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Police polissonne

Chapitre 38

Soirée au club libertin.

Voyeur / Exhibition
L’heure du début de soirée a sonné. Sonia revêt son Trench en guise de manteau avec une paire d’escarpins aux talons pas trop hauts pour préserver ses chevilles ; elle s’est munie de sa pochette contenant les cadeaux de Bob. Le trajet d’une demi-heure se fait en voiture et en silence, le trench ouvert et le bas de sa robe remonté très haut en laissant apparaître son entrejambe permettent à Bob, tout en conduisant, de lui caresser les cuisses et la minette. Il fait déjà nuit noire quand ils prennent une petite route qui les mène tout droit devant une arche sous laquelle est suspendue une planche de bois travaillé portant l’inscription en lettres d’or : Aux plaisirs d’Aphrodite. Sonia découvre l’entrée d’une ancienne ferme et sa vaste cour carrée servant de parking. Outre l’entrée, la cour est entourée de trois bâtiments en pierre apparente. Des allées bordées de statues de femmes et d’hommes plus ou moins nus convergent vers l’entrée principale située au milieu du bâtiment central.
Il gare sa voiture, descend, va ouvrir la portière à Sonia et lui tend la main pour l’aider à s’extraire du véhicule. Bien qu’habituée aux températures basses, elle est saisie par le froid qui est accentué par un vent d’Est. Elle s’enroule dans son manteau et suit Bob sans dire un mot.
Après avoir passé une double porte battante, ils se retrouvent à l’accueil. Le sourire de l’hôtesse court vêtue à la voix sensuelle leur souhaite la bienvenue ; Bob s’identifie. Aussitôt, un homme uniquement vêtu d’un minishort ultra-moulant et d’un débardeur ajouré leur demande de récupérer leur manteau. Puis il les conduit dans une salle où se trouvent des petits salons chauds et douillets disposés en arc de cercle autour d’une estrade circulaire. Il est encore un peu tôt, la plupart des salons sont vides. Sonia, imperturbable, passe devant certains occupés par des clients qui remarquent sa tenue, la suivent du regard ; elle a l’impression que tous les yeux se posent sur elle et la déshabille. Elle apprécie cette situation dans une sorte de jouissance cérébrale, le jeu lui plaît et elle espère être le centre d’intérêt de la soirée. Le serveur leur propose un salon un peu en retrait, mais Bob préfère un plus exposé à la vue de tous ; ils s’y installent.
— L’endroit te plaît-il ? demande Bob à Sonia.— Beaucoup, c’est chaud et douillet ; j’aime cette ambiance mystérieuse et j’ai hâte de voir ce qui va s’y passer.— J’espère que tu vas te laisser aller, je commande un apéritif ; champagne ?— Euh... Je préférerais quelque chose de light, car j’ai un peu picolé hier et je ne tiens pas bien l’alcool.
Bob appelle le serveur et commande deux cocktails maison, dont un sans alcool, puis il reprend la conversation.
— Je voulais savoir si tu sais comment se comporte une soumise ?— Oui, j’ai déjà vu des films sur le sujet. Je me souviens qu’elle doit se tenir droite, le regard lointain, s’asseoir à même le siège sur le bout des fesses, ne jamais croiser les jambes ; faire tout ce que le maître demande ou suggère sans rechigner.— C’est pas mal, et ça te tente vraiment ? — Oui, et ai-je droit à mes propres initiatives ?— Tu peux faire ce que tu veux pour me surprendre aussi.
Le serveur, qui donne une envie folle à Sonia de lui extirper son sexe trop à l’étroit, de le prendre en bouche et de le sucer avec fougue, prend la commande ; elle détourne le regard pour ne pas succomber à la tentation. Par chance, ils sont installés de façon à avoir une vue sur une bonne partie de la salle, et sur l’estrade circulaire avec plusieurs barres de pole dance placée en plein milieu de la salle. Les salons l’entourent pour que tous les clients puissent apprécier le spectacle qui vient de démarrer ; une jeune femme en string ondule langoureusement autour de la barre, au son d’une musique douce.
Petit à petit, Sonia prend la pose qu’elle a décrite. Le bout de ses fesses se laisse caresser par le doux velours, le bas de sa robe glisse entre ses jambes légèrement écartées en laissant apparaître sa jambe droite dénudée jusqu’à sa taille ; ce qui n’échappe pas à Bob. Il se cale au fond de son fauteuil et la détaille du regard, il se régale de cette vision en attendant une réaction du serveur à la vue de sa belle. L’homme revient et ne peut qu’admirer la poitrine de Sonia que la large encolure au tissu fluide laisse apparaître ; Sonia remarque le serveur qui ne reste pas insensible à ses charmes et en profite pour se cambrer un peu plus. Le serveur dépose les boissons et les amuse-bouches en accompagnement sur la table basse, en leur souhaitant une bonne soirée, et repart. Bob prend son verre, le lève et dit :
— Joyeux Noël, Sonia.— Merci, à toi aussi.

Ils trinquent et boivent une gorgée de leur excellent breuvage. Sonia sort de sa pochette les deux boîtes contenant les bijoux achetés au sex-shop, elle les dépose délicatement sur la table basse et les pousse du bout des doigts vers lui. Surpris par cette délicate attention, il regarde alternativement les deux petits paquets et Sonia.
— C’est très gentil de ta part, cela me touche beaucoup ; je ne sais pas ce que c’est, mais je suis vraiment touché.— Eh bien, ouvre, dit-elle sur un ton sensuel.— Non, toi d’abord, répond-il en faisant signe au serveur qui arrive immédiatement.
Il lui chuchote quelque chose que Sonia ne comprend pas, puis l’homme s’en va. Elle voudrait demander à Bob de quoi il s’agit, mais son statut de soumise ne l’autorise pas à poser de question. Il la regarde avec un sourire de satisfaction, car lui seul connaît la suite. Persuadée qu’il lui a préparé une belle surprise, elle lève son verre, boit une gorgée de son cocktail puis elle croque dans une mini-bouchée à la reine. Grâce à son don d’observation, elle aperçoit, venant de l’accueil, une femme qui se dirige vers eux, habillée en dominatrice, avec des cuissardes, un string et un corset très serré à la taille : elle a les seins à l’air. La femme tient en main une paire de menottes, Sonia a un étrange pressentiment ; mais la femme s’arrête et prend quelque chose dans un meuble. Sonia est soulagée, car la femme n’a pas de cadeau en main ; elle n’est donc pas pour elle.
Elle regarde Bob qui lui renvoie l’image d’un homme qui semble s’amuser de la situation ; mais la femme reprend son chemin, elle se dirige droit vers Sonia.
Arrivée devant elle, elle lui prend la main et la force à se lever ; la boule au ventre, Sonia obéit. Elle regarde Bob qui lui fait un signe de la tête marquant son approbation. La femme lui met un bandeau sur les yeux et lui passe les menottes aux poignets qu’elle ferme dans son dos. Le mystère s’épaissit et bizarrement, Sonia devient de plus en plus excitée par cette mise en scène. Le brouhaha dans la salle cesse d’un coup, seule la musique appuie cette ambiance où le mystère plane. La femme la prend par le bras, Sonia suit. Tous les clients pensant à une mise en scène suivent la progression de Sonia qui perçoit quelques commentaires sur sa tenue. La femme lui lève un peu le bras pour lui indiquer qu’il y a des marches ; Sonia en compte trois. Au bruit des talons aiguilles, elle sait qu’elle est sur un plancher en bois, puis elle est stoppée et retournée. On lui libère les poignets et on défait le lien de sa robe.
Le haut descend, elle se retrouve la poitrine à l’air, puis c’est la robe tout entière qui arrive au sol ; cette fois, elle est entièrement nue. On la fait reculer contre quelque chose de froid, de métallique ; pour elle, aucun doute : il s’agit de la barre de pole dance !
Son cœur bat à cent à l’heure, non pas par le fait de se retrouver nue devant l’assistance, car elle est très fière de sa plastique, mais à cause de ce qui va se passer. Elle n’a pas peur, c’est l’excitation qui prend le dessus sur l’inquiétude. On la menotte à la barre et on lui ôte le bandeau. Elle voit les convives dont les yeux sont braqués sur elle, Bob n’a pas bougé ; il sirote son verre. Quand elle voit quatre hommes uniquement vêtus d’un string en cuir noir monter sur la scène, elle se réjouit de les voir, mais principalement la bosse qui déforme leur minuscule vêtement ; persuadée qu’ils sont là pour elle, son entrejambe s’humidifie. Les hommes se placent deux par deux de chaque côté d’elle, et le défilé continue. Cette fois, ce sont deux femmes qui montent sur la scène, uniquement vêtues d’un cache-sexe ; l’une porte un plateau dont Sonia n’en voit pas le contenu. La seconde ne porte rien.
Elle s’approche directement de Sonia, lui prend ses tétons qu’elle fait rouler entre ses doigts comme pour les assouplir. Au bout de cinq minutes de ce délicieux massage, la dominatrice prend la place de la douce masseuse ; elle est suivie par celle qui porte le plateau. Sonia le voit en métal argenté, dessus sont disposés trois anneaux et du matériel qu’elle reconnaît, car elle a acheté le même.
« OK ma cocotte, toi qui ne voulais pas de piercing, parce que : Ah non... je ne suis pas prête ! Eh bien, cette fois, tu vas y passer et en public, par-dessus le marché ! Mais pourquoi trois ? » se demande-t-elle.
La femme ne lui laisse pas le temps de réagir. Elle lui pulvérise un produit à la forte odeur d’alcool sur les tétons, puis elle saisit une pince dite forceps pourvue d’anneaux pour maintenir le téton pendant l’opération. Elle lui étire le droit, positionne la pince dessus qu’elle verrouille ; Sonia serre les dents, car la douleur est assez importante. La dominatrice prend une aiguille semblable à celle utilisée pour les piqûres, mais plus grosse. Sonia fronce les sourcils, et la femme lui enfonce d’un coup sec l’aiguille dans le mamelon, cette fois, la douleur est vive ; Sonia grimace et la femme s’inquiète :
— Ça va ?— Oui, répond la suppliciée d’une voix faible.
Malgré la douleur, elle regarde avec intérêt comment procède la femme pour la suite. Elle remplace alors l’aiguille par l’anneau, elle pousse doucement, il entre en douceur dans le trou, puis elle insère une bille dans l’ouverture et à l’aide d’une pince, elle verrouille le bijou. Elle procède de la même façon pour le second téton. Sonia s’est habituée à la douleur et le second percement semble lui faire moins mal ; mais reste un anneau. C’est alors qu’on lui détache les mains et les quatre hommes la soulèvent du sol et l’allongent sur leurs bras. Deux femmes lui prennent les jambes qu’elles soulèvent et écartent ; Sonia se retrouve avec le sexe exposé à la vue de tous. Il ruisselle de bonheur et inonde son trou du cul garni du bijou anal, dont les facettes renvoient la lumière et mille faisceaux.
Quand la femme lui attrape le clito avec les pinces, Sonia comprend où va être posé le troisième ; la piqûre dans son bouton déclenche en elle une brutale décharge électrique qui la fait se crisper. Elle n’a rien senti de la suite et se retrouve debout, la femme prend sa robe, la lui donne et la fait descendre de l’estrade en lui montrant la direction du salon où l’attend Bob. Elle commence à le rejoindre, mais elle se fait stopper par les clients à presque tous les salons ; persuadés qu’il s’agit d’une mise en scène, les uns veulent voir et d’autres la toucher. Elle joue les provocatrices et se prête de bonne grâce à l’exercice en offrant son corps aux palpations de certains qui vont jusqu’à lui introduire des doigts dans le vagin ; ce qui a pour effet de réveiller son excitation.
Arrivée devant Bob, elle se campe, debout les mains sur les hanches, elle place la minette et son clito décoré au ras du visage de son homme ; il ne peut s’empêcher de toucher et d’aller chercher l’anneau clitoridien. Puis elle s’agenouille entre les jambes de son maître, extrait la queue en demi-érection et l’embouche. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle parvienne à faire augmenter la taille du phallus ; elle dit :
— Bob, baise-moi ; maintenant.
Sans attendre de réponse, elle enfourche l’homme. L’anneau, en frottant sur le membre en grande forme, étire le clito encore sensible et lui procure une envie incontrôlable d’aller encore plus loin ; mais l’homme demande.
— Tu n’as pas eu trop mal, j’espère ?— Un petit peu, répond-elle pour ne pas dire beaucoup.— Tu es magnifique ainsi, je suis très fière de toi, car tu viens de passer une épreuve supplémentaire avec succès.— Je ne comprends pas, que veux-tu dire par là.— Comme tu m’as demandé de t’entraîner à résister à la douleur quand nous rentrerons, chose difficilement réalisable à la caserne ; j’ai décidé de joindre l’utile à l’agréable et de transformer cette soirée en séance d’entraînement. — Pourquoi, tu as prévu autre chose encore, demande-t-elle avec curiosité.— Oui, mais cette fois ; c’est toi qui iras demander. Je ne t’en dis pas plus ; trinquons.— Alors, c’est d’accord, je vais commencer par rester nue ; car je crois que les clients apprécient ma tenue.— Effectivement, j’ai remarqué que certains te portaient un intérêt particulier. Pour la tenue, je te laisse libre de faire ce que tu veux, d’autant que nue, décorée de tes quatre piercings et ce ras du cou ; tu ressembles à une véritable soumise. Tu es splendide, princesse.— Merci pour le compliment, dis-moi, tu n’ouvres pas ce que je t’ai offert ?— Si, j’attendais que tu reviennes ; alors, voyons ce qui se cache là-dedans ?
Il prend le plus petit des deux paquets qui est de la taille d’une boîte utilisée pour offrir une bague ou des boucles d’oreilles. Il défait le papier aux couleurs de Noël et ouvre la boîte. C’est avec étonnement qu’il découvre les deux bijoux piercing tétons, il les connaît sous le nom de Piercing type barbell, car un jour, il avait hésité à s’en acheter. Puis il ouvre la seconde boîte qui contient le Prince Albert, ce bijou lui faisait aussi envie depuis un bon moment ; mais sans arriver à franchir le pas et demander qu’on lui mette en place. Il se lève et dépose un doux baiser sur les lèvres de sa nymphe.
— Merci, Sonia, je vois que les grandes idées se rencontrent.— Ça te plaît ?— Beaucoup, mais qui va me les placer ?— Moi, tout à l’heure quand nous rentrerons à l’hôtel, et après, nous les inaugurerons en faisant l’amour.— Tu es vraiment une fille incroyable, tu sais, et dans trois semaines ; mais je vais vraiment te regretter.— Moi aussi Bob, je crois que je n’ai jamais pris autant de plaisir qu’avec toi ; tu es un véritable obsédé, un peu fou ou peut-être complètement déjanté ; mais j’adore.— Je pense qu’en matière de sexe, tu n’es pas mal non plus... Ah, je crois que nous allons manger.
En effet pour cette soirée, les patrons du club libertin ont choisi de proposer un repas unique. Le serveur leur apporte leurs plats, il dresse le couvert tout en matant Sonia qui n’hésite pas à jouer les provocatrices en bombant le torse, en ouvrant grand les jambes, en se passant la langue sur les lèvres et en roulant des yeux coquins. Cette provocation a un effet immédiat sur le serveur, Sonia s’en aperçoit, et lorsqu’il a terminé de servir, elle se lève et lui chuchote à l’oreille en passant sa main sur le devant du short de l’homme :
— Pour le dessert, j’ai envie de te sucer ; ça te tente ? dit-elle en empoignant les bourses de l’homme qui ne répond pas et disparaît vers l’office.
L’établissement a choisi de servir une assiette périgourdine magnifiquement bien garnie de magrets de canard fumé, de foie gras, de fromage de chèvre, de salade ... et de tout un tas d’autres produits venus directement du producteur ; ce plat est un régal pour les convives. Ils peuvent aussi admirer le spectacle des danseuses de pole dance qui s’enroulent autour de la barre avec sensualité en se déshabillant pour terminer leur show en nu intégral.
Sonia et Bob dégustent leur plat tout en regardant le spectacle de la danseuse nue qui ondule autour de la barre en prenant des postures obscènes pour mettre du piquant à sa prestation. Sonia dont la douleur des piqûres encore bien présente ressent malgré tout un petit picotement vaginal. En fixant Bob du regard, elle est à nouveau envahie par le désir de quelque chose qu’elle n’arrive pas à identifier précisément ; mais qui semble vouloir la pousser à dépasser ses limites. Elle plante son regard dans celui de Bob qui semble lui donner des informations, une fois de plus, elle perçoit quelque chose. Elle pose sa fourchette et du bout des doigts, elle attrape ses piercings mammaires et tire dessus, la douleur qui se réveille lui apporte la réponse ; c’est bien ce qu’elle cherchait : la douleur. Cette envie devient de plus en plus entêtante, obsessionnelle, c’est comme un besoin presque vital comme quand elle a envie de se faire « baiser » comme elle dit.
Alors elle se rapproche de Bob et lui souffle :
— Emmène-moi à l’entraînement de la douleur.— Comme tu veux, répond-il en se levant.
Il lui tend la main et l’emmène vers une porte...
[À suivre]
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