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En pleine lucarne

Chapitre 1

Erotique
Je m’appelle Sophie, j’ai vingt-huit ans, je suis une petite brune aux yeux bleus. J’ai des formes disons le sympathique. Ludovic mon époux en profite d’ailleurs plutôt souvent.
Enfin, je devrais plutôt dire, en profitais, car il est fan de sports télévisés et notamment de foot. Il y a encore quelques années notre vie de couple n’était pas forcément dérangé. En effet, les matchs étaient diffusés sur une ou deux chaînes.Généralement, c’était le dimanche soir, c’était aussi l’occasion pour moi de voir une fille qui est devenue au fil du temps une bonne copine, Sarah. Elle vient souvent avec son compagnon Bertrand qui est le meilleur ami de mon époux.
Les soirs de grand match, comme le disent les hommes, ce n’était pas deux ou trois copains qui venaient, mais bien sept ou huit. Il fallait préparer l’apéritif, le dîner, et nous attendions avec Sarah que la partie se termine. Quand l’équipe favorite de ces derniers gagnait, la bonne humeur était régulièrement présente, mais quand elle perdait, c’était tout autre chose.
L’ambiance était électrique, un tel joueur n’avait pas les qualités requises pour jouer, l’entraîneur devait démissionner, bref, toujours des discussions stériles, puisqu’ils n’allaient certainement pas changer grand-chose. Le sport est avant tout un hasard.
J’essayais tant bien que mal de calmer ces messieurs, mais je me prenais des réflexions sexistes, les femmes n’y connaissent rien en foot, elles feraient mieux de rester à la cuisine, ou de faire le repassage. Je recherchais un peu d’autorité du côté de Ludovic, mais il était bien trop occupé à regarder les résumés de fin de match.
Je ne lui en tenais pas rigueur, mais j’étais blessé au plus profond de mon âme. Sarah aussi subissait ce genre de réflexions. Et nous nous retrouvions comme deux imbéciles, dans la cuisine à pleurer à chaudes larmes.
Sauf qu’aujourd’hui, la donne à changer, puisque mon époux a pris un abonnement sur une nouvelle chaîne de sport privée. Ce n’est donc pas un ou deux jours de foot par semaine, mais bel et bien sept, sur sept. Il n’y a que l’été où je profite d’une pause pour décompresser, mais ce n’est pas une vie. Pas celle que je souhaitais en tout cas.
Avec Sarah, nous avons donc pris la décision de nous trouver des activités extérieures.
Nous sommes vendredi soir, et comme d’habitude, la troupe de mecs se retrouve pour regarder un énième match de foot. Ce soir, je n’ai rien fait, ni dîner, ni apéritif, je me prépare pour sortir dans un bar de la ville avec ma copine. Je me mets une robe noire, et des sous-vêtements de la même couleur.
Je descends les marches de l’escalier, passe quand même faire un bisou à Ludovic, Sarah fait de même avec Bertrand. Puis, nous quittons la pièce. Quand soudain, nous sommes interpellés par Martin qui nous demande où se trouvent le repas et les apéritifs.
Je réplique d’un ton autoritaire que je ne suis pas la bonne de la maison, et que s’ils ont besoin de quelque chose, ils ont qu’à le faire eux même.
Mon époux m’interroge sur mon comportement, je lui dis simplement que ce soir, j’ai autre chose à faire, et que je ne suis pas là pour faire figuration. Après cette brève prise de bec, je pars en direction de l’entrée, et claque la porte.
Avec Sarah, nous partons en direction de l’arrêt de tramway le plus proche, mais je ne peux m’empêcher d’avoir une boule au ventre, celle qui donne une sorte d’amertume dans l’estomac, mais je me dois d’être forte. Ce soir, je veux profiter, je veux revivre et notamment prendre une bouffée d’oxygène.
Il est vingt-deux heures, nous entrons dans le tram. Nous partons en direction du centre-ville. Après dix bonnes minutes de trajet, nous traversons la place principale de la ville afin de nous rendre dans un bar. Je sais que dans le passé, j’y faisais des soirées étudiantes, ou j’y allais simplement pour boire un coup avec des amis. La moyenne d’âge ne dépassait pas les vingt-ans hormis quelques habitués du comptoir, si je puis me permettre de le dire ainsi.
Nous sommes à présent devant le lieu puis nous entrons. Je balaye du regard la salle principale, il y a quelques jeunes qui sont présents autour des tables, des mecs un peu plus âgés au comptoir, et puis il y a ce serveur très souriant et dynamique qui nous accueille avec un grand sourire.
Il nous donne une carte avec des cocktails alcoolisés et sucrés ainsi que les traditionnels alcools que l’on peut trouver dans les bars. Je n’ai pas trop l’habitude de boire, donc je vais y aller tranquillement pour commencer. Je prends donc un mojito, Sarah est beaucoup plus radicale puisqu’elle choisit une vodka caramel en guise d’entrée.
Nous bavardons autour de nos verres, nous essayons de trouver une alternative pour sauver nos couples respectifs, mais cette dernière ne semble pas être dans cette optique, en tout cas pas ce soir puisqu’elle n’arrête pas de reluquer les garçons qui passent dans l’allée centrale. Après avoir bu notre premier breuvage, le serveur nous demande si nous souhaitons reprendre quelque chose, et en cœur, nous commandons les mêmes cocktails.
Sarah aborde maintenant le sujet de l’infidélité, m’avoue qu’elle a déjà trompé Bertrand une fois lors d’un bal costumé. Je lui dis que je ne sais pas si j’en étais capable, puis elle me coupe tout de suite dans mes propos en me parlant d’adrénaline, qu’en franchissant le pas, elle a passé un cap dans sa vie de femme et que pour rien au monde, elle reviendrait en arrière. Je lui explique tout de même que c’est osé, mais je comprends dans le même temps que certaines pulsions sont incontrôlables suivant la situation. Bref, dans tous les cas, ce soir, je suis en colère, je ne peux pas dire si je serai capable de franchir le pas, mais toujours est-il que cela peut-être une alternative si rien ne change dans ma vie personnelle.
Soudain, un groupe de joyeux fêtards fait irruption dans le bar, il y a des filles, des garçons, et notamment, un beau brun ténébreux ayant une carrure de rugbyman. Je le trouve charmant, nos regards se croisent lors de son passage et je ne reste pas de marbre.
J’essaye de revenir à la raison, puis commande de nouveau un mojito histoire de me calmer un peu. Il est maintenant minuit, le disc-jockey transforme l’ambiance de ce lieu en diffusant des styles de musique un peu plus moderne. L’électro, le hip-hop, le zouk tout y passe. Puis vient le moment des années quatre-vingt. Période musicale qui m’a toujours plu et je ne me prive pas de me lever pour danser.
Sarah suit le mouvement, nous sommes toutes les deux au milieu de la piste, rapidement la jeune troupe nous rejoint. Je croise à nouveau ce beau brun ténébreux, c’est une véritable armoire à glace, à côté de lui, je suis toute petite. Il me tend ses bras afin de danser avec moi, mais je refuse même si je dois avouer qu’il m’attire énormément.
Je ne sais pas si Sarah a vu ce petit manège, toujours est-il qu’elle m’a donné un coup de bassin en direction du garçon et que j’ai failli trébucher. On se croirait presque dans la cour du lycée lorsque deux personnes sont amoureuses l’un de l’autre et qu’un intermédiaire tente de les convaincre de la bienfaisance de leur union.
Ce dernier m’a d’ailleurs rattrapé au vol, je ne sais pas si c’est le contact de sa peau, ou l’attention qu’il m’a apporté l’instant d’une seconde, mais je me suis simplement laissé envoûter. A présent, je danse avec lui. Sa carrure est impressionnante, nous discutons brièvement de nos vies entre deux pauses musicales.
Malheureusement, il est bientôt une heure trente, le dernier tramway passant dans moins d’un quart d’heure, j’explique à ce jeune homme et à Sarah que nous devons partir. Marco, de son prénom nous propose de nous conduire à notre domicile, mais avec l’alcool bu durant la soirée, je préfère marcher.
Nous nous échangeons nos numéros de téléphone, et dans le même temps, ce beau brun nous invite à une soirée samedi prochain. Il me donnera l’adresse et l’heure par message. Avec Sarah, nous pressons le pas pour traverser la place principale, puis nous entrons dans le tram. Bien entendu, il y a quelques âmes alcoolisées, des jeunes partant certainement en direction des discothèques puis deux hommes sans domicile fixe profitant certainement d’un des derniers instants de confort.
Quand soudain, les contrôleurs entrent dans le véhicule. Ceux qui ne possèdent pas de tickets sont sanctionnés, mais quelque chose me choque puisque ces derniers sont beaucoup plus agressifs envers les clochards qu’avec les autres personnes.
Des insultes, des bousculades sont échangées, puis l’un des agents de sûreté appelle la police. Je me lève d’un bon, je suis en colère de voir cette différence de traitement, je me fais gentiment renvoyer dans les cordes, mais je ne lâche pas pour autant le morceau. Sarah essaye de me calmer, mais rien n’y fait. Je déteste les injustices et ce n’est pas ce soir que je compte mettre mes principes de côté.
Le prochain arrêt est annoncé, nous y sommes dans moins de deux minutes, les portes s’ouvrent, et nous en profitons pour nous échapper en courant dans les ruelles sombres qui bordent la ligne de tram. Nous sommes à présent à moins d’un kilomètre de mon domicile. Nous discutons avec les deux hommes, l’un s’appelle Loïc et l’autre Joachim. Ils sont dans cette situation suite à des déconvenues familiales, mais aussi amoureuses. Ils n’ont toujours pas réussi à remonter la pente. Cette histoire me trouble, ils ont trente-ans, soit deux de plus que moi.
Je leur propose de venir à la maison, je leur donnerai à manger, à boire, et ferai en sorte qu’ils dorment au chaud. Ils acceptent, ils me demandent si ça ne dérange personne, et je leur réponds qu’à cette heure-là, mon époux doit être en train de décuver dans la chambre.
Il est deux heures du matin, nous sommes dans la salle à manger, Sarah est partie se coucher dans la chambre d’amis, et moi j’ai préparé une omelette. Les deux garçons en ont profité pour se doucher, je leur ai récupéré deux caleçons afin qu’ils soient le plus à l’aise possible et dans des sous-vêtements propres.
Une fois les banalités d’usage effectuées. Je leur propose de me suivre en direction du salon, afin qu’ils puissent dormir sur le canapé d’angle. Mais en entrant dans cette pièce, je manque de m’effondrer de détresse. Le sol est jonché de déchets en tous genres et des cartons de pizza envahissent la table basse. J’ai vraiment honte de voir ça.
Loïc tente de me calmer et me dit que ce n’est pas trop grave. Avec son ami, il a l’habitude de dormir dans des conditions difficiles. Il me fait même une accolade pour me remercier. Cette action m’électrise un peu, car il est en caleçon et qu’il est d’une douceur incroyable. Joachim fait de même.
Quand soudain, l’un des deux hommes me demande s’il peut dormir nu, car il a besoin de se sentir à l’aise. Un peu hésitante, je lui réponds par l’affirmative, ça sera ma petite vengeance personnelle, je ferais croire demain matin à Ludovic que se sont mes amants.
Joachim enlève donc son sous-vêtement. Et là, je suis restée bouche bée. Son membre à demi-érection fait le double de mon époux. J’ai le rouge qui me monte aux joues. Il s’amuse même à me faire une réflexion en me demandant, si je n’avais jamais vu le loup.
Je lui réponds sur le même ton que de cette taille, c’est bel et bien la première fois. Il m’invite à la toucher, je lui dis que non, ce n’est pas sérieux, mon mari est à l’étage dans la chambre. Joachim me rassure, me dit qu’il n’en saura rien, que toucher n’est pas trompé.
Je crois à demi-mot cette dernière parole, je sais très bien que la situation peut déraper à tous moment, je repense alors à la discussion que j’ai eue avec Sarah notamment sur la sensation d’adrénaline.
Et je crois bien que cette dernière est en train de prendre le dessus…
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