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Police polissonne

Chapitre 44

La dernière épreuve.

Divers
   Profitant des dernières clartés, toute la section installe un campement de fortune pour tenter de passer une nuit au sec. Après avoir tendu entre des arbres une toile étanche (incluse dans leur paquetage) ils y ajoutent des côtés pour couper le vent et s’isoler d’éventuelles chutes de neige. La toile opaque leur permet également de pouvoir allumer leurs réchauds à combustible solide afin de manger un plat chaud. Les rations de guerre qu’ils ont reçues leur permettront de subsister, et même d’apprécier cette cuisine qui malgré l’apparence est bonne. Ce n’est certes pas de la cuisine cinq étoiles ; mais le goût et la quantité sont là. Sonia peut déguster une terrine de cerf en hors-d’œuvre, un cassoulet en plat de résistance, du fromage et une barre de nougat en dessert ; le tout arrosé d’une excellente eau de source récupérée en chemin.    Après avoir dégusté leur repas pris sous la tente, Sonia organise le tour de garde pour la nuit ; comme il est encore tôt, elle préconise des tours d’une heure et demie, afin que tous puissent monter un tour de garde et ainsi se reposer correctement, car ils doivent être en pleine forme pour affronter la journée du lendemain. Tout le monde se couche tout habillé, et enroulé dans un duvet à très haut pouvoir isolant ; chacun applique la consigne : dormir et vite !   ****   Le système de localisation de la base ne détectant plus de mouvements, ordre est donné par l’ingénier responsable des essais de faire rentrer les drones de façon à effectuer des opérations de maintenances ; ils doivent impérativement tous opérationnels pour le lendemain matin.    **** Sonia prend le premier tour de garde. Elle profite de ce moment pour tenter d’évaluer la hauteur de la falaise qu’il va falloir descendre demain matin. Armée de ses jumelles et grâce au clair de lune, et à son accoutumance à la vision nocturne ; elle scrute les environs en commençant par la vallée qu’elle surplombe. Elle découvre une voie qui semble appropriée à une descente en rappel, puis, avec l’aide de la carte et des jumelles,  elle observe le terrain dans la direction de leur destination. Le ciel se couvre plongeant la forêt dans l’obscurité la plus totale, mis à part quelques cris lointains, le silence règne. Sonia toujours vigilante observe, tout à coup elle entrevoit une lumière au loin ; elle se saisit de ses jumelles, la règle au grossissement maximum et les pointes dans la direction. Malheureusement  pour elle, elle n’en verra pas plus ; mais pour elle l’information est capitale ; cette lueur est l’endroit où elle doit conduire sa section. À ce moment-là elle sent une forte poussée d’adrénaline, le but est juste là, devant elle mais elle ne sait, ni ne peut évaluer la distance ; alors à la moindre éclaircie, elle scrute les lieux.   Pour la relève Sonia réveille Myriam et lui fait part de ses investigations :    — Myriam, il faut surveiller cet endroit, là-bas, dit-elle désignant le lieu. Je pense que c’est notre destination et il semble qu’il y ait du mouvement, passe la consigne à la relève de façon à ce que j’aie un compte rendu demain matin. Réveil à six heures demain matin, il ne faut pas qu’on traîne. — Reçu cheffe ! répond Myriam.  — Parfait, je vais dormir ; bonne garde. — Sonia… — Oui ? — Tu es fatiguée ? — Pas trop, mais il faut dormir ; pourquoi tu me demandes ça ? — Ça fait longtemps que j’ai envie d’un câlin avec toi, j’ai beau me caresser pour me calmer ; mais rien n’y fait, c’est toi que je veux. Et puis on n’a rien fait ensemble depuis l’année dernière et ça me manque. — Je vois, toujours aussi accros au sexe, chuchote Sonia. — Pas toi peut-être ? — Si, on fait quoi ?
 — J’ai envie de te sentir nue contre moi. — OK, mais ça caille un peu. — Allez, on a fait pire ; je crois. — C’est vrai, alors à poil !   Les deux femmes se déshabillent et s’enlacent dans le froid de la nuit. Elles s’embrassent comme elles l’ont déjà fait souvent, leurs seins nus se touchent en irisant leurs tétons ; leurs mains se promènent sur tout leur corps. En elle l’adrénaline monte, le désir devient de plus en plus grand, Myriam après avoir mordillé les mamelons de Sonia, s’agenouille et lui enfonce ses doigts dans sa chatte baveuse. Quand Myriam se relève, Sonia s’agenouille à son tour pour également lui mordiller les tétons, titiller son clito puis enfoncer ses doigts dans l’antre dégoulinant de jus. Sonia force le passage, enfonce sa main dans le vagin qui ne cesse de s’ouvrir, du bout des doigts, tripote les parois jusqu’à ce qu’elle sente la belle brune se contracter de plaisir, et ainsi laper le jus qui coule le long des cuisses de la belle.    Sonia aussi mouille de désir, mais elle repousse les avances de Myriam qui voudrait rendre la pareille à son amie qui ne voit pas les choses de la même façon. En effet, Sonia a pris la ferme décision de ne pas toucher au sexe tant que sa formation ne serait pas terminée. Alors elle dit gentiment à Myriam :   — Myriam, tu sais que j’aime le sexe ; mais vois-tu je voudrais rester parfaitement lucide pendant cette dernière étape, car lorsque je commence à jouer, je ne sais plus m’arrêter ; et je ne voudrais pas rater l’examen à cause d’une partie de cul qui pourrait mettre en danger la réussite de cette mission. — Oui, tu as sans doute raison, et je pense que je vais te suivre dans cette démarche ; nous réussirons ensemble. Quoi qu’il en soit, tu es toujours aussi douée pour me faire grimper au septième ciel. — Allez, monte la garde et transmets correctement les consignes ; je vais me coucher ; bonne nuit. — Bonne nuit Sonia, conclut Myriam.   Malgré l’inconfort et le froid, la section a relativement bien dormi. Olivier qui était le dernier à monter la garde, réveille en douceur toute l’équipe. Après avoir avalé un café accompagné de quelques biscuits et de la confiture de fraise ; Sonia donne les consignes :   — Nous allons descendre la paroi en rappel, mais comme la corde est trop courte pour arriver en bas en la doublant, nous allons attacher une extrémité à cet arbre, puis vous descendrez tous et je passerai la dernière. Je vous ferais passer mon sac avec la corde, puis je vous rejoindrai en faisant une étape à l’arbre qui est en gros à mi parcourt.   ****   Les déplacements de Sonia ont alerté le système de surveillance, le premier drone décolle ; arrivé sur zone, sa caméra thermique filme l’évolution de la section. À l’écran les opérateurs suivent tous les faits et geste de l’équipe, un point rouge matérialise la position exacte de Sonia qui est la dernière à passer pour descendre la falaise.   ****   Le jour se lève doucement en laissant planer sur la forêt une épaisse couche de brouillard masquant tout ; ce qui n’est pas pour déplaire à Sonia et son équipe, car ils seront ainsi masqués lors de leur descente et de leur progression vers leur destination. Sonia commence par attacher son sac à dos à la corde, car celle-ci est trop courte pour lui permettre de descendre en rappel en une seule fois. Une fois son sac descendu, elle passe la corde autour du pied d’un arbre, s’en attache une extrémité à la taille et saisi fermement l’autre bout qui pend dans le vide ; ainsi elle peut s’arrêter à l’arbre qui semble planté dans la falaise. Arrivée à sa hauteur elle s’en sert pour y passer sa corde et poursuivre sa descente. Le drone, extrêmement silencieux et placé à la verticale de Sonia filme son ingénieuse progression qui surprend le staff en surveillance.   Sonia toujours aux commandes de son équipe progresse dans la forêt et dans la bonne direction. Les heures passent, les kilomètres aussi et enfin ils arrivent à une sorte de clairière où tout au fond ils découvrent une sorte de petite maison surmontée d’une cheminée d’où sort de la fumée. La section reste à couvert et tapis dans les fourrés tous observent à la jumelle ce qui s’y passe, par chance il fait encore jour ; Sonia ordonne de préparer un point d’observation dans les arbres. D’en haut, elle peut mieux scruter et compter le nombre de mercenaires armés et formant un arc de cercle autour de la maison ; elle en compte cinq et un sixième lorsque la porte de la petite maison s’ouvre. Elle ne peut pas identifier les personnages car ils sont grimés et la distance est trop grande pour pouvoir obtenir une image suffisamment nette.    ****   La distance entre la section et la base est devenue trop grande pour pouvoir assurer la rotation des trois drones, alors le commandant ordonne de changer de méthode en n’envoyant les appareils qu’en cas de mouvement important de Sonia ; ainsi les batteries pourtour bénéficier de temps de charge plus longs. Une note est déjà consignée et indique qu’il faut installer des batteries plus puissantes rapidement.   ****   En redescendant de son perchoir, Sonia explique la stratégie qu’elle compte appliquer pour atteindre leur but :   — Écoutez-moi bien. Voilà ce qu’on va faire : — Oui, Cheffe ! plaisante Myriam. — Arrête de déconner, c’est du sérieux ! Nous allons contourner la clairière par la droite et nous rapprocher le plus possible de la maisonnette. Vous allez rester en couverture, garder mon sac, car je vais essayer de pénétrer à l’intérieure de cette espèce de maison où se trouve l’otage. Si je suis découverte, vous faites diversion ; si on me tire dessus ; vous ripostez, c’est clair ? — Mais tu es folle de te jeter dans la gueule du loup, répond Olivier. — On n’a pas le choix, il faut créer la surprise. Je serais plus discrète seule que si nous y allons tous. Je suis certaine que c’est la meilleure solution, et pour plus de mobilité, j’airai avec le PA et le couteau. Une fois à l’intérieur j’espère pouvoir maîtriser la situation. — Mouais, c’est bien ce qu’a dit Olivier : tu es complètement barrée. Tu ne sais même pas ce qu’il y a derrière la porte. Moi je ne suis pas d’accord de te laisser y aller seule, qu’est-ce que vous en pensez les gars, interroge Myriam. — Elle a raison, j’irai avec toi pour assurer ta protection. — Bon OK, mais de loin, car, si ça tourne mal ; on ne va pas prendre le risque de perdre deux éléments. — Oui, c’est vrai, reprend Myriam. Alors il va avec toi. — Ça marche, dernière chose : si au bout d’une heure, je ne suis pas ressortie ; vous intervenez, vu ? Et en attendant que la nuit tombe, on mange, on se repose et surtout ; on se concentre.   Pour éviter la propagation des odeurs, ils décident de manger froid et dans le silence le plus total pour ne pas se faire repérer. Pendant que les uns mangent, les autres observent tout ce qui se passe au niveau de l’objectif. Sonia constate une activité entre les gardes et la maison ; elle en déduit que pour eux c’est aussi l’heure du casse-croûte. Elle sent en elle des montées d’adrénaline qui vont jusqu’à lui chatouiller la minette.    Dans la clarté de la lune, ils distinguent la présence des gardes postés sur une sorte de perron. L’ordre est donné aux drones de se tenir prêts et au premier de décoller ; Sonia donne le top départ de l’action. Discrètement, elle et Olivier se rapprochent de la maisonnette ; une fois arrivés à une vingtaine de mètres de l’objectif, Olivier la laisse partir devant. Plus elle se rapproche du but et plus l’adrénaline augmente, cette sensation elle la connaît bien et aime la ressentir ; c’est comme si elle avait avalé une substance dopante ; elle se sent forte, presque invincible. Alors elle progresse, elle est à trois mètres de la porte ; masquée par l’angle du bâtiment, elle observe les gardes qui restent totalement immobiles ; à croire que ce sont des statues de cire. Discrètement elle grimpe une à une les cinq marches que l’humidité empêche de grincer. Arrivée en haut, elle retient son souffle et à pas de loup, s’approche de la porte, empoigne la clenche, pousse la porte et se faufile à l’intérieur ; quand elle se sent happée par quelque chose ; puis plus rien ; le noir complet.   Dehors le reste de l’équipe est aux aguets, prête à intervenir ; tous surveillent la porte de la maisonnette avec attention, mais l’obscurité les empêche de distinguer ce qui se passe. Seul Olivier pourrait voir quelque chose mais les gardes se mettent à bouger en permanence, comme s’ils pressentaient quelque chose, alors il préfère ne pas prendre de risque et se tapit dans les fourrés, PM pointés dans la direction de la porte prête à tirer.   Quand après un certain temps, Sonia reprend ses esprits et prend le temps de réaliser ce qu’il se passe. Elle a la mauvaise surprise de constater qu’elle est bâillonnée et attachée entièrement nue en « Croix de Saint André » les pieds et les poignets liés au sol et au plafond par des cordes. Autour d’elle, elle découvre un feu dans une cheminée qui réchauffe et éclaire faiblement la pièce, à sa droite se trouve un homme, les yeux bandés, est attaché sur une chaise. Devant elle une table et derrière la table un homme visiblement assis sur une chaise la détaille de haut en bas avec un petit ricanement sarcastique. Elle lève les yeux et constate que ses poignets sont emprisonnés dans un nœud coulant qu’elle tente de desserrer par un judicieux mouvement de ses mains ; progressivement sa main commence à passer. Mais l’homme se lève et s’approche d’elle, il la regarde dans les yeux et lui chuchote :   — Alors, fille de pute ; tu fais plus la fière maintenant !   Instantanément elle reconnaît la voix, et malgré le fait que l’homme soit grimé elle l’identifie sans aucun problème.   — Putain, mais c’est mon ami le soldat Connard ! Et tu comptes faire quoi, car je ne pense pas que cela fasse partie du jeu ?  — Je n’en ai rien à branler du jeu, moi je vais te baiser, sale pute ; mais avant tu vas me dire combien vous êtes pour délivrer celui-là, dit-il en pointant l’homme du doigt. — Jamais, tu entends, je ne te dirai rien ; et me baiser ne fait pas parti de la mission. Tu ne respectes pas les règles, et si tu me touches je porterai plainte pour viol ; tu piges ? — J’en n’ai rien à foutre de ta plainte à la con, tu m’as humilié devant toute ma compagnie ; alors tu vas me le payer. De toute façon tu ne porteras pas plainte, car une fois que je t’aurai explosé le cul…Pour toi la vie s’arrêtera là. Tu sais dans notre métier, un accident peut toujours arriver et les autres n’y verront que du feu. Je vois que tu trembles, tu as la trouille ou tu as froid ? — Tu ne me fais pas peur, t’as pas les couilles pour faire un truc pareil ; j’ai froid, c’est tout. — Alors je vais te réchauffer, dit-il en défaisant le ceinturon en cuir de son pantalon.   *****   De longues minutes se sont passées sans qu’aucun mouvement n’apparaisse sur les écrans, les caméras infrarouges des drones ne détectent que des corps inertes, et la balise de Sonia reste immobile. Le sergent donne l’alerte :   — Mon Commandant ! Il y a un problème, ce n’est pas normal qu’on ne détecte plus rien, et Sonia dans une telle action devrait bouger, mais là rien. Il faut donner l’alerte et dites-moi qui fait partie de l’équipe ennemie ? — Ce n’est sans doute qu’un problème de transmission, on va attendre un peu. — Mon Commandant donnez-moi la liste…S’il vous plaît, supplie le sergent.   Le gradé lui tend la liste et le sergent la parcourt et découvre le nom du soldat « Conard ».   — Mon Commandant, il faut décoller avec l’hélico ; elle est en danger ; elle a eu maille à partir avec le soldat « Conard » Je le connais, il va la massacrer. Je vous en prie mon Commandant. — Soit, je vous fais confiance ; alors allez-y.   Le sergent se précipite vers l’appareil et ordonne le décollage.   *****    Pendant ce temps Sonia est en mauvaise posture. Elle sait que les choses vont mal se passer, elle est inquiète, le stresse monte en elle ; mais elle entre dans une colère noire, la même que celle qui l’a poussé tout au long de cette formation. Elle ne peut pas et ne veut pas échouer si près du but… Alors que le premier coup de ceinturon lui cingle les fesses et les suivants tout le corps, elle s’efforce de ne pas crier, car les coups sont violents ; elle a mal partout. Mais grâce au stage que lui a fait subir le sergent, elle encaisse mais cette fois ce n’est pas par plaisir. Elle décide de ne pas crier pour ne pas faire plaisir à son agresseur et encore moins donner l’alerte au risque de faire capoter la mission. Elle s’en sortira seule.    L’homme attaché essaie de crier pour donner l’alarme, mais son bâillon l’en empêche. À force d’insistance, elle réussit à libérer sa main droite, le soldat cesse de la frapper, ouvre son pantalon et sort sa bite bandée au maximum en s’approchant d’elle en ricanant.   — J’espère que tu vas te débattre, car j’aime baiser avec une furie dans ton genre. Je vais te détacher les pieds et te prendre comme ça pendue au plafond ; n’essaies pas de me filer des coups de pied, sinon je t’étrangle et te baise après.   Il s’approche d’elle, se baisse et libère son pied gauche en lui jetant régulièrement un regard mauvais ; elle s’active en bougeant le moins possible pour ne pas alerter l’homme sur ce qu’elle est en train de faire. Son but : libérer ses mains du nœud coulant, puis tourner la corde autour de ses poignets pour laisser croire qu’elle est toujours attachée. Elle se laisse libérer la seconde cheville sans bouger et prépare son plan d’attaque : il va falloir qu’elle soit rapide et efficace ; elle sait que si elle se loupe elle n’aura pas de seconde chance.    L’homme se redresse en la tenant par les chevilles.   — C’est bien, je vois que tu commences à comprendre ; maintenant tu vas te débattre pour m’exciter, j’aime quand les filles ne se laissent pas faire ; allez bouge ! — OK, tu l’auras voulu, espèce de gros con, car moi on ne me viole pas ; soit je suis d’accord, soit je ne le suis pas et pour le coup je ne le suis pas, lui dit-elle en gesticulant des jambes.   Mais ses mouvements ne sont qu’une diversion. D’un mouvement rapide, elle se hisse à la force des bras, rétracte ses jambes pour libérer ses chevilles, place ses pieds sur le torse de l’homme, et d’une brutale détente ; elle envoie valdinguer l’homme contre le mur d’en face après avoir heurté la table. Aussitôt elle récupère les cordes, saute sur la table puis sur l’homme et le ligote fermement. Ensuite elle prend son couteau, coupe les liens de l’otage et le libère, la mission touche à sa fin ; reste les gardes.    Il faut aller vite. Alors elle ne prend pas le temps de se rhabiller et saisit de son pistolet automatique, ouvre doucement la porte de la maisonnette, le froid la saisit, elle regarde prudemment dehors, repère un garde, le met en joue et crie « À l’aide …! » et tire. Comme le prévoit la consigne, l’homme mis hors jeu se laisse tomber au sol ; un seul et unique coup de feu éclate et les autres gardes tombent. Son équipe aux aguets a parfaitement réagi, tous ont tiré au même moment sur les cibles qu’ils s’étaient attribuées. Toute la section arrive et découvre Sonia entièrement nue.   —  Mais…Sonia ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ?  — Rien, cette mission m’a donné chaud, alors je me suis dit qu’à poil je serais mieux ; dit-elle en riant.   Tous l’éclairent de leur lampe torche et découvrent les marques sur son corps.   — Tu te fous de nous ! C’est quoi toutes ces marques, qui t’a fait ça ?   Olivier qui est entré directement dans la maison ressort et s’exclame :   — Bravo pour le mec ligoté, beau travail, et tu ne pouvais pas lui tirer dessus comme prévu ? — Non, car il voulait jouer et il a perdu… — Et il voulait jouer à quoi ? interroge Myriam. — Juste me violer … — Quoi, attends on va s’occuper de …   Le bruit de l’hélicoptère et le puissant faisceau de son projecteur coupent la conversation.   Dans le cockpit, le sergent observe la scène qui confirme son intuition. L’hélico se pose et le sergent déboule comme une furie :    — Qu’est-ce qu’il se passe ici ! Stagiaire Wolski au rapport et justifier moi cette tenue ! — Otage libéré et en vie, chef ! Quant à ma tenue, c’était pour faire diversion, dit-elle en se rhabillant. — C’est faux, Chef ; le soldat Conard a tenté de la violer, intervient Myriam. — Quoi ! dit-il en entrant dans la maisonnette et en découvrant le soldat entravé et la bite à l’air. — Soldat Conard, vous êtes aux arrêts pour tentative de viol sur une stagiaire, vous passerez au rapport demain matin. Quant à vous, embarquez dans l’hélico ; je pense qu’une bonne douche et un bon repas vous feront le plus grand bien. Sachez que je suis extrêmement fier de vous.    Après une heure de vol tous arrivent à la base.   [À suivre]
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