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Police polissonne

Chapitre 21

Découverte des premiers exercices.

Divers
La sonnerie tonitruante du branle-bas expulse tout le monde hors du lit et c’est à tâtons que la section descend prendre une douche tonifiante. La tenue de sport enfilée, le petit-déjeuner avalé et le pavillon monté en haut du mât, ils se rendent en salle de cours ; où ils sont accueillis par le sergent. Ils le saluent dans le respect des règles militaires et s’installent à leur table.
— Bonjour, tout le monde a bien dormi ?
Un « Oui Sergent !» générale donne la réponse.
— Bien je vous donne le programme de la semaine : tous les matins : footing dans le camp nous avons de quoi faire, car il a une superficie de cinq mille hectares, et autant de secteurs à découvrir. Pour info : pour ceux qui le désirent, vous pourrez vous y aventurer le week-end. Il y a tout un tas de belles choses à voir si ça intéresse quelqu’un ?
— Oui, nous, dit Olivier. Les filles et moi, nous ne poserons pas de permission et nous voudrions nous entraîner le plus possible.
— Très belle initiative, je le dis à tout le monde. Vous pouvez faire et aller où vous voulez, seules consignes obligatoires : vous devez vous déclarer à l’accueil et retirer un talkie-walkie par sécurité. Vous pourrez retirer de quoi manger et à boire à la rampe du restaurant, il vous suffira de demander un pique-nique. Et si le cœur vous en dit, vous pourrez prendre une tente et bivouaquer près des gravières. L’eau y est un peu fraîche, mais on peut s’y baigner.
— Super, merci Chef ! s’exclame Sonia — Eh bien je vois que Sonia est en pleine forme, ça fait plaisir. Les après-midi vous alternerez, maniement des armes et tir, avec la musculation et les arts martiaux. Des questions ?— Oui Chef, dit Olivier. J’ai vu qu’il y avait un club de tir, est-ce qu’on peut y avoir accès ?— Sans formation, c’est non ; vous devrez être toujours accompagnés par quelqu’un de confirmé.— Mais je fais déjà parti d’un club de tir sportif chez moi, je suis licencié et moniteur de tir.— Tu as ta licence avec toi ?— Oui, tenez Chef.— Très bien, je la garde et je vois cela. D’autres questions ? dit-il en scrutant l’assemblée.— Non, alors vous sortez et nous passons aux choses sérieuses.
Le sergent et le caporal les entraînent au petit trot pour une première visite du domaine et des installations diverses qui feront partie de leur quotidien pendant les six mois à venir. Ils découvrent les chemins à travers bois, et les routes empierrées à la limite du praticable. Au Nord du camp les gravières où l’eau y est tiède à cette saison, et non loin, une sorte de blockhaus sans doute construit pendant la dernière guerre et difficile d’accès.
En voyant les lieux, Sonia imagine rapidement que les dires du capitaine vont se réaliser ici ; intuition féminine oblige. Alors elle scrute les lieux, photographie chaque détail, enregistre les accès, les chemins, les bosquets ; avec la ferme intention d’y revenir durant les repos.

À chaque passage devant les installations, le sergent en explique l’utilité, comme le village au nom de Jaffrécourt. Ce village fantôme sert de base d’entraînement à la guérilla urbaine, il insiste sur le fait qu’ils vont y passer beaucoup de temps pour acquérir toutes les techniques d’assauts.
Au bout de trois heures et demie de footing, les jambes des débutants commencent à faire mal, le rythme se ralentit ; l’heure du repas approche.
— Halte ! ordonne le sergent. Vous prenez une douche, vous allez manger et on se retrouve devant l’accueil à 13h30 précise. J’espère que tout le monde a une montre,... Gaaarde-à-vous ! Rompez ! dit-il en saluant.
La section se douche, se change et se rend au restaurant pour y prendre un copieux repas. Pour la première fois depuis longtemps, Sonia a terriblement faim, les deux gradés leur ont fait parcourir plus de dix kilomètres et les estomacs crient famine. Après un bon repas, toute la section se rend dans la chambrée pour une sieste réparatrice, car personne ne sait de quoi sera faite l’après-midi.
À l’heure dite ils sont tous les six alignés sur deux rangs et à la vue des deux gradés, Sonia ordonne :
— Gaaarde... à vous !
Tout le monde prend la position et le sergent s’exclame :
— Belle initiative, stagiaire Wolski, et pourquoi avez-vous fait cela ?— Pour vous saluer, Chef !— Eh bien, ou vous avez le sens du commandement, ou vous êtes observatrice ; ou bien les deux. Mais c’est très bien, et comme vous allez tous recevoir une formation de commandement, nous allons commencer par vous. Sortez du rang et placez-vous à côté de la colonne, vous allez emmener la section au club de tir. C’est par là, dit-il en indiquant l’endroit.
Pour donner les ordres, Sonia s’appuie sur ce qu’elle a observé lors des déplacements des autres compagnies et ordonne :
— Section !... Formez les rangs. À droite... Droite... En avant... Marche... Une deux... une deux !
Le sergent est étonné de voir avec quelle facilité elle a enregistré la manière de mener une section, et s’en félicite auprès du caporal qui lui aussi montre sa surprise. Arrivé devant le bâtiment :
— Section... Halte ! Section, à vos ordres ; Chef !
Le sergent les fait entrer dans une immense salle ou une dizaine de postes de tirs sont alignés et séparés par une cloison transparente ; un système de poulies et de câbles permet de ramener les cibles carrées en cartons. En face de la porte un comptoir et des armoires métalliques, fermées à clé que le caporal vient d’ouvrir, renferment les armes de tir sportif.
— Stagiaire Olivier Dosi, comme vous connaissez ces armes, je vous laisse le soin d’expliquer à vos camarades comment tirer avec précision et en sécurité. Vous faites comme si vous étiez dans votre club ; ainsi je validerai ou pas votre autorisation à venir vous entraîner sans surveillance militaire.
Olivier surpris et engaillardi par cette nouvelle, bombe le torse, lève la tête et dit :
— À vos ordres, Chef !
Il se dirige vers les armoires et demande au caporal les pistolets Smith & Wesson. Et après avoir vérifié que les armes soient inoffensives, il invite les deux jeunes femmes à le rejoindre, et donne en premier lieu les conseils de sécurité. Il s’exprime d’une voix forte, claire, nette et ferme.
— Sachez qu’une arme doit TOUJOURS être considérée comme CHARGÉE, et à ce titre elle ne doit JAMAIS être dirigée vers soi-même ou vers quelqu’un, est-ce clair ?— Oui, Chef ! répondent les filles en riant.— Ce n’est pas risible, c’est du sérieux ; alors écoutez ! Continuez, intervient fermement le sergent.— Bien Chef, je continue sur l’arme approvisionnée et tout le reste ?— Oui, nous y reviendrons mais fais-le c’est important.
Alors, joignant le geste à la parole il explique :
— Pour ce qui est d’une arme approvisionnée. C’est une arme qui contient une ou plusieurs munitions, mais qui n’est pas prête à tirer. Vu ?— Oui.— Pour ce qui est d’une arme chargée : une munition est engagée dans la chambre. Vous attendrez le commandement CHARGEZ ! Qui est l’autorisation d’introduire une munition dans la chambre et d’armer le mécanisme de détente ! Compris ?— Compris, Olivier.— Ensuite une arme prête à tirer : est une arme dont toute action sur la queue de détente fait partir le coup... Une arme désapprovisionnée est une arme qui ne contient plus de munition, car on a enlevé le chargeur, vidé le magasin, la chambre ou le barillet de ses munitions. Est-ce que c’est compris ?— Oui.— Chose importante, quand vous avez fini de tirer, vous devez vous assurer que votre arme est bien mise en sécurité ou assurée, c’est-à-dire : arme que l’on a désapprovisionnée et dont on a : Un ! Ouvert, et maintenu le mécanisme ouvert (culasse ouverte ou barillet basculé, canons cassés). Deux ! Contrôler visuellement et physiquement l’absence de munition dans la chambre. Et trois ! Il ne faut jamais faire confiance aux seules sécurités mécaniques des armes, de plus une arme ne doit jamais être manipulée ou fermée brutalement. Est-ce que ça va ?— Bien, Olivier c’est parfait, passons au stand de tir. Chacun prend une arme et vérifie qu’elle est bien... ?— Neutralisée ! s’exclame l’équipe.— Parfait, une fois l’arme vérifiée, vous prenez un chargeur d’une main et l’arme de l’autre, canon tourné toujours vers le sol.
Le sergent intervient :
— En cas d’oubli, il vaut mieux que vous vous tiriez une balle dans le pied que de tuer votre camarade, informe le sergent. Chacun s’installe et pose arme et chargeur devant lui.
Olivier prend le relais et explique comment va se dérouler le tir, comment régler une arme et comment tirer ; puis tous les stagiaires se mettent en position. Sonia se trouve face à cette arme, c’est un Smith & Wesson MP9, il lui rappelle de mauvais souvenirs ; un frisson lui parcourt le dos, elle n’ose le prendre en main. Les images de l’homme s’effondrant au sol, abattu d’une balle en pleine tête par le Boss la percutent comme la détonation du pistolet qui lui avait détruit les tympans. Machinalement elle se masque le visage et se tend, elle fait un effort surhumain pour ne pas éclater en sanglots et c’est Olivier qui vient le premier vers elle. Les gradés prennent la direction de l’exercice, laissant Olivier s’occuper de Sonia.
— Ça ne va pas, tu veux sortir, qu’est-ce que tu as ?
Elle ne répond pas, ses mains tremblent, mais tout au fond d’elle, une voix l’appelle :
« Sonia, soit forte, tu dois y arriver ; prend cette arme tire ! »
— C’est bon, ça va aller ; montre-moi, dit-elle.
Alors Olivier lui réexplique tout, doucement, calmement ; il lui montre comment armer son pistolet. Il lui tient les mains pour la première visée et le premier tir. Dans l’alignement de la ligne de mire, elle ne voit pas la cible aux cercles concentriques blancs et rouges ; mais la tête du Boss. Elle vise le rond blanc et tire, un claquement sec et la balle perfore le carton. Dans sa tête elle se répète les consignes, enlève le chargeur et vérifie que la chambre soit bien vide ; Olivier ramène la cible à l’aide de la manivelle du système de câbles.
— Eh bien c’est pas mal du tout. Chef, venez voir ce que Sonia nous a fait.
Le sergent se déplace et constate :
— Pas mal pour un début, Olivier donne-lui dix-sept cartouches et des pastilles pour boucher les trous. Sonia, Olivier s’occupera de toi et de Myriam. Applique-toi et entraîne-toi, ce genre de pistolet est similaire à ceux utilisé par la police ; place la cible à cinq mètres pour le moment.
Olivier passe à Myriam, laissant Sonia seule avec son arme. Elle l’observe encore une fois, l’image de l’homme couché au sol ne la quitte pas, et elle comprend qu’elle ne la quittera jamais. Alors il faut absolument qu’elle passe au-dessus de cela, seule solution tirer et tirer encore pour que cette arme devienne son amie. Elle envoie la cible à cinq mètres, arme le pistolet, vise et tire ; elle reste concentrée et continue. En une heure et l’aide d’Olivier pour qu’il lui montre comment garnir son chargeur. Elle a utilisé toutes les cartouches ; résultat : plus de la moitié dans le mil. Sonia est maintenant ravie du résultat mais aussi de se qu’il se passe en elle, la peine de voir cet homme à terre est remplacée par cet esprit de vengeance ; désormais la donne commence à changer.
C’est plus déterminée que jamais, qu’elle marche au pas et donne la cadence vers le gymnase pour la première séance de sport de combat. Ils pénètrent dans la salle de boxe où une séance d’entraînement se déroule. Une douzaine de militaires remplissent la salle peu large mais très longue, au sol un tapis rouge contraste avec les murs gris clair. Sur celui de droite des punching-balls sont suspendus au plafond et fond face à un miroir qui couvre la totalité du mur d’en face. Au plafond des gaines de ventilations aux bouches poussiéreuses soufflent de l’air frais. L’éclairage est assuré par des tubes fluorescents.
Elle est littéralement happée par le spectacle des hommes qui s’entraînent, la cadence et la rapidité de coups portés. Les frappes la font vibrer, elle se sent dans son élément et va s’en assurer auprès du chef :
— Chef, c’est ce sport qu’on va faire ?— Oui, pourquoi ; ça te pose un problème ?— Non au contraire, j’adore.— Eh bien tu vas être servi ma belle. SIUS 10 aux ordres ! hurle-t-il.
« Oh putain ! Il m’a appelé ma belle,... C’est qu’il deviendrait vraiment sympa ? Bon, mais il gueule toujours autant par contre» se dit-elle.
La section se rassemble autour d’un homme en short et débardeur, il tient un bâton à la main. Sonia le reconnaît, c’est l’homme avec lequel elle a passé le test.
— Bonjour à tous, moi c’est Dylan et on se dit tu. Nous allons faire la première leçon dès que cette section aura terminé ; en attendant regardez ce qu’ils font et écoutez ce que je vais dire. Mettez-vous pieds nus et asseyez-vous sur le tapis.
La section se déchausse, s’installe ; tous assis en tailleur et écoutent.
— Regardez la position des coudes, collés, toujours celui qui est en défense reste collé pendant que l’autre main frappe, pas la peine de frapper fort pour faire mal, il faut être précis. Ne courez pas, ne marchez pas, gardez le contrôle de la distance et de l’équilibre. Bien, ils ont presque terminé, suivez-moi aux vestiaires.
Ils n’ont rien d’extraordinaires, des patères aux murs, des casiers, des douches sans rideau au fond et un comptoir. Dylan s’y installe et dit :
— Approchez, pour aujourd’hui je vous donne des gants ; après la séance, vous irez retirer les tenues à l’habillement, présentez-moi vos mains que je vois quelle taille il vous faut. Allez ! Approchez, honneur aux dames. Ah les gars arrivent. Eh, les gars ! Montrez-leur comment mettre les bandes.
Les deux femmes se dirigent vers leurs instructeurs qui se bousculent presque pour faire ladite démonstration. Pour Sonia c’est un grand black à lui faire tourner la tête qui s’affaire avec délicatesse pour lui bander les mains.
— Eh, dis donc ma belle, si tu veux des cours particuliers je veux bien t’en donner...
Sonia n’est pas dupe et l’idée d’un flirt ne lui déplairait pas d’ailleurs.
— C’est payant ? — Non, mais...— Mais je suppose que si tu pouvais me sauter, ça ne te déplairait pas ? Hein...— Mouais... C’est vrai que je ne dirais pas non.— Au moins tu es franc et je sais à quoi m’en tenir, si tu es un très bon professeur, je ne dirai sans doute pas non.— Tu vas voir, je suis très bon en tout, et tu loges où ?— Ah, au moins tu ne perds pas de temps, et vantard en plus ; je te préviens, je suis très exigeante.
Il termine de lui enfiler et de lacer les gants, puis il se dirige vers les douches et se déshabille entièrement, elle est au bord de la syncope. Cet homme ébène est bâti comme les Noirs que l’on peut voir dans les films, et son appendice ne déroge pas à la réputation du black bien membré. La voix percutante de l’entraîneur met fin aux pensées cochonnes de Sonia :
— Vous vous mettez sur deux rangs face au miroir et en quinconce, et nous attaquons les échauffements ; retenez-les bien se sera la même musique à chaque fois. Vous me regardez et vous faites la même chose que moi. C’est parti :— Jambes écartées, mains sur les cuisses, on monte, on claque les mains on serre les jambes, et on respire ; c’est parti un... deux... un... deux... un... deux...,... vingt fois !— Jambes jointes, on se plie en deux, on touche la pointe des pieds, plus si on peut. On se relève en écartant les bras et ou s’ouvre. On prend de l’air et on redescend en soufflant. Allez on inspire... On souffle... On inspire... On souffle... Vingt fois — C’est bon, vingt pompes et on lève les fesses. Allez les filles montrez aux mecs que vous avez un beau cul ! [...] et vingt !— Dernier échauffement, debout, talon menton et on lève, et un... Et deux... Et trois et on lève Allez les mecs ! Il va falloir arrêter la bière, regardez les filles... au moins elles lèvent la jambe... Elles.
Après les échauffements assez virulents, il leur explique en détail les coups qui leur seront utiles dans le futur. Pour les poings, il leur parle :
— De direct ou explicite (coup en pleine face) — De crochet (coup de poing sur le côté) — D’uppercut (coup venant du bas)
Pour les mouvements de jambes il leur démontre :
— Le lowkick (coup porté juste au-dessus du genou) — Le Midkick (dans le foie ou la rate) — Le frontkick (coup pour pousser l’assaillant) — Le highkick (coup à la tête)
Et enfin les mouvements de genoux et de coudes, avec un certain nombre de mouvements des pieds et des genoux qui consistent à frapper les parties génitales et aussi pour déséquilibrer l’adversaire.
Après deux bonnes heures d’entraînement intensif qui pour Sonia et ses camarades est une véritable torture car les corps ne sont pas encore habitués à ces efforts inhabituels. Le sergent les emmène vers la salle de musculation.
— Dernier exercice de la journée. Je vous garantis que vous allez bien dormir cette nuit.
Si les machines sont bien connues des mâles sportifs et accros à la gonflette pour certains, pour les filles c’est un peu moins évident. Ces machines à charge guidées leur paraissent assez mystérieuses et c’est une fois installé dessus que grâce aux explications de l’instructeur que le mystère s’éclaircit.
Le résultat de cette première journée est sans appel, le footing ; la boxe Thaï et les centaines de kilos de fonte soulevées par tous ont eu raison de leurs corps. Après la sonnerie du « Dégagé ! » tous se dirigent vers les douches, puis vers le réfectoire où ils dévorent tout ce qui passe à la rampe devant leur assiette.
Les deux filles en oublient leur joli projet de scène saphique afin d’exciter les garçons et plongent dans un profond sommeil.


[À suivre]
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