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La petite masturbatrice

Chapitre 1

L'amphithéâtre

Voyeur / Exhibition
Dans cette fac je me fais discrète. Je ne connais quasiment personne, personne ne me connaît. Cela ne m’embête pas tant que ça, j’y vois une chance de développer mon imagination...Le cours d’éthique de la philosophie est long. A chaque minute qui passe, l’amphithéâtre, mal aéré, gagne en degrés. Et en centimètres de peau se découvrant sur les étudiants et étudiantes. Tous sont affalés sur les bancs en bois, offerts à ma vue. Depuis les derniers rangs, je mate allègrement. Je chasse du regard, doucement, la proie qui m’occupera durant ce cours magistral. J’ai quelques habitudes... Je lance un coup d’œil à Lucy, assise, comme à son habitude, au troisième rang à gauche. Elle porte aujourd’hui un t-shirt qui découvre ses épaules douces et grasses, ses taches de rousseur. Ses cheveux noirs sont relevés en chignons, des boucles tombent sur sa nuque et contrastent avec sa peau très pâle. Hum, Lucy... En me concentrant un peu, je peux voir le grain de ta peau briller de sueur, je peux laisser mon doigt glisser le long de ta mâchoire vers ta bouche rouge foncée... Je mouille mon doigt de ma salive avant de caresser tes lèvres avec, je t’imagine, prude Lucy, qui me lance un regard de biche salope lorsque j’enfonce mon doigt dans ta bouche pour que tu le lèches. Il glisse ensuite vers ta clavicule, joue avec l’élastique de ton haut, approche tes petits seins...
— Eh, tu sais quand c’est le partiel pour cette matière ?
Je me fige et regarde, interloquée, mon voisin. Il insiste :
— Le partiel ? Il est dans deux semaines c’est ça ?— Euh, oui. Oui oui je crois.
Je réponds.Il me remercie en se tournant de nouveau vers le professeur. Pourquoi est-ce que certaines personnes ne comprennent pas que s’installer au dernier rang, à quatre sièges d’un quelconque élève, est le signe d’une volonté d’absence totale de contact ? Surtout en pleine séance de projection mentale. Je soupire en renvoyant mon attention sur Lucy. Qui bien évidemment a entre-temps remis un horrible gilet bleu. Qu’est-ce qui se passe, sa voisine lui a trop pouffé dessus ? Bon qu’importe elle ne bénéficiera d’aucun orgasme imaginaire aujourd’hui, bien fait pour elle. La chasse reprend. Mathieu, non pas aujourd’hui... Julie ? Trop fait, tout comme Yassim. Julien ? Hum... Julien... Juste deux rangs plus bas, à ma gauche, Lucien se tient nonchalamment contre le mur. Il porte un t-shirt sans manches, bleu, et un jogging noir, ses cheveux bouclés sont attachés en queue-de-cheval. Aujourd’hui, il est aussi beau que le temps. Je pense en moi-même « Pourquoi pas ? Ce serait inédit... ». Je n’avais jamais osé fantasmer sur lui, sur lui et sa tête de gentil petit garçon perdu dans la trop grande fac. Toujours en retard en cours, toujours trop grand pour les chaises et trop pataud pour les filles... Je me demande quelle tête il fait quand il jouit. Je suis sûre que ses joues rougissent comme une fille et qu’il entrouvre bêtement la bouche.Hum, je sens que je m’excite, Julien sera définitivement mon goûter du jour ! J’enlève une énième couche de vêtement, je porte plus qu’un t-shirt moulant vert, très court qui dévoile mon nombril. J’ose rarement me dévêtir autant dans l’université, mais aujourd’hui tout le monde a abandonné sa pudeur, personne ne m’en voudra. Tout de même, mes petits seins, dont on devine toute la discrète rondeur, pointent sous le fin tissu.
Je m’installe plus confortablement sur ma chaise, m’affale... Julien, le bel ingénu... J’écarte les cuisses sous la table, ma jupe blanche remonte un peu. Je t’imagine bien tout timide, à une soirée, bafouillant devant moi. Tu as trop bu, et je t’ai coincé dans un coin de la cuisine. Nous sommes seuls, je te bouffe des yeux avec un sourire de salope qui ne laisse aucun doute sur mes intentions. Tu es gêné, tu n’as pas l’habitude des nymphos... Je fais la pouffe, devant toi, pauvre enfant, je te touche le bras, les épaules, le torse. Tu portes le même t-shirt fin qu’aujourd’hui et je sens ta peau chaude sous mes doigts, ça me donne envie d’y attarder ma main.
Main qui dans l’amphithéâtre coule vers mes cuisses... Je sue, je m’excite un peu trop vite, je n’aurais pas cru qu’un petit timide comme toi Julien me ferait autant d’effet ! Je me caresse les cuisses, discrètement, discrètement... Elles sont chaudes.Petit pervers, je suis sûre que mon petit jeu de chienne te fait de l’effet. Dans cette cuisine sombre, je constate que ta queue gonfle dans ton jogging. Tu sais que je m’en suis rendu compte, et tu es encore plus gêné pauvre enfant. Tu ne sais plus où tu peux te mettre, parce que mes regards furtifs sur ton entrejambe te font encore plus bander.
Assise sur le banc en bois j’ai de plus en plus chaud, je sens mes cuisses humides de sueur, ça encourage les doigts à remonter lentement... Ahh, ma culotte est trempée, Julien tu me fais bien mouiller, tu cachais bien ton jeu. Pendant que tu restes assis à moitié tourné vers ton PC, l’œil à moitié endormi, moi je m’imagine ta bite. J’essaie de rendre précise dans ma tête la consistance de ta queue quand je pose ma main sur l’entrejambe de ton jogging. Ma main s’agite à travers le tissu de ma culotte, il est tellement mouillé qu’il rentre dans les plis de ma chatte hum... Je commence à franchement me branler en plein amphi c’est trop bon. Personne ne se doute que la petite intello du fond se touche la chatte pendant les cours de philo, en pensant aux bittes et aux chattes de ses voisins de table...
Hum, en pleine cuisine, alors que n’importe quel invité de la soirée pourrait rentrer, je caresse ta gaule à travail ton pantalon. Julien, tu n’oses plus bouger et tu me lances des regards paniqués en couinant comme une petite salope !
— Ahh, attends ! Qu’est-ce que tu fais, ahh... Quelqu’un pourrait... ahh ahh...— Chut. Je lui glisse à l’oreille. Reste tranquille pendant que je m’occupe de toi, tu ne vas pas le regretter.
Tu gigotes de panique et d’excitation, alors je plonge ma main dans ton jogging pour saisir directement ta bite. Tu lances un petit cri, alors que je lâche un soupir de contentement. Hum... Elle est comme je l’imaginais et la sentais, dure et épaisse, comme je les aime.Dans le même temps, je glisse mes doigts sous le tissu de ma culotte pour trouver mon clitoris. Il est gonflé par l’excitation et l’effleurer me fait lâcher un petit gémissement. Mon cœur rate un battement, sort de ma rêverie et m’immobilise en espérant que personne ne m’a entendu. Gauche, droite... en tournant la tête je constate que visiblement personne ne m’a entendu. Je suis toujours un peu fébrile, mais je ne peux pas m’empêcher de reprendre là où je m’étais arrêtée. Mon cœur bat fort quand mon doigt reprend le chemin vers mon petit bouton. C’est si excitant de risquer de se faire voir... Qu’est-ce que mes petits camarades penseraient s’ils savaient que je me masturbais comme une chienne en plein cours ? Est-ce que ça les gênerait ? Les exciterait ? Julien, j’espère que tu serais excité en l’apprenant... Aussi excité que quand je te branle dans cette petite cuisine que j’ai imaginée pour l’occasion. Je te lance des regards de pute tout en faisant des allers-retours énergiques. Toi tu ne dis rien, tu as renversé ta tête en arrière sous le plaisir et tu gémis en essayant de rester discret. Mais l’alcool dans ton sang n’aide pas et tu couines quand je te murmure dans l’oreille :
— Jouis dans ma main Julien. Jouis pour moi j’ai envie de goûter ton sperme, laisse-moi lécher ton sperme sur mes doigts...
Mes mots te font quitter terre et tu exploses dans ma main, pas très discrètement... L’idée de ton foutre sur moi me fait accélérer le mouvement de mes doigts sur ma chatte, hum... C’est trop bon tu vas me faire jouir dans l’amphithéâtre Julien...Dans ma fiction tu es en sueur et tout tremblotant après avoir joui, et tu me regardes interloqué pendant qu’avec un ultime regard de chienne j’avale ton foutre qui coule de mes doigts jusque sur ma langue tendue en l’air. La main dans la culotte je jouis en silence sur le banc de l’amphithéâtre. Hum... C’est divin de jouir en public.Après quelques secondes de repos, yeux fermés, la tête dans les bras sur la table, je lance à Julien un dernier regard. Bizarrement c’est le moment qu’il choisit pour me retourner le coup d’œil. Je détourne vite les yeux, mais tu as sûrement eu le temps, vu ton air étonné, de croiser pendant une seconde mon regard voilé de plaisir, langoureux comme une chatte en chaleur...
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