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Police polissonne

Chapitre 34

Le cours particulier de Sonia.

SM / Fétichisme
La séance de massage est terminée et Sonia regagne sa chambre en passant par l’accueil où derrière le comptoir en bois verni, la patronne téléphone ; dès qu’elle raccroche Sonia l’interpelle :
— Bonsoir Madame, j’ai une faveur à vous demander.— Oui, que puis-je pour vous ?— Eh bien, j’aimerais inviter Chloé à passer la soirée avec nous ; elle n’ose pas vous demander, alors je me fais son avocate.— Chloé n’ose pas me demander ? Vous plaisantez, c’est l’employée la plus franche et la plus directe que j’ai parmi tout mon personnel ; je pense qu’elle vous a roulée dans la farine...— Bon, en fait ; elle m’a dit que vous ne seriez pas d’accord pour qu’elle vienne passer la soirée avec nous dans notre chambre ; alors je vous le demande.— Je préfère ça, car j’ai cru qu’elle était devenue timide tout à coup ; je pense qu’elle a été efficace dans son massage.— Certainement, elle a été très professionnelle.— Je vous crois, répond la patronne avec un petit sourire en coin. Bon, c’est d’accord, je suppose que vous prendrez votre repas à la chambre.— Oui, naturellement et comment fait-on pour la commande ? — Vous pensez prendre un apéritif ?— Oui, bien sûr.— Dans ce cas vous me passez la commande de l’apéritif par téléphone, vous faites le 222. Chloé vous l’apportera et prendra la commande en même temps. Par contre je ne vais pas mettre de serveur à votre disposition ; Chloé se chargera de tout.— C’est parfait, merci.
Sonia est ravie de cette nouvelle et remonte à sa chambre. Quand elle y pénètre, le sergent est déjà là, nu comme un ver. Il attend à côté du lit sur lequel il a disposé le contenu de son sac de courses ; Sonia ôte son peignoir. Pour elle, être nue est toujours un réel plaisir ; elle a déjà échafaudé des projets pour son futur logement. Son souhait le plus cher est, dès qu’elle le pourra, acheter une petite maison avec jardin et sans vis-à-vis ; ainsi elle pourrait rester nue dès qu’elle rentrerait du travail.
— Alors ma chérie, ce massage ? demande le sergent.— Parfait, tu as raté quelque chose de super agréables ; et toi ? Raconte-moi ça, et en détail.— Eh bien, je suis resté un long moment au hammam, j’ai transpiré comme un bœuf puis je suis allé dans la cabine à jets ; tu devrais essayer c’est très tonifiant. — Et les jets, tu as fait quoi avec ?— Eh bien j’ai réglé au plus fort et grâce à une manette tu peux diriger le jet à l’endroit que tu veux.— Et donc, je suppose que tu t’es massé les couilles ?— Oui, le sexe aussi et les tétons ; c’est terrible comme sensation j’en ai même éjaculé.
— Eh ben ! Dis-moi, tu es capable de gicler combien de fois par jour ?— Je ne sais pas, je n’ai jamais calculé ; c’est quand j’ai envie.— Et depuis que tu nous as vus toutes nues avec Myriam ?— J’sais pas mais plein de fois, toutes les deux vous me faites tourner la tête. À chaque fois que votre image me revient, j’ai envie de faire des choses complètement folles.— Comme d’utiliser ce qu’il y a sur le lit ?— Oui, ce sont les indices...— Parfait, j’espère être à la hauteur car honnêtement je n’ai pas encore pratiqué ce genre de chose. Répond-elle en désignant du doigt le fouet qui est posé sur le lit.
Elle reste immobile un instant car le souvenir d’une scène d’une extrême violence lui revient en tête.
— Tu sais j’ai vu trop d’horreur à cause de ça, alors ; je pense que cela ne va pas être possible.— Pourquoi, je ne comprends pas ; je voudrais que ce soit un jeu. Je reconnais que c’est un peu violant mais que veux-tu j’aime ça.— Oui, je sais ; mais tu ne peux pas comprendre...— Si tu m’expliquais un peu, je pense que je comprendrais plus facilement ; installe-toi sur le fauteuil. Je vais te masser les pieds et tu vas me raconter ce qui te tracasse à ce point.
Elle s’assoit et donne ses pieds de bonne grâce, car se les faire choyer lui plaît beaucoup. Bob s’agenouille prend les deux pieds de Sonia qu’il pose sur ses cuisses et commence un doux massage, et dit :
— C’est bien comme cela Princesse ? Alors raconte, c’est encore tes histoires avec le fameux Boss qui te travaillent ?— Oui, c’est ça, ... Bon, je vais te le dire. Voilà : Cela s’est passé un soir dans une villa du Boss. À l’époque, j’étais à son service pour satisfaire tous les plaisirs de Monsieur. Nous étions quatre autour de la piscine, moi et une autre fille toutes deux nue bien évidemment ; je crois que j’ai dû passer tout mon temps à poil quand j’étais avec lui. Il voulait que je sois disponible en permanence, pour me tripoter et me baiser quand il en avait envie ; j’étais sa pute en quelque sorte.
Elle marque un arrêt pour se reconcentrer sur son récit ; mais surtout sur le massage que lui fait le sergent.
— Bon, ... Il y avait aussi un autre mec. Il faisait nuit et les deux parlaient affaires. Un homme du Boss est arrivé sur la terrasse en tirant par le bras une jeune femme que je ne connaissais pas, mais elle hurlait et se débattait. Le motif de tout ça c’est que la fille, qui malgré les ordres du mec qui la tenait, refusait de faire le trottoir et de se prostituer. Le Boss, est devenu fou de rage, il l’a fait déshabiller entièrement, puis attacher à une colonne en pierre qui soutenait le perron situé au bord de la piscine. Il alla chercher un fouet à l’intérieur, puis et revenu, et s’est mis à fouetter la pauvre fille qui s’est mise à hurler de plus belle. Il lui a lacéré le dos et les fesses ; elle pleurait et criait de douleur. Avec l’autre fille, nous sommes intervenues, à force de supplications et la promesse que nous prendrions sa place sur le trottoir ; il finit par accepter de la laisser tranquille. La fille était dans un sale état, alors je l’ai soignée et aidée à s’enfuir. Tu comprends maintenant.— OK, je comprends..., est-ce que tu peux me rappeler pourquoi tu fais cette formation ?— Bah, pour être forte, savoir me défendre et surtout entrer dans la « Brigade Spéciale » et arrêter ce fumier.— On est bien d’accord ; as-tu réfléchi au jour où tu vas te retrouver face à face avec lui ? Et à ce qu’il va se passer ?— Non...— Alors imagine qu’il est là en face de toi. Mieux encore : je suis lui et imagine que tu as réussi à infiltrer son réseau, tu as aussi réussi à entrer chez lui dans sa belle villa payée avec l’argent de la drogue et du reste. Lève-toi ! lui ordonne-t-il.Sonia se lève, inquiète de ce que lui prépare le sergent ; car à l’entraînement il est parfois totalement imprévisible. Il prend le fouet en main et dit :
— Tu vois ça, lui, il sait s’en servir ; pas toi, je me trompe ?— Non...— Alors on va faire une pause dans nos jeux, ce n’est plus le soumis, n’y l’esclave qui te parle ; mais le formateur. Tu vas apprendre comment te défendre face à ça, je te préviens je vais te frapper pour de vrai, comme il le ferait ; à toi de te débrouiller pour intercepter le fouet. Tu vas me sortir tout ce que tu as dans les tripes et tu en as, tu me l’as prouvé ; je sais que tu en es capable. Alors défends-toi.
Les lanières du fouet déchirent l’air et claquent d’un coup sec sur les cuisses de Sonia qui n’a pas réussi à attraper les fines bandes de cuir. La douleur est vive, elle gesticule et saute d’un pied sur l’autre et se frottant les cuisses, la colère monte en elle. Alors elle réagit comme à la boxe, elle bouge sur la moquette pour tenter d’éviter le coup ; mais elle n’est pas assez rapide pour attraper l’engin qui lui cingle les seins.
« Putain, ça fait mal ! Approche ... Putain ... Approche et je te mets en pièces ! » se motive-t-elle.
Cette fois tout va très vite, elle a la bonne idée de se tourner et de présenter ses fesses, les lanières sifflent à nouveau et laissent des traces rouges sur ses rondeurs. Mais, sa détermination est intacte et son caractère combatif, lui fait sortir ses griffes. Elle retrousse ses babines comme le ferait un animal blessé ; elle est sur ses gardes. Cette fois elle est prête à riposter, les lanières de cuir lui cinglent une fois de plus les fesses, elle a très mal. Dans un mouvement rapide elle se retourne, attrape le fouet et l’arrache des mains du sergent qui est tiré avec force et bascule en avant. Il n’avait pas prévu qu’elle serait capable de lui arracher le fouet, et de lui envoyer un magistral coup de genoux dans les couilles. Il se plie en deux et s’écroule au sol. Elle ne perd pas un instant et entoure le cou de son agresseur avec les manières et serre. Lui suffoque et tape au sol, c’est le signal pour l’arrêt du combat en entraînement. Elle relâche le cou et libère le sergent ; il se redresse, la queue à la verticale.
— Alors tu vois que tu peux y arriver.
Surprise par ce qu’elle vient de faire, elle le regarde stupéfaite.
— Mais tu bandes ! Eh !... Mais, putain, tu as éjaculé sur la moquette ! dit-elle en éclatant de rire, et une fois la crise de rire terminée ; Bob s’excuse.— Je suis désolé mais cette séance m’a terriblement excité, je vais nettoyer. Mais le plus important est que je voudrais savoir comment tu as pris la chose. — Comment j’ai pris la chose ? Je vais te le dire : un esclave qui frappe sa maîtresse est intolérable ! Je te préviens, tu vas dérouiller.
Elle n’est absolument pas en colère après lui, car elle aussi a pris un immense plaisir à cause de ce combat, ses cuisses et ses fesses la brûlent encore ; mais elle sent sa cyprine couler le long de ses cuisses. Elle enchaîne :
— Merci pour la leçon, car je n’avais pas vu les choses sous cet angle. Je veux que dès que l’on rentre à la caserne, tu m’entraînes à encaisser et à me défendre, lui dit-elle en se frottant les fesses et les cuisses.— Je savais que tu dirais ça. J’ai beaucoup de respect pour toi, je dirai même que j’admire ton courage. Tu m’as prouvé au fil des mois que tu étais capable d’outrepasser tes préjugés. Pendant toute cette formation, je t’ai malmenée plus que les autres, je t’ai fait souffrir pour te sculpter comme je l’entendais afin de devenir presque invincible. Alors à cause de cela je veux que tu te venges de tout ce que j’ai pu te faire.— Bob, je vais te faire tout ce que tu veux, mais je ne le ferais pas par vengeance mais pour te remercier du mal que tu t’es donné. Si les indices que tu as mis là ne sont pas suffisants, demain j’ai rendez-vous chez la coiffeuse ; alors profites-en pour trouver tout ce qu’il manque pour réaliser tes fantasmes, et je dis bien TOUT. — Merci, merci ma Princesse, lui dit il en l’embrassant.
Le baiser est long et doux. Sonia le pousse doucement vers le lit, ils basculent ; allongés, ils poursuivent leur embrassade. Mais l’envie de se faire prendre augmente crescendo jusqu’à ce que son envie devienne intolérable.
— Bob, prends-moi, prends-moi maintenant, dit-elle en suppliant presque le sergent.
Il l’allonge confortablement et la pénètre tout en douceur ; son orgasme arrive très vite, comme un éclair, un coup de foudre qui s’éteint aussi rapidement qu’il est arrivé. Pendant que le sergent astique la moquette, Sonia récupère et réfléchit. Son seul point d’inquiétude est s’il demande de se faire percer, mais elle se dit que les petits cadeaux qu’elle a achetés devraient sans doute suffire.
La fin d’après-midi est déjà là et l’heure de l’apéro approche. Le sergent termine la remise en état de la moquette. Son plan est prêt ; elle annonce :
— Bob, je suis prête ; on commande un apéro et on choisit le menu. Nous mangerons ici, des questions ?— Non Maîtresse, moi aussi je suis prêt, que veux-tu comme apéro ?
Ils choisissent et elle commande ; la réception lui confirme que Chloé assurera le service. Pour la suite, elle va en faire la surprise à son esclave.
— Approche et mets-toi à genoux, lèche-moi les pieds, lui dit-elle en attrapant le fouet.
Elle le regarde sous tous les angles, le prend en main et compte quatorze lanières dont l’extrémité se termine par une tresse. Puis elle saisit le manche et fouette l’air en fixant Bob qui s’occupe à lui lécher, caresser et embrasser les pieds tour à tour. Du coin de l’œil, il observe la scène avec envie, pour preuve ; il commence à bander. Les lanières cinglent l’air dans un sifflement strident ; Sonia fixe son esclave avec un sourire sadique et lui dit :
— On essaye ?— Oh oui Maîtresse...
Elle se penche en avant, allonge le bras et le bout des lanières atteignent l’entre fesses de Bob. Elles touchent le sol, Sonia tire sur le manche, les bandes de cuir frottent l’anus de l’homme qui se cabre, courbe le dos et gémit doucement. Elle poursuit le mouvement et cette fois les nœuds caressent le dos courbé ; puis elle recommence une fois, deux fois, ... dix fois. L’esclave se tortille et gémit encore plus. Elle lui donne plusieurs petits coups sur les fesses, il sursaute puis elle en donne encore mais plus fort. Cette fois les extrémités claquent les testicules, il gémit et lèche les pieds avec encore plus d’ardeur. Les coups suivants lui frappent le trou du cul et les couilles, cette fois il sursaute encore plus et lâche un râle.
— Lèche ! Plus fort, mieux que ça, lui dit-elle en frappant de plus en plus fort.
Cette fois il râle et gémit en suçant chaque orteil à tour de rôle, dans un lent mouvement de va-et-vient avec sa bouche, il les masturbe comme si c’était des bites ; Sonia commence à sérieusement à apprécier, mais s’arrête brutalement. Une voix se fait entendre :
— Service, service ; je peux entrer ?

[À suivre]
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