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Au plaisir des dames

Chapitre 2

Marie

Hétéro
RRRRRRRRRRRR !.....RRRRRRRRRRRR !.....
— ... Allô...?— Bonsoir docteur, c’est Géraldine la sage-femme. Je vous appelle parce j’ai des ralentissements en salle deux chez Mme Blanc, la primi. Ça fait une demi-heure qu’elle est à complète et qu’on la fait pousser, mais le bébé n’arrête pas de faire le yo-yo. En plus, comme elle a développé un diabète gestationnel, le bébé est estimé à quatre kilos. Elle n’a pas très bien fait son régime et elle a pris 26 kg avec pas mal d’œdèmes. Et là je commence à avoir de bons ralentissements. En plus, une demi-heure qu’elle pousse, la maman est épuisée et le moteur utérin est moins bon. — Vous avez fait des lactates ? — Oui et c’est moyen. Ils sont à cinq. — OK, j’arrive ! — Merci docteur.
Raphaël regarda l’heure sur son DECT, en passant une main sur sa nuque: 03h12
— Mmmmmhhh, punaise ! Le bonheur.
Encore dans les résidus de son sommeil, il se leva, enfila rapidement ses sabots de bloc et sortit de sa chambre de garde pour se diriger vers la salle de travail. Il déambula d’un pas vif dans les couloirs de l’hôpital, à moitié nauséeux de ce réveil en sursaut, avalant les quelques dizaines de mètres qui le séparaient de la salle de travail. Arrivé dans le couloir du service, il vit une des sages-femmes de l’équipe de nuit qui l’attendait avec impatience dans la salle de surveillance centrale.
— Bonsoir ! Je peux voir le dossier, l’enregistrement ainsi que le partogramme ? — Voilà docteur. — OK ! Alors un travail un peu long mais une dilatation régulière, normal, c’est une primi. Un rythme qui est bon tout le long du travail, mais là depuis qu’elle pousse, ça se dégrade. Lactates à cinq, vous m’aviez dit ? — Oui docteur, mais ce que j’ai oublié de vous dire également c’est que le bébé est positionné en OS. — Chez un macrosome...?— Oui docteur ! — On avait calculé le Magnin ? — Oui, il est à 24 pour un Bip à 100.— Bon, ça devrait passer. Elle est sous péri ?
— Oui et la péri marche bien. — C’est déjà ça. L’anesthésiste est dans le coin ?— Oui, il pose une autre péri en salle six, mais là ça devrait bien se passer: c’est un troisième et les deux autres accouchements se sont passés nickel. — OK ! Vous me préparez la salle de césar au cas où et vous prévenez l’équipe d’anesthésie qu’on va faire des forceps. Prévenez le pédiatre de garde également, au cas où il faille faire une réa bébé. La parturiente se trouve dans quelle salle ? — Salle deux, docteur.
Il frappa à la porte et entra. Quatre paires d’yeux fatigués et anxieux convergèrent vers lui. La patiente était tournée sur le côté gauche vers son conjoint, une jambe soutenue par un étrier, tandis l’équipe obstétricale était positionnée à ses pieds.
— Bonsoir messieurs-dames. Docteur Bakri, je suis l’obstétricien de garde. — Ah docteur, je n’en peux plus de pousser. J’ai l’impression qu’il ne veut pas sortir. Dans la famille de mon mari, ils font toujours des gros bébés. C’est de ta faute toi aussi, lança-t-elle à son conjoint tout penaud. — Mme Blanc, tout va bien se passer. Le bébé est certes un peu gros mais les calculs des dimensions de votre bassin laissent bon espoir pour un accouchement par les voies naturelles. — Ah merci docteur mais là je n’en peux vraiment plus. — Bien sûr, il va falloir que je vous aide un peu. Je vais devoir me servir de forceps. — Aïe, ça va faire mal ça docteur ? — Non, avec la péridurale, ça devrait bien se passer. Appuyez sur le bouton pour vous délivrer une dose supplémentaire. Le temps que l’on se prépare, ça devrait bien vous soulager.
Après qu’il se fut laver les mains et qu’il les eut passées au gel hydroalcoolique, il enfila une casaque et des gants stériles et se saisit des instruments d’extraction. La sage-femme de salle déversa une large rasade de savon doux liquide sur les extrémités.
— Aller Mme Blanc, on va commencer. J’y vais doucement.
De ses doigts, il écarta un peu plus la vulve rouge violacée, déjà bien dilatée et toute maculée de liquide amniotique et de quelques traces de sang. Il aperçut la tête du fœtus dans le vagin et inséra délicatement un premier forceps, en forme de cuillère percée, entre la tête et la paroi vaginale. Puis un deuxième controlatéral qu’il solidarisa au premier par leur milieu comme une paire de ciseaux.
— Ça va Mme Blanc ? — Oui docteur, vous ne m’avez pas fait mal. — Ah ça c’est parce que nos anesthésistes sont des magiciens. Dès qu’il y a une contraction, on y va. — Oui docteur.
Tout le monde avait les yeux fixés sur l’écran du monito.
— Voilà, je la vois qui arrive. Allez-y Mme Blanc, poussez ! — Vas-y ma chérie, pousse ! — Ah, fous moi la paix toi ! GGGGNNNNNNNN...
Utilisant toute la puissance de ses bras, Raphaël tira lentement mais fermement sur la poignée des forceps.
— Oui, c’est bien Mme Blanc, allez courage, poussez encore, je vois qu’il arrive.
Centimètres par centimètres, le plancher des muscles pelviens s’ouvrit, la vulve s’élargit et la tête sortit progressivement. Arrivée à une distension extrême, la patiente ne put retenir un cri.
— AAAAHHHHHH... — Ça y est Mme Blanc, la tête est sortie... Ne poussez plus... Ah ! Un petit cordon autour du cou. Voilà pourquoi il faisait le yo-yo et qu’il y avait des ralentissements.
Il libéra le cou du fœtus du cordon qui faisait collet. Puis après avoir tourné d’un huitième de tour la tête du fœtus, il dégagea les épaules l’une après l’autre du sexe maternel totalement béant, en tractant la tête avec les doigts de ses deux mains jointes en anneau sous la mâchoire: une fois vers l’arrière puis vers l’avant du périnée. Avant même que les pieds fussent sortis, l’enfant poussa un cri strident.
— Tenez Mme Blanc, attrapez votre bébé. Vous connaissiez le sexe ? — MON BÉBÉ, MON AMOUR ! cria et pleura d’émotion la jeune maman en accueillant son nouveau-né dans ses mains. — Bravo Mme Blanc, vous avez été parfaite. — Merci docteur, lui dit le conjoint, des larmes dans les yeux. Mon amour, je t’aime !— Voulez-vous couper le cordon M. Blanc ? — Oh non merci docteur. Là je suis trop ému et j’ai peur de faire une bêtise. — Bon, je vous laisse finir pour la délivrance et vous ferez cinq unités de synto en IV lente sur une minute et dix unités à couler dans la perf. Il y a une petite déchirure à la sortie du vagin. Je compte sur vous pour vérifier l’ensemble du tracts au spéculum et suturer les différentes blessures, dit-il à la sage femme. — Pas de soucis. — Messieurs-dames, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne fin de nuit et de pouponner à loisir. Merci à toute l’équipe.— Merci docteur Bakri, lui répondit la sage-femme dont le regard stressé quelques minutes auparavant, s’était soudainement transformé avec des yeux de biche...
Après qu’il eut quitté la pièce, l’aide soignante se pencha à l’oreille de la sage-femme.
— Toi, tu en ferais bien ton quatre heures, hummm ? — Pourquoi se contenter que de quatre heures ?
Elles partirent d’un éclat de rire mutuel, à la fois coquin et réparateur après la tension des minutes précédentes. Le reste de la nuit fut calme.

Le lendemain matin, après les transmissions à sa collègue qui prenait le relais pour la gestion des urgences obstétricales, Raphaël quitta le service. Le ciel était sans nuage, ce qui augurait d’une nouvelle journée de chaleur étouffante sur Lyon. Il prit son deux roues et se dirigea tranquillement vers chez lui en remontant, par la piste réservée aux bus et aux vélos, le cours Albert Thomas puis le cours Gambetta jusqu’au Rhône. En passant devant chez Massa Madre, il se fit un petit plaisir sucré en guise de petit-déjeuner.
Tout le long du chemin, il repensa, non sans une certaine nostalgie, à sa soirée sur la côte trois jours auparavant. Sylvie...
Le simple fait de la visualiser, sortant nue de la piscine, suffit à lui déclencher un début d’érection.
— IIIIIIHHH... TUUUTTT... TUUUUUTT !...
Il fut brusquement arraché de sa rêverie par le klaxon d’une automobiliste énervée à qui il venait de brûler la priorité.
— EH !... T’es fatigué de la vie, BOLOSS ? — Désolé mademoiselle, lui répondit-il avec un grand sourire qui calma aussitôt la hargne matinale de la conductrice. — Heuuuuu, bon ! Faites attention la prochaine fois, ce serait vraiment dommage qu’il vous arrive malheur. Un bel homme avec un si beau sourire ("Putain la bombasse de mec. Je crush là !").
Réitérant son sourire, il lui adressa un petit salut, index et majeur joints. "Oups ! Déformation professionnelle" se dit-il en rigolant intérieurement.
Arrivé quai Tilsitt, il entra dans le hall de son immeuble et monta les escaliers quatre à quatre jusqu’au troisième avec son vélo sur l’épaule. Il referma sa porte et posa négligemment son deux roues dans l’entrée. Puis se dirigeant vers son carré de douche à l’italienne, il largua une à une ses affaires sur le sol, tel le héros de Perrault, pour se retrouver nu à l’entrée de sa salle d’eau. L’avantage du célibat...
L’eau tiède jaillit de l’immense pommeau de douche carré, encastré dans le plafond. Il resta facilement cinq minutes sans bouger, laissant juste couler l’eau sur son corps musclé, pour se délasser de sa nuit de garde. Ses pensées revinrent vers Sylvie et immédiatement son sexe commença à réagir. Il déposa une généreuse flaque d’huile lavante de chez SVR sur une fleur de bain et débuta un long massage moussant et relaxant.
À mesure qu’il effleurait involontairement sa queue, elle devint de plus en plus ferme, allongée et volumineuse, se redressant dans un spectacle d’une lente majesté virile, propre à faire perler de rosée les pétales de nombreuses fleurs ou saliver de nombreuses bouches affamées. L’extrémité tendue du prépuce, décoré de quelques veines bleutées, finit par s’ouvrir, laissant partiellement éclore le gland d’une teinte fuchsia, virant au prune lie de vin à mesure qu’il s’épanouissait.
Une fois rincé de la mousse, ses mains se concentrèrent sur sa hampe dressée dont le large gland, décalotté lors de la toilette, luisait des applications d’huile lavante ainsi que de son extrême turgescence. Les yeux clos, il s’appliqua à reproduire les sensations de déglutition ressenties lors de la fellation profonde à la chantilly. Il enserra son membre de ses deux mains et fit uniquement glisser son index contre le frein tendu et palpitant, ne tardant pas à se faire jouir dans une plainte gutturale. Un long jet de sperme, blanc nacré, atterrit contre la paroi de faïence, suivit de quelques autres plus modestes.

Après un temps de pause, il sortit de la douche, une serviette autour des hanches et se dirigea à la fenêtre du salon qu’il ouvrit pour aérer son appartement afin de faire rentrer un semblant de fraîcheur tant que la température extérieure ne dépassait pas 25 degrés. Torse nu à la fenêtre, il admira la vue sur la Saône, avec au loin la basilique de Fourvière.
— Ding !...
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****************
Marie était en manque. Oh, ne vous méprenez pas, elle n’était pas en manque d’hommes ni même de femmes, elle était en manque d’inspiration. Marie avait toujours mené sa vie à cent à l’heure. Bac en poche à dix-sept ans, elle avait brillamment suivi des études de droit, tout en prenant, parallèlement, des cours d’anglais et d’allemand dans l’objectif d’embrasser une carrière dans le droit international.
En plus de ses études, elle avait un hobby: elle adorait écrire. Après s’être essayée à quelques lignes publiées dans la gazette étudiante de la faculté, elle s’était lancée dans l’écriture de nouvelles érotiques. Et un jour qu’elle bavardait avec une de ses meilleures amies qui travaillait dans le journalisme, Marie lui avait fait lire quelques extraits de sa plume. Rapidement emballée et peut-être un peu amoureuse, l’amie lui avait présenté un éditeur et dans les deux mois, un premier recueil était publié sous le pseudonyme de Manon Lescaut.
Mais depuis ce premier opus, c’était la page blanche. Avait-elle déjà tout dit ? Elle était persuadée du contraire, mais ne voyait pas comment faire revenir les idées de scénarios coquins.
Dans un premier temps, elle décida de s’isoler de la capitale où elle résidait. L’agitation citadine n’est jamais propice au calme dont un auteur en mal d’inspiration a besoin. Elle loua donc une petite maison dans le Gard totalement perdue dans la nature, espérant que le côté bucolique stimulerait son imagination. Ce fut malheureusement peine perdue. Les jours passaient mais sa feuille restait désespérément blanche. Il lui fallait un électrochoc.
C’est alors qu’elle se souvint d’une conversation qu’elle avait eue avec son amie. Celle-ci lui avait parlé d’un site Web sérieux sur lequel des hommes ou des femmes, ayant leur propre vie avec une activité professionnelle lambda, et triés sur le volet, offraient des prestations érotiques, exclusivement à des personnes de sexe féminin.
Un inconnu... Un homme sortant de nul part et qui serait là pour son plaisir sexuel... L’idée fit son chemin et un matin, après une nuit trop courte à tourner virer dans son lit, elle s’inscrivit en ligne. Afin de se donner un peu plus de frissons, Marie fit le choix de ne pas sélectionner son prestataire à partir d’une photo. Elle cliqua sur quelques critères physiques assez vagues (tranche d’âge, couleur des cheveux, allure sportive, etc.) et remit la sélection de la personne aux soins de l’intelligence artificielle. Puis elle partit se changer les idées en visitant la région. De toute façon, "alea jacta est" se dit-elle. Le rendez vous étant fixé à dans deux jours et l’inspiration étant en berne, il valait mieux qu’elle s’aère plutôt que de tourner comme une lionne en cage à se demander si elle n’avait pas été trop loin et n’avait pas fait une connerie...
Le jeudi arriva vite. Trop vite. Ou trop lentement, elle ne savait plus. Tout ceci tournait en boucle dans sa tête. C’était du grand n’importe quoi ce qu’elle avait fait. Tout ça pour une inspiration de merde qui se refusait à elle. Et si le type était un psychopathe, un serial killer... On découvrirait son cadavre pourrissant dévoré par des chiens sauvages à la fin de l’été quand des promeneurs égarés, attirés par l’odeur de charogne.....
— Non, arrête ! Ce site est sérieux et Claire, qui a déjà eu affaire à eux, ne se remet toujours pas de la nuit de rêve qu’elle a passée.
Elle avait fait les courses, le frigo était plein à craquer, ainsi qu’un rapide coup de ménage. Que manquait-il ?...
— Putain ! Le coiffeur. Et voilà, à force de vivre en ermite et de ne plus me regarder ni me maquiller, voilà ce qui arrive. Oh la la, la misère. Si ça se trouve je vais me trouver nez à nez avec un putain de canon et moi je vais ressembler à la famille Groseille. Tu es misérable ma fille, MI-SÉ-RABLE !
Elle partit précipitamment dans la salle de bain où était accroché un miroir au-dessus du lavabo.
— Ppppffffffff. Miroir, miroir, dis moi qui est la plus moche des femmes ? Ben tu l’as devant les yeux, CONNASSE ! Bon allez, reprenons notre sérénité, tout va bien se passer. On respire un grand coup, on se détend et voilà, on se refait un semblant de visage.
Miracle du fond de teint, rouge à lèvres et autres artifices, en quelques minutes Marie était une autre femme, même si elle se maudissait encore pour le coiffeur. Un bruit de moteur la fit alors passer de soixante-dix à cent vingt pulsations minutes. Elle rangea précipitamment sa collection de cosmétiques, ajusta des nus pieds de type spartiates, prit à nouveau une grande inspiration et sortit sur le perron de la bâtisse.
Une New Beetle verte décapotable, salie par le chemin de terre parsemé de nids de poules et faisant communiquer la maison avec une départementale à peine en meilleur état, s’arrêta dans un nuage de poussière jaunâtre. La porte conducteur s’ouvrit et l’homme en chemisette et lunettes noires qui en descendit, figea Marie dont le cœur passa instantanément de cent vingt à cent soixante pulsations minute. « Misère ! », se dit-elle en manquant de s’étrangler avec sa salive.
— Bonjour, je me présente, Raphaël. — Bonjour..... Heu Marie, répondit-elle la voix un peu enrouée... — Enchanté, répondit-il en lui adressant un de ses sourires qui tue. Je croyais ne jamais arriver à destination. Il n’y a pas à dire, c’est isolé chez vous. — Oui, je sais. Enfin ce n’est pas vraiment chez moi. Je suis en location pour l’été. — Toute seule ? — Oui ! Je recherchais de la tranquillité pour écrire. (Zut ! Pourvu qu’il ne me demande pas ce que j’écris). — Ah bon ? Et vous écrivez quoi ? — (Damned !) Et bien justement, je suis en manque d’inspiration en ce moment. — Et vous comptez sur moi pour vous inspirer ? Dit-il en rigolant.
Marie piqua un phare jusqu’aux oreilles.
— Je ne sais pas... Désolée mais tout ceci est très nouveau pour moi et... je dois vous paraître bien gourde. Je ne vous ai même pas proposé d’entrer. — Ne vous inquiétez pas, je vous promets que vous n’avez aucune crainte à avoir. Cela fait pas loin de deux ans que je fais partie du site et je crois pouvoir dire sans mentir, que les rencontres que j’ai pu faire se sont toujours bien passées. — J’en suis persuadée. Je pense surtout que votre physique me fait perdre mes moyens. — Je ne vous plais pas ? — Arrêtez de jouer avec mes nerfs. Vous êtes un très bel homme, très attirant et rien qu’à vous regarder, je me liquéfie (oh la la, mais qu’est-ce que je dis moi ?). Enfin non, je voulais dire heu... n’allez pas croire que ma remarque était à connotation salace... (oh mon Dieu, quelle déchéance. Tu t’enfonces Marie, TU COULES même. Redresse vite la barre, il y a urgence).— Et si on commençait par se tutoyer ? lui dit-il en se rapprochant d’elle. — Oui, vous avez raison. Heuuuuu... Tu as raison.

Il se rapprocha encore, se pencha, entoura Marie de ses bras et posa ses lèvres sur celles de la jeune femme. Un baiser juste pour les goûter. La bouffée de chaleur qui lui saisit le visage, gagna son cou et descendit le long de sa poitrine pour atteindre son ventre qu’elle sentit palpiter au rythme des battements de son cœur. Ses jambes, prises de petits tremblements, la maintinrent difficilement debout. Chaleur et tremblements convergèrent vers son sexe dont elle eut progressivement de plus en plus conscience, de par la tension fébrile qui y régnait soudain, dû au doux engorgement d’excitation débutant.
— Ouf ! Je me sens toute chose. Tu me sembles très à l’aise avec le sexe faible, mon cher Raphaël.— Je ne t’ai pas brusquée au moins ?— Non, pas du tout, répondit-elle avec un grand sourire.— Tant mieux ! Moi aussi je te trouve ravissante, Marie.
Ces mots furent de trop pour Marie qui, sans disserter davantage, prit fougueusement le visage de Raphaël entre ses mains pour l’embrasser à son tour, mais de façon beaucoup plus « fouillée ». Tête inclinée sur le côté, elle invita la langue de son futur amant, dans une tourbillonnante valse sensuelle. Pour mieux mener la danse, elle se dressa sur la pointe des pieds. L’accompagnant dans son désir de hauteur, il passa ses deux mains sous les fesses de la jeune femme et la issa fermement à son niveau, tandis qu’elle nouait ses jambes autour de sa taille pour mieux se maintenir. Lors de cette mini-ascension très rapprochée elle sentit parfaitement cheminer à travers sa robe légère, la bosse qui déformait copieusement le fin pantalon d’été en toile de Raphaël. Depuis le bas de son ventre en passant par son pubis, elle finit sa course en se calant contre le relief si sensible qui pointait entre les grandes lèvres.
La réaction du corps de Marie ne se fit guère attendre et dans une recherche de plaisir, son clitoris donna, à son bassin, l’ordre formel de le masturber contre ce poteau de plus en plus tendu de désir. Les voluptueuses sensations de son bouton, la firent se détacher des lèvres de Raphaël. Tête rejetée en arrière, yeux clos et bouche grande ouverte, la mélodie grandissante de ses gémissements vint accompagner le concert assourdissant des cigales. Comme elle lui offrait son cou, il saisit instantanément l’occasion et se prit pour le comte des Carpates en la butinant doucement. Le délicieux contact des lèvres contre cette zone particulièrement érogène chez elle, la fit gémir de plus belle. Aux aguets du plaisir de Marie, il alterna baisers et pincements de ses lèvres avec des petits coups de langue et de légers mordillements.
— MMMMMHHH, comme j’aime le parfum de ton cou.
Le cou... La zone érogène qui la rendait totalement folle, et ce monstre d’érotisme avait fait mouche en quelques secondes, lui faisant totalement perdre les pédales et rendant les mouvements de ses hanches totalement hystériques, manquant de faire perdre l’équilibre à son amant. Il la sentit rapidement proche de l’orgasme et pour l’achever, ses doigts glissèrent de quelques centimètres vers sa fente. Il entra en contact avec le fin tissu humide de la culotte et, passant en dessous, il inséra l’extrémité d’un doigt dans le sexe totalement détrempé d’extase. Tout le corps de Marie fut soudain pris de tremblements. Dans le même temps, ses jambes se resserrèrent d’un cran de plus autour de Raphaël, quand brusquement, l’air qui semblait bloqué dans sa gorge, sortit dans un cri la libérant de toute la tension orgasmique accumulée en quelques minutes.
Les spasmes involontaires qui secouèrent son corps, firent plusieurs fois heurter son clitoris contre la hampe dure de Raphaël, lui tirant un sanglot d’extase à chaque mini-impact contre son bouton que l’orgasme avait rendu hyper-sensible.
Tandis que le corps de Marie se calmait, il la reposa à terre et reprit sa bouche dans un long baiser profond. L’enlaçant dans ses bras, elle serra son visage contre le sien avec fougue. Cependant, sa bouche voulait une autre saveur : une saveur plus virile, plus intime, plus enivrante. Lâchant leur étreinte, ses bras fusèrent vers la ceinture et la débouclèrent avec précipitation. Comme cette maudite fermeture se montrait récalcitrante, elle quitta, dans un sourire presque agacé, les lèvres de Raphaël dont le propre sourire exprimait un mélange de ravissement et de surprise moqueuse. Mais elle ne le calcula même pas, tant son désir accaparait ses pensées. Elle n’avait plus qu’une idée en tête : extraire et avaler ce sexe qui l’avait tant faite jouir.
Quand enfin la ceinture et le bouton cédèrent, Marie marqua une pause dans son empressement, comme pour se délecter de cet instant où ce sexe qu’elle ne connaissait pas, allait se livrer à sa contemplation. Depuis son premier amour, elle n’avait cessé de trouver le sexe masculin d’une beauté à en perdre la tête. Elle n’avait malheureusement pas une aussi haute opinion du sexe féminin, qu’elle trouvait disgracieux, rougeâtre un peu comme une plaie béante et avait bien du mal à comprendre ce que les hommes pouvaient lui trouver. À l’inverse, cette colonne de chair qui se redressait et gonflait, témoin du désir des hommes, la rendait littéralement folle de désir.
Lentement, elle fit glisser la fermeture éclair, libérant un peu plus la hampe encore contrainte par un carcan de coton dont la résistance était mise à rude épreuve. Derrière cet ultime rempart, le soldat quasiment au garde à vous, montra de grands signes d’impatience et dès que le pantalon fut abaissé sur les cuisses, il adopta une position horizontale. Marie trouva tout de suite à ce gaillard, une fort belle carrure. Elle posa un doigt sur lui et à travers tissu, glissa jusqu’à sa tête qu’elle sentit nettement frémir. Puis remontant le long de la hampe, elle inséra ses doigts sous l’élastique tendu, libérant enfin l’individu qui acheva, en quelques secondes, sa mise en forme.
Légèrement incurvée, bien épaisse, une peau douce et fine parcourue de longues veines saillantes, un gland volumineux entièrement recouvert par son prépuce sous lequel se dessine le relief d’un généreux bourrelet évasé à souhait ; en résumé une queue excitante en diable, augurant d’une extrême douceur, combinée à voluptueuse tension massante des parois de sa chatte. D’ailleurs la culotte de Marie en fut, une fois de plus, le témoin direct.
D’une main menue, elle se saisit du manche dur et épais dont elle fit à peine le tour de ses doigts. Elle tira lentement sur la peau et la grosse tête violacée dévoila sa fine texture lisse et brillante de mouille masculine. En son sein, tel un œil félin l’observant, le méat s’ouvrit à mesure qu’elle tira sur le prépuce, laissant s’échapper sous le regard envoûté de Marie, une nouvelle goutte transparente et luisante.
— Incroyable ! On dirait que tu mouilles comme une fille. — Oui, ça m’arrive dès que je suis très excité. — Dois-je en déduire que je t’excite beaucoup ?
D’un bout de ses doigts, elle recueillit la goutte qui perlait et la porta à sa bouche. Elle avait un léger goût sucré, évoquant vaguement celui des amandes.
— Hummm, j’adore !
Elle sortit sa langue et plaquant la queue contre le bas-ventre, elle la fit évoluer le long du relief urétral gonflé. Arrivée à l’extrémité de la verge, elle s’attarda pour jouer avec le frein, agaçant cette fine peau froncée et tendue qu’elle savait si sensible à la moindre caresse. Une nouvelle goutte s’échappa et s’étala sur les papilles de Marie qui engloutit alors avidement ce sexe qui l’avait que trop longtemps excitée en vain. Elle avait une petite bouche et dut l’ouvrir le plus largement possible pour accueillir et sucer son amant. Mais elle adorait trop le goût et la texture de ce sexe pour que ce détail vint gâcher son appétit. Le visage de Raphaël, déformé de plaisir, répondit au sien, déformé par ce pieux qu’elle aspirait d’une avidité non dissimulée.
Elle fit une pause pour reprendre son souffle. Positionnant le chibre de côté, elle fit naviguer ses lèvres ouvertes sur toute sa longueur. Sa bouche déposa sur la peau lisse, une abondante traînée de salive depuis le gland, vers la hampe toute aussi large pour mieux y faire glisser sa main par la suite. Puis elle replongea en bouche, la large friandise couleur prune pour se sentir, une fois de plus, remplie de ce désir masculin palpitant contre sa langue et qui la chavirait. De nouveau plaquée contre le frein, elle l’anima de petits va-et-vient. Elle adorait la faire glisser contre la douce texture si lisse, à la fois moelleuse et néanmoins ferme, de ces deux renflements autour du frein pendant que le manchon de ses doigts évoluait le long du pieux dur comme du bois.
Le branlant lentement ou accélérant brusquement, elle le tint sous son contrôle au gré de l’intensité de ses gémissements, aspirant régulièrement sa production préorgasmique dont il l’abreuvait dès qu’il manquait de jouir. Quand sa culotte ne eut dépassé ses capacités d’absorption liquide, Marie se releva.
— Baise-moi... Baise-moi fort... je n’en peux plus. Je me sens à nouveau prête à jouir tant ma chatte est gonflée du désir d’être prise. Je veux sentir ta grosse queue me défoncer l’abricot...
Et relevant les pans de sa robe, elle vint se positionner jambes écartées, corps allongé contre le capot poussiéreux chauffé au soleil de juillet, cul généreusement offert.
— Ah oui, madame veut de la bite, de la défonce, pensa-t-il dans un sourire intérieur. — Vos désirs sont des ordres chère madame.
Et sans plus attendre, écartant en grand ce cul insolent, il agrippa énergiquement la culotte imbibée de mouille, découvrit puis ouvrit la fente poisseuse d’où dépassait deux fines nymphes roses chargées de brillants fils de cyprine. Cette brutalité consentie ébranla le corps de la jeune femme qui inspira profondément en hoquetant. Le contact du gland à l’orée de son antre fit frissonner tout son corps de façon incontrôlée.
— AAAAHHHHHH !.....
Elle ne put réfréner un cri gémissant d’extase quand l’insupportable vacuité de son sexe, aux parois gorgées de désir, fut enfin brutalement comblée par ce volumineux mat viril, qu’elle accueillit avec bonheur dans l’enveloppante chaleur moelleuse de son intimité larmoyante de bonheur. Elle sentit deux larges mains se poser sur ses épaules, l’immobilisant sur le capot. Le pieux, savourant l’endroit, resta un instant immobile. Puis, lentement, il sortit presque intégralement pour à nouveau la pilonner profondément. Un sanglot d’extase jaillit de sa gorge à chaque pénétration, faisant écho à un grognement sourd qui venait de derrière son dos. La puissance des va-et-vient alla même jusqu’à faire pénétrer dans sa vulve, une partie de la culotte en coton laissée libre. Marie, tout en éloignant le sous-vêtement de sa fente, en profita pour bien ouvrir son cul à deux mains. Face à cette invitation, elle sentit la queue se déchaîner.
Les sensations voluptueuses devinrent d’une intensité au-delà du supportable et sa plainte continue, se fit de plus en plus bruyante. Chaque passage répété du pieux venait masser des endroits tellement sensibles que des bouffées de plaisir submergeaient son corps.
— AAAAHHHHHH, MON DIEU TU VAS ME FAIRE JOUIIIIIRRRRrrrrr.....— MMMMMHHH MOI AUSSI JE VIENS EN TOI... AAAAHHHHHHhhhh...
Son temps sembla s’être ralenti et tandis qu’elle partait en longues secousses, elle sentit durcir et s’élargir ce gland qui limait vigoureusement le fond de son alcôve sexuelle. Elle perçut alors les spasmes éjaculatoires cheminer contre son point G et répondre à ses propres spasmes orgasmiques. Et tandis qu’ils progressèrent le long du chibre, elle visualisa l’image de la chaude jouissance de Raphaël se mêlant à sa cyprine au plus profond de son fourreau en pâmoison.

Quelques instants plus tard, après que les corps se fussent apaisés et que Marie eût proposé un petit rafraîchissement à son hôte sexuel, elle l’invita à faire un petit tour au cours d’eau qui zigzaguait une centaine de mètres en contrebas, histoire de contrecarrer les projets de Phoebus qui semblait décidé à les faire mourir de chaud. Un seul chemin y descendait, serpentant depuis la maison, et comme cet Éden miniature était très difficile d’accès, ils décidèrent de revêtir leurs tenues d’Adam et Eve mais sans les feuilles de vigne.
Le ruisseau était étroit et très peu profond. Son lit et ses berges étaient tapissés de galets et bordé de quelques aulnes protégeant partiellement des rayons du soleil. L’eau jaillissait de plusieurs interstices d’un mur de rochers éboulés provenant probablement de la falaise surplombante. Elle était d’une température agréable, sans doute chauffée dans sa course en amont par les rayons du soleil. À quelques mètres en aval, un héron qui pêchait s’envola à tire-d’aile, sans doute dérangé par la présence de ces deux importuns.
Allongés côte à côte sur le dos dans dix centimètres d’eau, ils s’abandonnèrent, les yeux clos, à la tiédeur rafraîchissante du flot. Les oreilles immergées, ils écoutaient, tels des enfants, la mélodie assourdie du clapot qui les berçait. Leurs bras flottaient au gré de l’onde, se frôlant au hasard des turbulences du courant. Quand soudain, Marie fut tirée de ses rêveries par la sensation de petites gouttes tombant sur ses seins. Elle entrouvrit discrètement les yeux et distingua la main joueuse de Raphaël positionnée au-dessus de sa poitrine et qui laissait s’écouler de l’eau depuis ses doigts disposés en stalactites. Elle les referma aussitôt, faisant comme si de rien n’était.
Ce petit jeu d’impacts répétés ne resta guère de temps sans effet et évidemment, une première petite pointe défia rapidement les lois de Newton. Elle entendit à travers l’eau qu’il s’était manifestement redressé, mais elle décida de garder les yeux fermés pour se focaliser sur ses sensations épidermiques et fut vite comblée. Tandis que les gouttes migraient vers son autre sein, la douce chaleur d’une langue vint faire le tour du mamelon érigé. Tantôt légère et frôlante, tantôt agaçante et enveloppante, devenant suçante et aspirante quand la bouche se mettait de la partie. La respiration de Marie devint plus profonde, s’intensifiant davantage lorsqu’elle sentit la petite pluie dériver vers son ventre. Ombilic, bas-ventre, pubis... il lui sembla que les gouttes s’écrasaient avec de plus en plus d’intensité, à mesure qu’elles descendaient. Devinant où allait se finir leur périple, elle écarta les cuisses.
Elle sentit la tige de son clitoris, ainsi libérée des grandes lèvres, se déployer doucement.
Les gouttes en martelèrent le pubis, explosant en micro gouttelettes qui se dispersaient alentours. Certaines tombaient sur les lèvres, d’autres sur la petite hampe et ce délicieux aléa provoqua chez Marie, une respiration anarchique et saccadée. Agacée par cette pluie incessante, la petite tête rose finit par pointer légèrement hors de chez elle. C’était trop et pas assez, trouvait-elle et comme pour la soutenir dans sa frustration, les hanches se mobilisèrent à leur tour et les cuisses s’ouvrirent franchement.
Malheureusement, cette énervante stimulation ne s’intensifia, ni ne cessa. Les tétons étaient comblés mais le bouton inassouvi lança des SOS, et la main de Marie se déplaça vers le point d’émission du signal de détresse. Deux doigts latéraux écartèrent largement la vulve et un doigt central appuyant contre la base du clitoris, se recroquevilla et décalotta entièrement la tête rose afin que la pluie tombe directement dessus. La sensation fraîcheur relative des gouttes qui tombaient au hasard, fut exquise. Certaines explosèrent sur la hampe, d’autres dans les vallées entre grandes et petites lèvres. Mais les plus lubriques s’écrasèrent sur la petite pointe qui, à chaque impact direct, agita instantanément la tête en guise de remerciement. Loin d’apaiser ses ardeurs, ce petit jeu rendit Marie encore plus folle. Sa main libre glissa dans les cheveux de Raphaël, pour les agripper et diriger lentement la tête du coupable vers son destin.
Calant sa joue contre le doigt « décalotteur », il reprit de l’eau dans sa main et pointant uniquement son index vers le bas, il dirigea son goutte à goutte de façon on ne peut plus ciblée. Une goutte fraîche... Un petit coup de langue chaude... Une goutte fraîche..... La langue qui se déposa comme une feuille et fit quelques rapides caresses... Trois petites gouttes fraîches... Des lèvres qui gobèrent, une langue qui s’enroula... un petit ruissellement de gouttes fraîches... La langue qui titilla prestement...
Un concert de gémissements crescendo se mêla aux clapotis du ruisseau. Marie n’en pouvait plus de cette douce torture : son clitoris était tendu comme jamais et il fallait qu’elle jouisse. Tout son corps le réclamait. Malheureusement son tortionnaire savait, à l’intensité de ses plaintes, parfaitement doser l’alternance de cet exquis petit jeu d’un sadique. Il entendit des sanglots de plaisir, plus ou moins étouffés par une main posée sur la bouche ou par un doigt mordu frénétiquement pour faire diversion.
— AAAAHHHHHH !... Par pitiééé... Arrrrêttte... Laisse moi JOUIIIIIRRRRrrrrr... AAAAHHHHHHhhhh... AAAAHHHHHH...
Moment d’inattention ou de pitié, Raphaël laissa le bouton quelques secondes de plus sous la caresse aspirante de sa langue. Sanglots, mêlés de cris et de hoquets, elle explosa enfin !
— AAHHAAAHHAAHHHHAAAHHHhhhhh... Aahhh... Aaaahhhh...
Sans bouger, sans plus aspirer, il garda son clitoris dans la chaleur de sa bouche, jusqu’à ce qu’elle s’apaisa. Quand il se releva, il approcha son visage et effleura ses lèvres contre celles de Marie.

Un grondement sourd retentit dans le lointain et tira Marie de sa léthargie post orgasmique. Ils levèrent les yeux au ciel et virent que de lourds nuages sombres avaient masqué le ciel pendant leur moment d’égarement érotique.
— Je crois qu’il serait plus sage de regagner la maison. Les orages ici peuvent être torrentiels et le lit de la rivière pourrait devenir dangereux.— Oui, et puis je n’aimerais pas que ma voiture se transforme en piscine roulante.
Ils sortirent prestement du cours d’eau, récupèrent leurs quelques habits, sans se rhabiller et se dirigèrent à bon pas sur le sentier du retour. Arrivés en vue de la masure, les premières grosses gouttes orageuses s’écrasèrent au sol et Raphaël recapota de justesse son véhicule. Il sentit alors un corps chaud se coller à lui, ainsi qu’une main empoigner son sexe encore à demi rigide du souvenir de la tendre petite pointe sexy qui dansait sous sa langue.
— Je veux te baiser, là maintenant !
Et le tirant par sa « laisse » qui reprenait rapidement de la vigueur, elle l’allongea sur un petit carré d’herbes à moitié sèches, le chevaucha, le saisit et s’ouvrant largement, s’empala immédiatement sur lui sans aucune difficulté, étant donné l’humidité permanente qui régnait en elle depuis le début de l’après midi. Alors que ses fesses se posèrent sur les cuisses musclées et que la queue buta bien au fond de son fourreau, un éclair déchira le ciel dans un bruit de fin du monde, lui faisant contracter son périnée en poussant un petit cri. Penchée au-dessus du visage de son amant, les yeux mis clos, elle resta sans bouger, profitant un instant de sa plénitude. Elle se redressa légèrement et fit onduler ses hanches pour que le massage profond du chibre la fasse monter doucement. À mesure qu’elle massait sa chatte, elle sentit revenir la douce chaleur dans son ventre, accompagnée des ondes voluptueuses qui la faisaient régulièrement décoller pour le pays du lâcher prise.
Les mains chaudes de Raphaël voulurent prendre possession de ses seins, mais elle les repoussa aussitôt. Elle voulait gérer elle-même leur plaisir, elle voulait juste un pieu baisant sa chatte et rien de plus. En fait non ! Sa chatte baiserait le pieu. Elle lui plaqua les poignets dans l’herbe et l’anneau de son périnée commença à sucer le magnifique mât gonflé à souhait. Immobile, n’ayant d’autres choix que de se laisser aspirer, il ferma les yeux et savoura la divine circlusion de son gland au creux de cette chaude caverne annelée. De moelleuses fronces intimes ondulèrent délicieusement contre les bords évasés de son gland. Tantôt elle le branlait dans de rapides va-et-vient à l’orée de son domaine privé, tantôt elle le plongeait entièrement en elle. Mais constamment, elle l’enveloppait dans l’étreinte de ses muscles pelviens comme si elle l’eût masturbé entre ses doigts et chaque passage leur procurait mutuellement un irrépressible tremblement voluptueux.
Elle le vit progressivement lâcher prise sous les « soins » de cette circlusion, ce qui la fit monter avec lui. Elle voulait le faire jouir maintenant et accéléra sa sublime succion vaginale. Éclairés par les éléments déchaînés, les traits ruisselants du visage de Raphaël se crispèrent et son gémissement fut couvert par un assourdissant tonnerre.
Dès qu’il se sentit se détendre et avant qu’elle ne redescende trop, il la libéra de son dard et glissant vers le bas, vint positionner la vulve gluante de foutre et de cyprine, sur sa bouche. Son moment de surprise vite passé, Marie le saisit par les cheveux et se déhancha comme une furie de toute la surface de sa vulve sur la langue offerte. C’était la première fois qu’un homme léchait et lavait sa vallée inondée par sa semence, et cela la rendait folle de désir. La sensation gluante du sperme donnait un glissant incomparable aux lèvres de Raphaël sur les siennes qu’elle sentait incroyablement gonflées. Quant à son clitoris, il coulissait sous le capuchon et roulait comme jamais contre les reliefs du visage et de la langue. Léchée, sucée, aspirée, pénétrée, elle jouit quasi instantanément quand un doigt ouvrit son cul luisant de pluie, vint appuyer contre son point G.
Telle une poupée de chiffons, elle s’effondra lourdement sur le côté, le corps épuisé, mais la tête en ébullition et remplie d’inspiration...

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Lexique.

Ralentissements : il s’agit de ralentissements de la fréquence cardiaque du fœtus qui est surveillée durant le travail (qui va des premières contractions à l’accouchement). C’est un signe de souffrance fœtale.

Primi : terme abrégé employé à la place de primipare qui désigne une femme accouchant pour la première fois.

Etre à complète = être à dilatation complète. On parle ainsi de l’ouverture du col de l’utérus durant le travail d’accouchement. La dilatation va de « col fermé, long, postérieur », qui est donc un col fermé qui n’a pas commencé son ouverture, à dilatation complète, environ 10cm de diamètre d’ouverture, ce qui correspond au diamètre de la tête fœtale.

Diabète gestationnel : diabète durant la grossesse (trop de sucre dans le sang). Ce qui entraîne souvent de gros fœtus et des anomalies du taux de sucre chez le nouveau-né.

Moteur utérin : terme employé pour parler de la force des contractions utérines qui lors d’un travail long, peuvent être moins bonnes par épuisement du muscle utérin et/ou moindre efficacité des ocytociques (produits naturels ou pharmaceutiques intervenants dans le déclenchement de la commande de la contraction utérine).

Lactates : molécule produite par le métabolisme du glucose lors d’un manque en oxygène. Une augmentation des lactates dans le sang fœtal, indique que le fœtus est mal oxygéné. Ce produit est analysé dans le sang fœtal pris depuis le cuir chevelu du fœtus avant l’accouchement ou sur les vaisseaux du cordon ombilical, après l’accouchement. Le taux doit être inférieur à 4 mmol/litre chez le fœtus.

DECT : sorte de téléphone sans fil

Partogramme : graphique chronologique sur lequel on note les courbes de dilatation utérine et de descente du fœtus dans la filière génitale. Il permet de suivre la progression du travail. Y sont notés également, tous les événements intercurrents comme notamment, la pose de la péridurale.

Enregistrement : Raphaël parle de l’enregistrement sur un graphique, des contractions utérines, conjointement à l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal (RCF). Cela permet de juger de la régularité des contractions, de comment de fœtus supporte le travail et d’une éventuelle souffrance fœtale. C’est également désigné sous le terme de « monito »pour monitorage.

OS : Occipito-Sacrée. Désigne une des nombreuses orientations de la tête qui s’engage dans le bassin. En Occipito-Sacrée, la partie arrière du crâne est en regard du sacrum maternel et le fœtus regarde vers le haut. Cette orientation rend parfois l’accouchement difficile. Habituellement, le fœtus regarde vers le bas.

Macrosome : terme pour désigner un gros fœtus

Magnin : indice de mesure du bassin qui permet de pronostiquer le succès d’un accouchement par les voies naturelles.

Bip : mesure de la largeur du crâne fœtal

Parturiente : femme qui accouche

Synto : pour Syntocinon. Médicament de la classe des ocytociques servant à entretenir les contractions utérines lors du travail et à prévenir une hémorragie de la délivrance post accouchement, en faisant se contracter l’utérus.
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