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Philippe

Chapitre 1

Hétéro
Suite des aventures d’Annie, la jeune lycéenne. Après avoir été violée par des voyous, elle a été sauvée par son père (voir LE MAUVAIS GARÇON), puis s’est donnée à lui. Malgré la réprobation de sa sœur elle a emménagé avec son père (voir ANNIE ET LUCIEN)

UN NOUVEAU LYCÉEN

Rentrée des vacances d’Hiver. Un nouvel arrivant rejoint la classe d’Annie et Martine. Il s’appelle Philippe et bénéficie d’un régime particulier. Il a passé le baccalauréat avant Noël en Nouvelle Calédonie. Il doit intégrer en septembre une préparation à une école d’ingénieur en métropole et sa mère l’a inscrit au lycée pour le dernier semestre afin qu’il ne perde pas la main. Il loge dans un foyer d’étudiant. Il a tout de suite sympathisé avec les deux jeunes filles, marquant une nette préférence pour Annie. Celle ci est flattée de l’intérêt que Philippe, auréolé de sa mention « Bien » obtenue au bac, lui porte mais reste méfiante suite à sa déconvenue avec Luc. Cela ne décourage pas le garçon qui lui fait une cour assidue. François au début fait un peu la gueule devant l’empressement de Philippe en qui il décèle un rival, mais il se venge les mercredis pendant les révisions qui n’ont pas cessé. Annie, peu à peu succombe au charme de son nouveau soupirant. Elle lui laisse sa main sous la table lorsque tous les quatre boivent leur tasse de café après le repas de midi. Les caresses discrètes sur ses doigts la font frémir et elle écoute avec ravissement les anecdotes exotiques qu’il raconte. Un après midi, un professeur étant absent, il l’emmène au cinéma. Là dans la pénombre complice, ils échangent leur premier baiser. Malgré leur envie, ils n’osent poursuivre par des caresses que chacun désire en secret. Annie sort de la salle obscure, pendue au bras de son amoureux. Ils ne cachent plus leur inclination réciproque et autant Martine que François en prennent leur parti. Lucien est plus dur à convaincre. — Qui est_ce ce garçon? Pourquoi ne veux tu pas me le présenter? Annie refuse. Elle a peur que Lucien dévoile leur lourd secret et que cela fasse fuir Philippe. Elle décide de se confier à sa sœur, celle ci ayant affronté un problème semblable au début de sa relation avec Joseph, mais doit attendre que le couple revienne d’Avoriaz où il passe une semaine en compagnie de Michel et Isabelle. Dès leur retour elle s’invite chez Sylviane.
Après les embrassades de bienvenue, Annie s’étonne. — Joseph n’est pas là? — Non, il est en déplacement, il ne rentre que demain soir, mais Isabelle va venir. Elle passe la nuit ici. — Oh! Je peux rester? — Si tu veux. — Je téléphone à Papa. Ayant obtenu l’autorisation de découcher, Annie la rejoint au salon. — Alors ces vacances? C’était comment? Vous avez eu du beau temps si j’en juge par ta mine resplendissante, affirme Annie. — Oui, nous avons eu de la chance. Un seul jour on n’a pas pu skier. — T’as fait des progrès? — Oh oui! Tu te rends compte j’ai même descendu le mur suisse! — Mazette! Et Joseph? — Je suis plus forte que lui, sourit Sylviane fière de sa supériorité. Il n’a pas fait le mur lui!
— Comment couchiez vous? Michel et Isabelle dans le grand lit? — Euh… on tirait au sort. Enfin pas tout à fait. Michel avait mis dans un vase les diverses possibilités…— Diverses possibilités? — Oui, nous étions quatre cela fait six combinaisons. — Six? Oh! Les garçons entre…— Euh… Michel et Isabelle se sont réservés le premier soir, Joseph et moi le second, ensuite, l’ordre de passage a été tiré au sort. — Ainsi Michel a accepté d’abandonner sa sacro sainte prérogative, conserver le grand lit à son usage? — Bien obligé, c’était la condition de notre séjour! — Si je comprends bien, lui et Joseph se sont retrouvés ensemble un soir n’est ce pas? Qu’ont ils fait? — Un de ces potins en tout cas! Isabelle et moi on se tordait de rire. — Dis, tu crois qu’ils ont fait l’amour… euh…— On ne leur a pas demandé mais je parierais gros là dessus. — Quand même! Entre hommes! — Est ce plus étonnant que de faire l’amour entre femmes?
Un coup de sonnette les interrompt. — Voilà Isabelle. Mets la table s’il te plaît. La grande sœur ouvre la porte à leur amie. Embrassades…— Sylviane me disait que vos hommes ont couché ensemble une nuit dans le grand lit. Ont ils fait l’amour? interroge Annie. Ma sœur dit que vous ne leur avez pas demandé. — On dirait que ça t’intéresse? sourit Isabelle. — Euh… — Rassure-toi, Michel me l’a avoué. — Oh! Et il… Il a aimé? — Il paraît que Joseph est très habile. — Ils sont homosexuels? Je croyais pas ça d’eux. — Mais non, mais non, pas plus homosexuels que nous qui savons si bien nous donner du plaisir entre femmes. — Mangeons, le repas va refroidir, les interrompt Sylviane un peu jalouse que Joseph lui ait fait des cachotteries.
Pendant le repas, Annie les interroge sur les vacances. Elle aimerait obtenir plus de détails mais Isabelle la rembarre gentiment. — Non, tu ne nous feras pas dévoiler ce que nous voulons taire. Sache simplement que nous avons passé huit jours merveilleux. La jeune fille soupire. Elle ne pourra pas les rejoindre avant plusieurs années tant qu’elle poursuit ses études. — Au fait, interroge sa sœur, pourquoi tu m’as rendu visite? — Mais pour te voir à ton retour! — Ouais, ouais, permets moi de ne pas te croire. Il y a une autre raison. Annie baisse la tête. Isabelle la prend sous son aile. — Allez! Allez! Avoue ce secret que tu brûles de partager. — Euh… Je… euh…— C’est si grave que tu n’oses pas nous en parler, s’inquiète sa sœur. — Oh non! Mais… je sors avec un garçon. — Pour ce que ça t’a réussi la dernière fois! — Allons, allons, tempère Isabelle, laisse la parler. Tu disais que tu sors avec un garçon. Il est bien? — Oh oui! Son enthousiasme fait sourire ses aînées. Elle narre sa rencontre avec Philippe, leurs tendres tête à tête. — Il fait bien l’amour? — Je sais pas, on l’a pas encore fait. — Que faites vous donc quand vous êtes ensemble? — Euh… on s’embrasse. — Comme nous? Isabelle prend les lèvres d’Annie. Sylviane l’imite. Les deux femmes déshabillent la jeune fille, l’emportent dans la chambre et roulent avec elle sur le lit…
— Il te plaît ce jeune homme, au fait comment il s’appelle? — Philippe. — Il te plait ce Philippe. Annie baisse les yeux. — C’est clair, annonce Isabelle à Sylviane, ta sœur est amoureuse. — Oh! Pas à son âge! — Pourquoi pas à son âge? Je t’assure, elle est amoureuse et contente de l’être, n’est-ce pas jeune fille? — Euh… je sais pas. — Comment tu ne sais pas? T’es pas contente de le voir? — Ss-si — T’es contente qu’il te tienne la main?… Qu’il t’embrasse?… Tu trembles quand il te serre dans ses bras?… Tu aimes qu’il te caresse?… Tu es heureuse quand il est là? A chaque question Annie répond par l’affirmative. — Il n’y a pas à se tromper, tu es amoureuse! — T’en as parlé à ton père? s’inquiète Sylviane. — Oui, il veut le rencontrer, mais…— Mais, complète Isabelle, tu as peur de sa réaction… n’est ce pas? Je ne te donne pas tort, mais tu ne peux pas le tenir à l’écart éternellement. Si ton amoureux est sincère…— Oh oui! J’en suis sûre. — Tant mieux! S’il est sincère, cela m’étonnerait qu’il se contente longtemps de caresses platoniques et de bisous. — Je me fous de ce que ton père décidera, mais moi, je tiens à ce que tu me le présentes avant que les choses n’aillent trop loin, exige Sylviane. — Moi aussi je veux le voir cet oiseau rare. Qu’est ce que tu dirais la semaine prochaine, jeudi par exemple? — Dans dix jours? réfléchit Sylviane… euh… Moi ça me va. — Euh… Je lui demanderai. — S’il se défile sans excuse valable, il entendra parler de nous, la menace Sylviane. Annie est au bord des larmes. Isabelle la cajole. — Ne fais pas attention à ta sœur, elle gronde comme ça mais n’est pas méchante, tu la connais. — Il verra si je ne suis pas méchante ce garçon s’il fait du mal à ma petite Annie! — On n’en est pas encore là et j’espère que ce ne sera jamais le cas. Les femmes s’embrassent. Sylviane interroge encore sa sœur. — Tu ne me dis pas comment ça se passe avec Papa. — Euh…— Il fait plus aussi bien l’amour? s’étonne Isabelle. — Euh… si… je pense…— Quand je te disais qu’elle est amoureuse! Plus rien ne compte que son Philippe! Pour Annie c’est une découverte. Voilà pourquoi les étreintes avec son père et avec François ont perdu brutalement leur attrait, pourquoi elle ne jouit plus autant. Isabelle a raison, elle est amoureuse et ne rêve plus que des bras de Philippe. Qu’il doit être doux de s’y réfugier. Un gros soupir. Le garçon ne semble pas pressé lui. — Assez parlé de lui, pensons un peu à nous, n’est ce pas Sylviane? Isabelle renverse son amie. Annie se précipite pour l’aider…
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