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Police polissonne

Chapitre 25

Un réveil brutal.

Divers
Voilà déjà plus d’une heure que le branle-bas a sonné. Après cette journée de fête et cette partie de nuit plus que mouvementée, tout le monde s’est accordé Les cinq minutes de sommeil supplémentaires ! Mais hélas le sommeil a repris ses droits et tout le monde dort. Le sergent inquiet de n’en avoir vu aucun au petit-déjeuner s’interroge et se rend au bâtiment de la section. Il passe par les douches et constate qu’il n’y a personne, puis il monte jusqu’à la chambrée. Caché derrière la porte entrouverte, il scrute la pièce et n’y voit aucune activité ; normalement toute la section devrait être au poste de propreté. En ouvrant complètement la porte il découvre le résultat des exploits des six stagiaires et de leurs cinq complices. Dans la pièce c’est le chaos, des vêtements, des cannettes de bière, des bouteilles vides et renversées jonchent le sol, et pire encore. La table est elle aussi envahie de tout un tas de canettes de bières, de boîtes de pizza et même des bouteilles de mousseux et d’alcool ; la pièce empeste le tabac froid. La colère monte au visage du serre-patte, fou de rage il entre dans la chambrée en hurlant :
— Debout là-dedans ! Allez, levez-vous ! C’est quoi ce bordel ? Debout et plus vite que ça. Que vous soyez à poil ou pas je n’en ai rien à foutre ! Bougez-moi votre putain de cul, bande de feignasses.
Dans sa colère, il renverse les chaises, arrache les draps, tous se retrouvent les fesses à l’air, il donne des coups de pied dans la table et retourne tout sur son passage. Les stagiaires sortent péniblement de leur torpeur, les uns grognent les autres ronchonnent et tirent les draps à eux, mais le sergent repasse et renverse les lits ; la moitié d’entre eux, dont les deux filles, se retrouve au sol et les autres finissent par se lever.
— Garde à vous ! Vous vous foutez de ma gueule ! C’est quoi ce bordel ? Et vous avez introduit de l’alcool en plus ! Vous allez le payer très cher, je vous le garantis !
Les garçons sont tous parfaitement au garde-à-vous, droit comme des I et la bitte à la verticale. Bien que les deux filles soient entièrement nues, le ridicule de la situation a pour effet de les faire ricaner.
— Vous ! Ramassez votre sourire ! beugle le sergent en pointant un doigt autoritaire vers les deux ricaneuses. Vous avez cinq minutes pour ramasser toute cette merde, et nettoyer la chambrée avant de vous habiller et descendre pour les couleurs. Tant pis si vous n’avez pas le temps de vous habiller ; je n’en ai rien à foutre, vous descendrez à poil ! Qui est à l’origine de tout ce bordel ?— C’est moi Chef, dit Sonia en faisant un pas en avant. C’est moi qui ai tout organisé, pour faire une surprise à Myriam pour son anniversaire. Si quelqu’un doit être puni, chef ce sera moi, dit-elle en baissant les yeux.
Myriam fait un pas en avant et dit :
— Moi aussi Chef, je suis coupable ; punissez moi aussi.
Les garçons avancent également d’un pas et confirment leur implication dans l’affaire.
— Je vois que vous avez un bel esprit de cohésion, eh bien vous avez intérêt à le garder pour la suite. Je vous préviens, vous n’allez pas me chier dans les bottes ; vous voulez jouer ? Eh bien on va jouer, et vous n’en sortirez pas gagnant !— Chef, ... Vous n’allez pas...— Chef ? Mon nom c’est Sergent, fini les familiarités ; le premier qui m’emmerde je lui décolle la tête, vu ?
Le sergent rouge de colère sort de la chambre en claquant la porte. Olivier regarde sa montre et s’exclame :
— Merde ! Personne n’a entendu la sonnerie ? — Si, répond Sonia, mais je crois que je me suis rendormie ; et je ne suis pas la seule...— T’as raison, reprend Myriam. En attendant il faut se magner le cul et je crois qu’on va morfler aujourd’hui. On s’habille et on fonce.
Rapidement, toute l’équipe enfile à la hâte un survêtement et s’empresse de tout débarrasser, chacun se charge d’une partie, pendant que certains remplissent les sacs-poubelles et les autres balayent, redressent les lits et les refont à la va-vite.
Le « Descendez ! » hurlé par le serre-patte du bas de l’escalier met fin au poste de propreté. Tous rangent tant bien que mal les sacs-poubelles et le reste, puis dévalent l’escalier pour s’aligner dans un ordre parfait dans la cour pour les couleurs. Le sergent s’adresse à Myriam.
— Tout est terminé, en ordre, lits faits et sol nettoyé ?— Non sergent, nous n’avons pas pu terminer à temps, et ...— Et quoi ? ... Wolski ! Quel ordre j’avais donné ? — De nettoyer et de s’habiller une fois tout fini... Sergent.— Et alors ? Dans quelle tenue êtes-vous ?— Habillés, Sergent...— Donc vous n’avez pas respecté la consigne ! Après les couleurs vous aurez trente minutes pour mettre votre piaule nickel, sinon pour vous la formation s’arrêtera là. Vos chefs n’ont pas besoin de gens qui ne respectent pas les règles, et moi, je n’ai pas de temps à perdre avec vous. À l’ordre, vous montrez et je veux vous revoir ici au garde-à-vous trente minutes plus tard et pas une de plus ; vous avez intérêt que tout soit parfaitement en ordre. Compris ?— Compris Sergent, dit Sonia en donnant un coup de tête en guise de salut.
Les haut-parleurs hurlent : « Attention pour les couleurs. Gaarde à vous ! »
Une fois les couleurs montées au son du clairon, le « Rompez ! » agressif du serre-patte expédie la section au pas de course dans la chambrée pour terminer le nettoyage. Dans l’entrée, Sonia stoppe tout le monde et annonce :
— Il faut se partager les tâches, il faut aussi faire les sanitaires si on ne veut pas se faire baiser ; je pense qu’il va commencer par là. Alors deux feront les chiottes et les douches et les autres s’occuperont de la piaule, et on se bouge le cul ; je n’ai pas envie de me faire virer. Alors toutes les deux, nous allons nous taper les sanitaires et dès qu’on a fini, on montera pour vous aider. Les gars, organisez-vous ; OK ?— Ça marche, dit Olivier. Allez les mecs, on fonce.
Vingt minutes se sont écoulées et les filles ont terminé de nettoyer leur partie, elles montent voir où en sont les garçons. Eux aussi ont terminé, Sonia joue le rôle du sergent et inspecte la pièce :
— Gaarde à vous, inspection. Dosi ! Ramassez votre sourire ce n’est pas un bordel ici ! Attention, vous n’allez pas me chier dans les bottes ! La canette sous le radiateur, putain c’est moi qui vais la ramasser ! ... Eh, vous n’avez pas regardé partout ! Putain, faites gaffe, s’il découvre un truc, c’est mort ; on va s’en prendre plein la gueule.
À la vue de cet oubli, tous inspectent la chambrée et traque le moindre défaut, tout semble correct Olivier intervient :— Putain ça sent la clope, il faut aérer ; on ferme les radiateurs et on ouvre les fenêtres. Vite, il ne reste plus que cinq minutes.
En vingt-cinq minutes tout est propre, lit fait, poubelles descendues, sol lavé à grande eau et au « TEEPOL » c’estpour faire briller le sol. Les sanitaires reluisent également, les fenêtres grandes ouvertes et les radiateurs fermés ; l’air froid envahit la pièce. Ils dévalent les escaliers et se placent sur deux rangs parfaitement alignés ; Sonia annonce :
— Garde à vous ! Mission accomplie, section à vous ordres ; Sergent.— Tout est nickel ?— Oui Sergent, répond Sonia — Alors, inspection ; Wolski avec moi.
Elle suit le sergent qui passe tout au peigne fin et ne trouve rien à redire.
— C’est bien, vous avez rempli votre contrat. Ferme-moi ces fenêtres.
Elle s’exécute, mais elle est inquiète pour la suite de la formation.
— Sergent, que va-t-il se passer ? Si vous devez punir quelqu’un, alors punissez-moi ; tout est de ma faute. C’est moi qui ai tout organisé.— Je ne vais pas vous virer pour ça. Mais ce qu’il ne va pas ce n’est pas le fait que vous ayez fait la fête, c’est de votre âge, mais le problème est que vous ayez enfreint les règles de cette caserne. Faire rentrer de l’alcool est interdit, si vous étiez de vrais militaires j’aurais été obligé de vous coller un rapport, et le tarif c’est trente jours.— Trente jours de quoi, Sergent ? — De tôle, tu piges ?
Il la fixe droit dans les yeux et continue en baissant le ton de sa voix.
— Sonia, tu me déçois, je te croyais plus sérieuse...— Pardon Sergent, j’ai déconné alors punissez-moi... Je ne veux pas que ce soit les autres qui paient. Faite ce que vous voulez de moi, ... Prenez-moi si vous voulez, dit-elle en baissant la tête.— Te prendre, mais tu es complètement folle ; je pourrais être ton père. Ici on se respecte, et je constate que tu ne te respectes même pas. Regarde-moi quand je te parle ! Si tu crois pouvoir résoudre tes problèmes avec ton cul, ce n’est pas ici et pas avec moi que tu le feras ; dans ce cas tu n’as rien à faire ici. Je connais une partie de ton dossier. Je ne peux pas être ton vrai père, mais je te considérais jusqu’à présent comme ma fille spirituelle. Figure-toi que j’attache une grande importance à ta réussite, mais tu viens de me décevoir profondément et je ne sais plus quoi penser. Alors maintenant si tu préfères partir pour mener cette vie de débauche, tu es libre, tu n’as qu’à partir et je ne te retiendrai pas ; mais sache que je serais extrêmement peiné et très déçu.
Il y a bien longtemps qu’elle n’avait entendu de tels mots. Elle vient de comprendre qu’elle est en train de commettre une grave erreur. Jusqu’à présent, elle était loin de penser que cet homme bourru, dur autant avec les autres qu’avec lui-même pouvait attacher tant d’importance à sa réussite. Mais ce qui lui fait le plus de peine, c’est d’avoir trahi sa confiance et tout le reste qu’elle ignorait. Elle lève la tête et offre au sergent un visage larmoyant et demande pardon au sous-officier.
— Pardon... J’ai déconné ... Je...
Cette fois, elle n’a pas le temps de terminer sa phrase et éclate en sanglot. Elle tente de se réfugier dans les bras du sergent qui après quelques secondes d’hésitation, l’embrasse et la serre contre lui. En lui parlant ainsi, il ne mesurait pas l’impacte que pourrait avoir ses paroles sur la jeune femme, et après quelques instants de cette étreinte, il la repousse avec douceur et lui dit :
— Sonia, je te laisse dix minutes pour te rafraîchir et pour réfléchir à ce que tu veux faire. Je vais parler aux autres.
Sans un regard pour le sergent elle s’enfuit en larmes et se réfugie dans les sanitaires. Appuyée sur le bord du lavabo, elle pleure. Elle pleure sur ce qu’elle vient de faire, sur le sentiment de trahison qu’elle a infligé au sergent, elle ne sait plus, elle est complètement perdue ; le doute s’installe dans son esprit. Quand elle lève le nez et se regarde dans le miroir, elle reçoit l’image du visage d’une jeune femme qui n’est pas le sien. Ce visage est horrible, il ne la représente pas, il ne correspond pas à celui de la jolie minette qui veut se prendre pour Wonder Woman bien décidée à se venger de cet homme qui l’a trahie en la jetant dans les filets de la police. Mais au bout d’un moment, elle voit autre chose dans le miroir : le visage de sa mère la regarde fixement, il est vrai qu’elle lui ressemble énormément. Alors, elle se souvient aussi des paroles qu’elle lui avait dites il y a quelques mois en entrant dans la police ; souvenez-vous : « Maman, tu as vu ... Je vais devenir flic et à la BS ; tu vas voir, on va faire du bon boulot toutes les deux ! »
Elle ouvre le robinet d’eau froide à fond, forme une cuvette avec ses mains prend de l’eau et s’asperge le visage ; saisie par le froid elle suffoque. Tout en se séchant, elle se regarde à nouveau dans le miroir, les yeux dans les yeux, elle fronce les sourcils et entend la voix de sa mère qui lui disait quand elle lâchait prise à l’école :
« Katia,... Katia, tu ne vas pas abandonner si près du but, tu vas y arriver,... Va, ma chérie ; mon bébé, je t’aime ... »
Cette pensée la réconforte, sa décision est prise, elle s’asperge à nouveau le visage, se ressaisit ; s’essuie et sort. À sa vue, le sergent suspend son discours et regarde fixement Sonia qui se présente dans l’encadrement de la porte. Elle n’a pas entendu le discours du sergent qui lui dit simplement :
— Approche.
Elle s’avance et fait face au sergent. Elle se place en position de garde-à-vous, regarde avec détermination l’homme droit dans les yeux, et répond à la question qu’il a sur le bout des lèvres :
— Sergent, je reste.— C’est bien, je n’en attendais pas moins de toi ; reprends ta place dans les rangs. Je termine ce que je vous disais... À partir de maintenant les choses vont changer, je vais vous ôtez l’envie de partouzer et je vais vous faire transpirer tout l’alcool que vous avez consommé durant ce week-end. Je vous ai préparé un petit cocktail de ma spécialité, et pour commencer, direction le magasin d’habillement. Caporal emmenez-moi tout ça et au pas de course.
Dans le magasin, ils sont servis à tour de rôle et dans l’ordre alphabétique ; Sonia est la dernière à passer.
— Nom ? demande le militaire.
L’homme à la tête d’alcoolo semble être proche de la retraite, et il n’est que caporal.
— Sonia Wolski.— Tenez, signez ici ; pour les chaussures tu vois ça à côté.
Elle se saisit du sac à dos que lui tend l’homme, il lui semble peser une tonne ; elle le porte à deux mains et se rend dans la pièce marquée : cordonnerie, eh oui, ici on répare les chaussures ! Au comptoir, elle reconnaît la jeune femme qui lui avait donné son habillement de sport tout au début de la formation.
— Bonjour, Sonia Wolski ; c’est ça ?— Oui, bonjour...— Tu chausses du combien ?— 39— Bon, je te donne du 41, c’est mieux pour les marches longues, et comme l’hiver approche, il va faire très froid. Je te conseille de mettre deux paires de chaussettes, ne sois pas étonnée c’est normal et plus tard tu me remercieras ; crois-moi je sais ce que c’est. Tiens, essaye cette paire, elles ne sont pas neuves et donc moins raides.
Sonia enfile la paire de Rangers qui pèsent très lourd.
— Je vous attends ! hurle le serre-patte.
Il faut visiblement se dépêcher car le sous-off semble toujours énervé. C’est donc sac sur le dos et chaussures à la main qu’ils remontent à la chambrée. Chacun dépose son sac sur son lit et attend en silence.
— Pour commencer, le caporal va vous montrer comment disposé vos effets pour une inspection de sac, et vous ferez l’inventaire. Vérifiez bien que tout soit à la bonne taille, essayez tout ; c’est important. Ensuite vous marquerez tout à votre matricule, c’est le numéro qui est inscrit sur vos badges.
Le caporal leur explique comment disposer leurs effets en vue du contrôle de l’état des vêtements et du matériel mis à la disposition du militaire. Par la même occasion il découvre de quoi sera faite leur future tenue :
— Voici la composition de votre sac pour les futurs entraînements, tenue de combat, sous vêtements, chaussettes tee-shirt et pull, n’oubliez pas le cache-nez, le bonnet et les gants de laine et en cuir. Vous préparez vos sacs, il devra être paré en permanence. Des questions ?
Personne n’a évidemment envie de l’ouvrir et c’est un « non » général de la tête que le sergent reçoit.
— Le caporal va vous aider, et je vous retrouve après le repas au pied du bâtiment en tenue de combat. Un conseil, mangez bien et surtout dormez bien cette nuit ; vous allez en avoir besoin. Rompez !
Le sergent disparaît, laissant les stagiaires seuls avec le caporal. Il leur explique comment organiser correctement un sac à dos pour répartir la charge afin que le port de celui-ci soit le moins fatigant possible :
— Regardez bien comment je procède : tout ce qui est lourd, vous le placer au fond du sac ; une tenue sur vous, une de rechange dans le sac. Mettez un survêtement pour la nuit car il fait froid.— Pourquoi, on va dormir dehors ? demande Myriam.— C’est évident, car cela fait de toute façon parti du programme. Bon, pour les chaussures, on vous a donné des pompes deux pointures au-dessus, c’est normal. En marchant les pieds gonfles et si vos godasses sont juste à la taille ; vous ne tiendrez pas vingt kilomètres, à cause des ampoules. Au début mettez deux paires de chaussettes quitte à en enlever une par la suite. Prenez soin de vos pieds et de vos chevilles, c’est très important ; lacez vos chaussures correctement pour que vos chevilles soient bien maintenues. C’est vu ? Pour le reste, je vous montrerai.
Sonia tente une question.
— Excusez-moi Caporal, vous savez ce qu’il va se passer ?— Pas exactement, je ne sais pas ce que vous avez fait pour réussir à le mettre dans cet état-là, mais le connaissant et vu son état de colère cela doit être assez grave ; alors attendez-vous au pire. Bien allez manger en survêt et on se retrouve après, je vous montrerai comme mettre la tenue de combat ; bon appétit.
— Merci, et à vous aussi ; amis lecteurs ! dit l’auteur.

[À suivre]
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