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Piégé par la fille du patron

Chapitre 3

Trash
  Feodor pouvait apprécier le confort de la berline, moteur discret, intérieur cuir, sans compter les divers gadgets électroniques dont Tatiana usait sans modération.  À plusieurs reprises, la jeune fille refusa des appels d’un simple revers de main. Son passager estimait la famille Saratov en mesure de se débarrasser des opportuns avec la même facilité. Feodor était frappé de l’assurance avec laquelle Tatiana traitait des affaires courantes, comme si l’ombre paternelle la baignait en permanence.   Le trajet s’effectua sans incident malgré la vitesse excessive et la conduite toute personnelle de Tatiana. La ville avait fait place à un paysage autrement plus bucolique, sorte d’écrin de verdure auquel on accédait en franchissant un imposant portail en fer forgé.  Les graviers de l’allée crissaient sous le poids du lourd véhicule qui s’immobilisa après avoir contourné un jardin luxuriant et parfaitement entretenu.  Ils empruntèrent un chemin tapissé de briques et débouchèrent enfin sous un porche encadré de bougainvilliers.
  À l’appel de Tatiana, un bruit de pas précipité résonna dans le vaste hall carrelé de marbre. Bientôt apparut une servante en livrée traditionnelle, bottines de cuir et tenue noire de soubrette à demi dissimulée par un tablier blanc. Tout, jusqu’à la coiffe qui disciplinait la chevelure foncée réunie en chignon, indiquait un classicisme recherché.
  — Raïssa, emmenez monsieur et préparez-le.
  Feodor n’osait trop se demander à quoi il devait être préparé, mais il estimait qu’il le saurait assez tôt.Sur un geste de Raïssa, il lui emboîta le pas jusqu’à une salle de bain spacieuse aux murs de marbre rose.« Déshabillez-vous entièrement »Feodor ôta ses vêtements sous le regard vigilant de la brunette. Cette attention le troublait au point qu’il hésita au moment de retirer le slip.
  — J’ai dit entièrement.
  Il tergiversa un instant, trop au goût de la jeune femme qui s’empara de l’élastique et abaissa le sous-vêtement jusqu’aux genoux avant de l’enlever complètement.
  — Il faudra voir à changer d’attitude si vous voulez vous éviter certains désagréments. Quel âge avez-vous ?  — Trente-trois ans.  — J’en ai vingt-deux pour votre gouverne.
  Elle le considérait d’un œil attentif, intéressée par le spectacle de cet homme nu dont elle disposait comme bon lui semblait.  Raïssa actionna la douche, laissa l’eau tiédir et plaça Feodor sous le jet. Elle le savonna intégralement, sans négliger le moindre recoin de son anatomie, puis, sa tâche terminée, elle le frictionna vigoureusement.

  Raïssa le conduisit vers une sorte de table d’auscultation sur laquelle elle l’invita à s’allonger. Feodor sentit les mains nerveuses de la fille lui écarter les jambes. Une sensation de froid le parcourut soudainement de manière si désagréable et intense qu’il en ressentit des frissons sur tout le corps. En relevant la tête, il aperçut sa toiletteuse lui appliquer une pâte de couleur turquoise sur les membres inférieurs. Agacée, elle lui repoussa la tête en arrière d’un mouvement brusque avant de reprendre sa tâche.   Raïssa traita les bras puis l’ensemble du corps de la même façon, en insistant sur les parties intimes.
  Elle s’empara d’un rasoir dont elle usa avec méthode, le geste sûr et précis. Elle porta une attention toute spéciale au pubis qu’elle rasa avec minutie. Ensuite, elle soumit le sexe à des soins identiques, jusqu’aux testicules qu’elle débarrassa des poils follets qu’elle trouva çà et là. Ceci fait, elle le fit se retourner. Son poignet accomplit des prodiges de contorsion pour lui traiter l’anus avec une égale efficacité. À cette occasion, Feodor ressentit une gêne qui lui rougit le visage et lui piqua le dos de mille aiguilles invisibles.
  Inutile de palabrer. La jeune femme semblait se tenir à un programme déterminé et rien dans sa physionomie n’invitait au dialogue. Les lumières aveuglantes du néon lui épargnaient de croiser son regard.
  — Bien, à présent tu vas faire connaissance avec la petite famille.
La famille ? Voilà qui était imprévu. Déjà que l’idée de se retrouver à poil devant Tatiana le tourmentait…
  — Quand vous dites la petite famille, de qui il s’agit exactement ?  — De Mlle Tatiana et de ses sœurs. Quelle question.
  Feodor suivit un couloir aux murs immaculés agrémentés de tableaux de maîtres. La demeure présentait tous les signes de richesse qu’il s’attendait à découvrir en ces lieux.   Sa guide frappa à une porte de bois ouvragée. Tatiana les autorisa à entrer d’une voix assourdie et Feodor fut introduit dans un salon meublé avec faste.
  Un sofa aux extérieurs somptueux occupait le fond de la pièce. Au milieu, Tatiana conversait avec deux autres filles, dont la jeune Elena.  La troisième, plus âgée, affichait un air hautain. Elle posa un regard froid sur Feodor qui se sentit horriblement gêné.  Au terme d’un rapide examen, Tatiana exprima sa satisfaction à la bonne dont le visage manifesta un soulagement fugace.
  En d’autres circonstances, Feodor aurait apprécié le spectacle de ces trois jeunes beautés qui le considérait avec des sentiments divers. Pour l’heure, son trouble le laissait désemparé, jusqu’à son sexe qui demeurait recroquevillé dans les replis de chair du prépuce.   Elena l’observait d’un œil ironique qui contrastait avec l’expression indifférente teintée de mépris de son aînée.  Tatiana lui fit signe d’approcher. La moquette absorbait ses pas dans une douceur cotonneuse, sensation agréable après la marche sur le carrelage froid du couloir.
  — À genoux.
  La phrase avait claqué dans l’atmosphère ouatée du vaste salon. Feodor donna satisfaction à sa jeune maîtresse sous le regard de ses sœurs.Elena déplia les jambes et posa ses pieds nus sur l’homme qui sentit une pression sur ses épaules.
  — Drôlement pratique. Et il peut faire autre chose que servir de repose-pieds ?  — Oui, il possède quelques savoir-faire intéressants.  — J’ai apprécié ton cirage de bottes de tantôt. Maintenant, termine le travail.

  Elle retira ses pieds des épaules et les porta près de la bouche. Feodor pouvait en humer le fumet subtil, mélange de sueur et de spray rafraîchissant.
  — Allez, fait ton office et nettoie bien partout, ma sœur dit que tu as un bon coup de langue.
  Feodor accomplit sa tâche mécaniquement. Elena possédait de beaux pieds soignés sur lesquels il passa sa lavette avec application, mais sans aucune passion. La fille s’en rendit compte et s’en plaignit à Tatiana.
  — Peut-être qu’il préférerait lécher autre chose ?  — Ah oui, ça doit être ça.
  Elle retroussa sa jupe et baissa sa culotte, révélant une toison brune taillée à ras, les poils courts nettement visibles au milieu du renflement du mont de Vénus.
  — Allez, sors ta langue et montre-moi ce que tu sais faire.
  Feodor enfouit sa tête entre les cuisses et colla ses lèvres à la vulve de la lycéenne dont l’odeur musquée lui stimula agréablement le sens olfactif. Il s’emplit les poumons de cette senteur. Sa langue pénétra la fente humide de la fille qui se trémoussa. La fouille de ses nymphes se poursuivait avec une application obstinée. Des chuchotements et des rires étouffés troublaient le silence de la pièce. Sans doute, les sœurs échangeaient des commentaires sur la prestation de leur nouveau jouet.
  Pendant ce temps, Feodor continuait à lubrifier les parties sexuelles d’Elena. Les yeux fermés, rejetée en arrière, elle goûtait pleinement à ce moment de plaisir. Feodor sentait les poils rêches du pubis lui picoter les lèvres tandis qu’il léchait minutieusement l’intérieur du vagin.
  Une sensation d’acidité lui parcourut la langue et il perçut un liquide épais lui envahir la bouche.  À cet instant, l’étau des cuisses se resserra autour de son cou et il but la cyprine sur ordre de sa jeune maîtresse.  Tatiana applaudit la performance tout en félicitant sa cadette pour sa façon de traiter son nouveau soumis. L’aînée conservait la même attitude réservée.
  — Winotchka, l’interrogea Tatiana, tu n’as pas envie de t’amuser toi aussi ?
  La jeune femme fit entendre sa voix réfrigérante pour la première fois.
  — Je souhaiterais en profiter d’une autre manière.   —  Il te suffit de demander.  — Alors, j’aimerais bien me le faire. Lui défoncer le cul à ce déchet.
  À suivre
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