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Police polissonne

Chapitre 30

Les vacances de Noël.

Divers
Nous sommes à la veille des fêtes de fin d’année. Les stagiaires viennent de terminer la dernière phase de leur formation qui outre le sport, les arts martiaux, le tir avec tout type d’armes, les marches, et les escalades ; il y avait aussi ceux qui portaient sur la théorie et la pratique du combat de rue. Et pour aller encore plus loin, la mise en condition et la prise d’assaut d’un appartement avec la libération d’un otage, et l’arrestation des kidnappeurs (rôle joué par des militaires). Le sergent s’est aussi plus particulièrement attaché à travailler leur mental. À cause de l’attitude de Sonia lors des exercices de descente à la tyrolienne, qu’elle avait faite entièrement nue et par moins dix degrés ; il restait persuadé qu’elle était capable d’aller très loin dans le dépassement d’elle-même. Il leur annonça clairement qu’il allait les faire souffrir et les amener au-delà de leurs limites.
Dans cette dernière phase de formation, l’équipe d’instructeurs avait été renforcée et comptait un formateur par stagiaire, Sonia avait hérité du sergent ; il la suivait en permanence. À chaque fois qu’elle faiblissait, il était là pour la remotiver, il lui arrachait des cris de colères, lui apprenait à jouer avec la peur, à prendre des risques calculés. Bien souvent, avec sa voix tranchante, il lui hurlait : « Sonia ! Arrête de faire n’importe quoi, réfléchit bon sang ! »
Les marches devinrent plus longues, les escalades plus hautes, les nuits plus courtes. Pour résister encore mieux au froid, il les fit nager nus dans l’eau des gravières après avoir dégagé la neige à la main et brisé la glace à coups de talons. Certains d’entre eux commençaient à le haïr, et d’autres souffraient en silence. Sonia avait compris que s’il les traitait ainsi, c’était pour leur bien ; elle savait que l’enjeu pour elle était important.
Ses illusions du début avaient totalement disparu pour donner place à une détermination sans faille, car elle s’imaginait que pour arrêter le Boss, il lui suffirait de dire : « Haut les mains ! Tournez-vous que je vous passe les menottes ! » Cet homme, elle le connaît parfaitement, elle sait de quoi il est capable, et que le jour où elle se retrouvera en face de lui pour l’arrêter ; il faudra qu’elle soit forte. C’est pour cette raison qu’elle avait demandée au prof de boxe thaï que les entraînements se fassent sans protection pour le visage puis sans gants. Alors, elle prenait des coups qui à chaque fois la mettaient en colère, non contre son adversaire, mais contre elle pour ne pas s’être protégée.
****
Vendredi 23 décembre 2016, c’est la fin de cette période. Maintenant elle aime presque prendre des coups, car pour elle, c’est à chaque fois une remise en question et une leçon supplémentaire ; elle s’est donné un objectif : ne plus en recevoir. Alors, elle s’accroche.
Le sergent a rassemblé toute la section dans une salle de cours et prend la parole :
— Bien, vous arrivez à la fin de votre formation et je peux vous dire que j’ai passé d’agréables moments avec vous. Il vous reste à passer l’examen de fin de formation qui aura lieu la deuxième semaine de janvier. Mais en attendant il y a les fêtes de fin d’année, et vous êtes tous permissionnaires. À ce titre je vous engage vivement à partir passer ces fêtes avec vos proches, votre petite amie ; enfin vous faites ce que vous voulez ; un bol d’air vous fera du bien. Je vais vous distribuer vos demandes de permissions qui sont déjà pré remplies pour les dates, il ne vous resta qu’à donner l’adresse où vous compter passer ces fêtes, et à signer.
Cette nouvelle engendre un brouhaha, car la surprise est générale. Myriam qui après avoir discuté avec Olivier, s’adresse à Sonia :
— Sonia, tu vas aller où pour passer tes vacances ?— Je pense que je vais rester ici, tu sais que je n’ai personne, répond-elle d’un air déçu.— Si tu veux, tu pourrais venir avec nous ; nous allons passer Noël à Strasbourg.— C’est gentil, mais je ne veux pas vous encombrer ; et je serai heureuse si cela marchait entre vous. Alors partez, je trouverais bien de quoi m’occuper ; il va bien rester quelques beaux mecs, et puis je m’entraînerai.— Comme tu veux, mais si tu changes d’avis ; notre proposition reste valable.
L’annonce de l’ouverture de la rampe du restaurant se fait entendre. Chacun rapporte la précieuse demande de permission, Sonia laisse passer ses camarades avant elle ; quand son tour arrive, elle dit au sergent :

— Chef, je vais rester ici ; je ne sais pas où aller.— Je m’en doutais un peu, soit ; nous passerons ces fêtes ici, car je reste et je serai de service. Quand je serai libre, je te ferai visiter la région ; si tu veux.— C’est d’accord.— Si tu veux, je t’emmènerai au restaurant et nous pourrons discuter.— Oui, sauf que je n’ai pas de tenue civile, car Monsieur m’a cramé la seule tenue que je possédais !— Pardon je ne le savais pas, alors je t’en offrirai une ; on en reparle ?— OK, pour moi ça marche ; mais je pense que je ne rentrerais plus dedans, conclut-elle en riant.
En se dirigeant vers le restaurant, elle commence à calculer comment faire pour coucher avec le sergent sans le mettre en porte-à-faux vis-à-vis du règlement. Petit à petit son plan s’échafaude.
Le 25 Décembre 2016 tombe un dimanche, nous sommes le vendredi 23 ; toute la caserne se vide de ses permissionnaires pour ne laisser qu’une équipe de garde. Sonia se retrouve seule dans la grande chambrée, elle en profite pour quitter le treillis militaire et s’allonge sur son lit en petite tenue : le boxer et le bandeau noir lui donnent un air de sportive. Allongée sur le dos, les mains croisées derrière sa nuque, elle réfléchit à ce qu’elle va bien pouvoir faire durant cette période et aussi comme attirer le sergent dans ses griffes. Elle est persuadée que cet homme est un célibataire endurci, vicelard comme il n’est pas permis ; et qu’il doit se taper tout ce qui lui tombe sous la main. Elle repense à la scène de la pipe sous la neige qui la fait sourire en revoyant Myriam la bouche pleine de sperme quand leurs camarades les appelaient. Elle reste persuadée que Noël sera fêté dignement.
Elle se passe la main sur son ventre pour vérifier que ses tablettes de chocolat n’ont pas fondu et rencontre son piercing au nombril monté avec le diamant de la bague de sa mère. Ce contact la ramène loin en arrière, à l’époque où tout allait bien ; quand elle allait passer Noël chez sa grand-mère, là-bas en Pologne. Elle se souvient de ces parties de boules de neige avec sa cousine Amélia, ces soirées au coin du feu où tout le monde chantait à tue-tête, et son père qui avait trop bu. Il avait raté la marche en sortant de la maison et s’était étalé de tout son long dans la neige. Elle se souvient que sa mère était très en colère et qu’elle avait fermé la porte à clé en hurlant des phrases en polonais ; son père avait passé la nuit dans la grange.
Elle se sent triste de se retrouver ici seule avec ses souvenirs, mais un appel général la sort de ses pensées :
« Communication générale, Sonia Wolski est demandée à l’accueil ! Je répète : Communication générale, Sonia Wolski est demandée à l’accueil ! »
À l’appel de son nom, elle sursaute : « Que me veut-on ? » s’interroge-t-elle
Elle enfile son survêtement militaire, chausse ses baskets et courre jusqu’à l’accueil. Elle pousse la porte et se présente :
— Bonjour, Sonia Wolski ; vous m’avez appelée ?— Oui, bonjour, un colis pour vous ; signez là, s’il vous plaît.
Elle signe, récupère le colis et retourne vers la chambrée. En chemin, elle s’interroge pour savoir qui peut bien lui envoyer un colis. Elle accélère le pas car elle a hâte de percer ce mystère. À peine arrivée en haut, elle arrache le carton et ouvre le colis. Elle est si impatiente qu’elle en tremble comme quand elle était petite devant le sapin de Noël. Enfin elle découvre le contenu : des paquets de gâteaux, du chocolat en tablette et aussi un assortiment de douceurs de noël (c’est marqué ainsi sur la boîte). Puis il y a une enveloppe et deux paquets emballés dans du papier cadeau de noël. Elle prend l’enveloppe, l’ouvre, déplie la feuille et lit :
« Coucou Sonia,
Il y a plus d’une semaine, j’ai pris de tes nouvelles auprès du commandant de la base ; il dit que tu semblais bien aller. Comme il m’a indiqué que vous n’aviez pas de permission, alors c’est pourquoi moi et toute l’équipe t’avons fait ce petit colis, j’espère qu’il te fera plaisir.
Passe de bonnes fêtes de fin d’année et à très vite.Je t’embrasse,Marc et toute l’équipe »
La lecture de ce petit mot l’émeut, elle sent une petite larme couler le long de sa joue ; mais son impatience revient : « Tant pis si Noël ce n’est qu’après-demain, je regarde ! » se dit-elle.
Elle saisit le plus petit des paquets, plutôt cubique, il est emballé dans un papier rouge avec des étoiles couleur or ; tout comme l’autre paquet d’ailleurs. Elle découvre alors une montre noire emprisonnée dans une boîte transparente, elle la sort, la regarde, cherche un bouton pour l’allumer ; rien ! Alors elle abandonne et ouvre le second paquet. Sa surprise est grande et sa joie immense, c’est un téléphone ; et pas n’importe lequel. C’est un avec une pomme de gravée au dos de l’appareil et en or ! Cette fois elle en tremble de bonheur, la voici raccordée au monde extérieur, elle va pouvoir appeler ..., mais qui ?
Un peu dépitée, elle l’allume, il chante. Sur l’écran apparaît : « Entrez le code PIN ». Elle a vu le post-it sur lequel il est marqué : 0000 ; elle le tape et l’appareil joue une nouvelle mélodie et la montre s’allume. Alors qu’elle essaie de se familiariser avec son nouvel ami, sa montre vibre, s’allume et le téléphone sonne : « Marc » s’inscrit sur l’écran. Elle décroche :
— Allô ? dit-elle.— Sonia, c’est Marc, comment vas-tu ? — Bien et toi ? — Bien aussi, mais on ne te voit pas, appuie sur la caméra en bas de l’écran.
Elle appuis et aussitôt l’image de Marc, d’Hélène la psy et de Pierre le toubib apparaît.
— Ah, c’est mieux, dit Marc. Mais tu es méconnaissable ! Waouh..., quelle transformation.— C’est vrai, j’ai pris un peu de poids et de muscle.— Pose l’appareil quelque part qu’on te voit en entier.— Comme ça ? dit-elle en calant l’appareil sur la table de la pièce. — Oui, c’est pas mal, mais en survêtement on n’y voit pas grand-chose...— Ah, OK ! En fait vous voulez me voir à poil, c’est c’la ? Bon, il n’y a personne avec moi, alors accrochez-vous.
Sa phrase à peine terminée qu’elle est déjà nue et offre à ses trois interlocuteurs une démonstration de bodybuilder, de face, de côté et de dos.
— Alors, vous en pensez quoi ? — Tu es magnifique, et cette formation ; on m’a dit que tu te défendais très bien. J’en suis ravi pour toi, complimente Anne.— Merci, c’est vrai que ça va bien, bon, j’ai eu des creux mais maintenant que la fin arrive je suis super-motivée, je n’ai plus peur du vide et vais même faire du saut en parachute ; je crois que je suis aussi devenu un peu teigne.— Magnifique, alors continue à t’entraîner, car on a besoin de toi ici. — Oui, je rentre dans une bonne quinzaine de jours ; ça va aller vite.— Humm..., pas tout à fait, tu as encore un stage à faire juste derrière, informe Marc.— Ah bon, et c’est quoi et combien de temps ?— Deux semaines pour que tu obtiennes ton permis de conduire et à apprendre la conduite rapide sur circuit. Il va falloir t’accrocher, plus vite tu as ton permis et plus vite tu passeras au pilotage. — C’est vrai ? Alors je vais m’acheter un bouquin de code.— Parfait, on te laisse ; essaie de passer de bonnes fêtes de fin d’année.— Merci, ne vous inquiétez pas pour moi ; je vais bien me trouver un plan cul. Bisous à tous.— Bisous Sonia et à très vite.
Elle raccroche folle de joie, pour elle c’est le plus beau cadeau que l’on pouvait lui faire ; encore toute nue, elle chante, et saute de joie. Elle renfile ses sous-vêtements, s’allonge sur son lit sur le ventre, pour explorer son téléphone. Trop occupée, elle ne se rend pas compte que le sergent est entré dans la chambre ; il dépose un sac sur la table, observe la belle. Mais Sonia finit par se sentir observé et se retourne.
— Chef ! Mais que faites-vous ici ?— Je suis venu te souhaiter de passer un bon Noël en trinquant avec toi.— Merci, c’est gentil ; alors trinquons. Vous avez vu, ce que je viens de recevoir. — Waouh..., et c’est de la part de qui ?— De mes collègues de Marseille.— Ils t’aiment bien alors.— Oui, ils sont super-sympas ; ça m’a fait chaud au cœur. J’ai envie de passer de belles fêtes.— Justement, je voulais te proposer quelque chose.— Ah oui, et quoi ? J’espère qu’il y aura du cul.— Au moins tu es directe, je t’avais proposé de sortir et d’aller au restaurant et si tu veux bien nous aurions pu prendre une chambre ; c’est moi qui paye bien évidemment. Et j’ai un truc à te demander.— Naturellement que je veux bien, sauf qu’il y a un problème ; je n’ai rien à me mettre sur le dos. Et qu’est-ce que vous voulez.— Je t’en parlerai, mais pas maintenant, ... C’est un peu délicat. Si tu veux, nous commencerons par faire les boutiques dès ce soir, et puis comme c’est moi qui t’ai cramé tes fringues ; je vais t’en payer des neuves.— Pas la peine, c’est moi qui choisi, c’est moi qui paye ; et puis les autres seraient trop petites maintenant. Alors, on le boit ce coup ?
Ils trinquent en mangeant quelques amuse-gueules. Le sergent lui propose :
— Je vais me prendre une douche, me changer et prendre quelques affaires ; puis je reviens te chercher, ça te va ?— Parfait, je vais me doucher aussi ; à tout à l’heure.
Elle a largement le temps de se doucher et de se préparer, car la tenue est réduite à sa plus simple expression soit : sous-vêtements, survêtement bleu et blanc, et baskets militaires. Elle trouve cette tenue complètement ringarde, mais « À la guerre comme à la guerre ! » se dit-elle.
Un coup de klaxon, elle dévale l’escalier avec son portefeuille, son téléphone et sa montre. Le sergent l’invite à monter à bord de sa Golf noire, il démarre et roule en direction de l’autoroute.
— On va où, chef ?— À Saint-Quentin, j’y ai réservé une chambre dans un hôtel-restaurant. Je voudrais te demander un truc.— Ah, celui de tout à l’heure ? — Non, plus tard ; c’est un peu compliqué mais en attendant j’aimerais que tu m’appelles par mon prénom ou Bob, que tu me tutoies et que tu te comportes comme si nous étions ensemble depuis longtemps.— Rien que ça ! Je suis tellement heureuse que c’est d’accord, et puis c’est Noël, répond-elle en posant sa main sur la cuisse du sergent.— Merci, tu es super-sympa. — De rien, et on joue à quoi : aux amoureux ou à la fille qui se tape son père, puisque tu en as l’âge ? — Au fait, tu ne m’as pas parlé de ton père...— S’il te plaît ne gâche pas la fête...— Pardon, alors nous serons amants ?— C’est parfait, mon chéri, dit-elle en lui souriant.
Par l’autoroute, la distance séparant Sissonne et Saint-Quentin est parcourue rapidement. Le sergent stationne sa voiture sur le parking d’un centre commercial. Voilà bientôt six mois que Sonia n’a pas mis les pieds dans ce genre d’endroit, à la vue de toutes les boutiques de vêtements et de chaussure, elle se sent renaître.
— Sonia, je pense que tu vas trouver ton bonheur parmi toutes ces boutiques.— Il y a de fortes chances, tu viens avec moi ou tu préfères aller voir autre chose en attendant que je fasse mon shopping ?— Ça va être long ?— Je ne sais pas, alors va te balader et on se retrouve à la brasserie qui est là, propose-t-elle en désignant l’endroit.
L’homme s’éloigne et se perd dans la foule. Sonia parcourt la galerie qui en cette veille de noël est particulièrement bondée. Elle qui vit depuis presque six mois en pleine nature et loin des trépidations de la ville, le brouhaha lui fait presque mal à la tête et cette foule pressée lui donne envie de fuir. Alors pour éviter de rester trop longtemps, elle jette son dévolu sur une boutique qui offre un large choix de tenues, de chaussures et même de sous-vêtements. Ainsi elle pense pouvoir acheter ce dont elle a besoin pour être présentable, et honorer l’invitation du sergent comme il se doit ; elle entre dans la boutique et en fait le tour.
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