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Planète inconnue

Chapitre 1

Divers
  Le capitaine Cameron lisait les rapports d’expertise du professeur Blundell. Rien dans l’examen des échantillons d’air ne laissait penser à la présence d’éléments pernicieux. Même certitude pour les prélèvements du sol.Bien que militaire de formation, Cameron connaissait les aptitudes de Blundell. Quant aux outils d’analyses du laboratoire embarqué, ils intégraient les derniers perfectionnements de la technologie de pointe appliquée au domaine de la biologie moléculaire.
  — Bon, nous pouvons envoyer le drone explorer la surface.
  Quelques heures plus tard, la boule électronique multicapteurs de l’engin diffusait une vidéo singulière sur l’écran de contrôle.Une ville typique de la Nouvelle-Angleterre s’étendait dans une vaste dépression rocheuse. Stupéfait, l’officier de bord fit resserrer l’image. Bizarrement, le phénomène échappait à une partie de la détection multispectrale.Les observations des membres d’équipage montraient une cité de style victorien, aux murs blancs agrémentés de colonnades.Le capitaine Cameron rompit le silence.
  — Qu’en pensez-vous professeur ?  — Mes voyages d’études ne m’avaient pas préparé à ce prodige. La vocation de l’univers est bien de créer la vie, mais les formes intelligentes sont rares, et je ne parle pas de celles qui accèdent à la civilisation. Mais, là, un tel mimétisme, c’est vraiment inattendu. Statistiquement, ça relève même de l’impossible…  — Nous allons voir ça de plus près. Sergent Edward, préparez le robot de découverte.
  La totalité de l’équipage prit place dans l’engin apte à l’exploration ainsi qu’au combat rapproché, avec son laser de puissance et ses bombes antipersonnel d’autodéfense.Diffusées en temps réel, les images haute résolution collectées par le drone rendaient compte de la situation tactique, tout en guidant le véhicule autonome dont l’ordinateur comparait le sol avec la carte numérique établie par l’appareil volant.  Un monde figé, jusqu’aux deux étoiles dénuées de ces impulsions qui font paraître le soleil si vivant sur Terre. Les montagnes teintées de rouge par les oxydes de fer ajoutaient une note sinistre à la désolation de cette exoplanète.Une dernière colline franchie et la fameuse cité apparue au fond de sa cuvette naturelle. Les caméras proximales balayaient les alentours en modes visuel et infrarouge. Dans les airs, les informations fournies par la boule optronique du drone transmettaient en instantané des éléments d’observation à l’intelligence artificielle qui gérait les systèmes de conduite et d’engagement.
  — On descend ici. Vérifiez vos équipements et suivez-moi.
  À la tête de ses hommes, le capitaine entama l’exploration de la cité. Bien que déserts, les lieux semblaient entretenus et présentaient toutes les caractéristiques d’une petite ville terrienne démodée. Près de la place de la mairie, ils aperçurent une jeune fille qui se dirigea vers eux dans une attitude bienveillante.
  — Bienvenue à vous, ce n’est pas souvent que nous accueillons des visiteurs, et cette ville a bien besoin d’animation.
  — Mais… vous parlez notre langue. Comment cela est-il possible, et qui êtes-vous ?  — Vous serez plus à l’aise pour poser vos questions à l’hôtel de ville. Madame la maire se fera un plaisir de vous donner tous les renseignements que vous désirez.
  D’un signe discret, Cameron invita ses hommes à la vigilance. Attentifs aux informations envoyées par leurs capteurs numérisés, ils regardaient avec une curiosité mêlée d’appréhension les maisons de rues peintes en blanc flanquées de jardins à l’anglaise. Ils rencontraient de plus en plus d’habitantes, tout aussi accueillantes que leur guide. Le professeur Blundell s’abîmait dans des réflexions intenses. Ce qu’il voyait autour de lui défiait la loi des probabilités en sus du simple bon sens.
***

  — Bonjour messieurs, j’espère que vous avez fait bon voyage. De toute manière, nous avons là de quoi répondre à tous vos besoins.  — Merci pour la réception, je suis quand même étonné de rencontrer de si charmantes personnes sur une planète si inhospitalière… du moins en apparence. Dites-moi, comment expliquez-vous votre présence ici ?   — Nous avons tout simplement établi une première colonie expérimentale destinée à valider le concept de groupements exoplanétaires et, bien sûr, pour disposer d’une station-relais à l’usage des vaisseaux terriens.
  La voix suspicieuse du professeur Blundell se fit entendre.
  — Mais comment la chose a-t-elle pu rester secrète ? — Parce que les autorités le voulaient ainsi. La concurrence aurait pu entraver le projet et nous désirions travailler dans les meilleures conditions, sans risque de mauvaises retombées en cas d’échec.  — Dommage d’avoir cultivé la discrétion à ce point. Les enseignements scientifiques d’une telle entreprise doivent être énormes.  — Peut-être plus que vous ne l’imaginez, mais vous aurez l’occasion de vérifier tout cela durant votre séjour.
***

  Les habitantes se montrèrent amicales avec ces hommes plutôt attrayants et en bonne condition physique. Curieusement, la totalité de la population était constituée de jeunes femmes d’aspect et de commerce agréables.Cameron avait noué d’excellentes relations avec leur guide, une brunette prénommée Tiffany, qui le conduisit à son domicile sans que son soupirant s’encombre du protocole. Un sentiment partagé par ses compagnons, jusqu’au professeur Blundell dont le moralisme pincé laissait place à un comportement moins orthodoxe. La délicieuse rousse à robe bleue désignée pour agrémenter son séjour semblait susciter de nouvelles ferveurs chez cet érudit. Pris dans l’atmosphère immaculée de la ville, les membres du commando laissaient leurs esprits s’alléger de tout souci.
***

   — Pourquoi n’y a-t-il que des femmes par ici ?
  Tiffany comprenait la perplexité de son compagnon. Elle expliqua que les hommes s’occupaient de prospection sur les planètes du système tandis que les éléments féminins restaient sur place pour accomplir des tâches administratives et de maintenance. Sans compter la nécessité de leur présence pour assurer les liaisons avec la Terre.
  — En tout cas, la chose n’est pas pour me déplaire. Et moi qui craignais de rencontrer des poulpes à deux têtes, je dois dire que le comité de réception a de quoi charmer.
  Ses gestes s’accordaient à ses paroles et remontaient le long du pantalon moulant. Des chevilles fines suivies de cuisses musclées au galbe parfait, enfin, la main s’égara côté pile, apprécia les fesses pommelées qu’elle flatta à travers le tissu à la douceur cotonneuse.Il imaginait ses compagnons accomplir les mêmes gestes avec leurs partenaires respectives. Bien que séduisantes, les autres filles le tentaient moins que Tiffany dont il découvrait la poitrine et dévorait les auréoles brunes aux tétons grumeleux. La langue de la jeune femme chercha la sienne, pénétra l’antre à l’haleine tiède. Sa main abaissa le pantalon d’uniforme, soupesa le gros paquet et tira sur l’élastique du slip.
  — Je vois que je te fais de l’effet.
  Délaissant la bouche de l’officier, Tiffany entama une fellation savante. Ses changements de rythme et de profondeur apportaient une variation délicieuse pour Cameron dont l’organe érectile maintenant à pleine maturité commençait à pulser d’un désir annonciateur d’une éjaculation prochaine. Sa fellatrice retira son pantalon et guida le membre vers son intimité. Cameron s’enfonça progressivement, les gestes sûrs et la prise ferme. Arrivé au fond du tabernacle, il entama un mouvement de va-et-vient et jouit au bout de quelques allers-retours tant le pompage de sa queue l’avait excité.
  — Déjà ? Ça ne fait rien, on remettra ça demain.
  La jeune femme s’endormit, blottie contre son corps forgé par l’entraînement et les exercices quotidiens. En voilà un qu’il aurait volontiers intégré dans son programme. Cette pensée fit naître un sourire sur ses lèvres. Et dire qu’il redoutait quelques octopodes malfaisants. La jolie fille qui tiédissait son flanc n’évoquait rien de visqueux ou caoutchouteux. L’image du poulpe à deux têtes s’estompait.Mais, cette histoire restait invraisemblable. Pourquoi ses supérieurs auraient-ils gardé le secret de cette colonie après le départ de l’expédition ? Et sa découverte relevait du hasard. Comment expliquer de telles incohérences ? Tout cela semblait trop irréel. Et si tout n’était qu’illusion ?Il sentit frémir la chair à côté de lui. Avec précaution, il se leva et tenta d’appeler ses compagnons sur son microémetteur.Aucune réponse.
  — Les autres ont trouvé le sommeil plus vite que toi.
  Il tourna la tête vers la voix gutturale. Le bec corné dont elle sortait cachait à demi les énormes yeux qui l’observaient avec une horrible froideur de céphalopode.Un flash bleuté fusa. Juste le temps pour Cameron de tomber foudroyé.

FIN
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