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PokémonVR

Chapitre 3

Hétéro
Chapitre 3 : Rien ne va plus
Il me fallut plusieurs secondes avant que je ne me rendisse compte de ce qui se passait. Le corps nu d’Ayaka était collé au mien, sa bouche fouillait la mienne et sa main s’agitait sur ma verge tendue. Bien que je sentisse le plaisir monter en moi, je décidai d’interrompre ce baiser.
— Désolé, dis-je. Je ne peux pas tromper ma copine, ce ne serait pas correct envers elle.— Elle n’en saura jamais rien, me répondit-elle à l’oreille. Et puis, ce n’est pas une petite baise qui va la tuer, non plus.
Je tentais d’avaler ma salive sans faire trop de bruit, mais raté. Ayaka en avait presque ri.
— Et si quelqu’un arrivait ? continuai-je en imaginant l’un des dix-huit participants arriver ici pour aller chercher un Pikachu.— Il n’aura qu’à se rincer l’œil, je m’en fous, répondit-elle.
Voyant que j’hésitais encore, elle décida de tenter le tout ou rien.
— Bon, tu sais quoi ? Si tu veux vraiment qu’on arrête tout, tu n’as qu’à me repousser.
Je posai mes mains sur ses hanches, mes incapable d’éloigner ce corps ardent de mon torse, je capitulai et remontai mes mains jusqu’à sa poitrine que je commençai à malaxer. Fermes comme des vrais, pensais-je. Monsieur Secoya avait réellement poussé le réalisme à fond. Je vis de la joie sur son visage, et aussitôt elle m’embrassa derechef. Pendant plusieurs minutes, je me contentais de jouer avec ses seins pointant en usant de mes doigts et de ma langue, mais bientôt cela ne me suffit plus. Aussi décidai-je d’avancer jusqu’à ce qu’Ayaka se retrouvât coincer contre un arbre de la forêt, un Chrysacier au-dessus de nos têtes. Mon pénis, coincé entre nos deux torses, bouillonnait si fort que c’en était presque douloureux. Décidant de libérer mes parties, je pris les fesses de ma partenaire et les soulevai afin que, en l’air, son vagin fût en face de mon phallus. Elle me regarda, d’abord surprise, mais celle-ci laissa place à l’envie trahie par les traits du visage de ma partenaire. Afin de m’encourager, elle me mordilla l’oreille. Pour seule réponse, j’enfonçai mon engin en elle. Elle poussa un cri aigu lorsque mon membre de dix-sept centimètres s’enfonça jusqu’à mon pubis.
— Oh putain, articula-t-elle entre deux gémissements. Et dire que tu voulais arrêter tout à l’heure.— Tout ce que je veux pour le moment, c’est ta chatte, répondis-je en entamant un va-et-vient.
Le poids de ma partenaire agaçait mes épaules, mais elles tinrent bon. Pendant plusieurs minutes, Ayaka coulissa sur mon membre dans un bruit merveilleux de succion. Mon pénis, recouvert de cyprine, semblait ravi de cette nouvelle antre accueillante. Jamais je n’aurai osé, avec ma petite-amie, faire ce genre de choses en forêt.
— Pour répondre à ta question, ce vagin numérique est plus accueillant que celui de Stéphanie.— Tu oses me parler de ta copine en plein coït, rit-elle. Pour la peine, prends-ça.

Je sentis sa main droite descendre le long de mon dos pour atteindre mon rectum. Avant que j’eusse le temps de réagir, son index me pénétrait par l’arrière. Je poussai un cri de surprise, ce qui eut pour effet d’amuser Ayaka.
— Fillette, dit-elle en me tirant allègrement la langue.
Je la défiai du regard, la mettant au défi de répéter ce mot. Elle le fit.
— Moi, une fillette ? Dis-moi, est-ce qu’une fillette pourrait faire ça ?
Sans lui laisser le temps de protester, je la posai au sol, la retournai et la forçai à s’incliner à quatre-vingt-dix degrés. En moins de deux, mon pénis se trouva à l’entrée de son anus.
— Attends, personne n’est jamais passé par là ! réagit-elle enfin.— Je serais donc le premier, ricanai-je.— Vas-y doucement, alors.
Ayant obtenu son approbation, je poussai légèrement à l’aide de mon bassin. Son anus était vraiment serré, mais mon membre était tellement lubrifié par la cyprine de ma partenaire que, après quelques secondes, mon gland s’enfonça totalement. Ayaka poussa un cri de douleur, je m’arrêtai donc à ce signal. Je lui laissai quelques secondes afin de respirer, et je repris la perforation de ce second trou. Lorsque mon engin fut pleinement enfoncé, Ayaka semblait avoir mal. Je lui demandai si elle voulait que je me retirasse. Elle fit non de la tête et me demanda de bouger. J’obéis, avec douceur bien entendu, jusqu’à ce que ses cris de douleur se transformassent en jouissements intensifs. Encouragé par ce changement de refrain, j’accélérai la cadence. Ayaka en sembla ravie. Il ne me fallut que quelques secondes pour me vider en elle, après quoi je me retirai et repris mon souffle.
— Je valide, le prof Secoya a tout rendu authentique, dit Ayaka avant de s’écrouler sur le sol, le visage rayonnant.

Il ne fallut qu’un petit quart d’heure à Ayaka et moi pour sortir de cette forêt verdoyante. Je remarquai d’ailleurs, avec amusement, qu’elle boitait légèrement. Je le lui fis remarquer, et en guise de réponse elle me tira la langue en me disant qu’elle voulait bien qu’on inverse les rôles la prochaine fois, afin que je pusse avoir un aperçu des sensations. Nous arrivâmes ensuite à Argenta et admirâmes les divers bâtiments la composant : un centre Pokémon et un magasin ; cinq maisons possédant toutes un toit marron et des murs blancs ; un musée regroupant différents fossiles de Pokémon tels que Ptéra, Kabuto, Amonita... ; et évidemment l’arène de la ville, tenue par le champion Pierre. Ce dernier bâtiment était absolument gigantesque et intégralement construit à partir de rochers. Ayaka et moi nous regardâmes et sourîmes avant de nous rendre au centre Pokémon afin de soigner nos chères petites créatures. Après que l’infirmière Joëlle eût utilisé sa mystérieuse machine de guérison, Ayaka et moi récupérâmes nos Poké Ball avant de nous asseoir sur deux sièges présents en bas à droite du bâtiment, épuisés.
— La prochaine fois, rappelle-moi de te faire cracher dans l’herbe ; je sens que ça coule.— Laisse-moi deviner, si je fais une remarque, tu me menaceras d’échanger les rôles.— Tout juste. J’hésite encore entre utiliser du Ketchup ou de la mayonnaise pour que ce soit plus drôle, ricana-t-elle.
Je ris également, surpris d’entendre ce genre de propos sortir de la bouche d’une si jolie femme.  Nous discutâmes de tout et de rien pendant encore cinq minutes jusqu’à ce qu’une icône représentant une enveloppe apparût dans le vide, juste devant moi. En levant les yeux, je vis que la même chose s’était produite pour ma nouvelle amie.
— Qu’est-ce que c’est ? demandai-je.— J’en sais rien, admit-elle.
Intrigués, nous appuyâmes sur le bouton et découvrîmes qu’une fenêtre s’ouvrit en bas à gauche de notre champ de vision : une fenêtre de chat.
— Apparemment, nous étions les seuls à ne pas l’avoir remarquée, rit-elle. Regarde, les autres discutent depuis le début du jeu.
Je regardai les messages envoyés depuis le début de la partie et remarquai qu’elle avait raison.
— T’as vu le message du prof Secoya ? dit-elle. Le tout dernier.
Je me pressai de descendre la fenêtre du forum et vis un message écrit par un certain P.Secoya.
« Chers bêta-testeurs. J’espère que le jeu vous plaît.Je vous demanderais de bien vouloir vous déconnecter aussi vite que possible, j’aimerais faire un bilan avec vous. »
— Le grand patron nous demande de nous déconnecter, n’allons pas le faire attendre plus longtemps.
Comme pour illustrer ces propos, elle appuya sur un bouton en bas à droite de notre champ de vision (je ne l’avais pas vu jusque là). Une fenêtre apparut alors devant elle. Ainsi, les onglets « option » et « se déconnecter » apparurent devant elle. Je fis de même, et juste avant d’appuyer, Ayaka dit :
— J’espère juste que notre aventure n’a pas eu de conséquences sur nos véritables corps, rit-elle. Je ne voudrais pas avoir à changer de culotte. T’imagines si je me mets à boiter.
J’éclatai d’’un rire surpris et, après m’être calmé, je me déconnectai.

    J’ouvris lentement les yeux. Je me trouvais dans la boîte en verre de la VRstation, le plafond visible à travers la vitre. Étrange, pensais-je, j’étais persuadé que la boîte était debout lorsque je m’étais immergé dans ce monde virtuel. Sans doute s’était-elle allongée pour plus de confort. Cherchant comment l’ouvrir, je vis qu’un bouton représentant des flèches se dirigeant vers l’extérieur   s’était allumé. J’appuyais dessus, et aussitôt la cuve se mut jusqu’à retrouver une position verticale. La paroi de verre s’ouvrit alors dans un bruit mécanique. Je tournai la tête et aperçus Ayaka, identique à son avatar dans le jeu, sortant de la cuve elle-aussi. Nous nous sourîmes et sortîmes presque en même temps pour rejoindre les dix-huit autres joueurs et le professeur ; nous étions les derniers.
— Et voilà, tout le monde est au complet, s’enthousiasma le professeur. J’avais peur que quelqu’un ne voie pas l’onglet.
Quelqu’un fit une remarque sur la couleur jaune plus que visible du bouton, et tout le monde rit. Pendant plusieurs minutes, la petite équipe que nous formions débattit des expériences de chacun. Une seule remarque en ressortit : l’absence d’horloge interne nous empêchant de savoir quelle heure il était dans le monde réel. Il serait en effet dommage de rester inconscient pendant des jours sans s’en rendre compte, surtout que la machine ne nourrissait pas nos corps ; il fallait se déconnecter au moins pour manger. La réunion prit fin au bout d’une vingtaine de minutes, et tous ensemble nous sortîmes de la grande salle du laboratoire du professeur. J’eus la surprise de retrouver Stéphanie devant la porte d’entrée. Elle me sourit, mais quelque chose sur son visage m’intrigua sans que je pusse deviner quoi. Je dis au revoir à Ayaka et rejoignis ma petite-amie que j’embrassai rapidement.
— Alors, c’était comment ?— Magique, répondis-je.

    Stéphanie et moi dînâmes dans notre chambre d’hôtel, tout frais payé par la CR2VL. Au menu, pâtes à la sauce tomate. Nous mangions en discutant du jeu, et bien sûr en parlant de ce qu’elle avait fait en attendant. Tandis que nous avions terminé notre dessert, un yaourt aux fruits, Stéphanie et moi nous levâmes de table et débarrassâmes la vaisselle que nous mîmes au lave-vaisselle. Lorsque j’eus terminé le rangement, Stéphanie me regarda d’une façon plus qu’étrange, et ce regard ne me dit rien qui valût.
— Quoi ? J’ai quelque chose entre les dents ? lui dis-je inquiet.— C’était qui, cette fille ? Me dit-elle agressivement.— La fille ?— Celle qui est sortie en même temps que toi ! Celle a qui tu as souris quand tu as quitté la cuve ! Celle a qui tu as fait la bise avant de partir ! cria-t-elle presque.
Évidemment, elle parlait d’Ayaka. J’avais intérêt à faire très attention à ce que j’allais répondre, elle ne semblait pas d’humeur à plaisanter.
— C’est juste une joueuse pro. Tu ne vas pas faire ta jalouse parce que j’ai fait ami-ami avec une fille !— Ne te fous pas de moi ! J’ai vu le regard que tu lui as lancé ! Tu ne m’as jamais regardée comme ça ! Alors maintenant, je te le répète, qui est cette fille !
Ces yeux lançaient des éclairs, si bien que tu je ne me sentais plus le courage de lui mentir. Je baissais la tête, incapable de maintenir notre regard.
— Désolé, dis-je. C’est arrivé comme ça, sur un coup de tête.— Donc tu confirmes ! Tu as baisé cette salope !
Des larmes me vinrent. De honte peut-être, je n’en savais rien. Tout ce que je pus faire se résuma à quelques hochements de tête. Stéphanie digéra la nouvelle comme elle aurait digéré une assiette d’épinard. Elle se leva brusquement de sa chaise et, pleurant à moitié, se dirigea vers la porte.
— Stéphanie, laisse-moi t’expliquer, dis-je d’une voix pitoyable en lui attrapant le bras.— Ne me touche pas, tu me dégoûtes ! hurla-t-elle en me giflant. J’avais confiance en toi ! Je t’ai accompagné pour être à tes côtés ! Pas pour que tu te tapes la première venue !
Incapable de trouver les mots justes, je n’ajoutai rien. D’un geste brusque, Stéphanie dégagea son bras et se rua hors de la chambre, retenant à peine ses larmes résonnant désormais dans tout l’hôtel.

    Le lendemain, je retournai dans le laboratoire du professeur Secoya. Je devais certainement être dans un état lamentable ; j’avais à peine dormi, les mots de ma petite-amie, si je pouvais encore la qualifier de telle, avaient résonné dans mon crâne du soir jusqu’au matin.
— Oh, vous avez passé une mauvaise nuit, à ce que je vois, remarqua le professeur.— Ça se voit tant que ça ?— Disons qu’il faudrait ne pas être bien réveillé non plus pour ne pas le voir.
Je souris faiblement et, après lui avoir souhaité une bonne journée, je me rendis dans la cuve en verre de la VRstation afin de m’immerger dans le seul monde où je pourrais peut-être me sentir mieux.

    Dans le centre Pokémon d’Argenta, rien n’avait changé. Contrairement aux versions consoles des jeux Pokémon, l’infirmière me souhaita une bonne journée en soignant les Pokémon d’une joueuse que je reconnus sans mal : Ayaka.
— RedCliff ! S’enthousiasma-t-elle ne me voyant.— Salut Ayaka, répondis-je fébrilement.— Bah qu’est-ce qui t’arrive ? Tu as l’air tout raplapla.— Stéphanie et moi nous sommes disputés, hier soir.— Oh, dit-elle compatissante. Si ce n’est pas trop indiscret, pourquoi vous vous êtes disputés ?— Elle.... Elle a découvert ce qu’on a fait hier.
Ayaka devint toute pâle. Elle qui d’ordinaire radiait de bonne humeur, son comportement changea totalement.
— Comment... elle l’a découvert ?— Apparemment, je t’ai regardée comme jamais je ne l’avais regardée.— Merde, dit-elle sincèrement désolée. Je te jure que je pensais que ça resterait secret, je n’ai jamais voulu te faire ça. Oh putain, je suis désolée, tu dois tellement me détester.
Elle fondit alors en larmes et sa jeta contre moi.
— Excuse-moi. Tu as avais raison, on n’aurait pas dû. Je n’aurais jamais dû t’aguicher.
Elle se recula légèrement, essuyant ses yeux à l’aide des manches de son tee-shirt blanc.
— Si tu ne veux plus me voir, je comprendrais, dit-elle. Tu aurais même toutes les raisons du monde de ne plus jamais vouloir me voir.
Elle s’apprêta à quitter le centre Pokémon, mais je la retins par le bras. Elle se retourna en me regardant avec des yeux plus que meurtris.
— S’il te plaît, ne pars pas, dis-je. J’ai perdu Stéphanie hier, je ne veux pas en plus que tu t’en ailles. Je ne le supporterais pas. S’il te plaît, ne pars pas.— Mais tu me détestes ! Qui ne me détesterait pas ! J’ai déconné, j’ai brisé ton couple !— Non, c’était ma faute, répondis-je en pleurant presque. Hier, tu m’as laissé la possibilité de te repousser. Au lieu de ça, je t’ai tripotée. Le seul fautif dans l’histoire, c’est moi.— RedCliff...— Tu peux m’appeler Clifford, dis-je inconsciemment.— Clifford, se corrigea-t-elle. Tu n’as pas à tout porter sur tes épaules. Je suis aussi fautive que toi. Peut-être même plus.
La voir triste me rendit plus mal en point que je ne me l’étais imaginé. Ainsi, lorsqu’elle essuya une autre de ses larmes d’un mouvement gracieux de la main, je ne pus m’empêcher de m’approcher d’elle et déposai mes lèvres sur les siennes. Elle ouvrit de grands yeux surpris, et au moment où je me rendis compte de ce que j’avais fait, je sentis sa langue pénétrer dans ma bouche pour rejoindre la mienne. Pour une fois, je remerciai intérieurement ma spontanéité. Nous nous embrassâmes alors passionnément, un baiser on ne pouvait plus différent de ceux de la veille. Lorsque nous nous séparâmes, mes mains se trouvaient sur ses hanches. Encore un coup de ma spontanéité.
— Je ne sais pas ce qui m’a pris, admis-je gêné.— Moi je sais, répondit-elle en se jetant à mon cou.
Cette fois, ce fut elle qui m’embrassa. Ses mains enroulées autour de mon et les miennes autour de sa taille, nous nous laissâmes aller au plaisir.
— Si tu m’as embrassée, c’est parce que nous sommes faits l’un pour l’autre, dit-elle.
Nous nous embrassâmes encore quelques secondes avant de nous séparer.
— Je n’arrive pas à croire que j’ai pu sortir une phrase aussi bateau, dit-elle en riant. « Toi et moi, nous sommes faits l’un pour l’autre », se moqua-t-elle en prenant une voix de princesse de contes de fées.
Je ris sans effort.
— D’ailleurs, je me demande. Est-ce que ce baiser signifie que... nous sortons ensemble ?— Tu crois que j’embrasse n’importe qui, comme ça ?
Elle me lança un regard se voulant menaçant, mais j’éclatai de rire et elle aussi.
— Tu peux m’appeler Mégane, dit-elle entre deux ricanements ;
Nous restâmes à nous regarder jusqu’à ce qu’un cri résonnât. Nous sortîmes et un nouveau cri se fit entendre ; ils provenaient de l’arène de Pierre. Mégane et moi courûmes jusqu’à entrer dans le grand bâtiment. À l’intérieur, nous trouvâmes l’une des bêta-testeuse de l’équipe. Derrière se trouvait Pierre, le champion. Ses cheveux, fidèles à la version originale, étaient coiffés en pics, mais son visage semblait plus féroce que les autres PNJ que nous avions croisés. Sur l’arène grandeur nature, là où s’affrontaient les Pokémon, un colossal Onix, gigantesque serpent de pierres, poussait des hurlements sur le terrain. Ayaka et moi vîmes alors que cet Onix avait sa queue en l’air et semblait tenir quelque chose qu’il serrait. Nous poussâmes un hurlement horrifié lorsque nous remarquâmes qu’il s’agissait d’un des vingt joueurs.
— Qu’est-ce qui se passe ? hurlai-je— CowBoy77 se battait contre Pierre, mais il a perdu, nous répondit la joueuse. C’est alors qu’Onix l’a attrapé avec sa queue et l’a serré.
Avant que je pusse lui poser une quelconque autre question, un bruit d’os résonna dans la pièce. Les yeux rivés sur la scène, nous comprîmes qu’il s’agissait des os, désormais broyés, de ce CowBoy77. Quelques secondes plus tard, dans une tempête de cris, la partie antérieure à son bassin tomba au sol, accompagnée d’une cascade de sang et d’organes. Impossible de résister, Ayaka et moi vomîmes en même temps. Nous sortîmes, accompagnés de la joueuse, et reprîmes de l’air. Ce fut alors que l’onglet signifiant l’envoie d’un message du professeur Secoya s’alluma en bas de notre champ de vision. Nous l’ouvrîmes et lûmes cette terrible nouvelle :
« Je vous ai tous eus. Vous êtes piégez dans mon jeu. Un jeu mortel. Si vous voulez vivre, vainquez le maître du conseil et entrez au Panthéon des dresseurs. Mais attention, la moindre défaite vous coûtera la vie. Ayaka, RedCliff et MissMalice peuvent en témoigner. La difficulté du jeu a été réglée au maximum, alors ne vous imaginez même pas survivre. Désormais, puisque vous n’êtes plus dans la compétition, je deviens officiellement le meilleur joueur français.»
Le message était signé P.Secoya, mais nous peinâmes tous à y croire. Nous étions dans un jeu mortel, et il y avait déjà un mort.
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