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Police polissonne

Chapitre 4

Début d’une nouvelle vie.

Divers
 Elle vient de terminer le seul sandwich « Club » que les gardiens avaient apporté. Ils repartirent, un peu déçus de ne pas profiter tout de suite de la proposition de Katia ; mais comptaient bien la lui rappeler « Un de ces quatre » comme elle leur avait dit.  
   Elle se lève de sa chaise, ôte son chemisier et se retrouve déjà torse nu.   — Tu ne vas pas te foutre encore à poil ? — Bah, si ! Comment veux-tu me donner un avis si tu ne me vois pas ? Et puis tu sais, si je pouvais être toute à poil tout le temps je serais la plus heureuse des femmes. — Tu es une véritable exhibitionniste ! Et pour rester dans le sujet : qu’est-ce que tu aimes en matière de cul ? — Tout, enfin je crois, car j’n’ai pas encore tout essayé ; pour le moment je n’ai fait que des fellations, et me suis fait aussi sauter par tous les trous que par des mecs. — Et aussi avec des filles…reprend Marc. — C’est vrai ! mais c’est tout, il paraît qu’on peut s’éclater avec plein de trucs. Par contre les trucs dégueus, j’en veux pas ; j’ai eu ma dose ! Et toi tu connais sûrement plein de trucs pour s’éclater ? — Si j’en connais ? C’est simple, j’ai tout fait ; autant avec des filles qu’avec des garçons ! Tiens, il y a quelque temps j’ai infiltré un réseau de proxo gay et le mec qui était à la tête du réseau avait voulu me tester avant de me foutre sur le trottoir, comme il m’avait dit. Alors je me suis laissé faire, il m’a sucé, je l’ai sucé, il m’a enculé… — Et tu as pris ton pied ? — Oui, quand au moment où je devais l’enculer, je lui ai collé une droite qui l’avait à moitié assommé ; j’ai eu le temps de lui passer les bracelets juste avant que les collègues arrivent. Alors là, si cela t’arrive un jour ; tu sentiras un véritable orgasme. — À ça alors ! Bon et moi dis-moi comment tu me trouves ?   Pour les mensurations, il a encore sous la main la fiche d’incarcération de Katia ; dessus est indiqué :   - Nom : Slowinski. - Prénom : Katia - Date de naissance : 3 Août 1995  - Lieu : Marseille (Hôpital Nord) - Taille : 1,68 m  - Poids : 57 Kg  - Cheveux : Court ; Couleur : Blonde
 - Yeux : Marron  - Tour de poitrine : 85 A - Tour de taille : 76 cm - Signe particulier : Aucun  - […]   — Tu as un joli visage, mais pour le reste, tu n’es pas trop mon type de nana. Tu es un peu trop maigre, j’aime les femmes qui ont des formes mais sans graisse. Elles doivent avoir un cul bien rond et rebondi, des seins que je peux prendre à deux mains.  — Mouais !  Tout l’inverse de moi, quoi ! Et là, dit-elle en écartant les cuisses pour dévoiler son intimité.  — Ta minette est mignonne, les poils, ce n’est pas trop mon truc non plus ; mais bon. — Moi non plus j’l’aime pas trop comme ça. Tu vois, je voudrais être entièrement épilée et avoir les petites et les grandes lèvres plus grandes, plus charnues pour que je les sente entre mes cuisses. Je crois que c’est l’endroit de mon corps que je préfère, et je voudrais pouvoir le modifier. Tu penses que cela serait possible ? — Tu fais ce que tu veux avec ton corps, mais arrange-toi pour que cela reste discret pour éviter de te faire repérer trop facilement. Il faut que les parties visibles de ton corps restent nature.  — En fait, j’aimerais un truc pour mes lèvres, et pour le tatouage je ne sais pas trop quoi choisir. Je voudrais un piercing là au nombril et aussi des bijoux dans mes tétons. — Mais attends, tu sais que les piercings au nombril peuvent être dangereux en cas de grossesse ?  — Ah mais ça, je m’en fous, je ne veux pas de gosse. — Mais pourquoi ? — Je ne veux pas qu’ils soient malheureux, comme je l’ai été ; où je veux qu’il soit de toi ! — Pas question ! Tu imagines, que je me fasse descendre et que je te laisse dans le chagrin avec en plus un môme ; pour moi c’est impensable. Qu’on devienne amis et qu’on baise ou qu’on fasse l’amour, je veux bien, — Eh bien tu as la réponse ! Il faudra me faire opérer pour que je devienne stérile, et rien ne me fera changer d’avis. Dis, pourquoi tu parles de baise et de faire l’amour c’est la même chose ; non ? — Pour moi c’est différent : baiser c’est ce qu’on a fait tout à l’heure, faire l’amour c’est ce que l’on va faire ce soir ; tu piges ? — Non, alors j’attends pour voir.   L’inspecteur coupe court à la conversation et fait une pause silencieuse.   Marc se connaît bien. En réalité il trouve Katia craquante avec sa bouille de vingt ans, il sait aussi que s’il continue cette conversation ; il finira par lui raconter sa vie, car il a lui aussi perdu ses parents. Eux n’ont pas eu de chance, ils sont morts lors de l’attaque d’une banque à Paris. Le Ministre de l’Intérieur de l’époque avait déploré la mort d’un couple de quinquagénaires laissant derrière eux un orphelin de treize ans. Il avait simplement signalé que ces pauvres gens se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment. Marc avait assisté, impuissant à la scène. Tout d’abord, il avait vu le visage de l’homme avant qu’il mette sa cagoule et de pénétrer dans la banque. Malheureusement la police est arrivée pendant le casse et ils ont cueilli les malfrats à la sortie de la banque. Ceux-ci tirèrent dans tous les sens, ses parents furent mortellement touchés ; ils décédèrent durant leur transport à l’hôpital. Marc (ou plutôt Alain de son vrai prénom) fut recueilli par ces grands-parents maternels qui lui apportèrent amour et bien être. Marc décida alors de tout faire pour entrer dans la police, et se jura de retrouver l’homme qui avait tué ses parents. Avec le soutien de ses grands-parents, il fit beaucoup de sport et travailla d’arrache pied au collège puis au lycée. BAC en poche, il passa avec succès le concours d’entrée dans la police, suivit les cours avec l’objectif de devenir inspecteur et plus si possible. Affecté à la BAC, il retrouva l’assassin de ses parents lors d’un banal contrôle de police sur une affaire de voiture volée. Il reconnut l’homme grâce à la photo de son faux permis de conduire dont la photo était identique au visage qu’il avait vu au moment du braquage. Au moment de descendre de voiture l’homme sortit une arme et tira, l’inspecteur riposta touchant le malfaiteur à l’épaule. Celui-ci, céda sous la pression de l’interrogatoire musclé de l’inspecteur, et finit par avouer être l’auteur des coups de feu qui tuèrent ses parents. Il prit perpette et finit, quelques années plus tard, par se pendre dans sa cellule. À l’issue de ces faits, son supérieur de l’époque (le commissaire Karl) qui venait de prendre la direction de la totalité de ce nouveau service spécial, lui proposa de prendre la direction de la brigade sous le pseudo de l’inspecteur Marc Morard.    Il reprend et change de conversation :   — OK ! …Bon … Ce soir tu vas t’envoyer en l’air ; c’est moi qui te le dis.  — J’espère bien ! — Au fait, je veux que tu me donnes le nom du mec, pour tenter de le localiser. — Putain, t’as de la suite dans les idées, toi … !  — Normal, je suis flic ! — Bon OK ! Malheureusement je ne peux pas car je ne connais pas son nom, je sais juste qu’il se fait appeler : Le Boss. Et pour le localiser, ça va être compliqué car il change tout le temps de planque et de tronche. Par contre, je pourrais t’aider à faire des portraits-robots. — Tu le connais si bien que ça, et tu vas t’en souvenir ? — Ça oui, que j’le connais et lui aussi il me connaît sous toutes les coutures ; ce gros con m’a baisé comme un sauvage en me disant qu’il allait me foutre en morceaux tellement j’étais maigre. Alors, je n’avais qu’à bouffer et me foutre à poil quand Monsieur le décidait. Jusqu’au jour où…tu connais la suite…. Au fait, je ne t’ai pas dit un truc… — Quoi ?  — Eh bien, si je ne suis pas très instruite, j’ai une excellente mémoire ; je peux par exemple te dire où, quand et pourquoi tu m’as arrêté depuis mes quatorze ans ; alors dessiner sa tronche, ça va être du gâteau. — Ah, mais ça, c’est une excellente nouvelle ! Et tu ne pouvais pas le dire avant ? Espèce de cruche ! — Je l’ai dit, la trouille qu’il me butte ; bon et moi dans tout ça ?  — C’est vrai on s’égare, mais pour un bien. Alors pour ta maigreur, tu n’as pas de soucis à te faire, tu vas voir ; dans six mois tu seras méconnaissable.  — Si tu l’dis ! — Bon, pour en revenir à mes explications sur ton assassinat : officiellement tu vas t’évader d’ici. Une voiture banalisée de chez nous va te larguer sur les quais du port de commerce. Toi tu t’y promèneras et quand tu entendras une sirène de police, il faudra te préparer à tomber. Moi, je vais arriver à moto car je serai poursuivi par les flics (c’est pour qu’ils soient sur toi le plus vite possible). Arrivé à ta hauteur je te regarderai, je pilerai, je sortirai un flingue et te tirerai trois balles dans la poitrine.  — Rien que ça ! — Eh bien oui, il faut que ce soit réaliste. Tu seras habillée d’une robe très courte dans laquelle seront cousues des poches remplies de sang. — C’est dégueu ! — Oui, c’est du sang inutilisable mais c’est plus réaliste. — Mais les balles ça va faire mal ? — Non pas vraiment, l’impact des balles en caoutchouc va juste te déséquilibrer et crever les poches de sang. C’est là que tu vas tomber face contre terre ; c’est la partie qu’on va travailler. En tombant tes bras passeront au-dessus de ta tête, ta robe remontera et tu te retrouveras les fesses à l’air. — Pourquoi ça ? Mais je vais être à poil sous ma robe ? — Oui, tu n’auras rien dessous, la scène sera filmée, car autour de toi il y aura des gens, tous des flics ou presque. Il y aura la télé, car ce jour-là les journalistes feront un reportage sur la police portuaire. Ils ne sont pas au courant et ton agression et ainsi le reportage passera au journal télévisé, dans les journaux et aussi sur les réseaux sociaux. — Alors toute la France va voir mon cul ? — Oui, c’est pour que ton mec pense que tu t’es effectivement fait descendre. — Mais pourquoi montrer mon cul ? — J’y viens, mais avant je termine mon explication. — Oui oui tu sais que là, ça m’excite grave ; putain, je vais montrer mon cul à tout le monde !  — OK… une fois que tu seras au sol, je prendrai la fuite, continue Marc. — Salaud !   Marc boit une gorgée de bière et poursuit.   — Je sais, mais à l’origine c’est après moi que les flics en ont. En te voyant ils s’arrêteront pour te secourir, ils appelleront les secours et te protégeront des badauds. Ensuite les secours arriveront, et pratiqueront une vraie réanimation ; le toubib t’injectera un somnifère, c’est pour éviter que tu bouges ou que tu éclates de rire (ça te fait sourire ! t’inquiète c’est déjà arrivé). Ensuite ils te retourneront, pour évaluer tes blessures ils couperont ta robe avec des ciseaux. — Ah mais, je vais me retrouver à poil dans la rue !  — Tu m’as dit que tu aimais ça, alors ? — Cool ! je suppose que c’est pour que l’autre me reconnaisse bien ? — Tu as tout compris. Bien, ensuite ils t’embarqueront pour t’amener à l’hôpital afin de t’opérer. — M’opérer de quoi, je ne serais pas blessée au moins ? — Non, mais tu vas être opérée pour qu’on te pose un implant. — Un implant de quoi ! et où ? — Où, cela restera top secret ; il sera ta bouée de sauvetage à l’avenir. Ne t’inquiète pas j’en ai un aussi, c’est totalement indolore. Cet implant, c’est une puce GPS indétectable qui va nous permettre de te suivre. — C’est pire qu’un bracelet électronique, si j’ai envie de me tirer ; c’est mort ! Bon, en fait c’est comme dans les films de « James Bond 007 » ! Je vais devenir une sorte d’espionne ? Il y a un peu de ça, on va te faire un tatouage à l’endroit de ton choix et tu choisiras un motif parmi ceux qu’on te présentera le moment venu. — Mais pourquoi ? — Réfléchis deux secondes : ton mec te connaît de la tête aux pieds, il va obligatoirement voir la vidéo de ton assassinat. Donc quand tu vas infiltrer son réseau (si on arrive à le loger) et si tu couches avec lui, il lui sera alors impossible de te reconnaître ; tu piges ? — OK, pigé, mais je suis blonde !  — C’n’est pas un problème non plus pour les cheveux tu vas subir une teinture spéciale qui sera définitive, tu auras le choix de la couleur. C’est comme l’épilation de tes aisselles et de ta minette, grâce à un procédé unique au monde et encore expérimental ; elle sera définitive.    Katia se trémousse sur sa chaise et se frotte les mais.   — Et pour ce que je t’ai dit tout à l’heure pour les piercings et mes lèvres je peux ? — Je pense que se sera possible, tu en parleras au toubib avant l’opération. — Vous allez m’épiler entièrement ? Alors ça, j’adore ! Avoir ma chatte toute lisse et tout le temps ! Mais ça va être le pied ! Bon et après, allez continue j’ai hâte de tout savoir ? — Je t’emmènerai personnellement au centre d’entraînement et je viendrai te voir de temps en temps. Tu seras dans une zone classée secret-défense, donc pas de téléphone portable. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu pourras demander à m’appeler, et je viendrai. Jusqu’à la fin de ta formation, tu ne pourras téléphoner à personne d’autre qu’à moi ; c’est la règle. Voilà, tu sais à peu près tout, des questions ? — Pour le moment j’sais pas, je crois que c’est assez clair, dit-elle en finissant son coca. — Je te le dis encore une fois, ça va être très dur ; il va te falloir beaucoup de courage pour y arriver. — OK, d’accord… et les autres filles que tu (entre guillemets) embauche, tu les sautes aussi ? — Non je ne les saute pas, tu es la première ; et ne me demande pas pourquoi ! Un autre coca ? — Non, mais je prendrai bien un truc avec un peu d’alcool, j’ai envie de fêter mon changement de vie, t’as pas du champagne, par hasard ? — Tiens donc ! Mademoiselle picole maintenant ! — Non, mais ça se fête, non ? Dis, tu vas me faire l’amour ce soir ? — C’est d’accord, mais avant j’ai faim et je ne peux pas faire l’amour le ventre vide, sandwich/coca ? — Non merci, mais une bière, je veux bien !  — Tiens… Et dis-moi un peu, comment tu te sens ? — Eh bien, j’me sens toute bizarre ; je suis contente car tu me redonnes espoir. J’ai vraiment envie de servir à quelque chose, je veux la peau de ce type et aussi sortir les autres de la misère. Je vais devenir forte…   Le téléphone de Marc sonne :   — Allô… — … — Demain !  — … — À quelle heure ?  — … — OK, on sera là ! — … — Elle est avec moi, je la préviens. –– … — À demain, Monsieur le juge.   Il raccroche et s’adresse à Katia :   — Changement de programme ! Demain, Monsieur le Président de la République et le Ministre le Ministre de l’Intérieur seront en visite à Marseille et nous avons rendez-vous à la préfecture à 14 heures. Il va falloir que tu sois présentable. — Le Président ! Et pourquoi ? — Il exige de te rencontrer et tout simplement parler avec toi, car au final, c’est lui qui décide si tu peux rentrer dans cette brigade. — Ah, d’accord…mais j’n’ai rien à me mettre ! — Tu trouveras de quoi t’habiller dans le dressing, tu n’as pas besoin de faire de chichis, il faut que tu sois propre et nature.  — Dis-moi, c’est toi qui as eu cette idée de me faire rentrer dans cette brigade ? — En grande partie, oui, c’était le seul moyen que j’avais pour t’éviter la prison ; ton attitude avec le JAP m’a convaincu que tu as du cran et que tu n’as pas froid aux yeux non plus. — Merci Marc ! — Écoute-moi bien ! Je n’ai jamais cru au deal de drogue et encore moins au meurtre ; j’ai vu en toi une gamine paumée qui était en train de se noyer et qui avait besoin qu’on lui lance une bouée. Mais comme elle ne voulait pas attraper cette putain de bouée, alors j’ai sauté à l’eau pour la lui passer de force autour du cou. Ça c’est la réalité … je me trompe ? — Non, répond-elle simplement en se jetant, en pleurs dans les bras de l’inspecteur.   Il la serre tendrement dans ses bras et lui caresse la tête comme l’aurait fait sa mère.   — Allons calme-toi, les choses vont s’arranger, je suis certain que tu vas réaliser de belles choses dans cette brigade ; je le sens.   L’émotion est bien présente, les paroles de l’inspecteur viennent de la percuter de plein fouet. Pour la première fois de sa vie, elle s’aperçoit que quelqu’un peut porter un quelconque intérêt à sa petite personne ; autrement que pour profiter d’elle. Dans les bras de cet homme, elle s’apaise et l’écoute. L’avenir lui semble mois sombre, elle voit même une lueur d’espoir au loin ; comme le bout d’un tunnel mais il lui semble long. Elle se sent bien et en sécurité, alors, doucement elle se calme un peu et entre deux derniers sanglots. Elle lui répond :   — Marc, j’en ai marre de cette vie de merde ; j’n’en peux plus, tu comprends ça ? J’veux m’en sortir ! — Oui, je l’ai bien compris et c’est pour cela que je te dis que tu allais faire belles choses ; pour moi c’est une certitude. Je te fais confiance, alors ne me déçois pas. N’oublie pas ce que je t’ai dit : je serais toujours là pour te soutenir et aussi pour te botter les fesses s’il le faut. — Tu crois que je vais y arriver ?  — Certain ! Allez, assez discuté ! Tu vas prendre un bon bain, ça va te faire du bien ; pendant ce temps, je vais nous chercher une bonne bouteille ; après manger nous allons passer à autres choses !    Il attrape deux paires de menottes et poursuit :   — Donne-moi tes poignets !  — Pourquoi ? Mais je n’vais pas me barrer ! Tu n’me fais pas confiance… — Arrête ! Ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance, c’est dans les autres ! Un conseil, soit toujours sur tes gardes et ne fais jamais confiance à quelqu’un que tu ne connais pas. N’oublie pas que pour le moment tu es toujours considérée comme une délinquante condamnée à la prison.  — Pardon Marc, je suis conne ! répond-elle en tendant ses poignets.   L’inspecteur lui passe les bracelets et avec la seconde paire de menottes, il s’attache à la prisonnière. Ils sortent du bureau et malgré le fait que le couloir soit désert ; il scrute les environs. Il l’entraîne dans un dédale de couloir, passe devant des bureaux encore occupés et se fait apostropher :   — Alors Marc, tu as encore choppé une dealeuse ?   Marc ne répond rien et poursuit son chemin, ils arrivent devant un ascenseur qu’il appelle. La porte s’ouvre, il pousse Katia à l’intérieur et appuie sur le bouton : 6. Les portes se referment et la cabine monte, s’arrête, les portes s’ouvrent à nouveau et Marc prend le couloir de droite et s’arrête devant une porte sans inscription sort un trousseau de clé de sa poche, choisit une clé et ouvre la porte. Katia ne sait plus où elle est et demande :   — On est où ? — Là où tu vas habiter jusqu’à ton transfert au centre d’entraînement.   Elle découvre alors une chambre avec à sa droite un grand lit fait, avec deux oreillers et des draps tout blanc ; une douce odeur de jasmin règne dans l’atmosphère. Marc la détache, elle s’avance dans la pièce et il referme la porte derrière eux. En face du lit elle découvre une table ronde couverte d’une nappe à carreaux rouge et blanc, et en son centre un cendrier triangulaire jaune avec écrit sur les côtés à l’encre noire : RICARD. Quatre chaises entourent la table et une télévision la surplombe, en face un canapé et une grande baie vitrée illumine la pièce. Elle offre une vue plongeante sur les quartiers de Marseille et aussi sur le port d’où partent les Ferries en direction de la Corse. Leur panache de fumée noire, à l’odeur de soufre suffocante et chargé de particules qui noircissent tous les bâtiments des environs du port ; à ce propos, l’inspecteur à bien l’intention d’amener le Président constaté cet état de fait intolérable. Dans la pièce, un petit couloir donne accès à : d’un côté une petite cuisine avec tout ce qu’il faut et de l’autre, une salle de bains simple avec baignoire, douche et WC. Katia y jette un coup d’œil et retourne dans la chambre. Elle ouvre les portes d’une grande armoire située à côté du lit ; elle est remplie de vêtements. Devant ce spectacle les yeux de Katia brillent de bonheur, elle ressemble à une petite fille devant l’arbre de Noël et ses cadeaux ; elle en touche certains, en regarde d’autres et dit :   — C’est pour moi tout ça ? — Oui, tout est à ta taille ; tu n’as que l’embarras du choix.   Elle lui saute au cou et l’embrasse.   — Bien tu vas prendre un bain et t’occuper de toi le temps que j’aille chercher de quoi boire.   Il sort, et tire la porte sans la verrouiller ; laissant ainsi Katia seule et sans surveillance.    Katia se place devant la glace de l’armoire et commence à se toucher les seins à travers le tissu de son chemisier. Ces gestes l’excitent, ses tétons commence à pointer alors elle défaut les boutons un à un, elle découvre son épaule et faisant glisser doucement le vêtement. Son sein gauche apparaît et elle ne peut s’empêche de se titiller la tétine, c’est l’un de ses plaisirs préférés avec celui de malmener le clito. Elle admire dans la glace la jeune femme se maltraiter les bouts de seins jusqu’à ce que la douleur lui fasse mouiller la vulve, elle se la touche à travers le jeans ; il faut l’ôter et tout de suite, ce qu’elle fait. En tortillant des hanches, elle le fait descendre jusqu’au sol, se caresse l’endroit tant convoité ; ni tenant plus elle file sous la douche. La pluie tiède qui s’écoule de l’immense pomme de douche carrée, lui fait un bien immense, elle se tourne et retourne sous l’eau ruisselante, puis une idée lui vient : l’inspecteur lui a parlé de bain dans de l’eau glaciale lors des entraînements. Elle bascule le mitigeur sur froid, la température chute d’un coup et bien que l’eau soit à une température largement au dessus de zéro ; elle est saisie par le froid et elle crie. Ses tétons se dressent, tous ces poils se hérissent et une excitation assez étrange parcourt tout son corps, l’envie de se toucher le sexe et de le pénétrer devient intenable. Elle voudrait faire l’amour tout de suite, mais sa conscience lui ordonne d’attendre que Marc revienne ; alors elle se lave à l’eau froide en se disant que dorénavant, elle se douchera et prendra des bains froids pour s’habituer au froid.    Douché, parfumée, mais complètement gelée ; elle ouvre l’armoire et cherche une tenue qui va exciter son amant d’un soir.     [À suivre]
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