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Police polissonne

Chapitre 17

L’incorporation.

Voyeur / Exhibition
Il est six heures trente. Sonia et Olivier font un bond dans leur lit, l’horrible sonnerie au clairon du « Branle-bas », en guise de mélodie pour le réveil déboule dans la chambre. Sonia attrape à tâtons son oreiller et se couvre la tête en grognant et en jurant comme un charretier.
— Putain de merde !... C’est quoi ce bordel ?— Bienvenue dans l’armée, lui dit Olivier une fois le calme revenu.— C’est comme ça tous les jours ?— Oui, et ce n’est pas fini, répond-il en riant.— Bon... on se douche et on va déjeuner.— T’as raison, il va falloir t’acheter un nécessaire de toilette.— On m’a dit qu’ils fournissaient tout, je verrais ça plus tard, dit-elle.
Elle est nue et descend vers les douches. Elle est rapidement rejointe par Olivier en tenue d’Adam, ils se lavent mutuellement. Mais la toilette tourne vite en une danse érotique et sensuelle, la méthode de Sonia pour laver le sexe masculin est somme toute originale ; c’est à grands coups de langue qu’elle fait reluire le membre. Sonia ne veut pas déroger à son petit rituel matinal qui consiste à se titiller le clito au petit-déjeuner, mais comme dans cette caserne la mission est impossible ; alors ce sera sous la douche. Et tout en lavant son intimité, elle réussit à avoir un mini-orgasme, au nez et à la barbe d’Olivier.
— Au fait, lui dit Olivier. Quand tout le monde sera à la douche ; fais attention à ne pas faire tomber ta savonnette.— Pourquoi, je risque de me casser la gueule ?— Non, tu risques juste de te prendre un coup de bite dans le cul ; il faut faire gaffe à ça à l’armée.— Attends, mais c’est trop cool, moi je ne prendrai mes douches qu’à quatre pattes, putain c’est génial.— Tu es vraiment très chaude !— Je sais. Je suis Marseillaise, et en plus je suis une grosse cochonne ; tu vas voir, on ne va pas s’ennuyer.— Oui, enfin si le soir tu es encore en état ...
Une fois douchés, ils remontent dans la chambre, s’habillent et se dirigent vers le restaurant.La salle n’a pas changé depuis la veille, juste une odeur de café et une autre qu’elle n’arrive pas à identifier (il s’agit de TEEPOL, produit de nettoyage préféré des armées). Elle prend place à la queue de la file d’attente, derrière un militaire grand et baraqué ; elle est pile à la bonne place pour pouvoir admirer le cul bien moulé dans un pantalon de treillis impeccablement repassé. L’homme porte aux pieds une paire de Rangers noires parfaitement astiquée, il est habillé d’une chemisette marron avec des plis dans le dos. En regardant les bras de l’homme, elle essaye de calculer si elle serait capable de faire le tour de ses biceps en mettant les doigts de ses deux mains bout à bout pour former un O ; mais elle juge que c’est impossible.
Elle voudrait toucher les fesses de ce colosse, mais se ravise. Au même moment une petite bousculade la propulse sur le cul tant convoité ; l’homme se retourne et la toise du haut de son mètre quatre vingt dix.
— Pardon Monsieur, j’ai été bousculé.— Pas grave, mais t’es nouvelle ? T’es affecté au bureau je suppose ?— Oui, je suis arrivée hier et je vais faire un stage au SIUS.— Tu plaisantes ! Le SIUS c’est pour les mecs, et à part ça, tu fais quoi comme boulot ?— Je suis à la BS.— La BS ? Connais pas !— La BRI si tu préfères reprend Olivier.— Tu rigoles mec ? Je voudrais bien la voir à l’œuvre, si tu te trouves sur mon chemin ; une claque dans le dos et je t’envoie en haut du mât de pavillon !
« Sonia, ne répond pas à ce con » se dit-elle.
Elle ne dit rien, mais elle est très déçue, elle qui pensait que le militaire était courtois à l’image d’Olivier. Ils sont devant la rampe et elle dit à Olivier :
— Hier, le capitaine m’a dit que le matin il fallait bien manger pour tenir le coup.— Il a raison, regarde comment les autres se servent.
Une fois de plus, elle imite celui qui est devant elle et se sert, œufs, jambon, pain confiture, et même un croissant un peu défraîchi. Elle préfère un chocolat chaud et un jus d’orange au café trop pâle, puis elle s’installe à table et dévore son petit-déjeuner en silence.
Lorsqu’ils entrent dans la chambrée, d’autres personnes une femme et trois hommes sont là avec un militaire qui les salue et se présente :
— Bonjour, je suis le caporal Rémi Martin, appelez-moi mon caporal. Je serai à vos côtés pour vous aider, vous guider et répondre à toutes vos questions. Toute demande devra obligatoirement passer par moi. Aujourd’hui, votre journée va être chargée. À huit heures il y a le levé des couleurs, nous y serons dans dix minutes. Ensuite vous aurez la cérémonie d’insertion dans l’armée. Dans le courrier que vous avez reçu, on vous demandait d’apporter un short et un tee-shirt usagé de préférence ; j’espère que vous l’avez avec vous.
Sonia lève la main comme à l’école et dit :
— Pas moi, mon Caporal ; je n’ai pas eu de courrier.— Ah, votre nom Mademoiselle ?— Sonia Wolski, Caporal.
L’homme regarde sa liste, regarde Sonia et dit :
— Effectivement, ce n’est pas grave ; vous resterez habillés comme vous êtes.— Dites-moi, c’est quoi cette cérémonie ?— Je n’ai pas le droit de vous le dire, ce sont les ordres. Bien, ensuite vous passerez à la douche puis visite médicale et nous irons à l’habillement, où vous recevrez vos effets militaires. Dès que vous aurez revêtu cette tenue, vous devrez une obéissance aveugle à vos supérieurs. Moi, et le sergent instructeur, que vous verrez tout à l’heure, nous vous expliquerons tout ce que vous devez savoir. Après l’habillement nous irons manger, puis en salle de cours pour l’évaluation intellectuelle, ensuite les évaluations physiques et sportives et pour terminer ; l’entretien avec le Capitaine Maurin. À l’issue de cet entretien vous saurez si vous êtes apte à suivre la formation... Des questions ?
Un silence pesant règne dans la pièce.
— Donc si tout est clair, vous vous changez et nous descendons.— Devant tout le monde ? demande la femme encore inconnue de Sonia. — Vous êtes à l’armée, et ici les complexes vous les laissez dehors, répond sèchement l’homme.
Tous, sauf Sonia commencent à se déshabiller sous l’œil amusé du caporal et de Sonia. Tous laissent tomber chemise, tee-shirt et pantalon, mais gardent leurs sous-vêtements.
— Si j’ai un conseil à vous donner, ne gardez pas vos sous-vêtements, dit l’homme.
Cette phrase confirme l’intuition qu’a depuis un moment Sonia et chuchote à Olivier :
— Je te parie que dans moins d’une demi-heure nous serons tous à poil.— Je crois que tu as raison, je pense que je vais aller déposer mes complexes dehors.— Cool, et puis t’as un sacré beau cul... tu sais.
Olivier se lance le premier, se met nu. Une légère érection pointe doucement le bout de son nez ; il rougit un peu et enfile son short puis un tee-shirt un peu vieillot. Une gêne générale se fait sentir, Sonia jubile de voir ses corps nus masculins, et celui de la jeune femme aux courbes harmonieuses et à la toison brune coupée court. La section, car telle sera son nom durant la durée du stage, est prête ; et le caporal ordonne :
— Laissez vos badges ici, nous descendons pour l’appel et les couleurs, je vous expliquerai dès que nous serons en place.
Ils prennent la direction de l’escalier ; tout le monde suit le caporal au trot et en file indienne. Puis ils les arrêtent à un emplacement situé en face du mât de pavillon, il est entouré par une énorme chaîne supportée par des obus datant de la dernière guerre.
Sonia se demande ce que peut bien faire à quelques mètres d’eux ce fut de deux cents litres en ferraille rouillé, sans dessus et des trous dans le bas. Sans doute a-t-il été oublié là.
— Halte ! crie le caporal.
Tout le monde stoppe net.
— Retenez bien l’emplacement, nous nous y retrouverons tous les matins. Vous la plus petite, dit-il en désignant Sonia. Vous serez le pilier de la section, les autres vous vous placez : deux à côté d’elle et trois derrière du plus petit au plus grand. Vous devez toujours être à distance égale, que ce soit en ligne ou en colonne ; il suffit de tendre le bras et d’effleurer l’épaule de votre voisin de droite et sur celui de devant pour avoir la bonne distance. Est-ce que c’est compris.
Un « Oui Caporal » prononcé en chœur se fait entendre.
— Tenez admirez la compagnie qui arrive, c’est ainsi que vous devrez marcher.
Ils découvrent la compagnie d’une centaine d’hommes avec un fusil-mitrailleur en bandoulière, parfaitement alignés, marchant au pas cadencé ; le bruit des talons attaquant le sol résonne sur les bâtiments. Pour elle c’est une découverte. Cette troupe lui donne une sensation de puissance amplifiée par le chant entonné avec force par les militaires.
Le caporal continue son explication :
— Le sergent instructeur, Bogdan Gorski, va arriver, à mon ordre vous vous mettrez au garde à vous : droit comme des I sans bouger, bras le long du corps, le petit doigt sur la couture du pantalon et la tête haute. Reçu ?— Reçu, Caporal ! — Garde à vous !
Les stagiaires se placent comme indiqué, et Sonia se retrouve avec la jeune femme juste derrière elle.
— Repos, mains derrière le dos, jambes écartées ! Parfait.
Le défilé de la compagnie, le chant et le « garde à vous » commencent à plaire à Sonia avec cette sensation de force qui la fait vibrer ; elle est dans son élément et se sent bien. Une silhouette s’approche d’un pas décidé, l’homme approche, le caporal hurle :
— Garde à vous !
Les talons claquent sur le sol et les mains sur les cuisses nues. L’homme marche, raide comme un I, les bras écartés du torse, les manches retroussées, également repliées sur des biceps puissants. Le droit laisse apparaître partiellement un tatouage, il dépasse de la manche retroussée qui laisse voir le manche d’un poignard avec un serpent enroulé autour. Sonia compare son visage et sa démarche à celle d’un gorille, avec en plus ; un béret vert posé de travers. Le sergent scanne en marquant une pause sur chaque visage avec un regard qui fait froid dans le dos. Il ne lui fait pas peur, elle en a vu d’autres, et en plus elle aime défier ce genre de personnage ; l’expérience de la rue : ne jamais baisser les yeux.
Il s’arrête devant Sonia et lui demande :
— Votre nom ?— Sonia Wolski ! Sergent, lui dit elle en le fixant dans les yeux.— De quelle origine êtes-vous ?— Polonaise, Sergent !
Puis il passe devant la première rangée, s’arrête devant chaque stagiaire, décortique chaque corps et pose la même question ; puis arrivé au bout du rang, le caporal hurle :
— Premier rang un pas en avant ! Marche !
Le premier rang fait un pas et le sergent passe entre les deux rangées puis revient devant et dit :
— Repos ! Bonjour, je suis le Sergent Bogdan Gorki : votre instructeur. Je ne veux pas de couilles moles, vous êtes ici pour devenir des combattants dans vos spécialités. Je ne veux pas de fillettes pleurnicheuses, n’est-ce pas Mesdemoiselles ! Je pense que cette formation se fera sans vous, car j’ai du mal à imaginer Sonia Wolski et Miriam Dubois faire le parcourt du combattant et le reste. Mais comme vous avez choisi ce corps d’armée n’attendez pas de ma part ni de celle du caporal un régime de faveur ; sous prétexte que vous êtes des gonzesses. Compris ?— Compris Sergent, répondent-elles avec hargne.— Garde à vous ! Levé des couleurs !
Sonia regarde avec curiosité le drapeau français monter au son du clairon le long du mât, puis :
— Repos ! hurle le sergent.
Pour seule réponse le bruit du crissement des chaussures sur le gravillon. Au loin on entend :
« Première compagnie, à droite, droite ! ... Direction le champ de tir, en avant, Marche ! ... Une Deux, Une Deux... Attaquez le sol du talon ! Ein-Eu... Ein-Eu... Chantez ! « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ein-Eu... Ein-Eu ! [...]»
Les paroles du chant des partisans retentissent et font écho sur le mur des bâtiments qui entourent l’immense cour. Sonia sent sa poitrine vibrer par les notes, les paroles saccadées lui transpercent le cœur, la puissance et la fierté monte en elle ; elle se sent guerrière. Le départ des neuf compagnies se fait de la même façon. Leur section se retrouve seule sur la place.

— Le caporal vous a expliqué la suite des événements ! Vous allez quitter la vie et la tenue civile pour revêtir la tenue militaire, et respecter cette vie que vous avez choisie. Alors c’est le moment : déshabillez-vous ! À poil tout le monde et vite.
Stupéfaits les stagiaires étonnés regardent le sergent, mais il hurle à nouveau :
— On vous a dit : à poil ! Vous vous magniez le cul, on n’a pas que ça à foutre ! Vous déposerez vos fringues dans le fut, l’un après l’autre dans l’ordre et en silence. Wolski c’est à vous !
Sonia se déshabille entièrement, mais en offrant un simulacre de strip-tease en regardant l’homme droit dans les yeux avec un air effronté, il ne bronche pas ; il l’admire avec des yeux ronds comme des billes. Les autres se déshabillent également, puis elle saisit son jeans, son tee-shirt, s’approche du fut et jette le tout dans le bidon. Cette cérémonie grotesque aux yeux de tous a un impact particulier sur Sonia. Tous ses camarades se sont débarrassés de leur tenue civile et rejoignent les rangs. Même si la nudité ne la dérange pas, elle trouve cette cérémonie idiote mais elle lui plaît et en jetant ses affaires dans le fut, car elle a l’impression de changer de vie pour de bon. Un nouveau monde s’ouvre devant elle, et elle sent que la tâche va être difficile avec ce gorille de sergent. Ce changement de vie est scellé par le caporal qui, un bidon à la main verse un liquide dans le fut sort un briquet Zippo de sa poche, enflamme un morceau de papier et le jette dans le fut. Un « Wouf ! » et le feu dévore leurs effets personnels ; Sonia vient de perdre le peu qui lui restait.
— Garde à vous ! hurle le sergent.
Nue au garde à vous, Sonia bombe le torse, les seins dressés et les tétons érigés ; comme elle aimerait pouvoir se regarder ! Et ce sergent qui aboie ses ordres comme un doberman, car il ne sait parler autrement qu’en hurlant avec cette attitude ne plaît pas vraiment à Sonia. Elle trouve déplacé de hurler ainsi sur les gens, mais elle s’amuse de cette situation et sourit.
Le sergent s’approche d’elle très près et commence à lever ses mains en direction de sa poitrine.
— Alors, je peux savoir ce qui vous fait sourire ?
Elle pouffe car elle au bord de l’éclat de rire. Elle ne répond pas, mais elle comprend instantanément les intentions du militaire qui approche ses mains d’elle ; et cette fois la colère monte rapidement. Sonia est marseillaise, elle a vécu dans la rue et c’est battu pour subsister, et n’est pas du genre à se laisser faire. L’homme continue à avancer doucement ses mains et forme une pince avec ses pouces et ses index. Elle est maintenant certaines des attentions de l’homme, et là, elle devient tigresse : ses yeux, s’ils le pouvaient lanceraient des éclairs, ses ongles deviendraient des griffes acérées. Elle est prête à bondir et hurle :
— Vous me touchez et je vous explose les couilles !
L’homme ricane et fait mine de ne pas entendre, mais il n’anticipe pas le violant coup de genoux que Sonia vient de lui assommer dans les parties. L’homme se plie en deux et s’écroule en ce tenant les glaouis à deux mains et hurlant :
— Putain de salope, tu vas me le payer !
D’un regard, Sonia fait le tour de ces camarades au bord du fou rire, l’homme se relève et tout en se tenant les couilles dit à Sonia :
— Vous êtes malades, je ne vais pas pouvoir baiser pendant une semaine ! — Je vous avais prévenu... Faut pas me chercher, c’est tout.— Caporal, emmenez-moi tout ça à la douche, et froide ; ça va les calmer. Putain, elle m’a fait mal cette conne.— À droite, droite et suivez-moi ! Suivez-moi et au pas de course, ordonne le caporal.
Courir toute nue plaît beaucoup à Sonia. Il les emmène dans une vaste salle au sol et aux murs recouverts de carrelage identique, pas de porte, des patères aux murs, et au plafond des canalisations où sont fixées des pommes de douches ; elle en compte dix rangées de dix pommes. Posée sur un banc juste à côté de la porte une pile de serviettes de toilette marquées « Armée de terre » à l’encre noire, et dans un panier des savonnettes sans marque.
— Vous prenez chacun une savonnette et vous vous placez sous un pommeau de douche. J’ouvre : vous vous mouillez, je ferme : vous vous savonnez, je rouvre : vous vous rincez. Action !
Ils se placent et le soldat ouvre la vanne à fond, un torrent d’eau froide coule sur leur tête ; beaucoup s’écartent et des jurons fusent de toutes parts. Le torrent s’arrête, ils se savonnent ; Sonia en profite pour mater autour d’elle. Ces hommes nus l’inspirent, et la jeune femme lui plaît. Elle jette un coup d’œil vers Olivier qui, bien qu’ayant pris une douche au levé, se lave avec application, elle lui sourit en lui faisant un clin d’œil ; il lui rend son sourire et lui aussi mate la jeune femme et surtout les autres mecs.
« Les mecs sont vraiment bizarres, quand ils sont à poil ; il faut qu’ils se matent la bite. Il faut qu’ils se comparent, à qui aura la plus grosse et la plus longue. Moi je m’en fous, il faut qu’elle soit juste efficace ; c’est tout. N’empêche que si on avait le temps, les deux là en plus d’Olivier ; je m’en ferais bien un casse-croûte » se dit-elle.
Elle se frotte tout le corps, et en se lavant la tête elle s’aperçoit que ses cheveux restent dans ses mains ; elle est contente.
« Yes, yes, yes ; ça marche ! » s’exclame-t-elle intérieurement.
Le traitement pour lui changer la couleur de tout son système pileux fonctionne. Le toubib lui avait prédit après l’injection du Tynobenzotrypoglucorophique (traitement expérimental et ultrasecret) devait fonctionner de la façon suivante : quelques jours après l’injection faite dans la perfusion, les bulbes pileux doivent changer de fonctionnement et commencer par éjecter le poil. Puis son métabolisme va se modifier et le changement de couleur s’effectuer. Seule inconnue : la couleur, elle devrait être brune ; mais pour le moment rien n’est moins sûr. Alors pour accélérer le processus, elle se frotte le crâne, le pubis et les sourcils pour les aider à tomber, pour les cils ; elle décide de s’épiler.
Puis elle lave sans pudeur son corps totalement imberbe. À la vue des belles queues exposées et astiqués, elle devient provocante jusqu’à en exciter les quatre mâles, elle se passe la langue sur les lèvres, fait tomber sa savonnette et la ramasse sans plier les jambes pour exhiber son anatomie.
Le caporal rouvre les vannes et Sonia est saisie par la température de l’eau.
« Putain ! Qu’est-ce que ça va être l’hiver ? »
— Sortez et séchez-vous ! Vous vous mettez les uns derrière les autres et direction l’infirmerie.
Ils se retrouvent en file indienne dans un couloir voûté, et où les courants d’air sont bien présents. Le caporal frappe à la porte marquée : Infirmerie.
— Entrez, dit-on.
L’homme entre et ressort quelques longues minutes plus tard et informe :
— Vous attendez ici. À l’appel de votre nom vous entrez et je vous récupère de l’autre côté à la fin de la visite. Compris ?
— Oui Caporal, répond la petite troupe.
Sonia est rassurée, car elle pense être la première à passer du fait de sa position ; elle est en tête de file. Elle attend pieds nus sur le carrelage et en plein courant d’air ; elle grelotte.
— Tu as froid ? lui demande un stagiaire derrière elle.— Oui, un peu ; putain on va attraper la mort ici !— Tu l’as dit, tu me réchauffes ?— T’es malade, et puis j’n’ai rien ; j’suis à poil comme toi.— Justement, si tu mets tes mains dans le dos et tu aurais pu me réchauffer la queue.— Putain t’as d’la suite dans les idées, comme mec !— Vu ce que j’ai devant moi... t’es bien foutue tu sais.
Sonia se retourne, regard l’homme et sa queue ; une belle idée lui vient :
— OK, tu ne fais rien, promis ?— Oui.
Elle place ses mains dans son dos l’homme s’avance un peu, et elle peut saisir la bite dans ses mains et malaxe gentiment les testicules de l’inconnu ; elle sent le membre se durcir entre ses doigts.
— Christian Aubin ! on annonce.
Le nominé sort du rang entre dans l’endroit désigné par le caporal, le temps passe et Sonia malaxe toujours les couilles et la bite qu’elle masturbe un peu plus vite.
— Miriam Dubois ! dit une voix.
L’intéressée sort du rang découvre l’activité, elle jette un regard complice à Sonia et lui sourit ; Sonia continue sa petite branlette.
— Sonia Wolski !
Elle lâche la bite, se retourne ; histoire de voir le résultat de son œuvre. L’homme se retrouve au premier rang, en plein milieu du couloir, la bite à la verticale et l’air con. Sonia est ravie du résultat et se dit :
« Dommage que je passe avant lui, car je serais allé jusqu’à ce qu’il éjacule ou qu’il soit appelé ; t’imagine le mec la bite à la verticale devant le toubib ! »
Elle entre et se retrouve face à deux militaires un badge accroche à leur chemise indique qu’ils sont infirmiers.
— Bonjour, dit Sonia.
Un des deux hommes se lève, pousse Sonia du doigt vers la toise et annonce :
— Toise : un mètre soixante-huit ! Montez sur la balance... poids cinquante-huit kilos... Approchez.
Il prend un mètre ruban, fait le tour de sa poitrine en prenant bien soin de lui palper les seins.
— Euh,...Ça va ? ... Tu veux un coup de main ? — Faut que je mesure.— Oui mais tu m’tripotes pas, sinon j’te fais cracher tes couilles.— Tour de taille soixante-seize ! Prenez votre dossier et passez à côté.
« Putain, mais c’est tous des obsédés dans l’armé ou quoi ? »
L’étape suivante c’est l’infirmerie, avec le contrôle de la vue, audition ; elle est accueillie par un autre infirmier.
— Bonjour Mademoiselle, votre dossier s’il vous plaît.— Bonjour, voici.— Tout va bien ?— Oui.— Tenez, lisez [...] Audition, mettez le casque [...] Parfait. Tenez votre dossier, vous pouvez passer à côté, au revoir Mademoiselle.— Au revoir Monsieur.
« Ah, enfin un peu de savoir-vivre ; ça fait plaisir ! » se réjouit-elle.
Dernière étape : le médecin, c’est une femme.
— Sonia Wolski, c’est ça ?— Oui bonjour docteur, — Bonjour, installez-vous sur la table le temps que je regarde votre dossier et je vous ausculte. Bien, à ce que je vois, vous n’avez pas eu une vie facile ; je suppose que c’est la raison de votre présence ici, et que vous êtes un peu le cobaye de la BS.— Oui Docteur.
Le médecin termine de l’ausculter et dit :
— Bon, tout va bien. Médicalement vous êtes admise ; vous n’avez pas froid ? — Non, ça va.— Ils pourraient au moins donner un peignoir, mais bon... La sortie c’est par là, au revoir et n’oubliez pas ce que je vous ai dit.— Non, merci, au revoir Docteur.
Elle sort et se retrouve dans un couloir où le caporal attend.
— Alors, vous êtes admise ?— Oui, je fais quoi ?— Tout droit vous allez à l’habillement et vous attendez que je vienne vous chercher.
Sonia file tout droit dans le couloir et se retrouve devant un comptoir où la majorité de la section est déjà là et habillée. Elle croise le regard d’Olivier, fière dans son treillis.
Une femme militaire l’appelle :
— Sonia Wolski ! Venez par ici, tenez, enfilez ça. À croire qu’ils prennent un malin plaisir à laisser les gens à poil.
La femme lui tend une tenue complète avec : deux ensembles culotte et soutient gorge dans le style grand-mère, un pantalon de treillis un tee-shirt une veste, et une paire de chaussettes.
— Essayez ça, votre pointure ?— 37, Madame.— Tenez du 38, c’est mieux pour les marches longues. Pour aujourd’hui, ça et une tenue de sport, vous aurez assez.— Je suis obligé de porter ces horreurs ? dit Sonia en désignant les sous-vêtements.— Je sais ce n’est pas très sexy, mais, oui c’est obligatoire et je vous conseille vivement de les porter à cause de la transpiration.
Sonia enfile sa tenue se regarde dans une glace accrochée au mur, elle se tourne dans tous les sens et constate :
— C’est un peu grand, non ?— Oui, mais pour aujourd’hui c’est suffisant ; si vous êtes admise je vous donnerai du sur-mesure.
La section est au complet et le caporal ordonne :
— Prenez les effets de sport en main, nous allons les déposer dans la chambrée et nous allons aller manger, puis nous irons en salle de cours. Je vous conseille de ne pas trop manger à midi pour ne pas avoir l’estomac trop chargé, si pendant les épreuves vous avez besoin de manger ; j’aurais des barres céréales et de l’eau à disposition.
Comme il est impossible de se parler dans le restaurant, le repas se déroule rapidement ; puis direction la salle de cours.
[À suivre]
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