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Pervertie

Chapitre 4

Hétéro
Nous avions rendez-vous à 16h ce jour-là. C’était un samedi après-midi, trois jours après notre dernière discussion. Depuis l’autre jour, nous ne nous étions pas écrit à part quelques textos par ci par là. Il avait insisté pour l’avoir, je lui avais donc communiqué mon numéro.Le week-end end arriva à grande vitesse et mon appréhension avec. Je savais que je n’allais pas être déçue même si on ne s’était pas vu, seulement décrit brièvement. Le physique ne comptait même plus avec lui, il m’avait séduite avec ses mots. C’est tout ce que j’avais de lui à ce moment-là.15h30 - Daniel« Mon impatience se fait grandissante à l’idée de te voir »
Et moi donc…Je décidais de porter une robe pastel et des sandales plates noires. Mes sous-vêtements roses, en dentelle complétaient ma tenue. Malgré la chaleur, je décidais de lâcher mes longs cheveux noirs, ça devrait lui plaire. Après un dernier regard dans le miroir, je prenais ma besace et quittais la maison les joues rouges à l’idée de ce que je m’apprêtais à faire : rencontrer un inconnu que je désirais ardemment voir et que je connaissais très peu en fin de compte.
Arrivée sur le lieu de rendez-vous 10 minutes avant l’heure prévue, je pris l’initiative de prendre une table sur la terrasse en commandant un grand verre de jus de fruit frais, pas de thé finalement. Le soleil tapait fort, j’étais assise à l’écart, à l’ombre sous l’auvent de la brasserie. J’observais les passants sans vraiment comprendre ce qui me passait par la tête. Qu’est-ce que je faisais là ? Cet homme n’en voulait qu’à mon cul, c’était prévisible cependant, il ne m’avait jamais vu. Ce n’était donc pas qu’une histoire de sexe, si ? Je me préparais à quitter le petit établissement lorsqu’il fit son apparition, c’était lui. Ça ne pouvait être que lui.Malgré la chaleur, il portait une chemise blanche aux manches longues, le col ouvert et un chino noir. Ses cheveux noirs lui tombaient dans les yeux, il les releva en arrière et nos regards se sont alors croisés. J’étais à moitié debout, je me redressais, il s’avança jusqu’à moi, un sourire encourageant aux lèvres, des lèvres pleines comme je les aimais. Je ne lui rendis pas son sourire, j’en étais incapable.
— Bonjour Lola. Pas de thé finalement ?
Sans l’ombre d’une hésitation, il prit place et me fit signe pour que je fasse de même. Ce mec était un dieu vivant et il s’intéressait à moi.
— Le thé est une mauvaise idée avec cette chaleur— Tu as raison, je vais prendre la même chose que toi, dit-il en hélant la serveuse.
Il reporta son regard sombre sur moi, sans se départir de son sourire. Il ne devait pas avoir plus de 30-35ans. Il était sans aucun doute très séduisant, le regard de la serveuse ne faisait que confirmer cela. Elle lui servit son verre en bafouant, rouge de confusion et se hâta de retourner en cuisine.
— J’ai attendu ce moment avec impatience Lola et je me vois récompenser aujourd’hui, tu es ravissante.Il s’appuya sur la table, les mains jointes sous son menton et ne cesser de m’observait, il me matait plus exactement. A mon plus grand désarroi, je restais muette, comme tétanisée, ce n’était pourtant pas dans mes habitudes ! Cet homme m’intimidait. Il s’est mis à rire, conscient de ma gêne.
— Tu es timide à ce que je vois, tu ne l’étais pas tellement lorsque nous discutions. D’ailleurs, tu as très bien sur exprimer ton caractère et imposer tes choix, n’est-ce pas ? Me voilà ici, avec tes conditions, et maintenant tu n’oses même pas me regarder dans les yeux ? Il me demanda, ironique. Toujours le sourire aux lèvres.
Je m’empressais de me redresser, il ne fallait pas qu’il est cette image de moi, il n’en ferait qu’une bouchée ! Je portais le verre à mes lèvres, le liquide glaçait me fit un bien fou. Je ramenais mes cheveux sur une épaule .
— Tu aurais dû les attacher, je préfère tes cheveux attachés, aujourd’hui.
Son regard s’assombrit. Inconsciemment, j’entrepris de nouer mes cheveux en une queue de cheval. Il sourit, satisfait.
— Tu auras moins chaud ainsi.
Quant à lui, il ne semblait pas affecter par cette chaleur, il restait aussi impeccable qu’à son arrivée.
— Dis-moi plutôt ce que tu veux de moi, ai-je l’audace de lui demander.
— Je veux beaucoup de choses Lola, et je les obtiens toujours.
Il se pencha un peu plus, son regard s’attarda sur mes lèvres, mon cou…
— Arrête de me regarder comme ça.
— Comment est-ce que je te regarde exactement ? m’interrogea-t-il, narquois.
— Laisse tomber.
Il se laissa aller sur la chaise, les mains croisés sur ses cuisses. Je le détaillais discrètement du regard, ses épaules carrés, sa taille étroite. Je devinais un corps athlétique mais sans en faire trop. Je voulais le voir nu. Il était follement attirant et il s’en rendait compte.
— Je te plais ?Mon dieu, il m’avait vu ! Je détournais le regard, le rouge me montait aux joues.La honte de ma vie !
— Ne sois pas honteuse, j’ai l’habitude des regards comme le tien tu sais. Et regarde-moi quand je te parle. Ecoute, si tu ne voulais pas ce rendez-vous, pourquoi l’avoir accepté ? Je devrais peut-être y aller, qu’en penses-tu ?
— Non, reste.. Je suis stupide, excuse-moi.
Je lui souris. Bon sang, ce qu’il était beau, je ne m’en remettrais jamais. Je ne voulais pas qu’il parte. Sa jambe frôla la mienne, imperceptiblement. J’eu un frisson par ce simple contact. Je savais que je lui plaisais, et il devait penser la même chose, mon regard me trahissait lamentablement.
— Allons faire un tour.
Il régla la somme et m’entraina à sa suite en me prenant par la main, c’était une sensation délicieuse.
— Que dirais tu d’aller chez moi ?
J’acquiesçais, après tout..

Une dizaine de minutes plus tard, nous nous sommes retrouvés face à la porte de son appartement situé au deuxième étage d’un bâtiment sans grande prétention mais plutôt bien placé. Il déverrouilla la porte et nous sommes entrés. La première chose qui me frappa, c’était la blancheur immaculé des murs et l’endroit était très spacieux, ça me plaisait.
— Il faut que je te dise, je ne vis pas ici. Je n’habite même pas dans cette ville en fait.
Il déposa ses clés sur la console de l’entrée en s’avançant jusqu’à moi.
— Qu’est-ce que tu fais ici alors ? Répondis-je, stupéfaite.
— Je suis en déplacement, figure toi.
Je vois. J’étais sa distraction d’un moment, jusqu’à ce qu’il reparte. Sympa le programme, il se faisait plaisir. Il semblait distrait, comme ennuyé par la conversation ce qui eut le don de m’agacer plus amplement.
— Et tu as autre chose à me dire ?
— Je suis marié.
Un silence s’ensuivit. C’était trop, c’était vraiment trop. Qu’est- ce qu’il attendait pour me le dire, merde ? Il y avait des limites. Pour moi en tout cas.Il me scruta, guettant ma réaction. Je lui lançais un regard noir et me précipitais jusqu’à l’entrée. Il me suivit, saisissant mon poignet, il me plaqua brutalement contre la porte d’entrée, il me faisait mal. Il pressa ses lèvres contre les miennes, durement. Je me débattais mais rapidement, j’ai dû me rendre à l’évidence, il était beaucoup plus fort que moi. Malgré la situation, une douce chaleur m’envahit, il pressait son corps chaud contre le mien. Une de ses jambes, entre les miennes, m’empêchait tous mouvement, j’étais coincée entre lui et la porte froide et j’adorais cette sensation.Il recula, et me fixa de ses yeux d’un noir d’encre maintenant. Son regard passait du mien à mes lèvres. Il finit par se détendre et desserra son étreinte.
— J’ai envie de ton corps, me murmura-t-il.
Il avait gagné la partie.
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