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Pervertie

Chapitre 2

Hétéro
Des semaines, des jours passèrent. Je commençais à l’oublier, progressivement. Qui était-il lui pour me faire perdre la tête ? Simplement, un inconnu à qui j’avais écrit deux fois. Rien de plus. Je ne l’avais jamais vu, jamais entendu. C’était absurde.Il ne donna aucun signe de vie. Evidemment, je ne lui en avais pas laissé la possibilité. Le seul moyen qu’il avait de me contacter, c’était par le biais de ce site.Je passais le plus clair de mon temps à m’avancer pour le programme de l’année prochaine. Les examens de cette année passés, j’avais beaucoup de temps libre que je ne savais pas comment tuer.Début juillet, la chaleur était déjà accablante. Mes activités favorites consistaient à me prélasser sur la terrasse du jardin. Parfois, aller à la piscine du quartier qui ne pouvait me faire que du bien et généralement, en fin de soirée, je divisais mon temps entre la lecture, la préparation de la prérentrée et occasionnellement, je sortais avec des amis. Un soir, où je décidais de m’amuser un peu car la routine me tombait dessus et les vacances filaient à toute vitesse, je pris l’initiative de m’habiller de manière aguichante, chose qui n’était pas dans mes habitudes. Je me préparais donc ce soir-là en attendant l’arrivée de deux copines de fac. En fouillant dans mon armoire, j’optais pour une robe serrée couleur beige munie de deux bretelles fines, qui m’arrivait juste au-dessus des genoux et des sandales compensées blanches qui mettaient mes fesses en valeur en les cambrant. Rien de plus, je n’avais pas besoin de superflu. En effet, on me rappelait souvent mon physique avantageux : Ma chevelure d’un noir de jais soulignait mon teint d’une blancheur diaphane. Je n’étais pas particulièrement grande mais plutôt fine. Mère nature ne m’avait pas fait don d’une poitrine opulente et je l’en remerciais tous les jours, je n’ai jamais apprécié les fortes poitrines, je préférais mon 85b ferme qui ne nécessitait pas le port d’un soutien-gorge.Mes deux amies, Jules et Sandy ont débarquées en klaxonnant et nous avons fini par prendre la route en direction d’un bar bondé tous les week-ends qui faisait aussi boîte de nuit à l’étage supérieur. Nous nous sommes installées et nous avons pris commande ; je n’aimais pas particulièrement boire mais ce soir n’était pas n’importe quel soir. Au bout d’un certain temps, l’alcool me montait à la tête et à mes deux amies aussi d’ailleurs. Elles commençaient à parler de sexe comme à chaque fois qu’elles étaient ivres :
— Et toi Lola, ça a été quand la dernière fois que t’as pas couché ? Je me suis toujours demandée si tu n’étais pas lesbienne ! me taquina Jules en s’approchant de moi, la bouche tendue
— La pauvre, elle se fait mater depuis toute à l’heure et elle ne remarque rien ! Regarde-moi le gars-là bas, à la table du fond, il n’arrête pas de la dévorer du regard ! D’ailleurs ses amis ne sont pas mal non plus.
En tournant la tête, je distinguais trois garçons plus ou moins du même âge que nous, l’un d’entre eux, blond, les cheveux coupés courts en tee-shirt coloré, la cigarette au bec me souriait lorsque je surprenais son regard. Il me fit un clin d’œil en écoutant ses amis d’une oreille. Il ne m’attirait pas particulièrement mais il était beau garçon. Je me suis levée et approchée de leur table d’un pas hésitant, je n’avais jamais abordé un garçon auparavant. Mes amies, surprises, m’ont laissé faire, amusées. Je les défiais du regard, qu’elles ne me fassent pas passer pour une coincée ! J’allais leur prouver le contraire.
— Aurions-nous l’immense plaisir de vous accueillir à notre table…. ?
— C’est Lola, avec plaisir.
Le blond m’a devancée. Tant mieux, je n’étais pas vraiment à l’aise pour ce genre de chose. Je pris place et la conversation se fit naturellement. Ses deux amis m’écoutaient, intéressés mais ils finirent par se retirer, laissant la place à leur ami. Il n’avait rien de particulier, étudiant, il se détendait avant de commencer sa troisième année de licence. Il parlait beaucoup, sans discontinuer, peut-être dû au stress ? Je ne sais pas. Il m’ennuyait et il s’en est rendu compte. Le silence se fit, brusquement. Il se confondait en excuse, il était très bavard.
— Ne t’excuse pas. Est-ce que tu voudrais sortir d’ici ? J’étouffe.
Une lueur traversa son regard, il se leva, régla la note et nous nous sommes aventurés dans l’obscurité de la nuit après avoir prévenu nos amis respectifs. Je sentais son regard pesait sur mon corps moulé dans cette robe, je m’en rendis compte, elle était presque indécente ! La pointe de mes seins, mon ventre plat, mon cul cambré, tout était visible ! Il devait me prendre pour une de ces putes qui baisent des inconnus, tous les soirs.
Mal à l’aise, nous arrivions chez lui. Un silence pesant s’installa, je savais ce qui allait suivre. Malgré la situation, son regard m’excitait, je le voyais me détailler de la tête aux pieds, sans retenu, affamé.
— T’as envie de me baiser ? Dis-je, je paraissais sûre de moi mais je n’en menais pas large.
Il ricana et s’approcha de moi d’un pas léger, presque félin. J’entendis la pluie battre contre les fenêtres, cela me fit sourire, j’aimais m’envoyer en l’air lorsqu’il pleuvait.Debout, immobile, les bras le long du corps, je le regardai se passait la langue sur les lèvres. Le cochon. Il passa derrière moi, je sentis ses mains monter de mes poignets jusqu’à mes épaules. Il était doux. Il ouvrit la fermeture éclair, lentement, sans se presser. Cela m’excitait, il me faisait languir, pour ensuite me donner plus de plaisir. Je sentais mon entre jambe s’humidifiait. Je tentais de me tortiller pour retirer ma robe mais il me retint d’une main ferme, il menait la danse. Les bretelles glissèrent sur mes épaules, mes bras et bientôt, la robe tomba autour de mes pieds. Il se pencha sur mon cou qu’il lécha du bout de la langue, j’inclinais la tête d’un côté pour le laisser faire mais aussi pour l’encourager. Il remarqua l’absence évidente de soutien-gorge, je sentis la bosse caractéristique d’une bite en érection, il bandait. Il empoigna fermement mes seins en les massant, il les pressa l’un contre l’autre, sans retenu. L’une de ses mains parcouru son chemin jusqu’à ma petite culotte blanche, il passa sa main sous celle-ci, je pressais mon corps contre le sien, j’étais mouillée, j’en voulais plus.D’une main experte, il vient titiller mon clito, il descendit un peu plus jusqu’à mes lèvres qu’il caressa, d’une caresse ferme et tendre à la fois. J’ondulais contre son bas ventre.
— T’es vraiment qu’une salope en chaleur. T’aimes ce que je te fais, hein ? Je l’ai senti dès que je t’ai vu, une perverse comme toi, ça ne court pas les rues.
Je pressais ma bouche contre la sienne pour le faire taire. Qu’il me baise au lieu de jacasser. Je retirais ma culotte et pris les choses en main, je voulais son sexe au fond de mon vagin, il me la fallait, ça me démangeait, ça faisait trop longtemps. Mais il n’était pas de cette avis, il me plaqua brusquement contre le mur en fouillant ma bouche de sa langue, il devenait comme fou. Il retira son jean et tee-shirt en toute hâte et se mit à genoux, entre mes jambes. J’écartais instinctivement celle-ci et il y plongea sa langue en léchant la cyprine qui coulait sur l’intérieur de mes cuisses. Poussant des gémissements, je décollais mes fesses du mur pour aller à la rencontre de sa langue, mes mains dans ses cheveux. Il me léchait à grands coups de langue, comme j’aimais, elle tournoyait autour de mon clito, sur mes lèvres, et parfois même en passant à l’intérieur de mon vagin, moite de désir. Je n’en pouvais plus, à sa grande surprise, je le repoussais et l’enjambais.
Je guidais son sexe, d’une taille appréciable, entre mes jambes sans le sucer, ce n’était pas ce que je voulais. Il ne s’en plaignit pas, se laissant faire, totalement sous l’emprise de mes pulsions. Son chibre glissa en moi et je poussais un exquis gémissement, j’étais enfin comblée. Son pubis contre le mien, son sexe enfoncé en moi jusqu’à la garde, je me sentais remplie. J’entamais les vas et viens, d’abord lent, puis, plus prononcés. Mon jus de femme coulait sur ses couilles. Il plaqua ses mains fermement sur mes hanches pour donner la cadence, je jouais avec son sexe, allant de plus en plus vite. Ses mains pressèrent mes seins, les malaxant sans retenu, ça ne faisait que me rendre un peu plus folle. Brutalement, il me tourna contre le sol, en se positionnant sur moi, sa bite raide plaquait contre son ventre qu’il réintroduisit dans ma chatte. Il me fixait du regard, le regard d’un mâle en rut qui était sur le point d’assouvir son besoin. Il me léchait le cou, descendant jusqu’à mes seins, sa langue courait sur mes tétons qu’il agaça du bout de la langue, c’était jouissif. Je soulevais le bassin pour le sentir plus profondément en moi ; j’étais chaude, en chaleur et sur le point d’avoir un violent orgasme. Il me besognait comme un fou, sa bite enserrée dans ma chatte qui se contractait autour de sa queue. Ce que c’était bon ! Il y allait toujours plus fort, plus profondément, baignant dans ma cyprine.Je criais, il grognait, sur le point de décharger. C’est alors que je jouis, un orgasme me terrassa au moment même où il lâcha son sperme dans mon ventre. Il s’affala contre moi, plein d’amour, ses bras m’enlacèrent dans une étreinte amoureuse. J’étais flageolante, un bien être m’envahit. Après quelques minutes, je le repoussais, récupérer mes vêtements. Il n’apprécia pas
— Où est ce que tu vas comme ça ? dit-il, revêche.
— Je rentre chez moi. Lui répondis-je tout en m’habillant, son jus coulait sur mes cuisses, je les serrais.
— Tu peux dormir ici et puis, je n’en ai pas fini avec toi, nous avons encore toute la nuit !
— Tu peux toujours rêver. Moi, j’en ai fini avec toi. Adieu !
Je ne le regardais même pas et quittais l’appartement sans un regard en arrière. Soudain, je me suis sentie coupable. Je repensais alors à Daniel, qu’aurait-il pensé de moi ? J’avais honte, je n’aurais jamais fait ça. C’était de sa faute. Ce désir, grandissant, de sexe. C’était de sa faute. Je me hâtais de rentrer chez moi, il était tard.
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