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Le plaisir est dans l'ivresse

Chapitre 2

Première séance

Hétéro
Onzième jour que je dors comme un bébé, comprenez ici que je me réveille toutes les trois heures. Ma divine correspondante est en vacances au bord de mer, et je sais qu’à son retour, je me rendrai chez elle, et pourquoi pas en elle.
Les occasions de papoter ensemble sont nettement plus restreintes du fait de ses congés, mais j’ai néanmoins eu le droit à quelques photos de jambes dénudées et de sourires dévastateurs. Depuis que je sais que nous allons enfin nous rencontrer, le désir a fait place à l’excitation, puis le stress et l’appréhension. Sera-t-elle tout aussi diaboliquement tentatrice en vrai, peut être au contraire la trouverais-je coincée et hors propos. Ou allez savoir, si cela se trouve, je ne serais qu’un énième pigeon à se faire rouler dans la farine par un arnaqueur du nom de René ou Joseph habitant à l’autre bout du monde... mais en sus de mes interrogations la concernant, comment faire abstraction de celles qui me concernent. Je pense d’ailleurs que ce sont davantage ces dernières qui coupent court à mes rendez-vous avec Morphée.
D’un côté, je suis persuadé que je n’ai aucune chance de lui plaire, mais de l’autre, je me rassure en me disant que si vraiment il n’y avait aucune conviction sexuelle de sa part, elle ne m’aurait pas accordé cette entrevue.
J’occupe mes insomnies à visionner mes shooting déjà réalisés par le passé, j’en cherche d’autres aussi sur des sites de charme ou spécialisés pour me donner des idées... et c’est bien là le problème. Les idées se transforment trop rapidement en fantasmes dans mon esprit. Celui-ci s’embrouille, je n’arrive pas à être focus, le comble pour ce pour quoi elle s’apprête à me voir.Mes messages souvent sans réponse de sa part se multiplient au cours des quatre jours suivants, ils sont souvent brefs et concis, mais eux aussi embrumés par le désir que Marie provoque sur ma personne. Elle m’avoue qu’elle ne peut pas s’empêcher de sourire quand elle voit mes messages, que cela lui est agréable de sentir l’effet qu’elle a sur moi.
Quatre jours encore de passés, je sais que Marie prend la route du retour demain, je lui souhaite bon courage pour les embouteillages, je l’invite sympathiquement sur le ton de la plaisanterie à allumer les routiers dans les bouchons, ce à quoi elle me répond que c’est dommage que je ne sois pas un professionnel de la route. Qu’est-ce que je peux bien faire de cette phrase !Elle m’informe que les vacances se terminant et bouclant sa valise, l’humeur est un peu triste. Je l’invite donc à prolonger un peu l’enthousiasme récent en remettant chaque tenue avant de les imbriquer dans ses bagages et de m’envoyer un cliché à chaque fois. Elle acquiesce avec plaisir et se réjouit de ce petit jeu.
La première image vient à moi, Marie est sublime, elle est habillée d’une robe longue type de plage vert pastel avec des petites fleurs dessus, des sandalettes et un chapeau de paille. Elle prend la pose avec un large sourire. Je la remercie et lui confie que je n’ai aucun doute qu’elle a dû se faire retourner des regards pendant son séjour, car je lui confirme que je me serais empressé d’en faire de même.
La seconde est une robe de soirée assez sombre, un décolleté léger avec un dos nu fantastique, elle porte des spartiates beiges, ses cheveux sont détachés. Elle transpire la sensualité de façon la plus brute qu’il est possible. En la regardant sur mon téléphone, tout chez elle attise mes sens. Je l’imagine se faufilant entre les tables d’une terrasse de restaurant sur le port, jalousant toutes les femmes qui l’aperçoivent. Je peux presque penser, tel un souvenir, aux yeux lubriques des mâles confortablement assis qui s’agitent et s’écarquillent, effeuillant la belle et souillant son corps d’un simple regard.
Je reçois encore deux ou trois photos de tenues plus conventionnelles, mais Marie n’en reste pas moins des plus charmeuses. Ces échanges répétés me troublent de plus en plus, cela doit bien faire une heure que je prends plaisir à voir cette jolie femme poser pour moi. Car oui, comme un préambule de ce qui se présentera sous peu, Marie pose pour moi.
Elle me dit que « terminé », les valises sont bouclées si bien que je la remercie pour cette soirée en « tête à tête » un brin intéressé, je lui souhaite une bonne nuit en lui confessant que la mienne sera une nouvelle fois hachée, et lui réitère mon courage pour affronter le périple routier du retour.Elle répond en me souhaitant une bonne nuit également, je pose mon téléphone sur le bord du canapé, et commence à jouer de la zappette. Il est 2h15, et comme prédit rien de bien palpitant sur les chaînes du poste. Un peu plus d’une demi-heure maintenant que je m’efforce de trouver un programme qui retienne mon attention une demi-heure supplémentaire...
C’est alors que je vois du coin de l’œil mon téléphone s’allumer. C’est Marie :
— Au fait Mr le photographe, j’ai oublié une tenue dans laquelle j’ai passé la majeure partie de mes vacances. Je sais que ta nuit va être courte alors voilà de quoi te la rendre plus agréable. Bisous.
Je souris et ouvre la photo : Marie est allongée sur le dos, intégralement nue, ses jambes sont légèrement croisées, juste assez pour laisser apparaître la naissance de son triangle tant convoité, mais suffisamment pour que cela reste très sensuel. Son bras gauche fait mine de cacher sa poitrine, mais je vois nettement que celle-ci est parfaite, elle se dessine divinement sans être de taille trop imposante. De sa main droite, elle tient un petit bout de papier. Son regard fixe l’objectif, mais de façon différente, son sourire est moins marqué, sa bouche légèrement entrouverte et les courbes de ses lèvres partiellement relevées, ses yeux fixant de façon très déterminée les miens à travers l’objectif, je suis devant une invitation !
Mon sang ne fait qu’un tour, le photographe admire, mais l’homme mate à n’en point douter. Une érection foudroyante et une vague de chaleur me surprennent instantanément. Je zoome sur son corps, la qualité de la photo me permet d’apercevoir jusqu’à la texture de son épiderme que je m’empresse d’imaginer sous le bout de mes doigts. En me « baladant » sur l’image, je tombe sur le petit bout de papier qu’elle tient subtilement entre ses phalanges et je devine en zoomant davantage une inscription qui accroit considérablement ma frénésie soudaine :
Mardi 17 aout – 10h
Diffuse en direct !
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