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De la plage à l'échangisme

Chapitre 1

Hétéro
Dans la tête de Barnabé, c’était devenu une obsession. Chaque matin, pendant qu’il se préparait à partir au boulot, il guettait cette grande femme blonde gagner la sortie de sa cour, juste en face de sa fenêtre, d’une démarche souple et élégante, ses longs cheveux effleurant ses épaules, pour se rendre elle aussi à son travail. Il lui trouvait une certaine ressemblance avec Laurence Ferrari, en plus grande et plus enveloppée. Elle ne le voyait pas, mais lui la voyait, la détaillait, son visage, son corps, ses vêtements. Tiens, aujourd’hui, elle est en jean moulant, tiens un autre jour, en jupe et en collants... ou en bas, qui sait ? Il lui avait déjà parlé plusieurs fois sur le trottoir ou à la boulangerie, pour entretenir des relations de bon voisinage.

Elle s’appelait Corinne, elle était mariée avec deux enfants, elle devait être âgée d’environ 40 ans ou un peu plus, on s’en rendait compte de près à ses légères rides au coin de ses yeux émeraude. Mais de loin, quelle silhouette ! On lui donnait vingt ans de moins. Oui, c’était devenu une obsession : cette femme-là, il fallait absolument qu’il la baise. Cela prendrait le temps qu’il faudrait, mais oui, il la baiserait. Attention : pas comme un soudard, cinq minutes douche comprise. Il avait envie de ses petits seins ronds, de ses longues jambes nerveuses, de son fessier rebondi. Mais il voulait la faire crier de plaisir, l’entendre gémir "encore, encore...", lui offrir un mélange de douceur et de vigueur, sentir ses talons presser ses reins à lui, Barnabé, pour qu’il s’enfonce profondément en elle, ou voir son cul venir à la rencontre de sa bite en levrette et qui sait, l’entendre proférer quelques mots crus dans l’extase.
Oui, bon, d’accord, tout ça, c’était du rêve, du fantasme. Comment la séduire ? La dame n’avait pas l’air malheureuse en ménage. Son mari Christophe était un gars sympa avec lequel il discutait foot de temps en temps chez le marchand de journaux. Ah, évidemment, si elle avait été divorcée, c’eût été plus simple...
Il avait quand même quelques atouts. Lui d’abord. Barnabé était ce que les femmes appelaient un "beau mec". Agé de 35 ans, moniteur dans une salle de gym, la peau ambrée par une mère martiniquaise et un père métropolitain, il accumulait les conquêtes féminines sans trop se donner de mal. Le problème était plutôt inverse : une fois conquises, elles s’accrochaient parfois au-delà du raisonnable. Il faut dire qu’il était doté d’un membre viril long et épais qui marquait les esprits féminins, et pas seulement les esprits. Ce chibre, il en était fier et l’entretenait jalousement à coups d’onguents spéciaux achetés au prix fort. Présentement, il fréquentait une fille également employée dans sa salle de fitness, tout aussi folle de son corps que lui du sien, ce qui donnait lieu à de somptueuses parties de cul trop passionnées pour durer. Elvire, c’était son prénom, avait au moins une qualité : elle n’était pas jalouse.
L’un et l’autre avaient d’ailleurs fréquenté ensemble un club libertin sans que leur relation en souffrît.
Plusieurs fois, dans les magasins de proximité, Barnabé avait rencontré Corinne et tenté de timides travaux d’approche. Pas question de brusquer les choses. Souriante et avenante, elle ne l’avait pas snobé, bien au contraire, et s’était montrée intéressée à sa proposition de fréquenter sa salle de gym. Mais il ne l’avait hélas jamais vue. Il fallait pourtant trouver un biais. Des fleurs ? Trop ostentatoire. Un dîner ? Impossible sans le mari. Une déclaration impromptue ? Vouée à l’échec, la dame n’étant pas de celle à céder au premier venu, fût-il aussi sexy que Barnabé. Finalement, sans le vouloir, elle lui tendit une perche un jour en lui avouant qu’elle avait un faible pour la plage et les bains de soleil et l’arrivée des beaux jours la ravissait. La mer, distante de 60 kilomètres, permettait un aller et retour dans la journée. Alors qu’un beau week-end se présentait, Barnabé guetta Corinne et sortit de chez lui au moment où elle s’apprêtait à aller prendre son bus.
— Hello, bonjour, belle journée hein ?— Oui, on va avoir un très beau week-end.— Vous allez vous rendre à la plage alors ?— Ah oui, on n’aura pas les enfants, on va en profiter avec Christophe.— Elvire et moi aussi. Cela vous irait de faire voiture commune ? C’est moi qui conduirai.— Euh, oui, pourquoi pas ? Vous allez où ?— Où vous avez l’habitude d’aller. On part en fin de matinée, on revient le soir.— J’en parle à Christophe, mais ça doit pouvoir se faire, ce sera sympa. On partage les frais, hein ?— C’est ça, covoiturage...
Et ils se quittèrent après avoir déterminé les derniers détails pratiques.
Restait tout de même une petite formalité : annoncer l’initiative à Elvire. Pas née de la dernière pluie, la monitrice de gym conclut :
— Cette fille, tu veux la baiser.— On ne peut rien te cacher.— Cochon. Et si je refuse de marcher dans ta combine ?— Tu aurais tort. Je peux très bien te renvoyer l’ascenseur un jour. D’ailleurs, son mari n’est pas mal.— Oui, je sais. En somme, tu projettes un quatuor.— Houlà ! On n’en est pas là. Ce ne sont pas des libertins comme nous. Je ne sais même pas s’ils aiment le sexe.— Eh bien, on profitera de cette journée pour le savoir... Enfin, peut-être.
************Le samedi matin, les deux couples se retrouvèrent dans la voiture de Barnabé, direction la plage. Elvire était particulièrement sexy avec une robe de plage très courte sous laquelle elle avait glissé son bikini. Corinne était plus sobrement vêtue d’un pantacourt et d’un tee-shirt. Barnabé avait sorti son débardeur des grands jours pour mettre sa musculature en valeur. Ils avaient décidé d’arriver avant midi afin de trouver une place correcte, car ils n’allaient sûrement pas être les seuls à avoir eu cette idée. A la plage, les deux femmes effectuèrent leur petit strip-tease. Corinne apparut en maillot une pièce assez classique, à bretelles, mais descendant très bas au creux des reins. En revanche, Elvire exhiba le plus minimum des bikinis minimums, tenant par le miracle de deux cordelettes, dissimulant à peine ses petits seins durs et la raie de ses fesses. Barnabé surprit le regard de Christophe, un peu fixe, sur le corps musclé et tonique d’Elvire.
Tout en elle respirait la sexualité. De même, Barnabé portait un boxer très ajusté, son volumineux pénis étroitement moulé par le tissu acrylique. Christophe, avec son short de bain classique, faisait beaucoup plus sage.
On se baigna, on pique-niqua, on sommeilla, on discuta, mais l’après-midi avançant, la plage s’était copieusement garnie. Depuis quelques minutes, Elvire s’agitait un peu et finit par murmurer à l’oreille de Barnabé :
— Si on allait faire un tour à la plage des libertins ? J’ai envie de me baigner à poil et de baiser.
Barnabé lorgna du côté de Corinne. Couchée sur le ventre, elle avait rabattu son maillot sur ses hanches et bronzait son dos nu. Il avait vu Christophe enduire ce dos de crème protectrice et s’était imaginé à sa place, prolongeant le massage beaucoup plus bas. Il réprima difficilement une bouffée de désir. Il valait mieux qu’il prenne un peu de champ et soulager son système hormonal.
— On va aller se baigner un peu plus loin, par là, à la page des naturistes. Vous restez ou vous venez ?
Derrière ses lunettes de soleil, Corinne ne cilla pas :
— Non, non, allez-y, on garde vos affaires.
Et le couple des sportifs s’en fut avec leur serviette. Vingt minutes plus tard, ils s’ébattaient entièrement nus dans les vagues avec d’autres naturistes. Quand ils se posèrent sur leur serviette après avoir jubilé de sentir l’eau sur leur corps sans tissu intermédiaire, une femme taillait une pipe à son homme à quelques mètres d’eux. Un peu plus loin, un gars besognait sa moitié bras tendus, jetant un regard à droite et à gauche pour guetter d’éventuels gêneurs.
— Lèche-moi, ordonna Elvire à Barnabé.— Ici ?— Oui, ici, j’aime qu’on me regarde quand je fais l’amour.
Barnabé ne se fit pas prier. Il avait toujours adoré le cunni et le sexe salé d’Elvire était un vrai délice. Il aimait l’entendre ronronner et la voir remuer doucement ses hanches pendant qu’il léchait.
— Baise-moi maintenant, tout de suite.
A genoux sur le sable, Barnabé enfila Elvire en lui écartant les cuisses. A côté d’eux, la suceuse chevauchait maintenant son mâle et Barnabé croisa son regard. C’était une brune au corps un peu lourd, mais déjà très bronzé, visiblement une habituée. Barnabé se reconcentra sur Elvire et la pilonna durement. Il ne fallait pas trop s’attarder et jouir vite. De toute manière, Elvire était surexcitée par le contexte et l’interpella crûment pour qu’il accélère son rythme. Elle jouit bruyamment, comme d’habitude, même si ses cris se perdirent dans le bruit des vagues. A côté, la brune finissait son homme à la langue, lapant les gouttes de ce que Barnabé estima être du sperme. Les deux couples partirent ensemble se laver dans l’eau de mer avec un air de connivence complice.
A nouveau habillés, Barnabé et Elvire retrouvèrent leurs amis quelques minutes plus tard. Les deux femmes entreprirent une discussion que Barnabé n’entendait pas, occupé il est vrai par Christophe qui tenait à lui raconter une intervention des maîtres nageurs sauveteurs pendant leur absence. Et le soleil déclinait vers la mer quand ils décidèrent de rentrer, après avoir décidé, la météo étant aussi bonne, de renouveler l’expérience le lendemain.
*********Beaucoup plus tard, une fois au lit, Barnabé interrogea Elvire :
— Vous vous êtes parlé de quoi, avec Corinne, à la plage, pendant que je discutais avec Christophe ?— Ah ah, petit curieux ! Elle voulait savoir où on était allé, ce qu’était cette fameuse plage libertine.— Et tu lui as raconté quoi ?— La vérité. Qu’on s’est baigné à poil et qu’on a baisé sur le sable, comme d’autres couples.— Ah bon ? Et elle a dit quoi ?— Rien. Ah si, qu’on avait raison de prendre du bon temps, qu’elle ne jugeait pas.— Tu as dû la choquer un peu.— Pas sûr. Je me demande si on ne se trompe pas un peu sur son compte. Elle n’est peut-être pas aussi coincée qu’elle en a l’air.— Tu crois ?— Oui. Tu ne l’as peut-être pas remarqué, mais moi, j’ai vu qu’elle fixait ton boxer derrière ses lunettes de soleil. Elle a vu que tu as une très belle queue, c’est évident. Tiens d’ailleurs, je vais lui faire un petit coucou.
Et sur ce, Elvire plongea son museau entre les jambes de Barnabé et commença à le sucer en lui massant délicatement les couilles. Barnabé banda illico, mais poursuivit le dialogue.
— Tu crois qu’elle aime le sexe, Corinne ?— Si tu veux mon avis, mmmmhh, mmmmhhh, je pense qu’elle est en manque. Elle m’a fait une allusion à la monotonie de leur couple mmmhhh mmmmhhh. Elle m’a avoué qu’elle envie notre liberté sexuelle mmmmhhh mmmmhhh. Mais elle ne veut pas tromper son mari mmmmhhh mmmmhhh. En fait, elle en meurt d’envie, mais elle n’arrive pas à passer à l’acte, voilà. Bon, maintenant, assez parlé de Corinne, occupe-toi un peu de moi. Si tu me prenais par-derrière ?
Et Barnabé se positionna debout au bord du lit, prit Elvire par les hanches et la fit venir lentement sur sa queue, laissant sa compagne imposer son propre rythme et trouver sa propre jouissance jusqu’à ce que le couple s’effondre sur le lit, repu de volupté et prêt pour le sommeil.
*************Le lendemain, c’était au tour du couple Christophe-Corinne d’assurer le trajet vers la plage. Les deux femmes étaient à l’arrière de la voiture et les conversations étaient donc séparées. Au bout de quelques minutes de badinage féminin, Corinne chuchota à l’oreille d’Elvire :
— Tu sais, hier soir, on a fait l’amour et il y a longtemps que ce n’était pas arrivé.— Et c’était bien ?— Oui, super. On était très excités tous les deux et je crois que vous y étiez pour quelque chose...— Eh bien, si on réveille votre libido, tant mieux et la journée ne fait que commencer...
Corinne gloussa, ce qui incita Barnabé à poser la question :
— Qu’est-ce qui vous fait rire, les filles ?— Rien, rien, des histoires de nanas, occupez-vous de votre football...
A l’arrivée à la plage, les deux couples trouvèrent leur place de la veille occupée et durent se déplacer à un endroit qu’ils ne trouvèrent pas idéal :
— Et si on allait directement à la plage des naturistes où vous étiez hier ? demanda Corinne d’un air ingénu.
Les trois autres se regardèrent un peu interloqués, mais Elvire réagit aussitôt :
— Bonne idée. On sera bien plus tranquilles. Mais attention hein, Corinne, complètement à poil, même pas de slip...— Oui oui, d’accord, hein Christophe ?
Son mari acquiesça, un peu interdit, et le quatuor s’en fut vers la plage éloignée d’une vingtaine de minutes en marchant laborieusement dans le sable mou. Et c’est en nage qu’ils arrivèrent sur les lieux. La belle brune de la veille et son compagnon ou mari étaient déjà sur place. Elvire choisit intentionnellement de se poser non loin du couple en adressant un petit clin d’œil à Barnabé. Corinne et Christophe n’élevèrent aucune objection. La brune adressa un sourire et un signe de tête aux nouveaux venus.
— Vous vous connaissez ? demanda Corinne.— Oui, enfin, relation de plage, sans plus, ce sont deux Allemands qui ont leurs habitudes ici, comme nous.
Vint le temps du déshabillage. Tout le monde avait chaud après la marche et hâte de se baigner. Barnabé et Elvire furent rapidement nus, Corinne et Christophe mirent un peu plus de temps et les rejoignirent dans les vagues. Barnabé remarqua le pubis impeccablement taillé de Corinne qui, contrairement à Elvire, ne se rasait pas. Mais c’est avec le plus grand naturel que les deux couples s’ébattirent, et Corinne lâcha :
— C’est vachement agréable de se baigner toute nue, je ne le regrette pas.
Puis chacun revint sur sa serviette, la peau fraiche et palpitante. Corinne ne cherchait plus à masquer son intimité. Son pubis brillait de sel et les pointes de ses seins semblaient aussi dures que des clous. Comme Elvire, elle écarta les jambes pour profiter dans sa vulve des souffles d’air chaud venus de l’Océan. Son regard se posa brièvement sur la queue de Barnabé, que l’eau froide avait rendu ferme dans une forme en arc de cercle, le gland bien visible sous la peau et les couilles dures comme des boules de billard. "Quel beau mâle !" se dit-elle in petto. Barnabé avait intercepté ce bref regard, sans paraitre le remarquer, et n’eut dès lors de cesse, dans ses mouvements divers, de mettre son entrejambes en valeur, au point parfois de frôler la main ou même le visage de Corinne de son magnifique pénis. Elle n’aurait eu parfois qu’un minuscule mouvement à opérer pour le gober ou le saisir et Barnabé savait qu’à sa place, Elvire serait passée à l’acte.
Mais Corinne restait de marbre, du moins en apparence.
********Après le pique-nique, alors que le quatuor s’était assoupi après s’être enduit de crème à bronzer (regard concupiscent de Barnabé sur les mains de Christophe en train de pétrir les fesses de son épouse), un événement modifia quelque peu l’atmosphère. Le couple allemand entreprit de se masturber mutuellement. Elvire alerta Corinne :
— Tu as vu à côté ? Ils sont en train de se faire du bien.— Ils sont gonflés de faire ça devant tout le monde, ils pourraient se retirer un peu plus loin.— Je crains que tu n’aies encore rien vu...
De fait, alors que le sexe de l’homme, coiffé d’une casquette, avait pris une taille respectable, la brune s’était glissée entre ses jambes et, penchée en avant, entreprenait de le sucer.
— Mais... elle lui fait une fellation, là, devant tout le monde ! s’exclama Corinne.
Elvire pouffa de rire :
— Bienvenue sur la plage des libertins.
Barnabé avait à peine levé les yeux de son journal, mais Christophe ne perdait pas une miette de l’opération et au bout de quelques minutes, commença lui aussi à se masturber.
— Christophe, quand même ! protesta Corinne.— Eh, oh, arrête de faire ta mijaurée, riposta Elvire. Ici, ceux qui veulent baiser baisent et les plus gênés s’en vont.
Corinne se le tint pour dit et fit comme les autres : elle regarda l’évolution de la situation. Certains naturistes s’étaient d’ailleurs arrêtés près du couple pour mater. La brune était maintenant dans la position de la louve romaine et, seins pendants, se faisait besogner par son mâle, lequel lui glissait en même temps un doigt dans l’anus. La brune jeta un regard périphérique et constata qu’elle était l’objet de toutes les attentions, ce qui lui arracha un sourire :
— Elle est drôlement exhib, souffla Elvire, tout en branlant Barnabé que le spectacle avait fini par inspirer lui aussi, alors que Christophe se caressait tout seul. La brune faisait virevolter son copieux fessier parfaitement bronzé en lâchant des "ja ja ja" sonores.— Elle ne va pas tarder à jouir, pronostiqua Barnabé.— Non, son mec en veut encore, regarde, répondit Elvire.
De fait, l’homme à la casquette avait retourné la brune, l’avait prise par les mollets et lui assénait de vigoureux coups de bite, de toute sa longueur, qui faisaient trembler ses seins lourds. Corinne et Christophe étaient fascinés par ce coït au ras des vagues et c’est elle à son tour qui se caressait l’entrejambe, sans même s’en apercevoir. L’Allemand se positionna sur ses bras tendus, faisant puissamment entrer et sortir son pénis tandis que sa compagne, très ouverte, se tenait les chevilles en bramant. Après quelques minutes de cet ardent corps à corps, les spectateurs virent le sperme de l’homme gicler sur la peau brune de la femme et Corinne laissa échapper un petit gémissement. C’est seulement quelques minutes plus tard qu’elle comprit qu’elle avait joui elle aussi, sous ses doigts, devant l’érotisme torride de la scène. Cela n’avait pas échappé à Barnabé :
— Eh bien, Corinne, on a lâché prise ? Bravo.
La grande blonde, un peu confuse, ne répondit rien, et regarda l’air absent le couple allemand fondre dans l’eau pour se laver de l’amour.
— Allez, on y va tous aussi, ça va nous calmer, lança Elvire à la cantonade, et les deux couples se rejoignirent une nouvelle fois dans les vagues.
**********Un peu plus tard, Elvire engagea la conversation avec Corinne :
— Alors, tu en penses quoi de cette plage ? Choquée ?— Euh, non, pas vraiment, surprise quand même. Je ne croyais pas qu’on puisse être aussi libre ici.— Tu sais, hier, Barnabé et moi, on a fait la même chose que les Allemands.— Je m’en doutais bien. Et vous n’avez pas envie maintenant ?— Oh que si, mais vous êtes là, on ne veut pas vous mettre mal à l’aise.— C’est sympa. Mais vous avez tort. J’ai l’air si bonnet de nuit ?— Oui, un peu. Il faudrait qu’on vous prenne en main tous les deux pour que vous vous décoinciez vraiment.— Ah tiens, c’est une idée. Mais comment ?— Venez chez nous ce soir pour dîner et laissez-vous aller. Laissez vos préjugés chez vous.
Corinne réfléchit quelques secondes :
— Pourquoi pas ? Je vais en parler à Christophe.— C’est ça, parlez-en. Bon, je vais me baigner une dernière fois, à tout de suite.
Dans l’eau, Elvire retrouva Barnabé et lui glissa entre deux vagues :
— Tu sais, Corinne est d’accord pour venir dîner ce soir avec Christophe. Je crois qu’elle est chaude à point. Je te la laisse et tu me laisses Christophe, OK ?
Barnabé éclata de rire :
— Eh bien, comme entremetteuse, tu es championne !
*********Barnabé et Elvire avaient vidé le congélateur pour offrir à leurs hôtes un dîner convenable. Corinne et Christophe avaient apporté le vin après s’être changés. Corinne portait une mini-robe mettant ses longues jambes nerveuses en valeur et révélant un dos entièrement nu. Elle ne portait pas de soutien-gorge et Barnabé y vit un signe positif quant à la suite de la soirée. Elvire portait un simple short et un tee-shirt sous lequel, comme à son habitude, elle était également nue. Ses seins pointaient sous le léger tissu avec arrogance. Elle sortit une bouteille de punch et l’atmosphère se détendit franchement. Elle lança la conversation sur le comportement des deux Allemands à la plage et plus généralement sur le sexe :
— On voyait bien qu’ils avaient envie qu’on les regarde en train de faire l’amour, glissa-t-elle.— Moi, je ne pourrais pas, ça me couperait mes moyens, lâcha Corinne.— Tu dis ça parce que tu ne l’as jamais fait. Avec Barnabé, on participe parfois à des soirées avec un ou deux autres couples et crois-moi, c’est très excitant.— Et tu arrives à jouir avec plusieurs hommes ?— Bien sûr. J’ai eu parfois trois hommes pour moi toute seule et je peux te dire que je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.— Et comment tu fais ?
Elvire éclata de rire :
— Barnabé, explique-lui.— Disons qu’Elvire peut à la fois sucer et se faire prendre, en simple ou en double.— En double ?— Oui, une bite dans l’anus, une autre dans le vagin...— Mon Dieu...— Dieu n’a rien à voir là-dedans, riposta Elvire, c’est une pratique sexuelle assez répandue dans le milieu libertin. Ma pauvre Corinne, il faut tout t’apprendre...
L’atmosphère s’était singulièrement réchauffée et pendant qu’Elvire parlait, Barnabé l’entourait de son bras et lui caressait les seins. En dînant, il s’était rapproché de Corinne et avait laissé sa main glisser négligemment sur sa cuisse nue. Elle l’avait repoussé une première fois, puis une deuxième, mais à la troisième, elle s’était laissée faire. Pendant ce temps, Elvire faisait des chatteries à Christophe, allant même jusqu’à effleurer son sexe. Un peu enivrée, Corinne se laissait tripoter en riant. Barnabé lui proposa d’aller voir sa collection de vieilles cartes postales du pays d’origine de sa mère, la Martinique, et Corinne le suivit. Dans la pièce, il ouvrit un imposant boitier et sortit quelques cartes sépia évoquant la glorieuse époque du rhum et de la banane. La main de Barnabé, pendant qu’il parlait, s’attaquait au nœud qui tenait le haut de la robe à l’arrière du cou.
Et quand le tissu glissa, dévoilant les seins et l’abdomen de Corinne jusqu’au slip, Barnabé l’enlaça et l’embrassa tout en essayant de l’entraîner vers le canapé proche :
— Non, non pas ça, je ne peux pas, Christophe...— Christophe ? Viens avec moi.
Et Barnabé entraîna Corinne qui tenait sa robe d’une main vers la chambre voisine. Christophe avait le short sur les chevilles. Assise devant lui, Elvire le pompait goulûment en lui massant les couilles :
— Tu vois, ils vont baiser ensemble, et nous aussi on va baiser, tu en meurs d’envie. Allez, viens.
Corinne, un peu abasourdie, mais en même temps un peu soulagée de ne plus ressentir le poids de la culpabilité, se laissa entraîner vers le canapé, laissant glisser sa robe. Elle n’opposa aucune résistance quand Barnabé la débarrassa de son slip et de ses sandales. Elle était nue, archi nue. Sa résistance, si résistance il y avait eu, fut définitivement vaincue quand Barnabé plongea son mufle dans son bas-ventre. Allongée sur le canapé, une jambe sur le dossier, une autre sur le dos de son amant, elle se laissa aller au plaisir du cunnilingus. Barnabé avait noté l’excroissance du clitoris et insista de la langue sur le petit bout de chair survitaminé. L’effet fut instantané : Corinne se mit à gémir, à onduler, à planter ses ongles dans la nuque de son lécheur et à avoir la chair de poule. Plus elle réagissait, plus Barnabé insistait, d’autant qu’il avait glissé en même temps un doigt dans son vagin.
Ce fut sa première jouissance de la soirée après avoir été agitée de soubresauts et avoir coincé la tête de Barnabé dans l’étau de ses cuisses. Celui-ci, le visage luisant de cyprine, se dégagea pour s’essuyer :
— Eh bien, tu réagis fort. Tu as aimé ?— C’était délicieux. Tu as trouvé tout de suite mon point G.— On ne fait que commencer, répondit-il en désignant son érection majestueuse. Tu veux ma bite maintenant ?
C’est alors qu’une série de cris retentit dans la pièce d’à côté. Barnabé reconnut les manifestations de pâmoison d’Elvire quand elle prenait son pied.
— Je veux voir, lâcha Corinne.
Elle et Barnabé avancèrent vers la chambre voisine. Ils eurent aussitôt la vision des fesses de Christophe en train de pilonner l’entrecuisse d’Elvire, laquelle se tenait par les chevilles pour mieux s’ouvrir et stimulait son amant d’un soir :
— Allez, vas-y, encore, encore...
Barnabé prit Corinne par le bras :
— Tu vois, ton mari prend du plaisir et tu vas en prendre aussi avec moi. Il se lâche et il faut que tu te lâches toi aussi.
Barnabé la fit asseoir sur le canapé et lui tendit sa bite. Corinne la prit délicatement entre deux doigts et commença à lui lécher le gland à petits coups de langue. Barnabé lui prit la nuque et la força à engloutir le noyau dur en entier :
— Allez, bouffe-la, tu en meurs d’envie.
De fait, après avoir noué sa chevelure en chignon, Corinne empoigna le chibre, non sans avoir besoin de toute sa main tant il était volumineux. Elle avait toujours fantasmé sur les hommes très bien membrés et sur ce plan, Christophe correspondait à ses critères. Mais ce mec, c’était le calibre au-dessus. Ouvrant grand la bouche pour absorber le gland survitaminé, elle se mit à pomper avec frénésie, accompagnée de la main de Barnabé sur sa nuque, comme si les exclamations sonores d’Elvire à côté stimulaient son appétit. Cette fois, Barnabé s’abandonna. Enfin, il baisait la grande blonde qu’il désirait depuis si longtemps. Il fallait qu’il en profite, car demain serait un autre jour et elle reviendrait peut-être à sa réserve fondamentale. Il avait une furieuse envie de la pénétrer, mais Corinne manifestait un tel enthousiasme dans sa succion qu’il eût été malséant de l’interrompre.
Il tenait d’abord à ce qu’elle prenne son plaisir et à l’évidence, elle en prenait beaucoup avec sa queue entre ses joues.
— Tu aimes sucer, hein ?
Elle fit oui de la tête.
— Tu en avais envie depuis la plage ?
Elle approuva à nouveau.
— Lèche-moi les couilles maintenant.
Corinne s’exécuta sans barguigner tout en le branlant.
— Allez, on va baiser maintenant. Tu veux voir Christophe avant ?
Corinne acquiesça. Cette fois, Elvire chevauchait son amant auquel elle présentait son cul. Son petit corps musclé faisait face à l’autre couple et elle leur adressa un grand sourire tout en continuant à faire aller et venir ses hanches :
— Alors, les amoureux ? Tu sais, Coco, ton mari, c’est une affaire. Il a déjà giclé une fois et il est déjà reparti.
Corinne s’avança pour regarder son mari. Concentré par l’effort, il lui adressa une sorte de rictus et lâcha :
— Tu prends ton pied toi aussi ?
Corinne approuva et lui répondit en souriant :
— Prends plaisir, mon chéri.
Et elle suivit Barnabé vers le canapé.
— J’en envie de venir sur toi, annonça Corinne à son amant.
Barnabé s’assit, la bite fièrement dressée et Corinne, à genoux, vint délicatement poser sa vulve sur le pieu qu’elle guida vers sa cible. Elle descendit lentement, très lentement, car son intimité s’était un peu resserrée faute d’activité sexuelle ces derniers mois. D’autant que Barnabé était sacrément membré. Mais quand elle fut complètement empalée, un bien-être inouï l’envahit. Jamais elle ne s’était sentie aussi bien remplie. Excitée par les coups de langue de Barnabé sur ses seins tendus, elle laissa ses hanches vivre leur vie et le glorieux pénis visita des régions inexplorées. Elle libéra sa chevelure et la tête rejetée en arrière, s’abandonna au plaisir que lui dispensait cette bite épaisse, longue, dure, inépuisable. Barnabé l’excitait de mots crus :
— Tu l’aimes, ma bite ? Hein, tu l’aimes ? Dis-le que tu l’aimes.— Oui oui je l’aime.— Dis j’aime ta bite.— Oui oh oui j’aime ta bite.— Tu la sens bien, hein ?— Oh oui, oh oui !
Et elle se leva haut pour mieux retomber et profiter de toute la longueur du pénis dans un mélange de peaux claquées et de cris gutturaux. Puis Barnabé la bascula sur le dos, la prit par les cuisses et, dominateur, se mit à la percuter avec toute la vigueur de sa jeunesse. Enfin, la blonde était à sa merci, il la baisait et il allait même la baiser durement pour lui faire voir ce que c’était d’être vraiment baisée. Chahutée, fouillée, malmenée, Corinne ne s’appartenait plus vraiment et laissa quelque chose de bestial s’échapper d’elle. Ce type lui faisait exactement ce que son subconscient désirait depuis longtemps et sa voix rauque exprima ses pulsions :
— Oui, c’est ça, c’est ça, je veux ça, encore, encore, plus, plus !
Déchaîné, Barnabé la lardait de coups de bite et plus il lui en donnait, plus Corinne criait "c’est ça, oui c’est ça, encore, encore !", le corps tendu en arc de cercle. Alarmés par le tintamarre, Christophe et Elvire avaient interrompu leur coït pour venir aux nouvelles et découvrirent la blonde en état de transes et Barnabé couvert de sueur :
— Arrête, elle va avoir une syncope ! lâcha Elvire, accourue à poil.
Haletant, Barnabé interrompit son staccato tandis que Corinne gémissait :
— Oh non, c’était si bon !
Alors, Elvire prit les choses en main.
— Barnabé, prends-la par derrière et toi Christophe, donne-lui ta bite à sucer. Il faut qu’elle sache ce que c’est que baiser en trio.
Corinne ne présenta pas la moindre objection et se saisit de la verge gonflée de son mari pour l’emboucher cependant que Barnabé la besognait en levrette. Ses sécrétions vaginales étaient tellement abondantes que le mâle avait l’impression de "baigner dans l’huile". Entre temps, Elvire avait disparu et revint avec un tube de gel. Elle s’adressa à Corinne :
— Tu t’es déjà fait enculer ?
Tout en suçant Christophe, Corinne fit non de la tête.
— Christophe, tu vas enculer ta femme. Pousse-toi Barnabé, je vais la préparer.
Et Elvire enduisit l’anus de Corinne de gel, glissant un doigt dans son rectum, avant de se saisir du membre de Christophe et de le porter à l’orée du petit trou bien graissé.
— Cambre-toi, Coco, laisse-toi aller, détends-toi, et toi Christophe, vas-y lentement, laisse rentrer petit à petit.
Barnabé et Elvire observèrent le couple procéder à sa première sodomie. Corinne et Christophe étaient visiblement désireux de la mener à bien. Prenant sa femme par les hanches, Christophe s’avançait au millimètre et soudain, son gland franchit la porte des sphincters. Corinne gémit, mais commença à onduler. Très vite, le couple trouva son rythme et les peaux claquèrent. Entendant la blonde laisser échapper plusieurs "oh c’est bon !", Elvire prit Barnabé par le bras :
— Laissons-les tranquille, ils vont prendre leur pied, et viens me finir à côté. Tu bandes comme un âne et j’ai encore envie.
Et c’est ainsi que les deux couples atteignirent leur plaisir chacun de son côté, Corinne et Christophe ayant découvert une figure de l’amour jusque-là inconnue et même taboue. Elvire, entendant crier Corinne, se sentit obligée de se mettre à l’unisson et la nuit s’acheva dans une atmosphère épaissie par la sueur, le sperme et la cyprine.
********Dans les jours qui suivirent ce fameux week-end, chacun repartit à ses occupations habituelles. Barnabé continua de regarder la grande blonde se diriger vers la grille d’entrée, devant sa fenêtre. Mais quand il la rencontra, celle-ci sembla marquer une certaine volonté de distance, comme si la nuit érotique en sa compagnie n’avait constitué qu’un événement sans lendemain. Lorsqu’Elvire lui demanda un jour comment son couple se portait, elle annonça un "merveilleusement bien" les yeux pétillants qui disait l’essentiel. Barnabé et Elvire avaient contribué à décoincer ce couple en phase critique et c’était au fond sa principale réussite. Il n’y aurait donc pas de retour à la plage.
Barnabé en vint à regretter de ne pas avoir poussé plus loin son avantage, car à l’évidence, en chahutant, malmenant et écartelant Corinne dans un coït sauvage, en l’entendant bramer un "oui c’est ça", il lui avait donné ce qu’elle attendait de l’amour physique, et il était probable que son mari s’y était conformé. Elle n’avait plus dès lors de raison d’aller voir ailleurs. Mais au moins, il avait atteint son objectif : il l’avait baisée. Et surtout, libéré ses pulsions. Sans doute lui en saurait-elle toujours gré.
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