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Pervertie

Chapitre 6

Erotique
J’ouvre à moitié les yeux, le lit est vide. Je me redresse et regarde autour de moi, personne. Aucun bruit. Je regarde l’heure : 19h30 ! Je me lève précipitamment et enfile rapidement ma robe. Je regarde mon téléphone, trois appels manqués. Je n’ai même pas mis ma mère au courant, elle est rentrée il y a plus d’une heure, elle doit être inquiète ! Je lui envoie un bref message où je lui dis que je vais bien et que je ne vais pas tarder à rentrer.
Je traverse le couloir en me remémorant notre baise d’il y a quelques heures, un sourire flotte sur mes lèvres. Il est dans la cuisine, face à la fenêtre qui donne sur la rue, en contre bas, pensif. Je le contemple un instant sans oser l’interrompre. Quand il se rend compte de ma présence, il grimace et me sourit :
— J’ai préparé le dîner, tu restes manger ?
J’acquiesce, je me rends compte que je meurs de faim. Monsieur sait cuisiner en plus d’être un dieu vivant du sexe. Je me demande comment évoluera la situation maintenant. Pleine d’appréhension, je le regarde se pencher sur le plan de travail vêtu de cette fameuse chemise blanche ouverte et d’un jogging, concentrer. Il est diablement sexy !
— Alors, tu as bien dormi ? Il se retourne en me posant la question et me surprend une fois encore en train de le déshabiller du regard. Il sourit, amusé.
Je détourne le regard, gênée et hoche la tête.— Et sinon, tu as perdu ta langue ?
Je ne réponds pas et lui rends son sourire, sur mes gardes. Ma raison me dicte de me lever et de m’en aller d’ici en oubliant tout ça mais mes envies me disent tout autre chose. Il se rend compte de mon malaise, je lui propose mon aide mais il me répond que ça va aller. Il dispose les couverts, les assiettes fumantes et nous nous attablons. Nous mangeons silencieusement, je sens son regard se posait sur moi, il me détaille lentement, constatant mon absence de soutien-gorge, je n’ai même pas pris de douche...J’évite son regard, je ne veux pas sombrer une nouvelle fois, il adorerait. Il a une femme, merde. J’ai l’impression d’être une putain immorale et égoïste. Je repousse mon assiette et fais mine de me lever.
— Je vais y aller.
— - Très bien, je te rappellerai
— Comment ça, tu me rappelleras ? C’est hors de question. Tu me prends pour ta pute personnelle ou quoi ?
Son rire, sardonique, résonne dans mes oreilles. Il se lève à son tour, s’approche de mon visage qu’il prend entre ses mains, passe sa langue sur mes lèvres et l’introduit entre celles-ci. Sa main glisse sur ma jambe, se déplace à l’orée de ma robe, il la remonte en me caressant le haut des cuisses à pleine main. Son autre main décale ma robe et saisit la pointe de mon téton qu’il tord entre ses doigts vicieux. Je me laisse aller à ses caresses en soupirant. Comment résister à cet homme ?

— Oui, ma pute personnelle comme tu aimes le dire, me murmura-t-il à l’oreille.
Je ne l’écoute plus, trop occupée par les sensations qui me submergent. Je me colle instinctivement à lui, prête à tout pour le satisfaire.
— Tu es déjà prête Lola, toujours prête, complètement humide d’envie, il marmonne d’une voix empli de suffisance.
Ses doigts passent et repassent sur mes grandes lèvres humides de mon excitation. Il introduit deux doigts en moi, délicatement. Il bouge dans ma chatte déjà trempée. Une chaleur familière m’envahit presque immédiatement. Je presse mes mains sur ses bras puissants, tremblante, la bouche entrouverte. Je ferme les yeux, les muscles tendus. Il me fouille de l’interieur en me regardant prendre mon pied. J’y suis presque, au bord de la jouissance qui ne demande qu’à se libérer. Il retire rapidement ses doigts.
Frustrée, j’ouvre les yeux, en lui lançant un regard interrogatif. Il me fait reculer jusqu’au mur, à côté de la fenêtre. Je sens sa queue bandée contre mon ventre. Il défait l’élastique de son pantalon qui atterrit à ses pieds, retrousse franchement ma robe sur ma taille et me pénètre d’un coup. J’accuse le coup en agrippant ses épaules, mes ongles s’enfoncent dans sa peau. Il commence à me prendre férocement, sans retenue, à m’en faire mal. Il me soulève et j’enroule mes jambes autour de sa taille, mes mains cramponnées au bord des deux fenêtres qui nous encadrent. Il s’enfonce complétement en moi et ressort, alternant la douceur et la brutalité. Ses mains empoignent mon cul pleinement. Le bruit de ses halètements répond aux longues plaintes qui sortent, malgré moi, d’entre mes lèvres. Il plaque sa bouche contre la mienne pour me faire taire, saisissant au passage mon sein d’une de ses mains qu’il malaxe avec force. Cette torture combinée au plaisir qu’il me procure me fait mouiller davantage. Mon excitation coule sur l’intérieur de mes cuisses comme une preuve du pouvoir qu’il a sur moi.
— J’ai veux te prendre par le cul, exige-t-il
— Non...Non...Ahhh...
— Je veux jouir dans ton cul, maintenant, me dit-il, calmement, en m’empoignant les cheveux pour me forcer à le regarder.
C’est à ce moment-là que, sous les coups de queue qui me perforaient et de ses mots crus, j’éclatais autour de lui dans un long cri perçant, sans aucune réserve. Je n’étais pas du genre à gueuler pourtant...J’avais à chaque fois l’impression que c’était encore meilleur que la fois précédente. Dingue.
Reprenant mes esprits, je le prends au dépourvu en le repoussant. Je baisse rapidement ma robe en me précipitant jusqu’à la porte, attrapant mon sac à la volée, encore toute poisseuse. Il n’a pas eu le temps de me rattraper et heureusement d’ailleurs !
— Lola, REVIENS ICI PUTAIN !
Je dévale les escaliers à toute vitesse sans un regard en arrière, il ne me touchera jamais le cul. Il pouvait toujours rêver, rien de plus ! Essoufflée, je cours encore un moment jusqu’à être sûre qu’il ne me suivait plus. C’est à ce moment-là que je me rends compte qu’il n’a pas jouis, je l’ai laissé en plan, la bite à l’air. Merde, il allait me le faire payer dès que l’occasion se présentera. Je repris le chemin de la maison, enchantée à l’idée de m’être échappée aussi facilement malgré l’anxiété que je tentais d’ignorer.
( Est ce que je dois continuer ou pas ? Je n’ai pas trop de retour...Si ça vous plait, si vous avez des remarques à faire pour améliorer la qualité de mes textes, n’hésitez surtout pas ! Merci :)
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