, elle devra montrer qu’elle fut violée, baisée, torturée pendant les coups de téléphone. Chris sent sa libido augmenter soudainement en écoutant Isabelle expliquer comment la frapper, parfois cruellement. Il bande, il n’en peut plus, il la veut, là, maintenant, tout de suite et la couche sur le dos. Il s’enfonce en elle avec la force d’un taureau. Il la baise en force, Isabelle doit se mordre sa main si elle ne veut pas rompre sa promesse faite à ce patron de bistrot. Elle cherche, tâtonne autour d’elle, finit par trouver le slip de son amant qu’elle enfile dans sa bouche et s’abandonne à lui pour son plus grand bonheur.

Dès l’aube, Chris s’en va travailler. De son côté, Isabelle répare les dégâts de cette nuit très agitée. Elle range, nettoie termine ce qui fut commencé la veille. Enfin, elle file en ville achète cordes, cravache, sparadrap, cagoule, tout ce qu’il faut et qui est écrit sur cette liste. Elle ajoute deux paires de menotte, ce n’est pas sur la liste. Elle ajoute encore ce martinet qu’elle caresse, s’imaginant déjà rougir sa croupe ou ses seins. Elle pense à ce lit, celui de sa grand-mère, un lit à l’ancienne, avec ses quatre coins pouvant servir pour l’attacher, l’écarteler. Des toilettes, elle s’y engouffre pour se branler en caressant ce martinet d’une main qui repose là, dans son panier. À la caisse, la vendeuse se montre un brin coquine quand elle tape les prix de ces objets de douleur sur sa caisse enregistreuse.

Dans son auto, Isabelle rentre, pose tout sur le lit, contrôle encore et encore. Il faudra faire une copie de cette liste, mais cette fois écrite de la main de son amant et complice. Là, elle n’y tient plus quand elle regarde se gode exprès choisit à cause qu’il ressemble à celui de Chris. Enfoncé en elle, elle jouit rapidement, la caresse des lanières sur ses seins active ce plaisir qu’elle juge merveilleusement malsain.

Ce soir, ils sont invités à souper chez papa. Bien entendu, quand elle repose le combiné du téléphone, elle sait déjà de quoi ils vont parler. De son sac laissé là, elle sort une de ses petites robes préférée, la défroisse d’un coup de fer à repasser. Elle se baigne, s’épile soigneusement de partout, ne laissant que cette étroite bande de poils sur son pubis. Elle ne met aucune culotte, encore moins de soutien-gorge. Elle sort ses chaussures bleues, celles au talon aiguille de presque 10 centimètres. Dans le salon, elle déambule, se mire, corrige une mèche de ses cheveux qu’elle veut libre comme l’air. Elle s’impatiente, pourtant, c’est loin d’être l’heure du retour de son amant. Alors, elle retire sa robe, ses chaussures, retourne dans la chambre, caresse cette cravache, ose s’en donner un petit coup sur sa cuisse, elle retient brièvement son souffle. Sa main sur son sexe, elle mouille. À genou, se frottant le corps de la cravache, elle se branle comme une vilaine fifille. Oui, plus elle sent ce cuir glisser sur sa peau, plus elle désire se sentir attachée et punie. Son orgasme est à la hauteur de ses fantasmes, démoniaque. 

Derrière son zinc, Pierre-Jules sourit, ah ces jeunes, pense ce patron de troquet. L’heure avance, Isabelle semble toujours plus impatiente. Chris termine sa journée en bavardant avec Paul. Paul qui veut tout savoir sur son pote et Isabelle, un pote qui ne lui apprend rien, si ce n’est qu’ils sont ensemble et que c’est l’amour fou entre eux. Dans sa voiture, musique à fond, il regagne la bourgade. Une fois derrière le bistrot, il monte quatre à quatre l’escalier qui la sépare de sa belle, tout aussi impatient qu’elle. La porte fermée, il s’arrête net dans son élan. Debout devant lui, elle s’est menottée, pieds et poings sont enserrés dans les menottes. Dans ses mains, comme un présent, elle tient le martinet et la cravache, la tête humblement baissée. Près de lui, avançant à petit pas, elle s’agenouille, tel un vaincu soumis. Elle tend ses mains.
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