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Pierre, le journaliste

Chapitre 2

SM / Fétichisme
On sonne à la porte de l’appartement de Pierre. Il est 8 h du matin, il vient juste de se lever. Il est en robe de chambre. Quand il ouvre, il voit deux gendarmes. Il a failli éclater de rire tellement ils étaient caricaturaux. Lui, petit, un peu rondouillard avec une moustache, elle, grande, bien costaude, mais son rire est vite parti en voyant leur air peu avenant.
— Bonjour, vous êtes bien Pierre Ptitbois.
C’est la gendarmette qui a parlé.Il acquiesce.
— Suivez-nous, nous avons quelques questions à vous poser.— Que me voulez-vous ?— Le capitaine vous le dira. Nous, on est juste là pour venir vous chercher. Allez-vous habiller.
Pierre alla dans sa chambre. Il commençait à flipper. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Il ne comprenait rien. Une fois habillé, il retourne vers les gendarmes. Ceux-ci le conduisent à la gendarmerie. Sur la route, les deux gendarmes discutent, Pierre n’écoute pas, il ne comprend pas pourquoi il est là. Le ton monte entre les deux gendarmes, faisant sortir Pierre de ses pensées. Ils s’engueulent. C’est lui qui gueule le plus fort. Il la traite de salope, de fille à soldat, de pute, de traînée. Elle, qui au début essayait de se défendre, gémissait en demandant pardon. Alors il reprit la parole. Puisque tu n’es qu’une vide couille, je ne vois pas pourquoi tu as une culotte. Les vides couilles comme toi doivent être disponibles. Je le dirais à toute la caserne et aux épouses. Tout le monde t’utilisera, sale pute.
Arrivés à la gendarmerie, ils descendirent. Pierre fut amené auprès du capitaine. Celui-ci le fit asseoir, consulta l’ordinateur, alla se chercher un café, revint s’assoir et leva la tête vers Pierre. Ce petit manège a duré au moins cinq minutes.
— Vous savez pourquoi vous êtes là, Monsieur Petitbois ?— Non, je ne sais pas. Je n’ai pas commis d’infraction. Je ne comprends pas pourquoi je suis ici.
Le capitaine eut un petit sourire.
— Vous êtes tous les mêmes, vous nous prenez pour des cons. Ecoute bien, ce soir, tu dormiras en taule et pour longtemps, crois-moi. Et ta rubrique de merde, tu pourras la faire auprès de tes copains de taule, les tueurs de tout poil. Oui, parce que toi, le journaleux de mes deux, je vais te dire ce que j’en pense de ton travail de caniveaux. Tu vois, tu es allé voir mes grands-parents pour leur faire dire leur soi-disant secret. Tu as écrit dans ton article que ma grand-mère avait Martin comme amant, à la grande joie de mon grand-père. Bien sûr, toi la grande plume de mes deux, tu as ajouté que Martin était bien pourvu à la grande satisfaction de ma grand-mère. Et puis, comme si cela ne suffisait pas, tu as dit qu’elle allait, encore à son âge, voir son amant plusieurs fois par semaine. Et ce que tu ne sais pas, connard de journaliste, c’est que Martin, c’est l’âne de mes grands-parents. Maintenant, tous ceux qui connaissent mes grands-parents savent que ma grand-mère se fait baiser par son âne. Alors tu vois, le crime que tu as commis, je vais m’arranger pour que tu le payes au prix cher.
Pierre est abasourdi. Quel crime a-t-il commis ? De dire que quelqu’un est zoophile, ce n’est pas un crime. Ce qu’il y a de sûr, c’est le capitaine ne l’aime pas. Il est dans le flou le plus complet...
— Avez-vous un avocat ? Le ton est presque cordial.
— Non ... je n’ai pas d’avocat... mais...
Le capitaine lui coupe la parole :
— on va vous en désigner un d’office. Vous êtes en garde à vue. Connaissez-vous Irène Malbaisé ?— Qui ?— Madame Malbaisé, c’est son nom. Elle a dû en baver avec un nom pareil.— Non, je ne connais pas ? Pourquoi ?— Menteur, vous n’êtes qu’un menteur, Monsieur le journaleux. Vous la connaissez, on a des preuves. Vous croyez avoir effacé tous les indices.
Le capitaine se mit à rire. Il ne pouvait plus s’arrêter.
— Vous êtes un con, Monsieur le journaleux. On a retrouvé plein de photos de vous. Tenez, regardez.
Il tendit une dizaine de photos. Pierre reconnut tout de suite l’endroit où les photos ont été prises. C’était chez Irène. Il n’était pas à son avantage. Assis sur une chaise, le sexe en érection, en train de se branler.
— On a des films aussi. Je ne savais pas que tu voulais faire du porno.
Le capitaine se mit de nouveau à rire.
— Excusez-moi, capitaine, vous voulez dire qu’Irène est décédée ?— Tiens donc, la mémoire te revient, tu connais Madame Malbaisé.—- Je ne connaissais que son prénom. Mais est-elle morte ?— Oui, tu le sais, puisque tu l’as tuée.
Pierre s’avachit sur sa chaise. On l’accuse de crime. Il ne comprend pas. Cela fait bien quinze jours qu’il n’a pas vu Irène. Cela arrive de temps en temps. Il ne s’est pas inquiété.
— Ouvrez la bouche, on va faire un prélèvement ADN. Je n’ai pas besoin de vos aveux, j’ai suffisamment de preuve. La juge va vous recevoir.
Le capitaine ouvre la porte, emmenez-moi ça en cellule. La juge l’a convoqué à 14H.
Pierre se retrouve dans une cellule sans lacet, sans ceinture. Ça sent le vomi mélangé avec une odeur de désinfectant. Il a oublié sa montre, il n’a aucune idée de l’heure qu’il est. Il a faim, soif et il se demande bien comment cette embrouille va finir. Parce qu’il est dans la merde.
La cellule s’ouvre et les deux flics qui l’ont amené lui ramènent ses chaussures et sa ceinture.
— Habillez-vous, on vous emmène chez le juge.
Pierre met sa ceinture, ses chaussures. La femme n’a pas l’air à l’aise. Lui, il a la braguette ouverte. Pierre se demande si elle lui a taillé une pipe. Au coin de la bouche, il y a une petite tache blanche comme si elle n’avait pas tout avalé. Pierre sourit et suit les gendarmes.Les gendarmes le menottent et l’emmènent dans la voiture. Il y en a pour plus d’une heure de route.
La discussion repart de plus belle entre les deux gendarmes. Il dit à la gendarmette.
— On reprend tout. Je t’avais prévenue. C’est très simple, si tu veux être avec moi, tu m’obéis. C’est compris, salope ? Voilà, j’ai téléphoné à la femme du capitaine. Tu iras la voir quand on rentrera. Elle m’a dit qu’elle adorait les salopes avec des gros culs.— Je te promets, j’irai la voir. Tu vas me garder avec toi, s’il te plaît ?— On verra. Cela ne dépend que de toi.
La voiture rentre dans la cour du palais de justice. Après avoir traversé plusieurs couloirs, ils gravissent plusieurs marches et arrivent devant la porte du juge. On fait assoir Pierre. Le gendarme frappe à la porte, discute et revient auprès de la gendarmette.
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