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La persévérance de Léa

Chapitre 2

Erotique
Le rendez-vous que l’on évoquait aura bien lieu finalement. Christophe devait venir mais il a annulé à la dernière minute, je n’ai pas trop compris pourquoi d’ailleurs. J’ai souhaité repousser la soirée, mais Mélissa et Léa ont insisté. Arrivé devant le restaurant je découvre ma collègue seule. La personne avec qui elle partage sa semaine n’a pas pu venir finalement. Je pense surtout que c’était son plan depuis le début.Léa est drôlement apprêtée ; elle porte des bottes à talons hauts, ce qui n’est pas son genre habituel. Ses longues et fines jambes sont recouvertes d’un simple collant, qui disparaît sous une sorte de pull trop grand pour elle, posé sur ses clavicules tel un cintre et s’arrêtant sous les fesses. Mais le plus surprenant reste ses cheveux, qu’elle a teints en roux. En la voyant Mélissa se tourne vers moi et me chuchote : « évidemment que tu la baises. Salaud va ! » Je ne peux pas la contredire alors je préfère me taire. Je sens Mélissa à la fois défiante et enjouée. Elle s’exclame en riant : — Bonsoir ! Vous devez-être la maîtresse de mon conjoint c’est ça ? — Oh non je ne me permettrais pas ! Répond Léa sur le même ton.Les deux femmes se font une accolade en guise de salut. Les présentations sont ainsi faites et l’on part s’installer. Finalement nous n’occupons que la moitié de la table qui nous était réservée. — Ne t’inquiètes pas, on consommera deux fois plus ! S’exclame Léa en s’adressant au serveur.Celui-ci répond par un rire poli, sans doute un peu surpris par l’aisance de Léa. Il faut dire que le lieu est beaucoup trop guindé pour le tutoiement : de longues nappes recouvrent nos genoux et mon tee-shirt dénote pas mal avec le reste du décor. Décors dans lequel Mélissa, à l’inverse, se font parfaitement. C’est d’ailleurs elle qui a réservé.Nous commandons et jusqu’ici tout se passe à merveille. Les deux femmes discutent ensemble, pendant que je les écoute un peu en retrait. Elles ne jouent pas aux meilleures amies du monde mais elles semblent prendre plaisir à se trouver des points communs, quitte à exagérer un peu. Peu à peu leur conversation s’est ralenti, les mots laissant place à des regards intenses. Quelque chose se trame sous la table : j’ai clairement l’impression que mes deux accompagnatrices se font du pied. Je ne sais pas pourquoi je trouve ça assez vieux jeu, et en même temps terriblement sexy. — Dit donc Mélissa tu es plus réceptive que ton conjoint ! Déclare Léa en me regardant.Mélissa, faussement naïve lui répond :— Ah bon ! Tu as tenté de le corrompre ! — Oh ma chérie... Bien sûr, j’ai essayé voyons !Là les femmes éclatent de rire. Bien que je ris également, je suis un peu nerveux. Je ne sais pas exactement où est-ce qu’elles m’entraînent. Puis Léa reprend :— On est entre adultes Mélissa... Tu le sais, ton mec est totalement baisable !Mélissa ri de plus belle. — Non mais entre nous, honnêtement, je ne dois pas être la seule à avoir tenté ma chance avec toi ? Me demande-t-elle.— Eh bien... Au boulot ? Si je crois bien que tu es la seule haha !— Mon œil ! Enfin bref, en tout cas moi, j’ai essayé. Et j’ai bien compris que si je voulais avoir une chance de partager son lit, il fallait séduire sa copine...— D’accord donc finalement tout ça n’était qu’une stratégie pour te taper mon mec en fait ! Reprend Mélissa, toujours avec son ton faussement naïf.— C’est-à-dire que, comme on dit : « qui se ressemble s’assemble » n’est-ce pas ? Tu es tout aussi excitante que ton mec ma chérie. Si tu étais ma collègue, je n’aurais fait qu’une bouchée de toi.C’est drôle mais, lors d’une conversation ou plus largement lors d’une soirée. Il y a toujours un moment où l’on perçoit les limites à ne pas franchir. Il m’est habituellement assez facile de savoir quels sont les comportements que je peux me permettre d’avoir avec telle ou telle personne, dans tel ou tel contexte. Ici je suis totalement largué. Plus les propos de Léa vont loin, plus Mélissa semble amusée, excitée. Lors de notre première fois avec Mélissa, nous étions trois. Un autre homme avait partagé notre nuit. D’ailleurs à l’époque, c’était plutôt moi la pièce rapportée. Mais depuis notre relation est assez classique. Peut-être n’attendait-elle que ça ? Un peu de fougue et de surprise. Nous offrons le repas à Léa. Après l’addition, les filles partent aux toilettes. L’air extérieur me rafraîchit les tempes qui commençaient à bouillonner. J’ai tout fais pour le cacher durant le repas, mais la chevelure rousse de Léa ne me laisse pas indifférent. Dans la pièce je ne voyais que ça, et ses yeux, parfaitement mis en valeur par la couleur. On s’était mis d’accord pour aller boire un verre ensuite, mais au retour des toilettes elles ont changé d’avis : on rentre directement tous les trois chez nous. Je n’ai pas eu le droit à plus d’explication. Mélissa s’est attachée les cheveux pendant qu’elles étaient aux toilettes, et je remarque que l’élastique qui les maintient n’est autre que celui qui était autour du poignet de Léa durant le repas. Elles ont l’air complices et pendant que nous marchons, j’aperçois la main de Léa caresser le bras Mélissa. Un réflexe animal me pousse à prendre ma copine par la taille comme pour réaffirmer mon territoire. Mais loin de se laisser impressionner, Léa rejoint mon bras autour des hanches de Mélissa. Pire encore, elle laisse glisser sa main jusqu’aux fesses, qui par les rebonds que provoque chaque pas, ont fait remonter la veste de blazer qui les couvraient. Non pas jaloux, mais me sentant défié, je pousse sa main pour prendre sa place. — C’est bon, ne vous battez pas ! Je n’ai pas deux fesses pour rien. Nous dit Mélissa.Sur ces mots je me permets une fessée, comme pour lui donner de l’élan, puis je laisse les filles me passer devant. Pendant qu’elles me doublent Léa tourne sa tête pour vers moi et me tire la langue. Sale gamine qu’elle est. Je maintiens désormais dix bons mètres de retard sur elles. À chaque coin de rue je sens qu’elles se rapprochent physiquement, si bien qu’au bout d’un moment je les surprends à s’embrasser. Léa semble obsédée par les fesses de sa partenaire du soir : passées sous le blazer, ses mains tentent de saisir le fessier de Mélissa qui tend beaucoup trop la toile de son jean pour permettre aux petites mains de Léa une quelconque prise. Cette dernière se glisse alors dans les poches arrière de ma compagne, pendant que leurs langues se mélangent. Nous sommes presque arrivé mais je décide de faire un détour. Elles ont vu que je les avaient laissées seules, mais n’ont pas demandé après moi : je les ai vu rentrer sans se retourner. D’en bas, dans la rue, en levant les yeux je peux voir une fenêtre de notre appartement. Celle-ci s’éclaire quand les filles arrivent. Je les devine dans le salon. Soudain le rideau se tire et tamise la lumière. J’aperçois des ombres, bien trop diffusent pour distinguer des silhouettes. Je crois qu’il est temps pour moi de rentrer.
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