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Le plateau de café

Chapitre 3

Le déclic

Travesti / Trans
Mardi 6h00, mon réveil sonne, je l’ai fait sonner plus tôt pour anticiper l’arrivée de Karine. C’est un peu dans le brouillard que je me lève. La nuit a encore été courte. J’enfile un jogging et je prépare du café. Hier soir, j’ai mis toutes les affaires de fille dans un sac qui est posé sur un tabouret du comptoir. Alors que le café coule, mon regard se porte sans cesse sur le sac. Je sors de mon rêve quand Karine sonne.
— Bonjour ma puce.— Bonjour Karine— Alors comment tu vas ?— J’ai très mal dormi, je veux plus qu’on refasse ça.— Mais pourquoi tu es tellement belle en fille ?— Je n’ai jamais voulu être une fille, je t’ai laissé faire car je me sens seul et que de cette façon tu t’es rapproché de moi mais là ça va trop loin, hier j’aurais pu perdre mon job.— Mais non, ne t’inquiète pas pour Jean Paul.— Si je m’inquiète, tu sais que depuis des mois je ne travaillais pas et que j’ai besoin de ce travail.— Tu ne vas pas le perdre ne t’inquiète pas. Bon, tu me le sers ce café ?— Oui — Alors ma puce dis-moi ce qui te gêne ? Tu n’aimes pas ton côté féminin.— Mais je n’ai pas de côté féminin— Je suis certaine du contraire, ta femme ne t’a pas quittée pour un prof de sport ?— Si mais ça n’a rien à voir.— Je pense que tu ne représentais pas assez la virilité à son goût. Et je la comprends, je ne vois pas non plus un homme en toi et quand tu portes une tenue plus adaptée, on voit un net changement en toi.— C’est-à-dire ?— Tu ne t’en rends même pas compte mais tu as des manières féminines, et quand tu es habillée dans la tenue qui va avec ton esprit, tu laisses la femme qui est en toi sortir.— Je n’ai jamais voulu être une femme.— Tu ne l’as jamais voulu mais au fond de toi tu en es une. Et je peux te le prouver.— Si c’est encore un piège pour me faire porter des fringues de fille comme hier, tu n’y arriveras pas. D’ailleurs je te redonne tout, j’ai préparé le sac.— Non je voudrais juste que tu passes un test et que tu répondes aux questions sans réfléchir. Tu y réponds honnêtement et si tu as raison je te laisserai mais si c’est moi tu m’obéiras. — Si c’est le seul moyen pour que tu me laisses tranquille c’est d’accord. C’est quoi ce test ?— Il s’appelle le COGIATI, il teste la personnalité. Je le prépare et tu le fais si j’ai raison tu n’auras plus aucun doute.
— Si ça te fait plaisir. Au moins j’aurais la paix après.
Il me fallut 45 minutes pour répondre à l’ensemble des questions. J’avais répondu sans réfléchir à mes réponses comme Karine me l’avait demandé.
— Bon, on va voir le résultat. 335 eh ben.— Ça veut dire quoi ?— Je te laisse découvrir ça par toi-même ma chérie.


COMBINED GENDER IDENTITY AND TRANSSEXUALITY INVENTORY(COGIATI)

Your COGIATI result value is: 335 Ce qui signifie que vous faites partie de la catégorie suivante :
COGIATI catégorie QUATRE: TRANSSEXUELLE PROBABLE
Cela signifie que le COGIATI a classé votre identité de genre intérieure comme étant essentiellement féminine, mais avec des traits masculins ou androgynes. Il est très possible que vous soyez candidate à un diagnostic de transsexualisme. Vous montrez un haut degré de dysphorie de genre. Pour le moins, des investigations plus poussées devraient être entreprises. Votre score au COGIATI vous place dans la majorité de celles qui sont diagnostiquées comme transsexuelles, le "dernier début" transsexuel.
ACTIONS SUGGÉRÉES :Votre situation est potentiellement sérieuse et indique un probable conflit de genre congénital. Il est sans aucun doute recommandé que vous poursuiviez votre action plus loin. Les suggestions vous concernant sont nombreuses. 1. Il est recommandé que vous cherchiez de l’aide auprès d’un conseiller sympathique ou d’un professionnel sur vos problèmes de genre. Il est très possible qu’avec le temps ceux-ci ne feront qu’augmenter et qu’il sera plus difficile de composer avec eux. Cerner tôt vos besoins et vos désirs est vital. Vous avez besoin de déterminer si vous êtes vraiment transsexuelle. Gardez à l’esprit, cependant, qu’il existe de nombreuses alternatives à une transformation sexuelle complète. Une transformation partielle et de nombreuses autres modes d’existence sont possibles. Bien qu’il soit très possible que vous soyez une transsexuelle, le COGIATI a déterminé que ce n’est pas absolument certain. Quand le temps est en cause, la certitude est importante. Procédez aux investigations nécessaires concernant votre possible transsexualité ou transgendérisme, mais avec précaution. 2. Quelques actions pourraient vous aider à définir vos besoins plus clairement. Expérimentez la vie à plein-temps en femme, la prise d’hormones pendant quelque temps sous contrôle, ou la prise d’inhibiteurs de testostérone pour observer comment vous vous sentez ensuite sont des options viables. Gardez à l’esprit que si cela est très principalement parce que vous pourriez être une transsexuelle, cela n’est pas certain. Ne partez pas dans des actions graves ou irrémédiables sans y avoir mûrement réfléchi ou sans l’aide de conseillers ou de professionnels. 3. Vos problèmes de genre sont réels, et ne devraient pas être ignorés. Vous ne devez pas vous ruer dans l’action pour autant, quelle que soit leur importance. Vous ne remplissez pas la totalité des critères pour la catégorie la plus rare, la transsexualité classique, et vous devriez être prudente, ouverte aux possibilités. Vous pourriez bientôt vous retrouver en transition et le chemin des transsexuelles pourrait être votre salut. Soyez très prudente, mais ne niez pas vos problèmes. 4. Si vous ne l’avez pas déjà fait, envisagez de rejoindre n’importe lequel des nombreux groupes dédiés au jeu des genres sous différentes facettes. Il y a littéralement tout un monde d’amis à découvrir, qui partagent vos intérêts. Il y a aussi des publications, des séjours, des activités qui étendraient votre expression de genre.


— Tu vois j’avais raison, tu es plus une femme qu’un homme.


Je relisais le résultat et je me mis à pleurer. Quel choc, j’avais répondu honnêtement et sous mes yeux le résultat était sans appel. Je portais tous les signes d’un trouble du genre. Mais comment cela était-il possible ?
— Tu vois ma chérie je m’en doutais. Chut ne pleure pas, viens.
Karine me prit dans ses bras, je me calais sur sa poitrine, respirant son parfum, caressant la soie de son chemisier. Elle me caressait doucement les cheveux, puis le dos.
— Ce n’est rien ma chérie, je suis là, je vais t’aider. Laisse-moi t’aider à devenir celle que tu as envie d’être.
Je ne comprenais plus rien, jamais l’idée ou l’envie d’être une fille ne m’avait traversé l’esprit ou si ado mais comme je pense beaucoup d’ados. Sauf que... Sauf que ma première copine m’avait quitté après que je lui ai piqué plusieurs fois des dessous. Quant à ma femme elle me traitait comme de pédale, de gonzesse quand on s’engueulait. Alors avais-je toujours eu ça en moi sans m’en rendre compte ? Alors que je reprenais mes esprits, je ne pouvais m’empêcher de continuer à caresser la soie du chemisier, il me vint alors à l’esprit que cela devait être doux à porter.
— Bon maintenant que tu t’es reprise, on va s’habiller ?— Oui on va être en retard.— Pas de soucis, je vais envoyer un message pour dire que l’on est coincée et qu’on restera plus tard ce soir à Jean Paul.— Ça va aller ?— Il ne dira rien je te l’assure.— Je vais sous la douche ça va me faire du bien.— OK je te prépare tes affaires.
Je sortais de la douche, cela m’avait remis en forme.
— Tu te sens mieux ma puce ?— Ça va bien merci.— Tes affaires sont sur ton lit — Merci
J’entrais dans ma chambre, sur le lit, ma jupe noire, le chemisier blanc, un ensemble shorty et soutien-gorge en dentelle blanc, des collants noirs.
— Je ne vais pas porter ça.— Mais si ma chérie, tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux habillée en femme.
Je passais le shorty, le soutien-gorge ainsi que le collant, après le chemisier, la jupe qui me faisait tellement envie et que j’adorais porter m’attendait. Alors que je restais à la regarder, Karine entra dans la chambre.
— Tu n’as pas encore fini ?— Je ne peux pas Karine, je ne peux pas mettre une jupe pour aller au travail.— Tu as enfilé quasiment toute la tenue. Ce n’est qu’une jupe. Tiens prend la.
Elle me la tendit. Une fois dans les mains, je me penchais pour l’enfiler, la remonter sur ma taille. Karine ferma le zip dans mon dos. Quelle sensation, je me sentais bien, je me tournais vers mon miroir, non en fait je me sentais belle, féminine, sexy. Machinalement je tirais la jupe pour l’ajuster.
— Tu es superbe.— Merci— Comment te sens-tu ?— Bien— Vraiment ?— Je me trouve belle— Et encore tu ne t’es pas maquillée ma chérie ni coiffée.— Oui, tu peux m’aider ?— Bien sûr je suis là pour toi Christelle.
Je me suis remise à pleurer mais cette fois c’était comme une délivrance, ces larmes qui sortaient, c’était comme si je me libérais de quelque chose.
— Bon maintenant tu arrêtes de pleurer sinon je ne pourrais jamais te maquiller.— Karine— Oui ma puce ?— Je suis heureux— Pardon ?— Je suis heureuse— Je suis contente pour toi. Mais bon il faut avancer.
La séance de maquillage dura 30 minutes, le résultat était bluffant, la peau lisse, le visage affiné par l’effet du contouring, je ne me reconnaissais pas dans la glace.
— Tu es vraiment très belle. Je suis jalouse.— Je ne serai jamais aussi belle que toi.— Tu plaisantes, regarde-toi, tu as des courbes superbes, des jambes magnifiques.— Je ne serai jamais une femme— Tu ne l’es pas encore mais tu en as toutes les possibilités.— Je ne vais pas pouvoir aller travailler comme ça— Tu as envie de quoi exactement, redevenir Christophe ou laisser Christelle se découvrir ?— Je sais plus.— Écoute je vais te trouver une excuse pour aujourd’hui. Je dirais que tu étais trop mal pour venir travailler.— Je ne peux pas louper le travail— Je vais parler à Jean Paul tout à l’heure et je te dirais ce qu’il en est ce soir.— Tu vas lui dire quoi ?— La vérité, je pense que c’est le mieux.— Non tu ne vas pas faire ça— Tu préfères en parler avec lui directement ? Tu sais il a beaucoup travaillé avec des personnes homos harcelées ou des transsexuelles pour des dossiers de papier ou autre. Il va comprendre.— Qu’est-ce qui m’arrive ? — Tu viens de découvrir qui tu es vraiment ma chérie. Je file travailler. A ce soir ma puce.— A ce soir
Karine partie, je restais devant mon miroir, je ne me voyais plus du tout comme un homme, mon reflet c’était moi, mon vrai moi, je n’étais pas anxieuse mais heureuse. Après avoir passé une partie de la matinée à faire le ménage, je rangeais mes affaires dans mes tiroirs. Je décidais ensuite d’aller au centre commercial. Je rentrais chez H&M et fis le plein de lingerie, jupe, robe, manteau. Je m’achetais un sac à main et une paire de talons. Prise par la frénésie, je m’achetais du maquillage, un parfum. Je me précipitais chez moi, je passais le reste de la journée à faire des essayages. Je restais sur ma dernière tenue, une robe 3 trous marine. Son côté chic me faisait penser à Karine derrière son bureau, je ressemblais à une vraie petite secrétaire. Je m’essayais à la marche avec mes talons quand Karine sonna à ma porte. 19h00 je n’avais pas vu la journée passer.
— Waouh très jolie robe.— Merci— Tu es sortie ?— J’ai profité d’être vraiment femme, je suis allée faire du shopping.— Et avec bon goût en plus. Ta robe te va à ravir.— La vendeuse m’a dit la même chose quand je l’ai essayée.— Tu as demandé conseil ?— Non je suis sortie de la cabine pour me voir mieux et elle me l’a dit à ce moment.— Elle a eu raison, je suis jalouse, j’ai presque la même mais elle me va moins bien.— Alors tu as parlé à Jean-Paul ?— Oui— Et ?— Il n’y a aucun souci. Il a réuni tout le monde pour leur expliquer. Il ne veut rien entendre de discriminant ou de réflexion sinon la personne sera virée. Mais connaissant tout le monde on ne te dira rien.— Ce qui veut dire ?— Tu viens travailler dans la tenue qui te plaît. Il comprend pourquoi tu n’es pas venue travailler. J’ai un message de sa part.— Lequel ?— Si Christelle veut venir travailler demain, elle sera la bienvenue.— Je ne sais pas — Tu as l’air d’avoir passé une très bonne journée en tout cas ?— La meilleure depuis des années.— Je vois ça— Karine ?— Oui— Tu peux m’apprendre à me maquiller ?— Mais bien sûr ma chérie. Je suis heureuse pour toi.
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