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Photos de famille

Chapitre 9

Inceste
La fermeture hebdomadaire tombait à point pour une première séance de pose. Ophélie entassa des vêtements sur son lit, optant pour des tenues simples et confortables dans lesquelles la débutante serait à l’aise. Lorsqu’il fut évident qu’ajouter plus de fringues risquait de faire exploser la fermeture Éclair de sa valise, elle porta son attention sur l’ambiance sonore de la séance. Après une rapide sélection, la photographe croisa les doigts pour que son choix ne rebute pas la plus jeune des sœurs d’Anton dont les goûts musicaux restaient un mystère. D’ailleurs, elle ne semblait pas attacher une énorme importance à la musique. Puisque Ophélie avait choisi des vêtements en cuir, un peu de rock lui parut être la meilleure option. Elle chercha quelques CD plus tranquilles, au cas où… Son téléphone sonna. Sa première pensée fut que Sabrina, intimidée, renonçait. Elle se trompait.
    — Oh, salut Jessie-Line ! Comment vas-tu, chère cousine ? Ça fait un bail qu’on ne t’a pas vue dans les parages.    — Justement, j’ai l’intention de passer te voir cet après-midi…    — Mince ! Pour une fois que tu es là, il se trouve que j’ai une séance prévue.    — Je peux passer après.     — Oui. Mais, attends… j’ai une petite idée. La fille qui pose cet après-midi est une débutante. Viens dès que tu le peux : tu es la mieux placée pour lui prodiguer des conseils, puisque tu es dans le métier. Enfin, si cela ne te dérange pas.     — Tu fais ce genre de books, maintenant ?    — Non, je le fais parce que son frère est un ami de longue date. Physiquement, elle dégage quelque chose d’animal !    — Je verrai ça, alors…
Ophélie avait acquis contre une somme dérisoire l’appartement attenant à son magasin, tant il était en piteux état. Elle y avait aménagé un studio photo à sa guise. À l’arrière, une cour permettait de faire des séances en extérieur. L’appel de Jessie-Line lui avait donné la pêche, elle avait hâte de commencer. Elle s’installa au volant, glissa dans l’autoradio un des albums qu’elle avait choisis pour l’après-midi. Tout le long du trajet, elle accompagna les chansons à tue-tête ; elle chantait peut-être un peu faux, mais les décibels n’offraient à personne la possibilité de s’en rendre compte. Elle se trémoussait autant que la conduite le lui permettait. Ophélie espéra que cette musique produirait sur Sabrina un effet similaire. Elle se gara dans la cour et porta la valise dans le studio. Elle avait un peu triché avec les habits : les vestes avaient voyagé dans un sac supplémentaire. Elle posa tout sur le canapé puis s’en alla au bar où Anton avait fini par lui céder ; Sabrina n’arriverait que dans une heure. Rien qu’à la lecture du panneau sur le trottoir, le plat du jour – pavé de bœuf mariné à l’échalote – lui mit l’eau à la bouche.
Anton arriva en avance. Sa jeune sœur n’ayant pas le permis, il s’était chargé de l’aller ; l’aînée récupérerait Sabrina en fin d’après-midi. Ils rejoignirent Ophélie qui terminait son repas. S’installant à la table, Anton commanda un demi. Il partait quelques jours à Paris pour présenter son projet de livre à son éditeur. Sabrina semblait intimidée. Jamais la photographe ne l’avait vue autant sur sa réserve. Pourtant, ces derniers jours, elle s’était rendu compte combien la jeune rousse pouvait s’avérer délurée. Elle espéra que la venue de sa cousine ne la perturberait pas davantage, aussi préféra-t-elle la prévenir tout de suite. La réaction de Sabrina la rassura.
    — On y va ?    — Tu ne me laisses même pas finir ma bière ?    — Tu n’as pas besoin de moi pour boire le peu qu’il te reste.    — Ne décourage pas ta sœur, Anton ! Tant d’entrain fait plaisir à voir.
Ophélie déposa la galette de polycarbonate dans le lecteur puis observa Sabrina qui fouillait parmi les vêtements. Elle se trémoussa dès les premières notes d’American Boy d’Halestorm. La photographe sourit, ne commenta pas le choix de la jeune fille dont il était évident qu’elle savait ce qu’elle voulait. Elle se confectionna un look en adéquation avec la musique. Sa seule hésitation concernait la tenue qu’elle porterait en premier parmi les deux qu’elle s’était choisies. Après quelques suggestions de la part d’Ophélie, elle enfila la robe bariolée et chaussa une paire de bottes en cuir. La séance commença.
    — Pas de maquillage ? questionna Sabrina.
    — Celui que tu as suffira pour le début. Je ne suis pas une pro dans ce domaine. On se concertera avec ma cousine quand elle arrivera. Elle ne devrait pas tarder.
L’appareil photo crépita. Ophélie dispensait ses conseils, s’arrêtait pour corriger les poses parfois maladroites mais toujours enthousiastes de Sabrina. La photographe privilégiait les prises en mouvements plutôt que celles statiques qui émoussaient la spontanéité des modèles. Elle analysait les difficultés de la jeune rousse, lui suggéra d’endosser le blouson en cuir et de se laisser guider par la chanson. La rondeur de la poitrine empêchait la fermeture du perfecto, un poil trop étroit à ce niveau. En revanche, le vêtement lui permettait d’occuper ses mains de manière plus naturelle. Ici, elle relevait le col ; là, elle introduisait les pouces dans les poches, tirait sur la veste…
Sabrina interrompit la séquence. Elle quitta la robe, enfila un short en jeans qu’elle avait repéré dans la valise. Lui aussi se révéla un poil trop petit. Sabrina put l’enfiler, mais dut abandonner l’idée d’en remonter la fermeture Éclair. Pour le haut, elle ne garda que son soutien-gorge et endossa le blouson de cuir à même la peau. Elle le ferma autant que possible. Comprimée, sa poitrine semblait vouloir déborder. Ophélie pigea où la rousse voulait en venir. Elle reprit son appareil. Sabrina gagnait en assurance. Lorsqu’elle se tournait, le short menaçait de craquer tant il lui moulait les fesses. La photographe comprit la difficulté d’Anton à terminer sa séance ; elle-même peinait à masquer son propre trouble.
Son portable vibra : Jessie-Line attendait devant le portail. Ophélie suspendit la séance pour accueillir sa cousine. La voiture de sport décapotable affichait le succès de sa carrière de mannequin. Sabrina eut l’impression de voir un félin s’extirper du véhicule. Blonde, la peau bronzée, elle avançait du pas sûr des gens à qui la vie fait plus que sourire. Elle retira ses lunettes de soleil. Sabrina reconnut alors la fille qui faisait la pub pour le parfum… comment s’appelait-il déjà ? Ah oui : Rouge!. Jessie-Line portait une veste imprimée serpent par-dessus un débardeur écru ; un pantalon noir soulignait ses jambes interminables. Elle serra longtemps Ophélie contre elle puis se tourna vers Sabrina.
    — Alors voici la jeune demoiselle ! Bonjour…
Ophélie fit les présentations de rigueur ; le père de Jessie-Line et le sien étaient frères. Ils avaient une sœur et un autre frère, Charles, qu’ils ne voyaient guère depuis que, lors d’un repas de famille, Jessie-Line avait insinué que sa femme, Isolde, le trompait. Le mannequin observa Sabrina qui soudain se sentit nue. Elle ne sut si elle jaugeait ses possibilités dans le métier ou s’il s’agissait ni plus ni moins de mépris. Quelque chose de glacial en Jessie-Line contrastait avec la chaleur qu’elle devait faire monter en flèche chez les hommes. Ce fut pourtant elle qui poussa Ophélie à reprendre la séance pour ne pas perturber la débutante.
Lorsque Sabrina hésitait, Jessie-Line prenait elle-même la pause pour lui enseigner des enchaînements d’attitudes ou se contentait parfois de simples indications vocales. Sabrina progressait à vue d’œil ; elle bénéficiait des meilleures conditions pour sa première séance. Puis le mannequin s’invita dans le champ de l’appareil, profitant de la proximité de la jeune fille pour en corriger les gestes en cas de besoin. Parfois Sabrina se sentait comme un pantin de bois articulé dont Jessie-Line disposait au gré de son inspiration. Plus le temps passait, plus le corps félin de la cousine troublait la rousse. Elle en devint même émoustillée. Lorsque Jessie-Line glissa une main sous le blouson de cuir, Sabrina laissa échapper un bref gémissement qui ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Amusée, Jessie-Line tenta d’autres approches similaires, lui susurrant à l’oreille quelques paroles équivoques. Quand elle fut assurée de l’impossibilité du doute, elle lui fit tendre les bras en arrière dans une pose qui lui bombait le torse. D’un coup sec, elle tira le blouson jusqu’aux coudes, dévoilant la poitrine qu’un soutien-gorge demi-bonnet magnifiait. Elle vint se poster devant la débutante dans un geste protecteur. Sabrina, suivant les indications, se colla contre son dos et enroula ses bras autour des sa taille. Ce fut au tour de Jessie-Line d’être troublée lorsqu’elle sentit les tétons pointer contre son dos.
    — Le froid ne pouvant être en cause dans le durcissement de tes mamelons, serait-ce une invitation gourmande ? demanda Jessie-Line en se retournant.
Sabrina rougit, puis balbutia. Déjà ses lèvres s’étaient avancées. Jessie-Line répondit à son geste. L’appareil photo s’était tu. Après un long baiser, le mannequin dirigea ses lèvres vers un téton qu’elle dégagea de sa prison de dentelle d’une main délicate, éblouie par cette friandise rose offerte. Sabrina gémit ; la langue était experte. Une main tenta de s’infiltrer dans le short. Sabrina le tira vers le bas pour faciliter l’accès à sa source qui s’annonçait intarissable.
    — Ophélie, laisse tomber ton appareil et rejoins-nous. Vois-tu, je n’ai pas envie qu’au bénéfice d’un piratage informatique, des photos se retrouvent sur le net, même si certains scandales ont parfois le parfum de campagnes publicitaires.
Jessie-Line entraîna vers le canapé la jeune rousse dont la poitrine exerçait une attirance magnétique aussi certaine que celle du pôle Nord sur l’aiguille d’une boussole. Elle aurait pu passer le reste de sa journée à lécher, sucer, caresser ces seins-là. Heureux l’aveugle qui découvrirait en braille Sabrina débraillée ! Ophélie pesta contre l’interruption de la séance, juste pour la forme, car depuis une demi-heure elle n’aspirait qu’à se débarrasser de son shorty devenu inconfortable d’humidité poisseuse.
Le mannequin, habile effeuilleuse, dénuda la débutante déjà fort peu vêtue. Elle porta le string tout juste ôté à son nez, huma le tissu trempé. Un sourire lubrique se dessina sur ses lèvres qu’elle se pourléchait déjà au seul parfum qui émanait du sous-vêtement. Nue, la sœur d’Anton frémit de se sentir offerte à cette femme toujours habillée. Ophélie, elle, profitait du spectacle ; avachie dans le fauteuil, les jambes par-dessus l’accoudoir, elle donnait quartier libre à ses doigts.
Allongée sur le dos, jambes levées à 10h10, Sabrina tressaillit sous les coups de langue de Jessie-Line. Telle une louve assoiffée, elle lapait avec précision. À la merci de cette bouche qui la comblait de plaisir, l’esprit de la jeune rousse vagabonda. Elle songea à ses copains, à leurs commentaires salaces lorsqu’ils apercevaient une affiche célébrant le parfum Rouge! : l’objet de leurs fantasmes en pinçait aussi pour les filles. Pas sûr que son attrait pour les ébats féminins soit exclusif, mais elle démontrait une énorme expertise dans le domaine. Pour l’instant, c’était elle qui en profitait ! En revanche, elle se garderait bien de s’en vanter auprès de ses amis.
Ophélie succomba à la tentation. Elle chevaucha Sabrina, présentant sa vulve à la bouche de la rousse. Un premier coup de langue frôla le clitoris ; la photographe ne put réprimer une tentative de se dérober tant la rapidité du contact sur son bourgeon la surprit. Mais Sabrina, si heureuse de l’offrande qui lui était faite, la bloqua d’un geste vif. Accrochant ses cuisses à pleines mains, elle plaqua à nouveau le berlingot contre son visage. Ophélie gigota de plaisir.
La photographe n’avait pas imaginé Sabrina aussi douée pour les relations saphiques, bien qu’elle ait pu voir les deux frangines à l’œuvre lors de la soirée d’Anton. Elle-même ne se connaissait pas un tel attrait pour les filles. Jusqu’à présent il s’agissait surtout de jeux entre cousines. À moins que ce fût le deuxième effet Kiss Cool de Sabrina ! Dans son sillon, les plus endurcies des bonnes sœurs se changeraient en furies dépravées.
Jessie-Line s’extirpa de l’entrejambe de Sabrina. Elle embrassa sa cousine avec qui elle partagea la saveur intime de la jeune fille.
    — La trouves-tu à ton goût ?    — Si tu me proposes la même chose en sorbet, je suis preneuse !    — Je te confie la dégustation… Tant que je suis habillée, je vais récupérer ma caisse à outils dans le coffre de ma voiture.
Ophélie plongea tête première. Ses lèvres se portèrent sur la fente suintante. Seul un bruit humide de langue répondait aux gémissements. De retour, Jessie-Line posa son attirail au pied du canapé. Elle ôta sa veste qu’elle plaça sur le dossier d’une chaise.
    — Passons aux choses sérieuses… Déplie ton clic-clac, qu’on ait de la place !
Les deux filles se détachèrent l’une de l’autre à grand regret. La cousine se dévêtit à son tour. Sabrina fut aussitôt sous le charme de cet entrejambe sans l’ombre d’un poil mais orné de trois anneaux. Jessie-Line lui accorda quelques coups de langue avant de retourner à ses plans. Elle s’occuperait en personne de la vulve rousse. Elles formèrent un triangle où chacune se délecta des fluides d’une autre. Si Ophélie et Sabrina ne comptèrent que sur leur langue, Jessie-Line piocha dans sa boîte à malices. Elle y débusqua une fine tige métallique qui n’avait rien d’extraordinaire au premier abord. À sa base, sur le socle plus volumineux que le reste, des boutons permettaient de faire vibrer l’appareil ou de déclencher de faibles décharges électriques. Elle nettoya l’objet avec minutie. Ensuite seulement elle embrassa puis mordilla les nymphes charnues. Quand la rousse fut en condition, elle appliqua sa langue sur le clitoris. L’appendice s’étalait avec lenteur autour de sa cible, se faisait pétale puis dardait en un piston martelant la friandise qui se dévoilait.
Sabrina miaula de plaisir. Elle bataillait ferme contre la déconcentration occasionnée par cette langue experte. Elle ne voulait pas décevoir les deux cousines. Lorsqu’il lui arrivait de marquer une pause pour reprendre son souffle, Ophélie ne protestait pas : elle était bien placée pour connaître le talent du mannequin. Jessie-Line remplaça sa langue par l’étrange gadget qu’elle avait tiré du sac. Les lentes vibrations de l’appareil étonnèrent la sœur d’Anton. Elle en fut presque déçue. Pour mieux profiter de ces ondes, elle écarta les cuisses comme si une mauvaise position de sa partenaire causait la faiblesse des sensations. La blonde n’en attendait pas moins de sa part. Les nymphes roses ainsi offertes sans retenue, elle colla sa bouche sur cette appétissante fente, enfonça sa langue aussi loin que sa taille le lui permit. Sa lèvre supérieure pressa le bourgeon. Jessie-Line en avait l’eau à la bouche ; elle répandit sa salive sur cet abricot alléchant. La tige métallique revint à la charge. Sabrina manifesta sa déception. La bouche lui procurait un plaisir plus intense que ce ridicule objet. Pour seule réponse, le mannequin sourit à cette protestation. Un réglage différent surprit la rousse qui ne put retenir un gémissement.
    — Gourmande ! Tu préfères ainsi ?    — Oui, mais je ne serais pas contre un peu plus de puissance…    — Patience ! Tu sentiras bientôt tout ce que cet engin peut t’offrir.
Jessie-Line augmenta la cadence. Elle pressa le bout arrondi de la tige sur le clitoris. Anticipant le réflexe de la rousse, elle lui écarta les jambes de son bras libre de sorte qu’elle ne puisse les refermer. Alors seulement, elle déclencha de petites décharges électriques. Sabrina tenta en vain de se protéger en resserrant ses cuisses. Quand le mannequin en eut assez de stimuler la petite perle, elle fit glisser la tige le long des lèvres luisantes. La jeune fille frémissait à l’idée de sentir l’électricité picoter ses nymphes. Ce ne fut que lorsqu’elle atteignit la naissance des lèvres que Jessie-Line appuya à nouveau sur le bouton. En revanche, elle ne se contenta pas d’un seul stimulus : Sabrina eut droit à une salve fournie. Pendant une petite demi-heure, elle subit d’aléatoires décharges électriques.
    — Je t’offre un peu de répit avant la suite… Puisque te voir te tortiller m’a bien excitée, je te laisse le soin de nettoyer ma fente.
Les genoux de part et d’autre de la tête de la rousse, Jessie-Line s’abandonna à la langue novice mais pourtant déjà efficace. Ophélie, elle, prit la place de sa cousine entre les jambes de son modèle. Le mannequin lui donna quelques consignes pour la suite que Sabrina, la tête comprimée entre ses jambes, ne parvint pas à entendre. Elle cherchait un peu d’air ; la blonde frottait son entrejambe contre le visage, veillant à lui laisser à peine le temps de respirer. Puis sa prisonnière agita le bras comme un boxeur renonçant au combat. Jessie-Line la libéra ; Sabrina toussa. Si ce n’était la première fois qu’elles se rencontraient, elle l’aurait giflée de l’avoir ainsi laissé suffoquer. Elle décela même sur le visage d’Ophélie une moue circonspecte.
    — Allonge-toi, on va rejouer avec cette tige. Je vais te faire découvrir des plaisirs insoupçonnés.
Devant la réticence de Sabrina, elle l’assura qu’elle ne tenterait pas à nouveau de l’étouffer, s’excusa d’avoir laissé son penchant sadique prendre le dessus. Elle ne souhaitait que lui procurer du plaisir. La sœur d’Anton accepta, abandonnant toute résistance. Jessie-Line s’allongea entre les jambes de la rousse, lui parla d’une voix douce afin de calmer ses dernières traces de nervosité. Elle promit également de ne pas abuser de l’électricité. Avant toute autre chose, elle lui dispensa moult caresses, moult baisers sur son ventre, ses cuisses. Elle avait une envie folle de jouer avec ses seins, mais ce serait pour plus tard.
Elle revint à la vulve dont la peau, d’une extrême blancheur, exerçait une irrésistible attirance. Quelques coups de langue précédèrent l’introduction de la tige. Elle joua longtemps avant de donner une petite décharge électrique. Ce fut plus la surprise qu’une réelle douleur qui fit tressaillir Sabrina. Elle trouva au premier abord cette utilisation quelque peu ennuyeuse ; lorsque le bout arrondi et poli stimula certaines zones particulières, guidée par la main experte, elle changea d’avis. La pointe recourbée tournait autour du fameux point qui rendit célèbre un certain Gräfenberg. Sabrina en avait plus entendu parler qu’elle ne l’avait trouvé. Parfois, lors de ses plaisirs solitaires, elle avait senti un plaisir d’une rare puissance, mais sa localisation restait aléatoire. Le savoir-faire du mannequin lui donnerait peut-être l’occasion d’en découvrir plus.
Jessie-Line n’avait pas l’intention de mener sa jeune partenaire à la jouissance dans l’immédiat. Elle se contenta de faire monter l’excitation. Après une courte stimulation électrique qui laissa Sabrina muette, elle écarta les lèvres humides de plaisir. Elle fourra sa langue dans l’ouverture, accomplit quelques va-et-vient avant de titiller le méat de l’urètre avec la pointe. Elle laissa Sabrina s’habituer à la stimulation de cette zone, fit diversion en lapant de-ci de-là. Elle approcha petit à petit le bout de la tige du discret orifice dont elle testa la résistance par de légers coups, comme une poule picore une poignée de grains.
Ophélie considérait la poitrine de Sabrina comme parfaite, lourde et ronde à souhait, sans tomber dans l’excès. Tandis qu’elle butinait les mamelons d’un rose à faire passer les chamallows pour de piètres sucreries, une idée lui trottait dans la tête. Dès que possible, elle l’inviterait à une petite séance de lèche-vitrines, puis elles iraient boire un verre en terrasse… dans le seul but de vérifier sa théorie : Sabrina devait faire tourner toutes les têtes dans la rue. Elle lui soumit la proposition tout de go ; la sœur d’Anton accepta avec joie. Jessie-Line glissa la pointe de la tige dans l’urètre. L’abondante cyprine lubrifiait l’appareil qui pénétra en douceur le conduit inhabitué à ce genre d’invasion. Sabrina s’inquiéta de cette étrange sensation.
    — Ne t’inquiète pas ; Ophélie va faire quelques photos en gros plan pour que tu puisses contempler cette excitante dilatation. C’est d’une perversité exquise, tu verras. Je suis persuadée que tu te masturberas en les regardant chez toi.    — J’ai l’impression d’avoir envie de pisser…    — Au comble de l’excitation, il est possible que tu expulses un peu d’urine.
Le mannequin continua l’exploration. La tige s’enfonçait sans trop de résistance. Certes, Jessie-Line avait choisi la plus fine. Elle actionna les vibrations, se contenta de la vitesse la plus lente. La réaction positive de la rousse l’incita à commencer une lente masturbation du canal. La respiration de la jeune fille se fit plus saccadée. Ainsi offerte, Sabrina s’ouvrait comme une fleur en pleine éclosion ; Ophélie lui tournait autour telle une abeille dont le cliquetis de l’appareil photo était le bourdonnement.
Le crépitement cessa : Ophélie avait posé son boîtier. Elle revint avec une serviette de toilette. Sa cousine s’apprêtait à mener la rousse jusqu’à la jouissance. Le rythme des va-et-vient se fit plus rapide ; les vibrations aussi accélérèrent. Sabrina agrippa la housse du canapé ; des soubresauts encore discontinus agitaient son corps. Jessie-Line envoya une petite décharge électrique puis retira d’un coup la tige. Sabrina expulsa un jet d’une puissance à laquelle les deux cousines ne s’attendaient pas.
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