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Petite timide, grands malheurs

Chapitre 5

SM / Fétichisme
Le lendemain de cette fameuse soirée où je fus « enchaînée » à lui, j’ai pris ses vêtements (ceux que j’avais mis quand il m’a traitée de perverse) et je suis rentrée chez moi. C’était un mercredi, mais je ne suis pas allée en cours. Ma mère m’a gueulé dessus comme pas possible, mais elle a vu que j’étais blessée ; et quand je lui ai expliqué, elle s’est calmée. Elle ne m’a pas questionnée sur ma tenue, ni sur mon humeur, ni sur rien d’autre encore, et je suis partie m’enfermer dans ma chambre.
Les semaines suivantes, je suis retournée en cours normalement, et Ludwig et moi avons fait comme si on ne se connaissait pas. Mais ce temps passé avec lui me restait dans la tête.
Puis, un soir d’octobre, j’ai inconsciemment cherché son nom dans l’annuaire : Nicklaus Ludwig. Et je me suis retrouvée en bas de son immeuble, son adresse sur un bout de papier à la main.
— Nya ?— Ah, Ludwig...— Tu venais chez moi ?— Ah, non... Je venais voir une amie.— Oh. Je t’ouvre ?— Nn… non !
Je regarde la longue liste de sonnettes et appuie sur une au hasard.
— Je ne savais pas que Mme Flaugère était ton amie. Surtout qu’elle a 93 ans et qu’on l’a envoyée en maison de retraite il y a trois mois.— Ah...— Allez, viens...
Je le suis jusque chez lui (je me demande toujours pourquoi j’ai fait ça). L’appartement est incroyablement propre ; tout est rangé, et ça paraît plus grand que la dernière fois. Il pose ses courses sur la table de la cuisine.
— Ah... Ça change...— Oui. Une femme de ménage vient une fois par semaine. Tu comptes pas refoutre le bordel ?
Je m’incline solennellement.

— Je m’excuse pour la dernière fois.
Il rit.
— T’excuse pas, vaaaa. C’est moi qui t’ai un peu séquestrée, on va dire. Et puis... tu pourras te faire pardonner d’une autre façon.— Si c’est le sexe, c’est niet !— J’ai jamais pensé au sexe. — Bon, je ne sais pas pourquoi je suis venue ici. Je m’en vais.
Il me retient par la manche.
— Eh bien, tu as oublié que tu devais te faire pardonner ?
Je tremble devant son regard songeur et vicieux plein de sens. L’idée du viol m’effleure. Je tente de me dégager de ma veste et de m’enfuir, mais il me saisit l’autre bras et me pousse dans sa chambre, m’enlève ma veste de force et me positionne, mon ventre sur ses cuisses. Il me maîtrise avec la force de ses avant-bras sur ma nuque et sa main qui tient le haut de ma cuisse et qui a relevé ma jupe au-dessus de mes fesses, dévoilant ma culotte.
Je crie, le traite de malade mental alors qu’il essaie de me retenir sur lui. Soudain, un coup de foudre. Un choc électrique dans mon ventre. Une vive douleur sur mes fesses. Un claquement résonne dans l’air : il me met une fessée. Je hurle de douleur ; et lui, silencieux, m’en remet une, puis une autre et encore d’autres. Mes oreilles sonnent. Chaque coup est une électrocution et m’arrache un cri aigu de douleur. Mon corps remue, procurant à mon ventre une sensation étrange d’être écrasé ; et cette sensation est aussi agréable que douloureuse. Sa main arrive comme un éclair sur ma peau, mais la douleur vive persiste et mes fesses sont chaudes et fourmillent de plaisir. Ma peau me tiraille. Les coups qui claquent mes fesses sont irréguliers ; ils me surprennent chaque fois, et je les appréhende. Je me rends compte de ma position ridicule. Je me sens comme un enfant qu’on sanctionne. La douleur commence à venir au niveau de mon ventre ; mes organes sont compressés, je pleure, et de la bave émane de ma bouche grande ouverte qui continue à émettre des sons dont j’ai honte. Je me plains de la douleur à chaque coup. Il doit m’en donner une trentaine, puis plus rien.
Ma respiration est rapide et bruyante. Il me saisit par les aisselles et me pose à terre avant de se lever et de sortir de sa chambre. Je suis agenouillée avec la tête contre le sol, et je tiens mes fesses chaudes et douloureuses à deux mains. Un filet de bave coule le long de mon menton. Que s’est-il passé ? C’était... bizarre.La porte s’ouvre, et il apparaît comme une ombre. Je le suis du regard alors qu’il s’approche de moi.
— Je vais t’appliquer une crème hydratante. Les marques disparaissent plus vite sur une peau hydratée.
Il passe ses mains pleines de crème sur mes fesses, les masse, les caresse. Ses gestes sont délicieux ; je soupire de plaisir et de soulagement. Le contact frais de la crème sur mes fesses chaudes est semblable à celui du lait à la banane après les bains publics. Je pense que j’aimerais bien boire du lait à la banane. Les doigts de Ludwig sont longs et fins, ses mouvements sur ma peau sont gracieux. Même le sol paraît confortable...
Il retire ses mains alors que j’aurais aimé que ce moment ne s’arrête jamais. Je me redresse et mon visage apparaît dans le miroir : je suis rouge, les yeux grands et humides, les cheveux en désordre, de la morve sous le nez et de la bave autour de la bouche. Mais je me trouve étrangement érotique...
— C’est bon, tu es pardonnée. Je te ramène chez toi ?
L’instant d’après je suis dans sa voiture, tenant un sac empli des vêtements que j’avais laissés la fois passée. Nous ne disons pas un mot pendant tout le trajet ; il me dépose devant ma maison, et je rentre sans lui adresser un signe.
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