Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 17 J'aime
  • 7 Commentaires

Le plaisir est dans l'ivresse

Chapitre 4

A la découverte de l'Ivresse

Hétéro
Nous sommes mardi, et pas n’importe lequel non, il est 5h30 et c’est dans quelques heures seulement que je vais la voir pour la première fois. C’est incroyable cette sensation que Marie fait vivre en moi, jamais jusqu’alors je n’ai eu pareils sentiments avant de rencontrer mes partenaires, les émotions se mêlent, se tissent comme un divin bordel dans mon corps et mon esprit. Désir, stress, peur, précipitation, envie, anxiété, trac, tous sont à la fête, impossible pour moi de mettre un mot sur l’état dans lequel je me trouve. C’est la quatrième fois que je fais le tour de mon matériel, je le sais pourtant que tout est OK, mais il faut que je m’occupe, je ne peux vraiment pas arriver comme cela devant Marie, je ne me sens à peine capable de lui dire quelques mots sans bégayer.
J’avais pour habitude avant chaque rencontre de m’exercer en solo, mais ce petit rituel était davantage destiné à être plus endurant dirons nous, aucunement pour évacuer quelconque anxiété. Pourtant je me convaincs que cela ne me ferait aucun mal, sachant qu’au final, j’ai rendez-vous pour un shooting photo, pas pour une orgie romaine.
Je pense à Marie, à son corps, ses pieds parfaitement proportionnés, ses chevilles fines, j’imagine, mes paluches les enfermer, ses mollets saillants et si doux, ses cuisses fermes et arrondies comme les dessinerait un artiste, ses hanches que je rêve de voir se mouvoir, sa taille divine m’invitant à une empoignade ferme et autoritaire, son petit ventre plat, mais charnu, juste assez pour qu’il reste des plus féminins, sa poitrine fluette, équilibrée et moulée à la forme de mes paumes, ses bras élancés qui démarquent les courbes de son corps, son cou, sa gorge que je ne saurais tenté d’envahir brutalement, son visage d’ange, ses lèvres légèrement pulpeuses aux contours contrastés, ses yeux, ce regard qui me rend si faible, sa chevelure claire dont les pointes sont bouclées, sa nuque invitant à parcourir son dos svelte tranchant avec sa cambrure démoniaque invitant la naissance de ses fesses qui occupent mon esprit depuis des jours et des nuits, ces deux formidables courbes tentatrices.
Je me rêve en elle, de toutes les façons qu’il est possible de le songer.
Mon érection est débordante, je m’empoigne fermement, mes va-et-vient sont lents et déterminés, ma main gauche bride la base de mon sexe pendant que mon autre main coulisse mécaniquement le long de ma hampe, sur ce mat de chair qui palpite de plus en plus en pensant à Marie. Je cumule sans raison les images dans mon esprit, je suis sur elle, ses jambes autour de ma taille et l’embrassant, puis nous sommes imbriqués à califourchon, puis une autre image, Marie est allongée sur le ventre, moi sur elle, les mots crus fusent, mes doigts et mes paumes me brûlent, aucune résistance, je fesse encore et encore ce cul divin que je pilonne bestialement, je peux presque l’entendre hurler cette salope !
J’explose en haletant assez bruyamment, mon orgasme est incroyablement intense, assez en tout cas pour me dire que d’une simple branlette, je n’ai rarement pris autant de plaisir.
Je redescends un peu, retrouve mon souffle, et me précipite sous une douche bien chaude. L’eau presque brûlante tranche avec la fraîcheur de l’aube qui a envahi la maison, un léger nuage de tiédeur navigue dans la pièce pendant que je retrouve un peu mes esprits. Encore une image, la belle me rejoint dans cette cabine, ses mains me frôlent, son corps rencontre le mien dans mon dos, nos épidermes dilatés par la chaleur se frictionnent. Dans mes pensées, l’ambiance est torride. Je stoppe mes rêveries et me prépare : simple et rapide comme tous les jours.
Pour la tenue, je ne suis pas du genre à me poser trop de questions, alors je vais au plus simple pour être un brin attrayant tout en restant à l’aise pour d’éventuelles positions inconfortables. Le photographe doit régulièrement adapter sa posture et sa position en fonction du modèle et du rendu de la photo souhaité. J’opte donc pour un jean tout simple, une chemise trois-quarts à carreaux et des baskets noirs.
Je vérifie l’itinéraire, 1h53, aucun ralentissement. Il est tout juste 8h, aussi je décide de me mettre en route, j’aime à penser qu’être à l’heure, c’est déjà être en retard, et dans ce genre de situation, j’apprécie être sur place en avance. Je fais le tour de la villa, et j’embarque direction rue de l’Ivresse. Perdu dans mes pensées toute la route, je n’ai pas vu le trajet passer, si bien que le flash info de 10h à la radio m’indique que je ne dois plus être très loin. Quelques avenues sur la droite, une sur la gauche puis une dernière à droite et enfin j’arrive sur la rue indiquée.
C’est assez calme, un petit quartier chic, quelques platanes, certains riverains rentrant de l’épicerie du coin. Je repère à une petite centaine de mètres la caserne de pompier, je vais donc stationner à proximité de celle-ci comme Marie me l’a conseillé. J’ai beau eu regardé, je n’ai pas trouvé le numéro 46, mais je sais que c’est tout proche. Je me gare, bois une gorgée d’eau, ouvre la fenêtre et coupe le moteur. J’allume une cigarette tout en envoyant un message à Marie, je me dis que j’aurais sans doute pu lui envoyer avant de prendre la route si jamais elle avait décidé de me planter, mais... Je ne vais pas lui dire que je suis déjà sur place alors je meuble un peu.
« Bonjour Marie, comment vas-tu ? Je suis en route, le GPS indique une arrivée à 10h58. Tu es prête ? Si ce n’est pas le cas, il ne te reste qu’une petite heure, fais chauffer le café ».
Ma cigarette se termine quand Marie me répond d’un simple « OK ». Je ne sais pas trop quoi en penser. J’essaye de me convaincre que c’est simplement qu’elle est un peu en retard et qu’elle n’a pas le temps de se perdre dans un long message. Le tableau de bord de ma familiale indique 10h35, je sors de ma voiture et me mets en quête de traverser la rue pour atteindre la boulangerie d’en face et tenir ma promesse de prendre quelques viennoiseries pour accompagner ce fameux café. J’en ressors et passe devant la pharmacie : « mince » me dis-je. J’ai complètement oublié la boîte de préservatif à la maison. Mais quel idiot, sans doute trop distrait, je n’y ai plus pensé en prenant la route.
Je rentre en vitesse dans le bâtiment à la croix verte, il est presque 11h, je dois me dépêcher. Plusieurs personnes dans cet espace pour une seule préparatrice, cela risque de prendre un peu de temps. J’attrape une boîte rapidement et me dirige en bout de fil pour régler ma dette. Les retraités en finissent et mon tour arrive, la pharmacienne me devine un peu pressé et esquisse un sourire un peu gêné en voyant mon achat et en croisant mon regard, je baisse un peu les yeux et je me devine rougir. C’est une très belle jeune femme, elle doit tout juste approcher la trentaine. Un beau visage fin, des yeux verts noisette soulignés par un délicat eye-liner. Une silhouette plantureuse et harmonieuse qui s’unit magnifiquement avec sa chevelure rousse certes attachée, mais que je devine rayonnante et bouclée.
11h16 à ma montre, je sors en rush, ma sacoche à peine fermée, un sac de croissants entre deux phalanges et la boîte de capotes enroulée à la va-vite dans un sachet, je sors de la pharmacie, prends à gauche direction le 46 quand je tombe nez à nez avec Marie. Elle est là, devant moi, elle rit aux éclats, j’ai l’impression d’être un gosse de sept ans pris la main dans le sac après une bêtise. Ce qu’elle est jolie, une jupe longue en jean et des sandales, un petit top blanc parsemé de dentelle, un maquillage très léger, ses cheveux sont attachés et je devine que c’est le genre de coiffure que les femmes font quand elles décident de se les attacher rapidement, ce n’est pas parfait, mais pour moi ça l’est.
— Bah alors Mr, on fait des emplettes ? Voyant l’heure passer et te sachant très ponctuel, j’ai décidé de t’attendre devant ma porte, car ce n’est pas simple de trouver, me dit-elle en rigolant franchement.

En effet en tournant légèrement la tête, je vois que le 46, c’est la petite porte blanche sur le côté de la pharmacie, j’en déduis qu’elle habite juste au-dessus. « Euh oui, j’avais plus de cachet pour mes allergies ce matin », je me sens bête, je me penche vers elle et l’embrasse longuement sur les deux joues, ma main libre sur le milieu du dos, là où sa cambrure prend naissance. « Je suis ravi de te voir Marie, tu es ravissante, bon alors ce café ? » je m’en sors en prenant un peu d’aplomb dans la voix.Elle me fait monter, le passage dans le hall d’entrée est difficile, l’endroit est très étroit et je pénètre dans son appartement, c’est un très beau « chez-soi », je m’y sens bien tout de suite. J’ai toujours été très sensible à l’ambiance que dégage un lieu ou l’intérieur d’une habitation. Ici le style est très cosy, un petit côté bobo, mais sans en faire trop.
— C’est très sympa chez toi, en plus d’être sexy, tu as de réels talents en décoration.— Ah tu trouves ? Bon je n’ai pas vraiment de mérite, j’ai fait quelques mois dans une école d’architecte d’intérieur, mais j’ai arrêté. Je te débarrasse de tes affaires ?
Je lui confie les viennoiseries. On s’installe sur une table haute et on échange quelques banalités. Je l’écoute attentivement, mais je ne peux pas m’empêcher de la regarder, ou plutôt de la dévisager. Je dévore chaque partie de son corps visible à cet instant dans mon esprit. Perdu dans mes intentions mentales, je n’ai pas remarqué le blanc qui a interrompu notre bavardage. Je retrouve son regard et Marie me sourit.
— Tu prends tes marques ? Tu t’imagines déjà comment tu vas t’y prendre avec moi ?
Je reconnais cette chaleur malsaine qui parcourt mes cuisses, mon ventre et mon dos pour déclencher un début d’érection. J’ai envie de la prendre là, maintenant, tout de suite, me lever, contourner la table furieusement et l’attraper par la taille. Mais je n’en fais rien, l’envie est bien présente, trop sans doute, mais faute d’être certain que mes intentions sont réciproques, je calme ma fougue.
— Non, non, excuse-moi, je... humm, euh, enfin oui voilà je pense déjà à quelques postures.— Mouais... bien sûr !? Elle rit encore.— Bon c’est vrai oui j’avoue, je n’arrive pas à te regarder autrement que comme je te regarde maintenant, te rends tu compte à quel point tu es sexy miss ? Comment être indifférent à ton charme et toute cette sensualité, toute cette sexualité que tu dégages, c’est impossible, sans doute est-ce un peu cash et indélicat, mais cela a le mérite d’être franc.

A son tour de rougir, je la devine troublée, un peu gênée sans doute, mais nullement désappointée. En tout cas, cela n’est pas visible. En terminant son café, elle me propose de prendre l’air et d’aller chercher mon matériel, car il est effectivement resté dans la voiture.
Nous descendons jusqu’à l’entrée de l’immeuble, celle-ci parait plus minuscule encore dans le sens de la descente. Je passe le premier dans l’escalier, et arrivé sur le seuil, le sas est tellement petit qu’il nous faut nous contorsionner pour ouvrir la porte sans que l’un de nous ne soit écrasé par le poids du vantail. Dans cette gymnastique imposée, Marie se retrouve face à moi, contre moi, tout contre moi. Je la regarde, le temps ralentit proportionnellement au rythme de mon cœur qui lui s’emballe. Une tension s’installe, mon regard sur elle est intense et transpire la gourmandise. Marie se rapproche encore un peu plus pour que la porte s’ouvre davantage.
— Je suis très contente que tu sois là aujourd’hui.
Elle m’embrasse tendrement au coin des lèvres, mes mains glissent naturellement et s’accrochent à sa taille. Je lui glisse quelques mots :
— Je pourrais rester ici toute la journée dans cette cage d’escalier avec toi Marie.
Le trot des aiguilles du temps repart et nous sort de ce merveilleux moment lorsqu’un résident visiblement agacé nous demande de sortir pour que lui puisse rentrer chez lui.Nous pouffons de rire tous les deux, et rejoignons la voiture pour monter le matériel.En regagnant l’appartement de Marie, je croise le regard de la pharmacienne de tout à l’heure, elle prend sa pause devant la boutique. Je me sens gêné, mais pas autant que lorsque Marie lui parle :
— Salut Steph, tu vas bien ? On se voit toujours cet aprèm hein ? T’as les clés de toute façon, A+.
Mon Dieu, mais quelle situation, pour quel con je dois passer, je comprends donc que la pharmacienne qui m’a vendu en vitesse ce matin une boîte de capote est l’amie que Marie a prévu de voir cet après-midi.Marie ouvre la porte de l’immeuble, je regarde à nouveau la jolie rousse quand pour seule réponse à Marie elle lui lance un « OK, amusez-vous bien à tout à l’heure » accompagné d’un clin d’œil à mon intention.Je dépose mon sac de matos dans le salon de Marie qui regarde son téléphone, elle sourit, me regarde, et sourit encore.Je lui demande ce qu’il y a de si drôle et si elle voulait me faire partager ce pourquoi elle rigole.
— Non y a rien, c’est mon amie Steph qu’on a croisée en bas, elle me dit que le photographe a l’air sympa, en tout cas plus que ce matin à la pharmacie.
Je souris, gêné, un peu honteux, et Marie me lance :— Bon on s’y met ?
Diffuse en direct !
Regarder son live