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Plaisir des hauteurs

Chapitre 3

Le retour

Erotique
PLAISIR DES HAUTEURS CHAPITRE 3
LE RETOUR
Résumé : En vacances à la montagne, Mathilde et Lucie ont rencontré deux jeunes hommes. Elles en font leurs amants. Mais Paul, le mari de Mathilde, après une conversation téléphonique avec sa femme a un soupçon. Il se rend à Bourg où il surprend les deux femmes en galante compagnie.
MATHILDENous sommes Lucie et moi sous le choc. La terreur nous a paralysées. Alain a du mal à reprendre son souffle et ses testicules prennent un volume inquiétant. Richard a le nez en compote et ses valseuses ne sont pas en meilleur état que celles de son copain.Je m’habille rapidement, et avec Lucie, nous couvrons tant bien que mal les deux hommes. Direction, les urgences de l’hôpital de Bourg. La peur est maintenant évacuée et je prends la mesure de la situation. Si elle n’est tragique pour nos compagnons, je dois admettre qu’elle est cocasse. Et inquiétante à la fois. J’ai envie de rire de cette aventure, mais aussi je me demande qui a pu s’introduire ainsi dans le chalet et surtout pourquoi. Comme si on avait voulu nous punir d’un comportement inadéquat.
L’un de nos maris ? Invraisemblable, ils sont loin. Un voleur qui s’est intéressé au spectacle que nous lui avons offert ? Plus que vraisemblable. Pour le coup, je me sens gênée.Toujours est-il que nos amants ont gagné un séjour à l’hôpital.
La gendarmerie, alertée par ces derniers, vient prendre nos dépositions puisqu’agression il y a eue. Chacune est interrogée à part, je suppose, en vue de croiser les événements. « Combien était-il ? »
— Apparemment seul, lui dis-je.— Comment est-il entré ?— Notre porte n’était pas fermée, dans notre précipitation, nous avons oublié ce détail, dis-je aux gendarmes, le rouge commençant à colorer mon visage. J’espère qu’il ne va pas s’en apercevoir.— Vous connaissez bien les victimes ? Ont-elles des ennemis ?— Non, ce sont des copains rencontrés sur le lieu de vacances. Ma copine et moi ne les connaissons que depuis hier. Cette fois, je deviens franchement écarlate sous le regard amusé de mon interrogateur qui a bien compris.
Mon supplice se poursuit et je soupçonne le gendarme d’en rajouter un peu.

— Non je n’ai pas la moindre idée de l’auteur, je suppose qu’un voleur s’est introduit, mais mon copain s’est rendu compte de sa présence et a voulu l’intercepter.— Donc, me dit le gendarme avec un sourire qu’il a du mal à cacher, votre... « copain » a voulu l’agresser ?— Il a en tout cas voulu me protéger. Quoi de plus normal ?— Peut-être. Vous a-t-on volé quelque chose ? Votre sac ?— Pas que je sache, mais je vérifierai demain.
Interrogée de son côté par l’autre gendarme, Lucie confirme mes propos.Après avoir signé nos dépositions, les gendarmes, qui ont bien compris la nature de notre activité nocturne, goguenards, nous laissent partir. « Et, cette fois, fermez la porte ! » disent-ils, affichant un sourire moqueur et entendu.
Epuisées, Lucie et moi retournons au chalet en faisant les fières comme si ces événements ne nous touchaient pas. En réalité, nous n’en menons pas large et pas forcément pour les mêmes raisons.Arrivées et sans le moindre commentaire, nous nous couchons rapidement. Repue de fatigue et accompagnée d’un sentiment de culpabilité, je rejoins Morphée.
oooOooo

Le lendemain, le réveil est laborieux. Pas seulement par le manque de sommeil, mais aussi à cause du tsunami qui me taraude l’esprit.Cette intrusion m’inquiète beaucoup, car le gaillard avait manifestement du savoir-faire, et je sais que mon époux sous ses airs doux a du répondant... Mais c’est impossible...Mon mari. En pensant à lui, j’ai un nœud à l’estomac. Comment ai-je pu ? S’il apprend ma forfaiture, je ne suis pas certaine du tout de sa réaction. J’ai du mal à réaliser à quel point j’ai pu perdre les pédales. Et pourquoi ? Pour une affaire de cul ! Mais où avais-je la tête ? J’ai réfléchi avec mes ovaires ! Quelle faiblesse !
Alain m’a fait jouir, c’est vrai, et même très bien. Mais pas comme Paul parce qu’il n’y avait pas d’amour. Ses coups de reins m’ont comblée et quand il m’a sodomisée, j’ai joui comme jamais, je me suis senti une vraie salope. Une jouissance inconnue jusque-là. Je lui ai accordé des choses que je ne permets pas à mon mari ! J’ai vraiment honte, mais ai-je des regrets ? J’avoue ne pas en être sûre : des remords certainement, mais des regrets ?
Il va maintenant falloir affronter mon homme, supporter son regard et... avouer ? Mentir, faire comme si rien ne s’était passé ? Parfois, devoir assumer sa faute et ne rien dire constitue une punition bien plus rude tant le sentiment de culpabilité peut être ravageur. Ce qui est certain, c’est que moins il en sait et mieux il se portera, et donc je ne lui ferai pas de peine qu’il ne mérite pas.
Et en plus, nous voilà avec deux estropiés. Je suis presque contente de ce qui leur est arrivé tellement je leur en veux. Mais je me cache : je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même.
Lucie et moi rangeons le chalet mis sens dessus dessous. Une petite visite à nos deux éclopés puis revenir au chalet et nous poser un peu. Réfléchir, admettre, s’exonérer pour arriver à cacher ce malaise qui me torture. Le temps, seulement le temps qui efface bien des vicissitudes, me permettra un retour à un peu de sérénité.Vite dit, mais mes idées restent noires et la confusion règne dans mon esprit. Surtout j’appréhende le moment où je dois contacter Paul.Le soir, je prends mon courage à deux mains et je l’appelle. Pas de réponse. Je laisse un message, lui demandant de me rappeler.
Lundi matin, je reçois un texto de Paul. « Je suis envoyé en mission en Espagne jusqu’à samedi prochain. Je vais avoir beaucoup de difficultés à te contacter, donc ne t’inquiète pas. Je t’embrasse. Paul ».Je tique un peu, car ce message n’est pas très chaleureux. Il ne m’a pas vue depuis des jours et pas de mots doux dans le message. Je râle un peu puis finis par me rendre compte de mon attitude paradoxale : je trompe mon mari et je lui en veux parce qu’il ne m’envoie pas des mots tendres...Une frayeur m’envahit : est-il au courant ?
— Allons, me dit Lucie. Ne sois pas parano. Il est certainement préoccupé par ce déplacement. Si tu veux, je téléphonerai à Charles pour en savoir un peu plus.

LUCIEJ’appelle Charles.
— Hello, mon cœur. Quelles sont les nouvelles ?— Avec ton fils, nous avons passé un week-end entre mecs. Cinéma, restaurant, sport, jeux, bref, la totale. Cela a été très chouette, nous avons pris du temps ensemble et cela nous a été bénéfique.— Magnifique. Vous êtes en pleine forme donc. Quand je reviens, je suppose que tu me feras profiter de ton excellente condition ?— Certainement et je m’en réjouis petite coquine. Tu me manques beaucoup. Et toi, ton week-end ?— Oh, rien de spécial ; repos, bronzette, un restaurant excellent. Mais dis-moi : Paul est parti en mission ? me dit Mathilde.— Exact, il a été envoyé en catastrophe en Espagne pour une urgence. En fait, et cela m’a étonné, il a été volontaire. Mais il est vrai qu’en votre absence il en a sans doute profité pour satisfaire le patron qui n’arrête pas de lui proposer quelques missions à l’étranger.— Voilà qui est un peu surprenant, mais je suppose que l’absence de Mathilde n’est pas étrangère à ce revirement.
Je raccroche après les mamours, nous promettant le nirvana au retour.
J’informe Mathilde, mais elle est sceptique. C’est une bien bizarre coïncidence. Elle téléphone au bureau de Paul et a sa secrétaire en ligne. Elle confirme qu’il est parti en mission et ne reviendra en principe que le samedi. S’agissant des enfants, il lui a expliqué les avoir conduits chez leurs grands-parents paternels où ils se feront choyer, dixit Paul.
Mathilde m’a paru rassurée. Finalement, cela tombe plutôt bien, m’explique-t-elle, elle va pouvoir travailler et retrouver un peu d’apaisement.Elle a l’air vraiment perturbée. Parce qu’elle a eu un amant ou parce qu’elle a eu très peur ?
La semaine s’écoule. Nos amants sont revenus de l’hôpital, marchant en canard. C’était extrêmement drôle, mais eux n’étaient visiblement pas heureux de leur aventure. Leur costume trois-pièces était plus que mal en point et l’évolution n’était pas forcément celle espérée. Ils n’ont en tout cas pas essayé de nous sauter, forcément vu leur blessure de guerre. Ils sont partis comme ils sont venus, sur leurs machines rutilantes et vrombissantes.Il n’y a pas eu d’adieux, seulement un salut sans retour.Ils ne se sont pas accrochés.
PAULJe me réveille avec un mal de crâne colossal, comme si je sortais d’une nuit de débauche.Bien vite, le souvenir me rattrape.Ma colère s’est estompée pour faire place à une profonde tristesse et un sentiment de gâchis énorme.
Quelle suite à présent ? Que faire ?Pardonner ? Je ne pourrai plus jamais la regarder sans la voir se faire chevaucher. Je ne pourrai plus jamais oublier ses cris de jouissance. Je ne peux accepter que dix-sept années de mariage soient ainsi bafouées sans remords, salies et foulées au pied. C’est la première fois qu’elle part aussi longtemps. Je ne pourrai plus jamais lui faire confiance. Elle a ouvert un puits sans fond. C’est bien connu, c’est le premier pas qui compte.
Me venger ? Je ne veux pas lui faire de mal, ce ne serait que satisfaire mon orgueil blessé. De fait, j’ai déjà un peu assouvi une vengeance en corrigeant ces deux salauds. La violence n’est pourtant pas ma tasse de thé, mais les circonstances ont dirigé ma réaction. Peut-être aurais-je dû me découvrir ? Mais avec des si...
En attendant, je ne veux plus la voir.
Lundi je passe en vitesse à l’entreprise. Je vais voir mon patron et dépose une demande de congé pour la semaine. Après quelques explications, je lui demande de faire courir l’information selon laquelle il m’a envoyé en mission en Espagne. Il accepte.Je passe à mon bureau pour prendre mon portable. Je croise ma secrétaire.
— Paul, tu as une mine à faire peur. Que se passe-t-il ?— Mathilde a un amant. Je les ai surpris en plein exercice. C’est très dur.— Oh ! Je comprends, dit Claire. Que vas-tu faire ?— Je veux quitter la maison, je ne veux plus la voir. Je viens de prendre quelques jours de vacances. Si ma femme téléphone, peux-tu confirmer que je suis parti en mission en Espagne sans possibilité de me toucher ?— Je le ferai, mais s’il te plaît, ne prends pas de décision hâtive. Où loges-tu ?— Je vais prendre un petit hôtel en attendant de trouver mieux.— Ecoute, je te propose de venir chez moi quelques jours, tu pourras te reposer et réfléchir. Je suis certaine que mon mari sera d’accord, et si tu le veux bien, nous pourrons parler de tout cela. Bien entendu, ce sera en tout bien tout honneur, tu dormiras dans la chambre d’amis.— Je ne veux pas vous déranger.— Il n’y a pas de dérangement et je t’ai dit qu’en toutes circonstances, je t’aiderais.
Paul accepte et la remercie chaleureusement.
Il passe beaucoup de temps à se promener, à réfléchir avec son intelligence et non ses sentiments, même s’il aime encore Mathilde.Mais plus le temps passe et plus son amour s’étiole. Le spectacle auquel il a assisté lui fait encore très mal, preuve que ses sentiments pour Mathilde ne sont pas tout à fait morts, mais il ne peut accepter ce qu’il considère comme une trahison sordide. Peut-être pourra-t-il un jour pardonner, mais il ne pourra jamais oublier. Comment vivre avec cela ?Il sent Claire de plus en plus proche. Il lui raconte sa détresse, son histoire avec Mathilde, la joie d’accueillir des enfants, le bonheur qui était le sien.Il lui explique comment il vit la trahison de sa femme. Quand on a goûté à l’adultère, à cette excitation de transgresser l’interdit, l’envie reviendra un jour ou l’autre, dit-il.
Petit à petit, les liens entre lui et Claire et son mari deviennent de plus en plus forts. Leur écoute et leur gentillesse lui permettent de se ressourcer et de prendre un peu de recul.Claire, divorcée, lui avoue avoir connu une situation semblable.
— Ce qui ne m’a pas empêchée de recommencer ma vie sentimentale et d’être parfaitement heureuse, dit-elle en se retournant vers son mari.
Ils s’étreignent sous les yeux de Paul, heureux pour eux.Il comprend alors la déliquescence de son amour pour Mathilde au regard de son infidélité.
— Votre empathie permanente, votre sollicitude discrète et votre affection sincère à mon égard me touchent profondément. Merci donc.
Je me sens prêt à avoir une discussion avec Mathilde.

MATHILDELes vacances sont finies. Nous retournons à Lyon, retrouver nos maris et nos enfants. Certes, cette petite coupure fait du bien, mais nous aspirons à les retrouver, à retrouver notre chez nous, ceux que l’on aime. C’est si bon d’être en famille.Les bagages terminés, nous chargeons la voiture, et en route pour le retour à nos vies dans la joie et la bonne humeur.Mathilde a un pincement au cœur, même si ces quelques jours ont permis de se rassurer. Le bureau de Paul a envoyé un message pour annoncer que sa mission était prolongée jusqu’au mercredi. Elle n’est donc pas surprise de son silence.
Arrivées à Lyon, je dépose Lucie à son domicile. Charles nous accueille et embrasse Lucie avec passion. Ils sont heureux de se retrouver. Me saluant, il a un regard un peu fuyant et paraît pressé de me voir repartir. Je ne m’en inquiète pas et je mets son attitude sur le compte de son envie de se retrouver seul avec Lucie. C’est bien normal.
Je me gare devant notre maison. Je prends rapidement mes bagages et file porter le tout à la buanderie pour trier ce qui doit être lavé. Je fais le tour du propriétaire pour constater que tout est parfaitement en ordre sauf peut-être la chambre des enfants, ce qui ne me surprend pas. Je vois aussi que mon mari a emporté pas mal d’effets personnels, son nécessaire de toilette et même plusieurs de ses costumes. Bizarre pour une mission de quelques jours, mais je le reconnais bien là, toujours soucieux de son look.Je vais pouvoir préparer son retour, lui faire une surprise de sorte qu’il me prenne sans plus attendre. J’ai envie de lui...
Je descends à la cuisine afin de me servir un verre d’eau. Sur la table, je remarque une grosse enveloppe, l’ouvre. Je deviens blême, mon cœur a des ratés et je cherche ma respiration. La surprise, c’est moi qui l’ai eue...
— Ce n’est pas possible, non... noooooooon !
Des dizaines de photos, plus nettes les unes que les autres : moi chevauchant mon amant ; moi le suçant ; moi prise en levrette ; moi me faisant lécher le minou ; moi me faisant sodomiser ; moi prise en missionnaire.Je n’en crois pas mes yeux. Je deviens folle, m’effondre en larmes. Une vraie crise. Je perds la notion du temps, du lieu. La tête me tourne, je me vide de ma substance et je suis dans un état catatonique.Je m’écroule et tombe en syncope.
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