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La pétroleuse

Chapitre 1

Arny

Erotique
Il est dix-neuf heures et nous sommes vendredi soir. Je suis en chasse. Oui ! C’est le mot, en « chasse ». Pas d’homme dans ma vie, pas de casse-croute attitré, juste des rencontres de hasard, une fois de temps en temps. Mais pas n’importe comment, pas n’importe qui. Il faut que le mec que je vais mettre dans mon lit, où dans celui d’un hôtel, soit unique. Pour cette soirée au moins parce que pour demain, je me contrebalance totalement de savoir ce qu’il va devenir. Il n’a droit qu’à une seule chance.
Pour la circonstance, je me suis vêtue de manière suggestive. Pas totalement « pute », mais ça s’en rapproche bougrement. Oh ! Je n’ai pas toujours été cette salope qui déambule à vingt-sept ans dans les rues d’une ville de la côte atlantique en ce début de soirée. Non ! Ce qui m’a amené là est complexe, un long processus qui m’a dégouté des hommes. Pas du sexe, juste du bon vieux mâle dans ce qu’il représente. Son côté « touche à tout et couche partout » m’a définitivement éloigné d’une vie à deux bien rangée.
Je n’ai pas de but précis dans ma promenade, si ce n’est la recherche d’un mâle. Faire l’amour, baiser est comme un leitmotiv sous ma tignasse de brune aux tifs mi-longs et frisottés. Et le soleil déclinant de cette fin d’après-midi annonce déjà dans ma tête une nuit chaude. Je crée dans mon esprit les images de ce qui me motive, me donne des ailes ou plus simplement une envie de caresses. Je sens sur moi les regards plus ou moins appuyés de quelques mecs au bras de femmes de tous âges. Ce qui ne fait que renforcer mon sentiment de ne plus être en couple.
L’enseigne d’un bar me fait soudain comme un clin d’œil. Et je dirige donc mes pas vers cette ile au milieu d’un tas de boutiques dans lesquelles s’étalent bouffe ou fringues. Combien sont-ils au comptoir à me reluquer alors que je pénètre dans le sanctuaire des picolos de tous crins ? Mon arrivée dans un nid de loups, jeunes ou plus âgés, ne passe pas inaperçue. Deux loustics s’écartent légèrement, me laissant par là, une place près d’eux. Je n’ai pas choisi au hasard ce troquet.
Ici, c’est le quartier des affaires de cette ville. Idéalement placé au cœur de la cité ce bistrot, les employés de bureau y font souvent un passage le soir. Pause après le boulot, qui se prolonge parfois bien au-delà des heures du diner. Un bon terrain pour venir draguer de temps à autre, lorsque le besoin s’en fait sentir. Et je peux dire que ce soir, la faune locale ou non est plutôt bien fournie. Un des deux qui m’ont gentiment cédé quelques centimètres du bar, fait déjà des ronds de jambe pour mieux admirer mon profil. Je me juche sur un tabouret haut et mes escarpins trouvent le barreau qui sert de marchepied ou de reposoir.
Je tire sur le tissu de ma jupe, décidément impossible à rallonger. Bon ! Mes cuisses sont visibles. Personne n’en a jamais perdu la vue de regarder deux flutes. Et les miennes ne sont pas si moches après tout ! Une sorte de silence étrange s’instaure sur ma gauche. C’est là où sont les deux « amis » qui se sont poussés pour moi. Le serveur qui arrive fait diversion.
— Madame ? Vous prenez quoi ?— Oh… Avez-vous des cocktails ?
Il me chouffe comme si je venais de dire une monstruosité. Je percute. Nous sommes dans un bar fréquenté par les gens de la haute. Alors si ici, il n’y a pas ce que je demande, où vais-je en trouver ? Il se tait, mais ses yeux me foudroient sur mon siège.
— Oui… alors un « Bloody-Mary », s’il vous plait !— C’est parti ! Je vous le sers avec du sel de céleri ?— Oui, bien sûr ! — Oh, beaucoup de gens n’en veulent pas, alors…— Moi, j’adore ça !
Il est déjà dans sa préparation. Mon voisin de gauche, celui qui lorgne sur moi depuis mon entrée dans l’établissement trouve enfin un prétexte pour m’interpeller.
— Vous aimez donc les choses pimentées, Madame ?— Pas vous ?— Euh… si, si bien entendu ! Mon prénom… Arny ! C’est teuton, enfin… germain !— Oui ? Ça veut dire : « celui qui possède la force ». N’est-ce pas ?— Bien peu de personnes savent ce genre de détail. J’ai donc affaire à une experte ? Elle a un prénom la dame ?— Le vrai ou celui que j’utilise pour sortir ?— Comme il vous plaira. Du moment que je peux mettre un nom sur votre joli minois.— Appelez-moi… Annie.— Ça vous colle à la peau parfaitement. Et que cherchez-vous dans un tel endroit ? Il y a des tas de bonshommes qui ne demandent qu’à vous connaitre autour de nous, sans doute.— … ! Je suis difficile en cette matière.— Ah ? Ai-je une petite chance de faire votre connaissance ? Plus intimement, veux-je dire !— Tout dépend de votre degré de possibilité à me surprendre. J’aime que les hommes soient… innovants dans certains domaines.
Il a quoi ? Une quarantaine de piges ? Il est vêtu sobrement, mais avec goût. Et il porte un polo, style marinière, blanc à rayures bleues. Il est bien gaulé et ma foi, si son ramage est égal à son plumage, je crois que ma nuit s’annonce plutôt agitée. Son pote, sentant que j’intéresse celui avec qui il partage un verre, lui fait signe de la tête. Geste pour lui dire qu’il s’esquive et nous laisser en tête à tête. Voilà qui est de bon ton, de bon aloi. Bien sûr Arny revient à la charge.
— Vous travaillez dans le coin, Annie ?
Je souris à cette question idiote. Vu mon accoutrement, « le coin » ne peut signifier qu’un bout de trottoir. Ce qui n’est pas le cas. La journée, je bosse moi aussi dans un bureau. Pas du même quartier, mais je suis une employée sage. Je n’ai pas très envie de lui répondre. Pas besoin qu’il apprenne ce que je fais comme job. Il ne m’intéresse de toute manière que pour ce qu’il trimballe plus bas que sa ceinture. Alors, je botte en touche par une autre question.
— Et vous ? Vous avez un bureau par là ?— Non ! Moi et mon ami, celui qui vient de partir, nous sommes des vendeurs ambulants. Enfin, nous démarchons des magasins un peu spéciaux !— C’est-à-dire ?— Vous aimez les surprises, si j’ai bien suivi ce que vous m’avez annoncé, il y a tout juste quelques instants.— C’est exactement ce que j’ai dit, je le reconnais, et surtout je le maintiens. — Alors si je vous surprends assez et vous montre un des objets que je distribue, me laisserez-vous vous montrer son fonctionnement ?— … ? De quelle manière ? — Ah non ! Vous trichez déjà Annie. Vous me donnez une réponse avant et seulement ensuite, je vous fais découvrir un de mes trésors. Voyons voir si vous êtes joueuse, et si vous avez suffisamment d’audace, de cran pour suivre. Mais vous avez aussi le droit de m’envoyer balader, maintenant.— J’avoue que vous m’intriguez…— Ah, ah, ah ! Eh bien ? Quelle est votre décision ?— Laissez-moi le temps de boire mon verre avant de vous annoncer ma sentence.
Plus personne autour de nous ne semble s’intéresser à notre conversation. Et le type s’est singulièrement rapproché. Il a presque son nez à la hauteur de ma poitrine. Il reluque sans vergogne les deux seins qui sont sous mon chemisier cintré. Il se démonte le cou pour savoir si je porte ou non un soutien-gorge ? Alors il est grand temps de le rassurer.
— Ne vous cassez pas le cou à deviner s’ils sont soutenus ou non. J’aime qu’ils soient libres et bougent lorsque je marche. — Fine mouche avec ça ! En tout cas, emballés ou non, ils sont attirants et appétissants. Vous pouvez me croire, j’en ai déjà soupesé bien d’autres, du regard s’entend !— Bien…
Je lève la main et le serveur rapplique.
— Madame ?— La même chose, s’il vous plait. Il est excellent.
Mon dragueur saute sur l’occasion. Il pousse son verre devant lui et le barman a compris. Mais mon voisin ajoute, nonchalamment à destination de l’employé.
— C’est pour moi, les deux verres. Mon ami qui est parti en avait déjà bu un sur mon compte. Vous me les mettez sur ma note, s’il vous plait.— Bien Monsieur !
Le garçon s’affaire à servir nos verres et je regarde le type droit dans les yeux. Il sursaute alors que je lui parle.
— C’est d’accord ! Montrez-moi un des objets que vous vendez.— Je vous montre aussi comment on s’en sert, c’est bien le deal, vous en êtes consciente ?— Oui ! Montrez-moi donc ça !— D’accord alors ! Attendez une seconde.
Il fait deux pas vers une table où une mallette est posée. Il l’ouvre sans que je parvienne à définir ce qu’il vient de pêcher dans celle-ci. Il revient au bar au moment précis où le serveur place nos verres respectifs sur le comptoir. Cet Arny tient dans sa patte, une petite boite de carton, sans aucune indication visible. Il prend tout son temps. Et de sa main libre, il se saisit de son glass.
— À votre santé, belle dame !— Merci.
Nous trinquons et il se décide enfin à ouvrir délicatement l’étui cartonné. Je ne distingue pas encore ce qui va en sortir. Puis je rougis jusqu’à la racine de mes tifs. Mon visage doit être rubicond tant je me sens bernée. Ce que tient le type ne doit guère faire plus de dix centimètres de long. Une sorte d’ogive métallique qui se termine par un bijou coloré en rose. Et l’autre qui garde ses quinquets dans les miens. Je baisse le regard, toujours aussi rouge.
— Je peux donc vous montrer comment on s’en sert ! Vous êtes toujours d’accord ? Est-ce assez surprenant pour vous ma petite dame ?— …
Je suis clouée sur mon siège. Comment expliquer que je me suis fait avoir dans les grandes largeurs ? Ça, pour être épatée, je le suis plus que tout. Arny penche son visage vers mon oreille et me chuchote quelques mots.
— À l’endroit où se place ce joujou, c’est aussi libre que votre poitrine ? Je peux vérifier ?— … ! Hein ?— Ben, je vous l’offre si vous le portez. Mais c’est moi qui le dispose là où il vous ira le mieux.— Vous… vous êtes sérieux là ? — Ai-je l’air de me moquer de vous ? Et puis… vous avez tout fait pour que nous en arrivions là. Alors, reculez votre joli pétard, pour que vos fesses débordent un peu à l’extérieur de l’assise de votre siège, s’il vous plait !— Mais…— Il faut savoir ce que l’on veut, ma belle. Si vous êtes un peu salope, je suis disposé à vous satisfaire. À vous de décider de ce que la soirée va nous réserver.— …
Merde alors. Pourquoi d’un coup est-ce que je soulève mon cul du tabouret ? Pas pour le quitter, non, mais bien pour agir comme il vient de me le suggérer. Et il se plaque contre moi qui fixe uniquement le fond du bar. Je suis cramoisie. Pas question de tourner la tête. La patte libre du bonhomme est passée sous le tissu de ma jupe, et il trouve ma culotte, bien évidemment. Il ne se prive pas pour la pousser de côté. Il me parle de nouveau.
— Tendez-moi votre verre, ma chère !— … quoi ?— Vous ne voulez tout de même pas que je vous mette ça, sans le lubrifier un peu !— Vous…— Ben si ! Tendez-moi votre Bloody…
La pointe de l’engin se retrouve d’un coup plongée dans la boisson couleur tomate. Puis elle disparait de ma vue et je sens qu’un doigt se faufile sur… oui, c’est bien cela, il me prépare le fion. Ça y est. Le bout métallique vient de remplacer le doigt sur l’œillet. Une incroyable pression sur ce dernier et je me sens toute bizarre. Je crispe mes muscles dans l’attente d’une douleur qui va finir par arriver. Il fait une pause en sentant bien que je m’attends au pire. Sa bouche est de nouveau à l’approche de mon esgourde.
— Tu peux te détendre ! Je te promets que c’est l’affaire d’une demi-seconde. Comme pour une piqure et ensuite, il faut t’habituer à ce… corps étranger là où je veux le mettre.— Vous… vous êtes sûr ?— Autant que tu es faite pour la baise pure et dure.— Quoi ?— Allons ! Ne fais pas l’innocente. C’est bien un coup de queue que tu es venue chercher dans ce bar. Alors si tu es prête, moi aussi. Je peux juste te dire que je vais faire de mon mieux pour que tu grimpes aux rideaux.— …
Je constate à contretemps que ce type me tutoie. Trop tard pour le rabrouer et puis alors qu’il achève sa phrase, je sens mon muscle qui sous la pression se laisse investir. Il me faut prendre de l’air, mais je suis bel et bien prise par ce truc. D’abord la sensation n’est guère agréable. Et la lente pénétration de l’objet me tétanise et je coupe ma respiration. Lui ne cesse pas du tout son mouvement pour enfoncer la pièce métallique dans mon fondement. Mais il revient à la charge en paroles.

— Respire un bon coup. Vas-y ! Et nous y sommes presque. Là ! Tu vois, c’est élastique l’anus des dames. Des hommes aussi je suppose, mais je ne veux baiser qu’avec des nanas. Alors ? Quel effet ça te fait d’avoir ce machin dans le cul ?— … je… franchement, pas terrible. — Attends un peu. Tu vas vite t’y habituer et voilà. La gorge qui porte la pierre empêche d’aller plus haut et maintient en place le bijou. Dans quelques minutes tu vas adorer. Lève tes fesses et remets-toi en bonne position sur ton siège. Ton poids va faire le boulot. Un peu de gêne pour quelques instants encore. Ça devrait pourtant déjà aller beaucoup mieux. La douleur de l’intromission s’estompe ?— Oui ! C’est supportable. — Parfait alors. Tu es ma chose pour la soirée, d’accord ?— Votre chose ? Ça veut dire quoi ?— Que je vais te baiser toute la nuit, que tu vas en redemander, je te prie de le croire ! On se boit un autre verre ?— Vous voulez me saouler ? Vous pensez que je vais me défiler ?— Oh ! Je suis certain du contraire. Tu as dans le sang cette rage qui fait les bonnes cochonnes. Tu es une vraie salope ! Dans le bon sens du terme, si tu vois ce que je veux dire. Tu es sortie ce soir pour ça, n’est-ce pas ? Tu peux me le dire.
Je baisse les yeux, rouge de cette honte qui me transmet une certaine chaleur. Lui rit discrètement. Dire qu’il vient de me bourrer son truc dans le cul au milieu d’une bonne vingtaine de consommateurs sans que personne ne se soit aperçu de quoi que ce soit. Il semble bien déterminé à ne plus lâcher son os. Sa patte droite est sur la partie découverte de ma cuisse qui est pratiquement à son contact. Il me chuchote encore quelques mots qui me font avaler ma salive de travers.
— Tu es excitée ? Est-ce que tu mouilles ? — …— Eh bien, ne prends pas cet air ahuri et réponds-moi, bon sang ?
Je ne sais pas quoi lui dire. C’est donc tout naturellement qu’en levant son verre pour trinquer, qu’il glisse furtivement sa louche sous ma jupe. Il va se rendre compte de la situation. Et bien entendu que c’est éloquent. Je lis sur sa bouche un rictus, celui d’une vraie victoire.
— J’en étais certain. Tu aimes ça, mieux, tu es faite pour te faire baiser de cette façon. Pour un peu… mais il y a sans doute trop de monde pour toi, ici ! On va chez toi ?— … ! Non.— À l’hôtel alors ?
Je n’ai pas envie de lui faire plaisir et surtout je tiens à ce qu’il mijote encore un peu aussi dans son jus. Mais il dépose un billet sur le comptoir et attrape mon bras. Il me tire doucement pour que je descende de mon perchoir. Mes pieds sont donc au sol et il fait un clin d’œil au barman. Il lui jette avec une certaine forme de plaisir.
— Gardez la monnaie !— Merci !
Et je fais un premier pas avec le truc toujours en place. Mais c’est plus aisé que je ne veux le penser. Puis au bout de la traversée de la salle, le bruit de la rue. Le soleil tombant est bas sur l’horizon. Arny me tient par le bras. Il est empressé et je le sens plus tendu qu’il ne veut le laisser paraitre.
— Ça va ? Tu arrives à « oublier » mon cadeau ?— Oui. — Alors ? Tu es d’ici ? Où peut-on trouver une chambre pour finir ce que nous venons de commencer si bien ?— …— Eh bien ? Tu n’as donc plus de langue ?— Si… mais je ne suis pas…— Une pute ? Bien entendu, mais une grosse salope que je veux baiser. Et puis, je bande, tu peux contrôler.— Hein ?— Tâte-moi la braguette !— Non ! Pas dans la rue.— Comme tu veux ! Mais tu vas devoir me sucer, me tripoter, me branler et je vais te mettre partout. — Partout ?— Oui ! Par-devant, par derrière, jusqu’à plus faim ni soif.— Vous êtes bien sûr de vous.— Dans l’état où nous sommes, je sais déjà que nous allons jouir vraiment. Alors, où va-t-on ? Il doit bien y avoir une chambre à louer dans ce coin.— Là…— Ah, tu vois que tu sais ce que tu veux aussi. C’est quoi ? Un truc discret ?— Oui. Un étape-hôtel où une simple carte bleue suffit.— Parfait. Allons-y puisque tu es d’accord.
Et nous marchons sur le trottoir vers le toit que nous devinons déjà. Ça ne nous prend pas plus de deux minutes pour qu’il glisse enfin sa carte dans l’appareil qui délivre les sésames des portes. Un code sur papier, et nous grimpons les escaliers en direction d’un long couloir sombre. Celui-là est formé par deux rangées de piaules de chaque côté. Seules des lampes vertes et blanches sur lesquelles sont inscrites les lettres « sorties de secours » nous permettent de lire les numéros sur les portes. Et enfin, il tapote le code long comme le bras sur un digicode qui fait céder la serrure.
Je suis aspirée littéralement à l’intérieur de la chambre. Plaquée au mur, sa bouche cherche la mienne et la première pelle est suffisamment pressée pour que je la savoure vraiment. La seconde accompagne les mains qui fouillent sous le tissu bien court qui me couvre le bas du corps. Et cette fois, je m’abandonne aux délices d’une langue qui palpite dans mon palais. Comment ma culotte se désolidarise-t-elle de mes fesses ? Sous l’impulsion frénétique de ses grandes paluches, sans que je mette un frein à son engouement tout masculin.
Le solde de mes fringues suit la course du triangle de tissu. Il faut pour que je sois tout à fait honnête dire que je ne porte pas grand-chose. Mes cinquante kilos tous mouillés, c’est le cas de le dire, sont d’un coup soulevés par les bras solides du gaillard. Je suis emportée par un tourbillon de folie. Le lit devient le champ d’une joute sensuelle et quasi amoureuse. De la langue et des doigts, tous les endroits de mon corps sont inspectés, repérés, caressés. De longs préliminaires font monter une certaine pression dans mon ventre.
Je passe par une palette d’émotions des plus délirantes. Je fais, lors des premiers instants de cet étrange corps à corps l’étoile de mer, me contentant de savourer toutes les sensations que m’offrent les câlins rondement menés par Arny. Vient tout de même l’instant où il me désire plus active. Et c’est dans la position d’un chiffre qui en dit long sur l’activité réclamée par le Monsieur que je goute à ce bâton de berger nouveau. Pas monstrueux, pas d’une longueur époustouflante, ni d’un diamètre hors normes, non ! Juste une bonne taille pour que mes lèvres en épousent les contours, en lèchent le cylindre.
Commence alors une séance où les soupirs de l’un et de l’autre se rendent coup pour coup. Lui s’occupe de dépoussiérer ma cave et je prépare son outillage à une besogne plus en profondeur. De temps en temps Arny joue avec ce qui est naturellement fiché dans mon rectum. Et je dois reconnaitre que ce n’est pas désagréable, pour ne pas dire jouissif. Une goutte d’un liquide vient perler sur le bout du gland de celui que je pipe avec un entrain particulier. Et les sons que produit sa bouche qui m’aspire les grandes lèvres donnent une vraie résonnance à cette débauche de caresses intimes.
Quand me demande-t-il de prendre une position qui se prête mieux à une intromission autant attendue qu’espérée ? Ça n’offre guère d’importance de repérer l’instant « T » où enfin, je sens que va se lover en moi ce qui depuis de longues minutes coulisse dans ma bouche. C’est donc à genoux, fesses relevées, levrette oblige que ma main se faufile entre mes cuisses entrouvertes pour guider le pénis du monsieur. Il ne se fait pas prier pour donner un coup de reins que je dévie sur-le-champ. Pas pour l’introduire, mais bien pour interdire l’accès immédiat à cette queue tendue.
Il prend ça pour un refus. Et sa voix chevrote quelques mots…
— Tu… tu ne veux pas ?
À mon tour de me servir de ma gorge pour autre chose que le sucer.
— Si… mais pas sans manteau, vous comprenez ?— Ah ! Zut, tu as raison… attends une seconde, je dois avoir ça quelque part dans une poche de mon pantalon.
Il me faut toutes les bonnes raisons du monde pour faire abstraction de cet intermède bien peu glamour. Lorsqu’il reprend la position, je suis toujours dans de bonnes dispositions. Chatte prête à la saillie et qui attend le loup. Cette fois encore, par mon geste pour le diriger vers ce centre désiré, je vérifie la mise en place d’un latex de sauvegarde. Et très délicatement, centimètre par centimètre nos deux intimités se rencontrent, s’épousent aussi. Une volupté inouïe que ce membre qui écarte doucettement mes chairs pour s’enfoncer dans la gaine humidifiée au possible.
Enfin, les mouvements prennent une véritable amplitude et deux mains cramponnent mes hanches pour que les coups de reins d’Arny me fassent vibrer. Ce n’est ni compliqué ni difficile. Mais je réalise soudain que je ressens le frottement de sa pine contre l’objet dur qui est toujours planté dans mon derrière. Et chaque passage devient dans ma tête une aubaine. J’adore le plaisir que me procure l’une et l’autre de ces « choses » qui occupent mes orifices. Réalité ou rêve d’un instant ? Je n’en sais plus rien et je ne cherche pas à retenir ces spasmes qui montent tels des vagues successives du tréfonds de mon être.
Elles déferlent de mon ventre à mon cerveau, m’envoyant mille et un signaux qui m’expédient dans une constellation d’étoiles imaginaires. C’est bleu, c’est vert, c’est arc-en-ciel, c’est dingue. Je suis secouée par les déhanchements désordonnés de Arny ! Ou par les bienfaits que j’en retire ? J’ai du mal de savoir où j’en suis et pourquoi me biler, après tout, c’est bien ce que je voulais. Alors, je m’englue dans mon plaisir, lequel procure au bonhomme qui me lime une sorte de jouissance parfaite, si j’en juge par ses soupirs à fendre les murs de la piaule où nous baisons.
Le final de cette manche initiale est éblouissant. Une gerbe d’émotions qui va s’accentuant, qui emporte tout sur son passage. Mes gémissements se muent en cris sauvages. Je griffe le drap, je m’affale à plat, incapable de retenir ce feu qui explose en moi, et lui me suit de tout son poids. Combien de temps restons-nous ainsi ? Tous mes muscles tressaillent sous la marée qui me submerge. Et il me couvre de bisous dans le cou, sur les épaules. Pour finir, sa queue quitte mon berlingot, trop molle pour y demeurer.
Arny lisse mes cheveux alors que nous sommes allongés l’un contre l’autre. Je reste inerte, récupérant de notre duel érotique. Ces gestes tendres me donnent des frissons et je reviens peu à peu sur terre. Lui vient de redescendre sa bouche vers mes seins qui dardent leur téton. Ça m’électrise d’un coup, cette succion des fraises réceptive au moindre signal d’un retour de flamme. Et lui prend mes mouvements qui me cabrent le buste pour un appel. De surcroit, il est un endroit chez lui qui a déjà récupéré un semblant de vigueur. Alors, nonchalamment, il dirige ma main vers ce bout de lui gorgé de sang.
— Tu es une amante merveilleuse. Nous n’allons pas nous quitter sur un seul round, Annie. Qu’en dis-tu ?— Ben… non !— Alors, tu veux bien me branler un peu ? J’adorerais sentir tes doigts serrer ma bite.— …
Au point où j’en suis, pourquoi renâcler et faire la fine bouche ? Ma main se tient désormais toute proche de son sexe bandé de nouveau. Et comme pour le rassurer, j’encercle le morceau. Puis consciencieusement, je joue du poignet sur la trique durcie. Il halète d’un coup et se laisse faire, couché sur le dos, paupières closes. J’astique au gré de ma fantaisie ce manche qui vient de me faire reluire avec tant de bonne volonté. Puis il ne bronche pas plus alors que je redresse mon buste pour mieux faire avancer mon visage vers le sexe. Une odeur particulière qui m’enivre est là, envahissant mes narines, et ça me remet dans tous mes états.
Second emballement de la soirée, deuxième galop du cheval fougueux, après que je me sois assurée du port d’un imperméable obligatoire. Il ne fait aucune difficulté pour revêtir la capote, en homme habitué à papillonner sans aucun doute. Et cette fois, nous prenons notre temps. Celui de gouter mutuellement à cette possession qui, si elle est moins violente que la précédente, est tout empreinte d’un charme différent. Et c’est au moment où je m’y attends le moins qu’un orgasme, lui également autre que son ainé, me traverse le corps. Un repos mérité suit cette action bon enfant. Quelques caresses et une tentative de sodomie que je refuse nous amènent à une heure avancée de la nuit.
Il est temps pour moi, après une douche qui clôt nos ébats, de rentrer chez moi. C’est au moment où nos routes vont se séparer qu’il tente le coup du « reviens-y ».
— On pourrait se revoir Annie. Enfin si tu y tiens, je te laisse seule juge. En tout cas, c’était sublime. Tu es un bon coup.— Non ! Je ne veux pas d’attaches ni de seconde fois. Vous avez eu ce que vous vouliez ! J’ai bien joui et il ne faut jamais abuser des bonnes choses. Le risque de lasser gâcherait une nouvelle fête. Mais je garde votre cadeau…— Mon cadeau ?— Oui… après la douche, dans la chambre, je l’ai replacé à l’endroit pour lequel il est conçu !— Tu parles du « rosebud » ? — Ben oui ! De quoi voulez-vous que je discute ? C’est ici que nos chemins se séparent. Bise à vous et bon vent !— Merci donc ! Merci Annie…
Et chacun de nous reprend son voyage vers demain. Pas de grandes scènes, pas de larmes, juste un sentiment de plénitude pour moi. Et le frottement du joujou alors que je marche sur le trottoir pour regagner ma voiture d’abord, et mes pénates ensuite, me rappelle que je suis une femme. Pas une pute ni une salope, juste une femme avec des envies, et un vrai besoin de liberté. Bientôt, oui vraisemblablement, dans quelques jours, je vais repartir telle Diane à la chasse. Alors si nos routes, nos destins se croisent, soyez juste vous-même et surtout… imaginatif !

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