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Personae

Chapitre 2

Erotique
Depuis cette soirée féerique, les cours se sont enchaînés, je me suis de nouveau fondu dans la masse d’étudiants se faisant trimballer d’une salle à l’autre au fil des heures. Retrouvant quelques amis à la pause déjeuner de temps à autre.
C’est au cours d’un déjeuner que je me suis retrouvé convié à une soirée. Pourquoi pas après tout ? Je suis introverti certes, enfin je peux faire acte de ma présence une fois de temps. D’autant plus que nous ne serons qu’un nombre réduit et que je sais qu’il sera possible de discuter plutôt que de danser.
Me voilà donc un verre de thé glacé à la main, je n’aime pas le goût de l’alcool, picorant quelques chips de temps à autre près de la table. Les discussions vont bon train et quelques pas de danse commencent à se faire. Dans la salle de bain, j’entends Axelle tenter de guider une de ses amies à travers la ville, visiblement quelqu’un que je ne connais pas va se joindre à nous.
Je pianote sur mon téléphone pendant un petit moment, me joignant parfois aux conversations. Tout y passe : la politique, le syndicat étudiant, l’économie, le Covid (évidemment). Je donne mon avis, m’enflamme un peu sur certains sujets, mais reste généralement en retrait.
Je repense à elle, à ses figurines dans son salon, à son corps si beau. Elle semblait timide, mais a fait preuve d’une telle maîtrise au lit... J’y repense et je souris naïvement. J’entends Salomé monter le son de la musique. Une musique qui se laisse écouter, ni bonne, ni mauvaise, générique comme la moitié du top 50 je dirais. Les lumières sont également éteintes pour profiter de l’effet « boîte de nuit » que constitue une télévision paramétrée pour faire de la lumière au son de la musique. Intérieurement, je me remercie de ne pas avoir pris LV2 espagnole malgré mon niveau catastrophique en allemand, au moins je ne comprends pas les paroles de la musique qui ont l’air un peu trop sensuelles. Je reste assis et discute de la prochaine mission de Thomas P., avec Théophile.
Tandis que la conversation semble s’orienter sur les prochaines missions martiennes, j’entends une voix m’appeler:
— Paul ?
Paul. Pas Jonas, Paul. Je fais celui qui n’a pas bien entendu, j’ignore quelle fille trouvée en ligne m’a reconnu, probablement la nouvelle amie d’Axelle en y pensant, mais je ne tiens pas à le savoir. Il fait noir, miser sur une méconnaissance et jouer l’ahuri, ça se tente. La voix se fait plus insistante, je me prépare à sortir ma figure la plus idiote en me retournant, mais à peine ai-je commencé à tourner le cou que je sens des lèvres se poser sur les miennes.
Un baiser. Il pourrait ne durer qu’une seconde, mais la main de la fille m’a agrippé le col, me poussant à prolonger l’instant. Je ferme les yeux, une odeur, et un léger parfum de fleurs d’oranger doser juste comme il faut. C’est Marion.
Elle met soudain fin au baiser et me prend par la manche. Très honnêtement, une absence de volonté manifeste m’empêche de faire quoi que ce soit. Je suis en transe, regardant son dos, ses courbes, elle se fraye un chemin au milieu de la piste de danse (qui est en réalité la pièce à vivre de l’appartement), trémoussant son bassin au rythme de la musique. Je n’en perds pas une miette.
Elle me fait rentrer dans une chambre, et me pousse sur le lit. Alors que je commence à me dire qu’elle va très vite, elle allume brusquement la lumière après avoir fermé la porte et se retourne vers moi, bras en croix.
— Pourquoi tu ne m’as pas rappelée ? Je t’ai envoyé plein de messages ?
Le ton est accusateur, elle a un instant de surprise, je crois qu’elle vient de voir que j’ai des lunettes. Je tente vaguement quelque chose.

— Ehm, euh, c’est... comme ça, ce n’est pas le genre d’appli qu’on utilise quand on veut rappeler après.
Excuse banale, mais je la vois s’assombrir, déconfite.
— Donc... tu t’en fous ? Tu voulais juste mon cul ? Le film, les figurines, le verre, c’était chiant et tu voulais juste me prendre ? Je t’ai proposé un ciné, t’as compris que fallait patienter deux heures avant de toucher et t’as décidé de pas me répondre ?!
Je suis partagé. Il est assez courant que les gens qui se rencontrent sur cette appli ne se recontactent pas, et elle n’a pas l’air d’avoir intégré cette règle tacite. De l’autre, elle semble vraiment très triste d’apprendre que je la voyais comme... bah un plan d’un soir. Ça me fait mal, d’autant que non, j’aurais préféré partager plus que ça.
La vérité c’est que je l’ai bloquée avant même qu’elle parle cinéma, je ne pouvais pas lire ses messages sans avoir un pincement au cœur. Instinctivement, je sors la vérité. Sans trop réfléchir, juste... foutu pour foutu, si je ne lui dis pas elle ira juste débriefer à Axelle la soirée.
— Je ne m’appelle pas Paul.
Moment de silence, elle me regarde, plus interrogatrice que la surprise que j’escomptais provoquer par l’annonce. Je lui dis tout. Mon âge est faux, ma scolarité est fausse, je suis binoclard, etc.
Elle semble étrangement reprendre des couleurs quand je lui raconte. Je lui dis aussi que... oui, j’avais très envie de la revoir. Je m’attendais honnêtement à prendre un torrent d’insultes, ou à ce qu’elle soit fâchée, mais au lieu de ça, elle se met à rigoler.
— Pff... t’es con ! Ce n’est pas ton prénom l’important.
Aussitôt le verdict lancé, elle se jette sur moi, me poussant à m’allonger sur le lit. Elle m’embrasse à pleine bouche, forçant l’entrée de mes lèvres pour y glisser sa langue. Ses mains parcourent mon corps. Elle me retire mon sweat gris et mon t-shirt (non sans sourire à la parodie de Star Wars dessiné dessus). Ses lèvres quittent ma bouche pour glisser le long de mon cou, atterrissant sur le haut de ma poitrine. Elle tourne quelques seconds autour de mon téton gauche afin de se mettre à le mordiller le téton. Je pousse un petit cri aigu de plaisir. Honnêtement, je ne me savais pas sensible de cette partie.
Marion tapote ma main et grogne un peu. Ah, oui, merde, je ne peux pas rester passif. Pour le moment, c’est plutôt lent, je décide de simplement caresser ce qui m’est accessible. Mes mains passent donc dans ses cheveux, son coup, et le haut de son dos. Toujours cette même chaleur qui émane de son corps.
Elle reprend sa descente, passant ses lèvres sur mon ventre, puis mon bas-ventre. Elle ne défait pas mon pantalon, mais se met à déposer des petits baisers sur le haut de mes hanches qui lui est accessible. Allant toujours plus près de la zone sensible. Elle soulève mon boxer, et, entrapercevant mon sexe dressé, mais comprimé par l’espace qu’il lui est attribué, lance un souffle enflammé dessus avant de rabaisser mon boxer et de revenir à ma hauteur.
Nos bouches se retrouvent, s’entremêlent à nouveau. Puis elle se retire pour se placer à côté de moi sur le lit.
— Bon allez, reste pas passif, occupe-toi de moi un peu.
Dit-elle tout en retirant quelque peu maladroitement son pantalon. Dévoilant une culotte noire à rebord en dentelle.
Pas très adroit de ma langue, je reste sur la valeur sûre que sont mes doigts. J’exécute de petits mouvements circulaires sur le haut de sa fente afin de chercher son clitoris... avec peu de succès. En désespoir de cause, elle se décide à me guider, poussant quelques soupirs de plaisirs une fois l’endroit atteint.
Je continue mes mouvements un petit moment avant que, de nouveau, elle ne guide ma main, vers son antre brûlant cette fois.
Très honnêtement je cafouille, je tente de faire au mieux, mais j’ai l’impression de ne savoir comment agir. Au moins, cette fois-ci je n’ai qu’à exécuter un mouvement mécanique. J’introduis donc phalange par phalange mon index en elle. C’est assez étroit, mais au bout de quelques mouvements, qui sont suivis par des râles sonores de sa part, j’arrive à ajouter mon majeur.
Je regarde son visage tout en poursuivant mes gestes. Elle a les yeux mi-clos, concentrée sur l’instant. Elle alterne petits cris aigus et bruyants soupirs. Ses yeux s’orientent vers moi, elle sourit, de son sourire le plus craquant, je dois dire.
— Bon allez, ta main va fatiguer, viens me prendre.
Elle se place à quatre pattes, elle reveut une levrette. Je cherche rapidement et avec succès une capote dans la table de nuit, merci à notre hôte pour ça.
Je pousse un râle de plaisir une fois en elle. Mon pénis est sur un petit nuage. Son corps entoure mon membre à la perfection, procurant un confort et un plaisir immense. Je commence mes va-et-vient. J’ai toutefois peur d’y aller trop fort, en y repensant la dernière fois j’étais trop excité, je n’aurais peut-être pas d...
— T’as décidé d’être paresseux aujourd’hui ? Si t’es fatigué allonge-toi on va faire autre chose !
Cette interrogation interrompt le fil de mes pensées. Ce n’était pas dit méchamment. Enfin pas totalement. Plutôt comme une franche interrogation, à laquelle je ne sais guère que répondre.
Je suis son ordre et m’allonge sur le dos, le mât dressé. Elle place ses jambes de chaque côté de mes hanches et place son sexe juste au-dessus du mien, le frôlant. Elle reste un instant comme ça, me regardant, les yeux pétillants de désir. Moi aussi je la regarde. Ses seins sont dressés par l’excitation.
Doucement, millimètre par millimètre, elle s’empale sur mon cône. Je place mes mains sur ses hanches, donnant de la force au mouvement. Une fois qu’elle m’a complètement englouti, elle baisse la tête pour venir m’embrasser à nouveau avec fougue. Puis, une fois salives mélangées et langues tournées, se relève et commence ses va-et-vient.
Rapidement elle accélère, se mettant à pousser des cris de plus en plus fort, je tente de résister tant bien que mal à tous les stimulus qui s’offrent à moi, de sa poitrine ondulante sous mes yeux à tout le plaisir procuré par la pénétration, en passant par son visage qui se déforme de plaisir à chaque nouvelle descente le long de mon pénis. Je suis conquis. Je n’arrive rapidement plus à articuler la moindre pensée, elle non plus. Nous ne nous regardons plus, chacun dans son extase simplement liée par nos entrejambes qui procurent un plaisir toujours plus grand.
Le temps n’a plus cours, s’écoulant au rythme de sa respiration haletante, quand soudain celle-ci s’accélère, tout comme son mouvement. Je la sens se contracter. Elle jouit. Raffermissant son emprise sur mon gourdin. Je pousse un râle tandis qu’elle ralentit.
— Mhhh, aaaah, pfiou... c’est physique de faire le mouvement, lâche-t-elle en me souriant.
Elle se retire et remarque la droiture encore présente de mon membre. Je la vois rapprocher sa tête du sommet de mon gland, mais, alors que peux presque sentir son souffle quittant ses lèvres pour caresser mon gland, elle se ravise.
— T’as été trop paresseux pour ça.
D’une main, elle comprime mes testicules vers le bas, tendant tout mon attirail et me décalottant par la même occasion. De l’autre main, elle commence une branlette à un rythme effréné. Je suis complètement prisonnier de ses mains. Cette perte de contrôle sur mon plaisir me perturbe. J’aimerais lui dire de ralentir à certains moments, mais elle ne semble clairement pas partie pour. D’un coup, elle amplifie ses mouvements, c’en est trop, je jouis. Mon long râle s’accompagne de jets de sperme qui atterrissent sur mon pubis, mon ventre, et la main de ma dulcinée.
— Et voilàààà ! Fait-elle d’une voix enjouée.— Je... merci.
C’est là la seule phrase que j’arrive à articuler. Mais je le vois dans son regard. Ce feu, elle me regarde avec désir. Elle s’allonge à côté de moi et m’enroule de ses bras. Je m’en veux un peu, une impression de ne pas avoir été à la hauteur. Elle m’a beaucoup donné, mais...
— Je sens que tu te tracasses, c’est trop tard et pas important, lâche-t-elle soudain.— T’es clairvoyante !?— Non, mais t’es prévisible, le type de gars qui reste fixé sur une boulette. Écoute, c’était cool, et si tu veux demain tu m’accompagnes chez moi et je... te montre comment être un peu moins nunuche au lit. La dernière fois c’était très bien et je sens qu’il faut juste un petit déclic pour y revenir.
Elle a dit ça avec un petit ton joyeux et un sourire étincelant, j’ignore ce qu’elle a vraiment pensé de ma performance, mais elle semble plutôt apprécier l’idée de passer plus de temps avec moi.
J’accepte, plus par la perspective de passer demain avec elle que par réelle compréhension de la proposition. J’ai peu le temps de me questionner que je sens son souffle ralentir dans le creux de mon cou. Elle s’est endormie. Ma position de petite cuillère m’empêche de la voir, mais sentir ses seins contre mon dos, ses jambes mêlées aux miennes, et plus largement tout l’amour qu’elle propage par son étreinte, réussit à me faire trouver le sommeil malgré ma position singulière et inhabituelle.
Son souffle semble guider le tempo des battements de mon cœur tandis que je m’endors...
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