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Le plateau de café

Chapitre 4

Christelle sa 1ère journée

Travesti / Trans
Le lendemain matin, je me réveillai à 5h, après un petit-déjeuner rapide et une douche, j’étalai sur le lit des vêtements.J’y avais déposé deux styles, mes vêtements habituels, un jean, une chemise, un caleçon et une paire de chaussettes d’un côté et de l’autre, ma jupe droite, le chemisier, un ensemble lingerie blanc et des collants. Je restai planté devant, ne sachant que porter. Si je suivais mon envie, elle se portait sur la tenue de femme. Ma raison voulait que je porte l’autre. J’étais là, perdue dans mes pensées quand j’entendis la sonnette. C’était Karine qui venait me chercher. Elle me trouva en peignoir.
— Alors ma chérie tu n’es pas prête ?— Tu le vois bien— Qu’est-ce qui bloque ?— Je suis perdu, après la journée d’hier, je n’arrive pas à choisir quoi mettre— Tu as envie de quoi Christelle ?— Ce n’est pas en me parlant comme ça que ça va m’aider— Montre-moi ce que tu as préparé— C’est dans ma chambre— C’est bien, dis-moi vers laquelle tu penches ?— J’ai très envie d’être en jupe mais je ne suis pas prêt à aller travailler comme ça.— C’est parce que là tu penses encore en garçon, refais-moi ta phrase en pensant à ce que tu veux vraiment.— Je voudrais aller au travail en jupe mais je ne m’en sens pas prête.— Je peux te poser une question ?— Oui bien sûr— Dis-moi pourquoi tu as sorti une tenue de femme si tu ne te sentais pas prête— Parce que je n’ai pas envie d’enfiler un jean et une chemise— Donc tu as plus envie de t’habiller en femme qu’en homme— Oui— Je vais te proposer autre chose— Quoi ?
Elle fouilla mon placard et en sortit le pantalon qu’elle m’avait donné.

— Enfile la lingerie, le collant, le soutien-gorge et le chemisier.— D’accord— Ça va ?— Oui, bon maintenant le pantalon
Je me regardais dans le miroir, malgré le fait qu’il soit hyper féminin, ça restait un pantalon, je regardais Karine avec une mine bougonne.
— Dis-moi ?— Je n’aime pas— Enfile la jupe maintenant
J’ôtais le pantalon pour passer la jupe, l’effet fut immédiat. J’adorais la sensation.
— Et maintenant ?— Je préfère, c’est plus élégant et je me sens bien dedans.— Bon maintenant je peux te maquiller ?— Oui— Christelle, ne t’inquiète pas pour aujourd’hui, Jean Paul a fait le nécessaire, les autres avocats seront absents et les assistants au tribunal pour des recherches. Il a fait en sorte que tu puisses évoluer comme tu veux aujourd’hui.— Et lui, il sera où ?— Il passe sa journée au cabinet— Donc il va me voir en femme— Oui, il souhaite que tu comprennes que ce soit en homme ou en femme, rien ne fera de différence, ce sont tes compétences professionnelles qui importent.— J’ai du mal à réaliser ce qui se passe, comment je peux maintenant préférer être en femme.— Comme beaucoup d’hommes dans ton cas, tu as refoulé, il a juste suffi de te faire voir qui tu es en réalité.— Toi comment as-tu pu voir ça en moi ?— Mon frère est transgenre, je sais les reconnaître, et tu en montrais tous les signes, je n’ai fait que confirmer mon impression en te poussant un peu.— Pourquoi moi je ne me suis jamais senti comme ça ?— Tu as refoulé, tu as été bridé par ton ex-femme, tu as voulu être comme tout le monde, dans la « norme ». — Karine, il va se passer quoi maintenant ?— Ceux que tu veux. Il te faut maintenant prendre le temps de te connaître, de savoir si tu es vraiment plus femme qu’homme, ensuite tu choisiras.
Nous avons fini de me préparer pour le travail, un sac à main que Karine avait préparé, quelques affaires de femme dedans, de quoi retoucher le maquillage, mes papiers, une brosse, bref que des articles féminins.
— Tu es prête ?— Je crois que oui— Tu as peur ?— Un peu oui— Bon, tu respires calmement et tu laisses les choses arriver.— D’accord.— Alors on est partis.
C’est avec beaucoup d’appréhensions que je passais la porte du cabinet. Jean-Paul sorti de son bureau quand il nous entendit passer la porte.
— Bonjour Karine.— Bonjour Christelle.— Bonjour Monsieur.— Christelle, Jean-Paul, appelez-moi Jean-Paul.— Bien Jean-Paul.— Je peux vous voir avant que vous descendiez ?— Bien sûr.— Karine, vous pourrez nous apporter un café.— Bien sûr Jean-Paul.— Installez-vous.— Merci.
Je m’asseyais, serrant les jambes, assise légèrement de côté afin de ne pas montrer ma culotte. J’avais rougi, j’avais chaud, et peur.
— Détendez-vous— Oui Jean-Paul.— Bon, Karine a échangé avec moi hier, je pense qu’elle vous a tout dit.— Oui Monsieur— Christelle— Pardon Jean-Paul— Bon alors, on va aller droit au but, pour moi et l’ensemble du cabinet, vous pouvez venir travailler en femme ou en homme, je vous demanderais juste d’avoir des tenues correctes. — Merci— Karine vous aidera pour le style de tenue acceptable en tant que femme. Pour le reste vous faites ce qu’il vous plaît.— Je ne sais pas ce que je souhaite.— Je comprends, mais sachez qu’ici vous serez celui ou celle que vous voulez être. Quand vous saurez qui vous êtes, nous pourrons vous aider. Nous pourrons nous occuper des démarches, Karine a dû vous dire que j’ai à plusieurs reprises aidé des personnes dans votre cas.— Oui Jean-Paul— Oui Karine ?— Vos cafés — Merci Karine, j’expliquais à Christelle nos échanges et ceux qu’elle pourra faire ou être ici. Je compte sur vous pour l’accompagner au mieux.— Bien sûr, Jean-Paul, vous pouvez compter sur moi.
Ils échangèrent un sourire et un regard entendu. Je buvais mon café et me dirigeais vers le sous-sol.
— Christelle !!— Oui Jean-Paul— Vous êtes très élégante, le tailleur vous va très bien.— Merci, Jean-Paul
Je me sentis de nouveau rougir, le compliment de Jean-Paul avait un drôle d’effet sur moi. A midi, Karine m’appela, nous nous sommes retrouvés dans la cuisine accompagnés de Jean-Paul, un repas nous attendait sur la table, commandé chez un traiteur renommé du centre-ville.
— Je vous aurais bien emmené au restaurant mais je pense qu’il est trop tôt pour Christelle.— Merci, Monsieur— Christelle, vous allez y arriver à m’appeler par mon prénom ?— Je pense Jean-Paul que son côté timide et féminin ressort, il faut lui laisser du temps.— Tu as sûrement raison Karine
Le repas excellent passa dans une ambiance détendue, je fis la vaisselle pendant que Karine nous apporta les cafés. Jean-Paul profitait de ses deux secrétaires.
— Mesdames, je vais m’absenter pour le reste de la journée, je vous laisse fermer. Et surtout, ne traînez pas.— Oui, Jean-Paul.— Christelle ?— Oui Monsieur— J’ai vu que vous aviez fait 65% du scannage sur le serveur, vous êtes bien en avance. Vous pouvez rester en haut et voir le travail de Karine cet après-midi, comme ça, elle ne sera pas seule à l’étage.— Bien Monsieur— Bon après-midi, mesdames— Vous aussi
Je passais le restant de la journée avec Karine, observant son travail, prenant les appels, l’aidant dans son classement, pour préparer les courriers.
— Tu te débrouilles bien, une vraie secrétaire pro.— Merci, mais bon je n’ai pas fait grand-chose.— En tout cas ça m’a rassuré d’avoir quelqu’un avec moi, bon il est 17h30, on ferme.— Karine, j’ai mal aux pieds.— C’est normal, c’est ta première journée complète en talon. Je te propose de rentrer chez toi en tennis. Tu en trouveras une paire dans mon placard.— Je ne rentre pas avec toi ?— Pas ce soir, j’ai des choses à faire. Je passerais te prendre demain matin.
Je devais donc rentrer en bus, les tennis étaient compensés ce qui m’obligeait à faire attention à ma marche. Je me pressais, et c’est en baissant la tête que je rentrais chez moi. Quel soulagement en passant la porte. Si on m’avait repéré, je n’avais subi aucune remarque. Rassurée par ce retour à mon appartement seule, je décidais de repartir après une légère retouche de maquillage pour le centre commercial tout proche. Je rentrais dans un magasin de vêtements discount, après quelques hésitations, je prenais un ensemble tailleur, une robe ainsi qu’un manteau, un sac à main et un portefeuille. Je finissais mon tour au rayon lingerie, alors que je ne savais que prendre, une vendeuse me conseilla, elle avait remarqué mon état de travesti mais ne fit aucune remarque, après l’achat de trois ensembles, je lui demandais conseil pour des collants. Bien que j’eusse fait des folies, la note fut correcte. Je rentais excitée à l’appartement, l’envie d’essayer mes achats. J’étalais tout sur mon lit, je passais mon tailleur, puis la robe, je restais en robe pour me faire à manger. Plus je portais de tenue féminine, plus je me sentais bien. Je prenais mon plateau sur le canapé devant un film, le sommeil me tomba dessus et c’est tout habillée que je m’endormis. Vers trois heures du matin, je me réveillais, je filais au lit sans me changer.Le réveil sonna à 5h30, je mis un certain temps à réaliser, je me déshabillais pour prendre une douche, le maquillage de la veille avait coulé, je me démaquillais, filais sous la douche. Une fois sèche, j’enfilais un de mes nouveaux ensembles, un collant effet peau bronzée et je remis ma robe.Je préparais le café en attendant Karine. Quand elle sonna à la porte, c’est tout excitée que j’allais ouvrir.
— Bonjour, ma chérie, tu es toute élégante— Bonjour Karine, merci— La robe te va à ravir— J’ai craqué dessus hier soir en faisant du shopping.— C’est super ça, tu y es allée toute seule.— Oui et une vendeuse m’a conseillée, j’ai dépensé un peu d’argent mais je suis contente de mes achats.— Bon, on prend un café et tu te maquilles toute seule. Je corrigerais si besoin. Je te dis quoi faire.— OK— Pas mal du tout, bon je vais corriger l’eye-liner mais le reste c’est pas mal du tout. Bon, tu es prête pour le travail.
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