Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 3 J'aime
  • 3 Commentaires

La Plantation

Chapitre 2

Erotique
Le long cri de douleur s’était tut depuis quelques secondes. L’ivresse générale s’était calmée à son tour et les braves paysans, heureux d’avoir étaient inhumains, s’en retournaient chez eux. Seul le prêtre restait en arrière, désireux de voir son ouvre accomplit jusqu’au bout. Une épaisse fumée noire s’élevait dans le ciel noir et l’odeur insoutenable de chaire brûlée devait imprégner les lieux pour les semaines à venir. Quand la dernière flamme mourut, le prêtre fut satisfait et rejoignit la foule en trottinant.
Des cendres fumantes du bûcher, outre l’âcre fumée, s’élevait désormais comme un miaulement plaintif. La masse noire au sol remua, et une main en sortie, puis un bras puis tout un corps, nue. La chaire calcinée de la jeune femme brûlée vive craquait à chaque mouvement, mais aucune goutte de sang ne s’écoulait de ses innombrables déchirures. Elle se redressa dans toute sa macabre splendeur et commença à marmonner quelque chose, à travers ses lèvres tuméfiées. Une odeur de soufre s’éleva alors dans l’air, remplaçant celle de la chaire brûlée, tandis qu’un torrent de flamme s’élevait or du sol, devant la jeune femme.
Une masse se dessina à travers les flammes, et la jeune femme cria de terreur devant ce qu’elle ne pouvait pas concevoir.
-Aaaaaaaaaarh..!
-Madame, madame, calmez-vous !
Jeanne Beaubiers se calma aussitôt. Ses yeux mi-clos balayèrent la pièce. Elle était seule avec Madeleine. Jeanne se releva et la regarda fixement. Elle lui demanda comment elle supportait ce qui était arrivé à son jeune frère.
-Jésus n’a rien eu madame, merci de vous en inquiéter. Votre mari a su être clément envers lui, et… Je lui en serai éternellement reconnaissante.
Jeanne trouva étrange que son époux se montrât si bon envers Madeleine. Mais elle finit par se dire que comme elle était garante de cette dernière, il avait fermé les yeux pour cette fois. Jeanne se félicita d’avoir épousé un homme aussi enclin à écouter son cœur, et les larmes lui montèrent aux yeux. Elle prit Madeleine dans ses bras, l’embrassa et lui dit qu’elle était heureuse pour elle.
Jésus fut libéré peu avant midi, juste à temps pour pouvoir prendre sa collation et être en forme pour le travail de l’après-midi. Toute la matinée il avait attendu que l’épée de Damoclès lui tombe dessus. Sa libération était une si grande surprise qu’il en embrassa le garde qui le libéra, avant de rejoindre ses collègues en sauta en l’air et en criant des « hourra ! » à en perdre la voix. Plus tard dans la journée cependant, il aperçut le visage de sa sœur en passant près d’une fenêtre de la grande maison des Beaubiers. Si elle paraissait soulagée d’une certaine manière, Jésus remarqua bien qu’elle avait l’air abattue. Il ne fallut pas longtemps au jeune homme pour comprendre que sa sœur était responsable de sa « remise de peine » miraculeuse.
L’inquiétude vis-à-vis de sa sœur poussa Jésus à chercher le seul homme capable de le renseigner sur son sort : Sata’l. Il écuma à travers les champs de coton à la recherche de celui qui avait failli lui coûter la vie, mais ne réussit pas à mettre la main dessus. Interrogeant ses amis et ses collègues il fut mené aux quatre coins de la plantation, en vain. Par dépit, Jésus s’approcha d’un garde, qui le regarda arriver d’un œil méfiant. Jésus le regarda de plus près. Il s’agissait du jeune garde de la veille, celui qui avait trouvé le collier dans la chambre de Madeleine. Comme s’il devinait la raison de la présence de l’esclave devant lui, il posa machinalement la main sur la crosse de son colt, près à dégainer si nécessaire.
-Qu’est-ce que tu m’veux le nègre ?, demanda le jeune garde en crachant par terre. T’as pas du travail qui t’attend toi ?
-Monsieur, demanda poliment Jésus, je voudrai savoir s’il vous plait. L’homme d’hier soir, Sata’l, où est-ce que je peux le trouver ?
Le garde considéra la question puis sourit avant de répondre de manière évasive.
-Oh lui ? Surement qu’il récupère sa part du marché à cette heure-là. Mes avis que tu ferais mieux de retourner bosser le nègre. Les affaires du patron sont bien loin des tiennes.
Afin d’aider Jésus à comprendre sa réponse, le garde dégaina et le mis en joue, tirant aux pieds de l’esclave en rigolant. Jésus retourna en courant vers la plantation, sous la harangue du garde qui lui criait dans le dos « tu danses très bien, ne t’arrêtes surtout pas, haha ! »
Jeanne Beaubiers surveillait avec attention les domestiques faire la cuisine. Elle-même n’avait pas cuisiné depuis de longues années : sa condition de femme de haute société la mettait au-dessus de ces basses-œuvres, qu’elle affectionnait pourtant. Mme Beaubiers participait donc comme elle pouvait, en goûtant les plats et les sauces, et donnant des instructions sur l’assaisonnement. Jeanne préparait depuis quelques temps un menu pour l’anniversaire de mariage du couple Beaubiers, et elle désirait en faire la surprise à son mari. Son récent comportement à l’égard de Madeleine faisait qu’elle y mettait encore plus de cœur.
Jeanne finit par quitter la cuisine, sa toilette devant impérativement être faite avant de passer à table, et elle se dirigea à cet effet vers la salle de bain, situé à l’étage. Le long corridor qui desservait toutes les pièces du rez-de-chaussée menait vers un large escalier montant. Un lustre en cristal anglais éclairait le séjour ainsi que l’espace que l’escalier occupait, et l’ombre de Jeanne Beaubiers se découpa sur le mur ainsi illuminé. Une succession de tableau montrant la mère, la grand-mère et les ancêtres maternelles de Jeanne décoraient le long de la rampe. Quiconque aurait regardé ces portraits aurait pu jurer qu’il s’agissait de Jeanne elle-même tant la ressemblance était frappante. Jeanne elle-même le reconnaissait, et son mari trouvait que cela donnait un mystère appréciable à sa douce.
Jeanne avançait d’un pas rapide vers la salle de bain, et s’apprêta à y entrer, quand un bruit étrange retint son attention. Un râle dans une pièce voisine, étouffé par les murs et par autre chose, et à peine audible. Curieuse de nature, Jeanne s’avança vers la source du bruit, et colla son oreille à la porte. Elle entendit la voix de son mari qui encourageait quelqu’un d’autre (un homme pensa-t-elle) à faire des choses défendues par l’église Catholique, dont elle faisait profession depuis des années. Jeanne s’accroupi et tenta de regarder par la serrure, mais regretta bientôt d’avoir entreprit pareille mesure. Madeleine, à quatre pattes et le visage écrasé dans des coussins qu’elle mordait pour ne pas laisser entendre ses pleurs, se faisait sauvagement prendre dans une voie qui ne pouvait mener à la procréation. Mr Beaubiers, comme exalté, tapotait tantôt l’épaule de l’homme noir qui s’occupait de la pauvre Madeleine, tantôt le derrière luisant de la bonne de Mme Beaubiers.
Une rage intense bouillonna dans les entrailles de Mme Beaubiers. Une rage comme elle n’en avait pas connu depuis de très longues années. Jeanne tenta de se calmer. Perdre son sang-froid n’était plus dans ses habitudes. Elle serra les dents, et s’en retourna comme si de rien n’était vers la salle de bain. Elle refusa l’aide de ses domestiques et se lava seule, pour la première fois depuis des années.
L’eau rinçait son corps, tandis que ses pensées coulaient naturellement. Jeanne avait l’impression de sortir d’un long sommeil, pendant lequel elle n’avait fait qu’observer les événements sans jamais y prendre vraiment part. La moussa du savon quittait son corps, tandis que le doute et la torpeur s’écoulaient lentement d’elle. Mme Beaubiers en voulait à son mari. Mais elle s’en voulait encore plus. Elle s’était laissé tomber amoureuse d’un homme. Elle s’était laissé diriger par cet homme, elle qui avait fait le serment de ne jamais laisser cela se reproduire. L’amour l’avait aveuglé, et sa cécité venait de coûter la dignité d’une femme qu’elle considérait comme son amie. L’eau, la torpeur, le savon et le doute furent aspirés dans le siphon de la baignoire couleur ivoire, et Jeanne en sortie une femme nouvelle... Ou ancienne.
Jeanne ne laissa rien paraître de sa résolution, qu’elle venait de retrouver, à son mari. Elle agit comme à son habitude les jours suivants, en multipliant tout de même les marques d’affections envers la bonne Madeleine. Cette dernière, comme sa maîtresse, agissait à son habitude. Jeanne ne put s’empêcher de trouver une certaine noblesse dans le comportement de son amie, tant elle restait digne quand elle croisait Mr Beaubiers. La seule différence dans leurs comportements respectifs était que Jeanne montait se coucher plus tôt dans sa chambre privée (ce qui enchantait son mari qui n’avait au fond de lui jamais apprécié la compagnie de sa femme) tandis que Madeleine se montrait de plus en plus distante envers son frère.
Jésus avait compris que sa sœur était dans des ennuis jusqu’au cou. Sata’l devait y être lié car il ne l’avait pas revu dans la plantation depuis l’affaire du pendentif et Mr Beaubiers n’y était probablement pas innocent non plus. Tout ce qu’il ignorait, c’était le nœud de l’affaire. Jésus se demanda pendant les jours qui suivirent son altercation avec le garde, comment il pourrait un jour découvrir le fin mot de l’histoire. Deux jours avant l’anniversaire du mariage de leurs maîtres Jésus convoqua une poignée de ses camarades, ceux en qui il avait le plus confiance, pour une réunion nocturne.
-Mes amis, tous ici nous savons que le maître est un mauvais homme, commença par dire Jésus devant les hochements de têtes de ses amis. Ce que je vous demande, c’est combien de temps nous allons le laisser dicter nos vies ?
-Jésus t’oublies qu’on est que des esclaves. C’est eux qui ont le pouvoir, pas nous. Dieu l’a voulu ainsi, sinon Il ne nous laisserait pas dans c’te situation.
-Et alors, reprit Jésus, les premiers chrétiens se cachaient dans des catacombes, non ? Ils étaient persécutés, comme nous. On les battait, comme nous. Et maintenant ce sont eux qui sont au-dessus de tout. Tout ce que je dis c’est que nous devons prendre les choses en mains. Si un empereur peut être chassé, comment un salaud comme Beaubiers ne pourrait pas l’être ?
Un murmure parcouru la petite assemblée d’une douzaine d’homme. Certains approuvaient complètement les dires de Jésus, les autres n’osaient simplement pas penser de la même manière. La majorité tandis alors le bras vers Jésus, en signe de ralliement.
-Quoi que tu entreprennes mon ami, dit son plus proche camarade, nous te suivront. Les blancs sont des maîtres, mais nous sommes tous des hommes.
-Et nous somme bien plus nombreux !, ajouta un autre.
Dans la nuit qui suivit, trois gardes disparurent mystérieusement. Mr Beaubiers chercha leurs montures en début de matinée, mais ne les trouvant pas, conclut qu’ils étaient simplement partis. Hugh haussa les épaules et se dit qu’au moins, il n’aurait pas à les payer, puis il rentra chez lui satisfait par cette idée. Le sort des gardes était tout autre toutefois. Jésus et ses compagnons avaient en effet tendu une embuscade aux gardes (ils n’avaient choisi que des cibles qui ne manqueraient à personnes) les avaient assommés, prit leurs armes et les avaient enterrés au milieu des champs, là où personne d’autre qu’un esclave ne mettait jamais les pieds. Ainsi équipés, les plus sceptiques et hésitant se joignirent à Jésus, qu’ils pensaient être le bon meneur pour leur petite révolution. Tous se faufilèrent le long des murs de la maison Beaubiers le soir de l’anniversaire.
La fête battait son plein : les Noirtiers étaient retournés en France, mais d’autres invités les avaient remplacés. Les Wiscons (qui venaient du Montana), les Himmels (des immigrés Allemands qui s’étaient installés en Virginie) et les Johnsons (leurs plus proches voisins, venant du Colorado). Les parents vivants d’Hugh étaient également venus pour l’occasion. Les plats, tous plus succulent les uns que les autres, défilaient sur la table dans une jolie danse dont les costumes auraient été les plus variés et les plus bariolés qu’on ait pu voir. L’ensemble des invités félicitait Mme Beaubiers pour son implication rigoureuse dans la supervision des plats, et d’un sourire d’apparat elle leur répondit que ce n’était rien de bien sorcier. Jeanne observait le nouveau serveur de la maison, et reconnut l’homme qu’elle avait vu dans la chambre avec son mari. Sata’l avait bien profité de sa situation avec Hugh pour monter l’échelle sociale de la plantation. Il était désormais loin de la sueur, de la fournaise et des autres –et notamment de Jésus !-. Jeanne fulmina en son for intérieur, quand elle pensait aux tourments que devait subir Madeleine à le croiser tous les jours dans la maison. Elle comprit également la raison pour laquelle elle ne s’était pas sentie disposée à faire le service ce soir : la présence de ces deux porcs dans la même pièce qu’elle devait être trop pour elle.
Les discussions animées des convives abordaient des sujets divers et variés. Certains parlaient politique, d’autre parlaient de philosophie. Tous s’accordaient cependant à dire que la place de l’homme blanc était au-dessus de tous les autres. La femme de Mr Wiscons était une artiste. Elle avança un argument chromatique pour défendre ce concept divin d’après elle.
-La lumière est faite de plusieurs couleurs, nous le savons tous désormais. Or, la couleur de la lumière, le blanc, est constitué de toutes les autres couleurs existantes possibles, à l’exception du noir. Quelle meilleure preuve a-t-on de la supériorité de notre race si ce n’est celle-ci ? L’homme blanc englobe tous les autres, tandis que l’homme noir est le seul qui soit à sa place sous les pieds des autres hommes. Le noir étant même un non-couleur, l’absence de lumière ou de couleur en réalité, il serait plus à propos de considérer les nègres comme des non-hommes, n’est-il pas ?
La foule d’invité applaudis avec fracas cette adorable idée. Même Sata’l abordait un sourire à cette révélation. Voulait-il réellement être considéré comme un homme, au même titre que ces êtres méprisable à cette table ? Il en doutait fortement. Il se savait mauvais, il n’était pas dupe, mais sa cruauté avait des limites. Celle des blancs n’en avait pas.
Mme Beaubiers était malade de toutes les inepties qu’elle entendait. Elle ferma les yeux et commença à somnoler, tandis que des flashs et des bribes de rêves venaient la tenir éveillée. Son mari le remarqua et lui proposa d’aller se coucher.
-Ma pauvre moitié à la santé fragile se sent mal depuis quelques temps, expliqua-t-il à ses convives.
Jeanne fut déposée dans sa chambre en un rien de temps, et une bonne fut appelé pour tenir son chevet. Jeanne ouvrit un œil et demanda à la bonne qui avait été envoyé, d’aller chercher Madeleine. Cette dernière arriva bientôt, et l’autre domestique fut remercié pour la nuit. Jeanne se redressa alors sur son lit, et prit les mains de son amie dans les siennes.
-Ma pauvre Madeleine, dit Jeanne, si seulement j’avais su ce que tu vivais…
Madeleine comprit ce qu’elle voulait dire, avant même que Jeanne ne lui explique qu’elle l’avait vu subir les assauts de Sata’l l’autre jour. Elle fondit alors en larme devant son amie, qui la consola du mieux qu’elle put.
-Madeleine, reprit Jeanne, je veux maintenant te demander une seule chose : souhaites-tu te venger ?
-Madame Beaubiers, je ne sais pas, ce n’est pas la manière dont j’ai été éduquée, je ne sais si je pourrai jamais…
-Dieu a-t-il entendu tes prières ? A-t-il punit ceux qui t’ont outragés ? Inutile de me répondre mon amie, je connais la réponse.
Jeanne se leva de son lit puis s’approcha des bougies qui éclairaient sa chambre. Elle les éteignait désormais une à une, en marchant lentement, tout en parlant à Madeleine.
-Ton silence est éloquent, dit-elle en éteignant une première bougie, et ne laisse pas de doute ni d’alternative (une deuxième bougie vit sa flamme s’éteindre), sur ce qui va suivre, (la dernière bougie mourut), ma chère. Dieu n’est pas le seul qui peut réaliser tes vœux. Il existe bien d’autres créatures qui ont se pouvoir.
Madeleine ne parlait plus. Sa maîtresse lui faisait peur, mais elle était fascinée par un charme quelconque par ce qu’elle disait. Madeleine ne pouvait littéralement pas penser à autre chose.
-Tout ce que cela te coûtera, c’est une vie. Une vie en échange de l’accomplissement de tes désirs, n’est-ce pas honnête ma chérie ?
Madeleine hocha la tête en silence, les yeux grands ouverts. Jeanne venait de commencer à enlever sa robe de soirée devant elle, et elle ne pouvait ni fermer les yeux ni les détourner. Madeleine se demanda même si elle en avait envie. Jeanne s’approchait désormais nue vers Madeleine, sa longue chevelure rousse tombant en cascade sur sa peau pâle et constellée de tâche de rousseur. Le nez de Jeanne frôlait celui de Madeleine, tandis que leurs yeux se regardaient en face. La main de Jeanne passait désormais entre les cuisses de Madeleine et remontait sur son ventre pour s’arrêter sur son nombril. Elle s’accroupie alors devant Madeleine et embrassa son ventre, glissant sa langue sur son nombril, puis vers son pubis avant de venir effleurer ses lèvres verticales pulpeuses. Jeanne humait la toison de son amie les yeux fermés, tandis qu’elle suçotait ses grandes lèvres délicatement. Madeleine découvrait un nouveau sens au mot « plaisir ». Elle se laissait aller sans réfléchir.
Trop occupées qu’elles étaient à leurs affaires, ni l’une ni l’autre n’entendirent les bruits de pas dans l’escalier. Mme Wiscons avait demandé la permission d’aller prendre des nouvelles de l’état de Mme Beaubiers, ce que l’assemblée avait trouvé charmant. Elle montait les marches lentement, puis s’approcha de la porte de Mme Beaubiers qu’elle trouva verrouillé de l’intérieur. Virginia Wiscons -c’était là son prénom- appela une domestique et lui demanda de lui fournir un double des clefs. Elle voulait absolument entrer, pour ne pas redescendre sans avoir eu la satisfaction de remplir la mission qu’elle s’était donnée. Un double lui fut apporté, et après que la domestique soit repartie à ses occupations ménagères, Virginia inséra la clef dans la serrure. Elle ouvrit doucement la porte, passa la tête dans l’encadrement, et resta horrifié devant une scène prohibée par la Bible.
Diffuse en direct !
Regarder son live