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Pervertie

Chapitre 10

Divers
— T’as faim ?— Hum…— Ça fait un peu plus de 3h que tu dors bébé.
Encore ensommeillée, je me levais, totalement nue sous le drap. Je m’assis à côté de lui, sur le canapé où il était occupé à taper sur l’ordinateur.— Qu’est-ce que tu fais ?— Rien d’important, j’ai presque fini. Il se pencha brièvement sur moi pour me donner un bisou, tout à fait chaste. Il était assis à une extrémité du canapé, moi, adossée sur l’autre moitié. Je glissais mon pied sur sa cuisse pour l’insinuer jusqu’à sa braguette et le caresser. J’avais encore envie de lui. Il ne réagit pas. Je soupirais et me relevais pour récupérer mes vêtements. Un top brassière blanc, une jupe noire à fleurs, taille haute qui m’arrivait aux genoux. Sans oublier ma culotte couleur chair ! Je souris en l’enfilant, me remémorant la façon dont il me l’avait retiré quelques heures plus tôt.
— Tu veux faire quoi aujourd’hui ?Il s’était levé et s’approchait de moi pendant que je m’habillais— Rentrer chez moi je suppose. Il fait déjà tard, ma mère ne va pas tarder à rentrer du travail.— Et si tu restais ce soir ? Envoie-lui un message, je te déposerai chez toi plus tard, me dit-il, ses mains sur mes hanches, son nez dans mon cou.— Non, je rentre.— Non, tu restes.— Tu comptes m’attacher si je m’en vais ?Je me tournais vers lui. Il recula en riant, perplexe.— Sérieusement ? Je m’en vais après demain, tu sais…— Oui je sais Daniel. Arrête de croire que tu as tous les droits sur moi ! On se connait à peine, et puis de toute façon, c’est que du sexe nous deux, je ne suis pas à ta disposition.Je chaussais mes ballerines, m’apprêtant à m’en aller lorsqu’il me rattrapa juste avant que je sorte.— Tu sais quoi ? Tu as raison, dégage et ne reviens plus, d’accord ? Je ne veux plus te voir. Dégage.Interloquée, je le regardais m’ouvrir la porte, attendant que je m’en aille.— Va te faire foutre.Je me dépêchais de sortir en empruntant les escaliers lorsqu’il se précipita à ma suite, me plaquant contre le mur de la cage d’escalier.
— Tu me rends fou avec tes sautes d’humeur.Ses mains pressantes s’activèrent brutalement sous ma jupe. Je les sentais empoigner durement mon cul. Je m’abandonnais à son étreinte en léchant sa langue, ma bouche contre la sienne. Sa main passa sous ma culotte où il me branlait la chatte. Ses doigts s’insinuèrent en moi, il me pistonnait rapidement. Je sentais ses doigts aller et venir en moi, trempés. Je décollais mon bassin du mur pour aller à la rencontre de ses doigts, plus profondément. Nos souffles s’emmêlèrent contre ma bouche, nous étions hors d’haleine.Je le poussais en arrière et me mis à genoux. Il comprit tout de suite et baissa son pantalon et son boxer. Son sexe, fier, se dressait sous mon nez, à quelques centimètres de mon visage. Je l’attrapais d’une main pour le branler et j’ouvrais grand la bouche, mon regard vissait au sien, pour le caresser de ma langue. D’abord par de petits coups de langue sur son gland. Je voyais qu’il appréciait cela. Impatient, il m’attrapa par les cheveux et me fit avaler son morceau jusqu’au fond de ma gorge d’un coup. Je m’y attendais pas, essayant de reculer mais il continua ses vas et vient, il me baisait la bouche. La bouche ouverte, il savourait son ascendant sur moi à ce moment-là. Il finit par me lâchait, un sourire narquois aux lèvres.— Putain, t’as failli m’étouffer ! — Suce.Je reprenais tant bien que mal mon souffle avant de remettre sa bite entre mes lèvres. Je l’enserrais de ma bouche en faisant des allers retour, ma langue tournoyait autour de son sexe. Ma main, sur la base que je branlais pour augmenter le plaisir, l’autre sur ses couilles que je malaxais entre mes doigts. Je sentais chaque veine de sa bite se glissait dans ma bouche. Une de mes mains entre mes jambes pleine de cyprine pour me caresser furieusement au même rythme que sa bite en mouvement dans ma bouche. Je salivais sur sa queue qui ne faisait que prendre de l’ampleur. Son regard était rivé sur moi, en mouvement. Je le sentis se durcir entre mes lèvres. Sa main sur ma tête me caressait les cheveux comme pour m’encourager. J’augmentais la cadence, j’avais peur d’être surprise, il ne fallait pas que ça devienne une habitude. Mes lèvres, comme un étau autour de son sexe, entretenaient le mouvement, de plus en plus rapide jusqu’à ce qu’il éclate dans ma bouche, déversant un torrent de son liquide. Il lâcha un long gémissement que j’adorais entendre, signe du plaisir qui le saisissait. Je n’appréciais pas particulièrement le goût mais j’avalais pour lui faire plaisir. Il me ramena à sa hauteur et déposa un baiser sur ma joue avant de remonter les escaliers.— Quoi, tu pars comme ça ?Il se retourna et me jeta un long regard. J’étais toute débraillée. Il me lança un au revoir avant de fermer la porte derrière lui. Sans aucune forme d’explication. Putain, quel con.Je jetais un regard par la fenêtre des escaliers, un homme d’une quarantaine d’années me fit un clin d’œil avant de se remettre en marche. Merde ! Un voyeur, manquait plus que ça. Je me recoiffais à la va vite, rajustais mes vêtements et descendis les derniers escaliers pour rentrer chez moi. J’étais épuisée, courbaturée. Je n’avais qu’une envie, profité d’une longue sieste réparatrice.Arrivée chez moi, ma mère m’attendait sur le pas de la porte, inquiète. — Où étais tu passée ?— Bonsoir maman. Je te l’ai déjà dit, j’étais chez Alice.— C’est faux. Je lui ai passé un coup de fil, elle m’a dit que tu n’y étais pas. Pourquoi me mens-tu comme ça, effrontément ?— Maman, s’il te plait ! Je n’ai plus 10 ans. Et d’abord, tu n’étais pas au travail aujourd’hui ?— Ce matin, le directeur nous a offert l’après-midi de libre. Je voulais en profiter pour passer la journée avec toi mais impossible de te contacter. Tu es de plus en plus absente ces temps-ci.— J’ai une vie et tu devrais en avoir une aussi.Aussitôt je regrettais ces mots. Elle se figea un instant avant de se reprendre. Ce n’était vraiment pas ma journée…— Je suis désolée mam..— Assez. Je t’interdis de me parler sur ce ton, tu comprends ? Monte vite, je ne veux plus te voir !— Tu sais quoi ? Je m’en vais ! Je m’empressais de quitter la maison mais aussi son champs de vision. J’en avais assez fait, je culpabilisais pour tout un tas de trucs aujourd’hui. J’avais l’impression d’être une trainée mais aussi une fille indigne. Tout s’enchainait trop vite à mon goût, je devais prendre le temps de réfléchir. Prendre du recul. Je marchais sans but précis jusqu’à me retrouver en bas du bâtiment chez Daniel. Qu’est-ce que je foutais là ? Comme si il ne m’avait pas fait assez de mal comme ça. Au moment même où je tournais les talons, je le vis sortir de l’ascenseur accompagné d’une grande blonde sculpturale. C’était Lisa ! Stupéfaite, je me dépêchais de trouver une cachette avant d’être surprise par ces deux traîtres. Il ne perdait pas de temps celui-là ! À peine avais-je le dos tourné, qu’il allait voir ailleurs mais après tout, il ne me devait rien, et moi non plus. Je le lui avais bien fait comprendre. Il ne fallait de toute façon pas que je tire de conclusion hâtive. Peut-être leur relation était-elle purement amicale ? Cette idée fut balayée en une seconde lorsqu’elle se pencha sur lui, la main sur son bras. Ils étaient collés l’un à l’autre. Cela ne faisait aucun doute : ils entretenaient une relation bien plus qu’amicale. Je me détournais de ce spectacle et attendis quelques secondes, le temps qu’ils s’en aillent. Finalement, elle regagna sa voiture garée à quelques mètres, seule. Galant comme il est, il l’a raccompagné jusqu’au hall d’entrée après l’avoir baisé. Charmante attention.Sans plus attendre, je décidais d’aller voir Alice. Je lui envoyais un sms pour la prévenir de mon arrivée. J’aurais au moins le mérite de ne pas mentir à ma mère si elle me reposait la question lorsque je rentrerais. Quelques minutes plus tard, à peine ai-je posé la main sur sa porte qu’elle m’ouvrit, enjouée.— Je suis heureuse de te voir Lola ! On ne se voit pas souvent mais c’est toujours un plaisir.Elle me serra dans ses bras avant de me faire entrer. Alice et moi, nous nous connaissions depuis le lycée, je m’entendais bien avec elle. Elle était de nature timide mais lorsque j’appris à la connaitre, je me rendis compte qu’elle était tout, sauf sage. Elle s’ouvrait complètement lorsqu’elle se sentait à l’aise et en confiance avec quelqu’un. Mature malgré sa timidité de façade, sa taille de guêpe lui permettait de porter des vêtements moulants et courts et elle ne s’en privait pas ! Ça ne faisait jamais vulgaire sur elle. Elle portait souvent du noir, c’était sa couleur. Aujourd’hui, elle optait pour une mini robe qui lui couvrait à peine les cuisses, aux manches longues. Noire et moulante, évidemment. Je pouvais constater qu’elle ne portait pas de soutien-gorge au vu du col bateau qui lui couvrait à peine les épaules. Ses cheveux noirs bouclés tombaient en cascade sur ses seins où ils s’arrêtaient de façon irrégulière. Elle n’était pas spécialement coquette. Les bijoux, ce n’était pas son truc, mais elle n’en avait pas besoin. Nous nous installâmes sur son lit et la conversation débuta naturellement. Cela me fit du bien de ne pas avoir à mesurer mes mots, de parler sans avoir peur de me ridiculiser ou de la vexer. Je préférais profiter de moments au calme avec elle à l’inverse de Jules ou Sandy que je voyais comme des camarades de sorties, pour m’amuser le temps de quelques heures.Sa douceur et sa gentillesse n’avaient d’égal que sa beauté, mutine. J’avoue avoir pensé à plus avec elle, plus qu’une amitié qui pourrait être indestructible, si on s’en donner la peine, mais je ne voulais pas gâcher cela. Aussi, je préférais les hommes aux femmes. Je n’avais eu qu’une seule fois une expérience avec celles-ci. Une expérience formidable, certes, mais une expérience qui restait jusqu’alors unique. J’étais comblée avec les hommes pour me tourner plus ouvertement aux femmes.Malgré le peu de temps que nous passions ensemble, lorsque nous nous retrouvions, une forme de complicité s’installait d’elle-même. Il n’y avait aucune gêne lorsque nous étions ensemble. C’est ainsi qu’elle se mit en tailleur, sur le lit, face à moi. Je voyais clairement sa culotte claire, juste sous mes yeux. Il suffisait que je baisse légèrement la tête et le tour était joué. Dernièrement, nous étions plus proche l’une avec l’autre lors de nos rencontres. Nous parlions plus librement de sexe sans pour autant évoquer nos relations amoureuses que nous mettions entre parenthèses. Bavarder sur ce genre de sujet ne nous passionnait pas tant que ça.— Lola ?— Excuse-moi, tu disais ?Je lui adressais un sourire d’excuse.— Qu’est ce qui se passe ? Je vois bien que quelque chose ne va pas.Je ne pouvais pas lui cacher le lamentable état dans lequel je me trouvais. J’essayais tant bien que mal de lui expliquer ce qui n’allait pas en tentant d’omettre ma relation avec Daniel mais elle n’était pas dupe. Le sujet vint rapidement sur le tapis et je lui déballais notre relation, du mieux que je le pus : Notre rencontre via internet, son emprise sur moi, la dépravation qu’il m’avait transmise, la peur de le décevoir et avant tout, le fait qu’il soit infidèle et volage.— Y a une chose que je ne comprends tout de même pas, tu dis qu’il n’y a que le cul avec lui mais on dirait que tu veux un peu plus que ça, je me trompe ?— J’en sais rien Alice, je suis un peu perdue. Tu te rends compte qu’il se tape la femme de son ami d’enfance ? Je trouve ça franchement degeulasse !— MouaisElle s’appuya sur la tête de lit, les jambes croisées devant elle en me dévisageant.— Peut-être que tu mérites mieux qu’une histoire aussi compliquée. D’autant plus que nous sommes en vacances, c’est l’été. Sois belle et insouciante !J’éclatais de rire et lui souris à mon tour. Elle avait raison mais elle savait aussi que j’avais le don pour me mettre dans des situations impossibles. Je me lassais facilement, il me fallait toujours plus qu’une relation simple et platonique. Les mecs en adoration devant moi, c’était bien un moment.Qu’est-ce que je devais faire, le revoir ou passer à autre chose ?
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