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Perfect Mask

Chapitre 1

Rencontre au bord d'une piscine

Travesti / Trans
I live behind the perfect maskErase the rule forever
    [Paradise Lost, Perfect Mask]

Samuel venait de fêter ses dix-huit ans depuis peu. Il était en première année de fac. Comme tant d’étudiants avant lui, faire la fête était sa principale préoccupation et, comme tant d’étudiants avant lui, il cherchait un moyen de gagner un peu d’argent pour continuer à faire la fête. Nous étions au mois de mai et les économies du précédent job d’été n’étaient plus qu’un souvenir. Son meilleur pote, Chris, lui dit qu’il avait un plan.
— Je t’explique. Ma sœur est un peu... bizarre. Elle n’avait qu’une seule ambition dans la vie et elle s’y est tenue. En bref, elle voulait vivre dans l’opulence, claquer du blé sans rien avoir à faire pour le gagner. Plutôt que de jouer les putes de luxe, elle s’est trouvé un richard, un type tordu dans son genre qui la laisse se tourner les pouces à longueur de journée et lui passe tous ses caprices. L’autre jour, son mari l’a engueulée parce que la maison n’est pas entretenue. Bien sûr, il y a une femme de ménage qui passe une fois par semaine, mais le gars veut juste que ma frangine trouve quelqu’un pour tondre la pelouse et entretenir la haie. Eh bien, cette cruche n’est même pas foutue de recruter un gars. Donc, ce n’est pas trop compliqué : tu te présentes chez eux, tu dis que tu viens de ma part, et l’affaire est réglée. Tu seras payé au black, bien sûr, mais je pense que tu devrais te faire pas mal de fric sans trop d’efforts.
Samuel ne prit pas beaucoup de temps à réfléchir à la proposition de Chris. Le boulot n’avait l’air ni fastidieux ni exigeant.
Il faisait très chaud quand Sam se présenta au domicile de Clémentine. Il sonna plusieurs fois à la porte de la villa, sans résultat. Chris lui avait donné le téléphone de sa sœur. Samuel composa le numéro et attendit quelques secondes avant que la jeune femme ne décroche.
— Allô ?
La voix était sensuelle, très agréable. Sam balbutia :
— Je suis le pote de Chris.— La grille n’est pas fermée. Viens me rejoindre au bord de la piscine.
Samuel entra dans le parc. Il fit le tour de la maison par le jardin. La sœur de Chris était allongée sur un transat, un cocktail à la main. Sam ressentit un choc, comme s’il avait pris un coup au plexus. Son pote ne lui avait pas dit à quel point Clémentine était belle. La peau bronzée, de longues jambes, un corps de rêve. Elle ne portait qu’un monokini et exposait sans pudeur sa poitrine au galbe parfait. Ses seins, restés naturels à n’en pas douter, ne paraissaient pas avoir besoin de soutien-gorge.Sam ne lui donnait pas deux ans de plus que lui.« Putain... Quand je pense que c’est un vieux salaud qui se tape cette bombe ! » se dit-il.
— Ça va ? demanda-t-elle. Tu as trouvé sans problème ?
Elle n’attendit pas sa réponse.
— Tu n’as pas à te soucier de l’entretien de la piscine : on paie une société pour s’en occuper. Ramasse juste de temps en temps les feuilles mortes avec le filet. Philippe est un maniaque de la propreté. Tu nettoies par-ci par-là, quelques heures par semaine, et on te donne une enveloppe à la fin de chaque journée. OK ? Ah oui, juste un truc : tu pars cet été ?— Euh... non, je ne pense pas ; c’est un peu la dèche.— Super ! Tu garderas la maison au mois d’août. Bon, je te laisse faire le tour du parc. Tu repasseras en fin d’après-midi.
Samuel vint à la maison trois fois la semaine suivante, profitant des creux de son emploi du temps. Clémentine ne lui adressait quasiment pas la parole. Il avait cependant marqué un point : quand elle réclamait un cocktail – et cette occasion s’était présentée plus d’une fois – il lui préparait sa recette spéciale de mojito. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle l’appréciait beaucoup.
Sam circulait dans la villa en toute liberté et, le plus souvent, sans avoir grand-chose à faire. La salle de séjour était immense. De grands tableaux abstraits ornaient les murs. Pour lui, ce n’étaient que des taches. Il les fixait parfois pendant plusieurs minutes, cherchant à reconnaître des formes dans les étranges volutes colorées, comme pour ce jeu où l’on voit des éléphants dans les nuages. Une sculpture composée de lamelles de métal tordues et enchevêtrées l’intriguait particulièrement, lui rappelant un article de géométrie sur le ruban de Möbius.
Ce jour-là, sa curiosité le poussa à entrer dans la chambre de Clémentine. Il soupçonnait le couple de ne pas coucher dans le même lit et, qu’en conséquence elle bénéficiait de l’exclusivité de la pièce. Il ouvrit l’armoire. C’était encore mieux que tout ce qu’il avait espéré ! La jeune femme collectionnait la lingerie fine et les robes de soirée. Pas la moindre trace d’articles de grande distribution : l’antre de Clémentine était garni de fringues époustouflantes qui avaient sans doute coûté une fortune. Sam déplaçait les cintres avec délicatesse, évitant de froisser les étoffes. Le statut de la sœur de son pote venait de changer du tout au tout à ses yeux ; elle était passée d’alcoolique mondaine à parangon de la mode. Même ce chemisier qui paraissait sortir d’une friperie traduisait un goût très sûr.
Samuel réfléchit quelques instants. Nous étions en début de journée. Clémentine ne se souciait pas de lui ; elle avait même sans doute oublié son existence. Il ne résista pas longtemps. En quelques secondes il se retrouva nu. Sam était très fin pour un homme, et Clémentine avait un physique plutôt athlétique. Ils faisaient sensiblement la même taille. Samuel voulut vérifier. Dans une commode, il trouva un très joli slip noir en dentelle. En commençant à l’enfiler, il se rendit compte qu’il bandait : cela ne lui facilitait pas la tâche... Il comprima son sexe du mieux qu’il put. Pour le haut, il choisit un petit boléro charmant. Il se regarda dans la glace. Évidemment, il lui manquait une perruque et du maquillage pour parfaire l’illusion. Personne n’aurait pu nier cependant que son corps et ses traits harmonieux, son ventre plat concouraient à établir une ambiguïté charmeuse.
— Alors, on s’amuse sans moi ?
Samuel se retourna. Clémentine se tenait dans l’encadrement de la porte, toujours en monokini, une serviette de bain sur les épaules.
— Et merde... lâcha-t-il.
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