Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 85 J'aime
  • 5 Commentaires

Police polissonne

Chapitre 49

Première mission.

Divers
 Quatre heures du matin, ce n’est pas le clairon qui réveille Sonia mais les douces caresses de Marc. Pendant une grande partie de la nuit elle a révisé toutes les méthodes d’arrestation par effraction, la plus compliquée qu’elle avait dû faire en formation était de menotter deux rebelles ; elle avait dû combattre sans pitié et le résultat tomba avec une mention : arrestation parfaitement réussie.
   — Allez, debout, lui dit Marc. Tu prends une douche et tu te prépares ; je fais couler un café pendant ce temps. — Mais on ne déjeune pas ? — Si tout à l’heure avec toute l’équipe, c’est plus sympa et tu pourras faire la connaissance de tout le monde, bouge-toi car nous devons passer à l’armurerie pour t’équiper. — OK, en fait c’est un peu comme à l’armée. — Tu vas t’apercevoir rapidement qu’en réalité, il n’y a pas beaucoup de différence ; mis à part la discipline qui est plus souple et le nombre d’heure de travail beaucoup plus important.   Une fois douchés, habillés en tenue de circonstance, et après avoir avalé un café aussi noir que du charbon ; ils prennent la direction du commissariat où doit se tenir le briefing sur le déroulement de l’action. Arrivés sur place, la première chose à faire est de saluer le Commissaire Karl, chef de la brigade et responsable de cette arrestation. En entrant dans le bureau, ils les saluent chaleureusement.   — Ah, voici notre nouvelle recrue ! Bonjour Sonia, bienvenue parmi nous ; comment vas-tu ? Je me permets le Tu. — Bonjour Commissaire, je vais très bien et j’ai hâte d’agir. — Bonjour Commissaire, dit Marc. Le temps presse et je vais l’accompagner pour qu’elle reçoive son équipement, mais avant elle m’a fait une demande. — Oui, de quoi s’agit-il ? — Commissaire, je voudrais être en première ligne et effectuer l’interpellation du délinquant. — Je vous sens motivée, Marc, accompagne-la à l’armurerie le temps que je réfléchisse ; on se rejoint en salle de réunion et tu auras ma réponse.   À l’armurerie, elle reçoit son équipement complet avec un gilet pare-balles équipé de tous ces accessoires, baskets de sécurité, son arme, un SP 2022 pour : Sig Sauer SP 2022 Parabellum 9 mm ;  et les munitions. Les bras chargés, elle suit Marc qui a la gentillesse de lui porter les 6,4 kg de son gilet pare-balles. Lorsqu’ils entrent dans la salle de réunion, un joli brouhaha se fait entendre ; les discussions semblent joviales mais le commissaire interrompt tout, en disant :   — Bonjour à tous, je vous présente Sonia Wolski qui vient renforcer notre équipe ; je vous donnerai plus de détail au débriefing de la mission qui nous intéresse maintenant. Sonia, voici votre carte de police avec la fonction d’enquêteur. Vous allez participer à la mission de ce matin et je vous demande de vous mettre en avant pour l’arrestation du présumé voleur et trafiquant de voiture. Messieurs je compte sur vous pour assurer sa sécurité tout en la laissant agir. Pour votre information, elle sort de Sissonne et est, à mon avis parfaitement capable de mener à bien cette opération. Des questions ?    Il poursuit en expliquant en détail le but de la mission et conclut.   — Des questions ? … Alors café et on y va.
   Les nouveaux coéquipiers de Sonia viennent la saluer avec enthousiasme, certains lui apportent le café et des chocolatines et croissants ; les premières questions arrivent d’où elle vient, pourquoi est-elle là, est-elle seule. Tous la dévorent des yeux, mais personne ne la reconnaît ; et pourtant bon nombre d’entre eux l’ont croisée du temps où elle était blonde et se faisait appeler Noémie Durand. Par contre elle les reconnaît tous et se souvient de leur prénom sans le prononcer, juste pour laisser planer le mystère. L’heure du départ a sonné, tous montent en voiture, Sonia a pris place à côté de Marc qui conduit la colonne. Le trajet se passe dans la discrétion, pour ne pas attirer l’attention, l’objectif est de ceinturer le bâtiment G de la cité de la Castellane dans lequel habite le suspect. Les voitures sont stationnées à proximité des lieux, les policiers bloquent toutes les issues pour éviter que l’individu leur échappe, car il habite au deuxième étage ; les policiers qui le connaissent bien savent qu’il est capable de sauter par une fenêtre pour leur filer entre les doigts. Ils ne prennent aucun risque, et c’est dans le silence le plus total qu’ils pénètrent dans le hall grâce un passe-partout fournit par l’office de HLM. Ils ont la certitude que le délinquant se trouve dans les lieux, alors c’est aussi discrètement qu’ils placent le système de vérin qui va forcer la porte d’entrée de l’appartement.   Le « Top intervention » est donné. Le policier actionne la commande de l’appareil qui va forcer la porte, bloquée contre l’huisserie, la machine se met en marche ; le vérin commence à forcer sur la porte qui en quelques secondes craque avec un bruit sec. La porte s’ouvre, arme au poing, Sonia s’engouffre dans le couloir, mais tout est calme. Tout à coup un rai de lumière apparaît sous une porte, elle se précipite vers la porte l’ouvre et crie :   — Police, police ; mains sur la tête.   Sur le lit, elle découvre un couple entièrement nu, la bite en l’air l’homme hurle :    — Putain de fils de pute !    Mais il ne se contente pas de hurler, il bondit en direction de Sonia ; elle esquive et grâce à une prise de boxe Thaï, elle le couche au sol face contre terre. Elle le bloque en appliquant un genou dans le creux de ses reins, appuie de tout son poids, l’homme ne peut plus rien faire ; elle ordonne :   — Tes mains, donne tes mains.  — Putain de salope, tu vas me le payer ! hurle l’homme.   En même temps la femme qui était dans le lit se retrouve, elle aussi allongée sur le ventre par l’inspecteur et menottée.   Les deux hurlent des jurons envers les policiers qui ont le droit à tous les noms d’oiseaux, mais Sonia lève le ton :   — Vous la fermez, car autrement je vous fais embarquer à poil ; vous êtes bien Monsieur Pétard Xavier ? — Oui, mais laissez-nous nous habiller, c’est gênant. — Parce que ce n’est pas gênant de me voir traiter de fille de pute ! lui hurle Sonia. — J’en n’ai rien à foutre, sale pute de flic ; putain quand je vais te choper, je vais t’enculer à t’en faire hurler ta pute de mère.   Sonia voit rouge, personne n’a le droit d’insulter sa mère, l’envie de défoncer la gueule de cet homme devient incontrôlable ; mais elle arrive à se maîtriser grâce aux exercices qu’elle à fait lors de sa formation. Devenue imperturbable, elle continue :   — Inspecteur, détachez-la pour qu’elle s’habille et qu’elle lui enfile des vêtements.     En s’adressant à l’homme, elle lui dit :    —  Vous êtes en état d’arrestation pour vol et trafic de voiture, voulez-vous un avocat, voir un médecin… — Je n’ai rien fait, vous n’avez pas de preuves… — Si nous sommes là, ce n’est pas par hasard ; alors dans ce cas, vous êtes tous les deux placés en garde à vue à partir de maintenant… soit le lundi 6 février 2017 à 7 heures et 36 minutes. Et maintenant nous allons procéder à la perquisition de votre logement. — T’as pas le droit, il faut un mandat ; alors barrez-vous. — Sauf qu’on n’est pas dans les feuilletons américains, en France nous n’avons pas besoin de mandat.    Malgré les hurlements de l’homme et les supplications de la femme criant son innocence dans cette affaire, la perquisition est réalisée ; le butin est conséquent. Ils trouvent des clefs de voiture, des fausses cartes grises, dix mille euros en liquide, des armes et aussi de la drogue. Le couple est transféré au commissariat central et mis en cellule, pour Marc et Sonia c’est la fin de leur mission. Ils rejoignent la salle de réunion pour le débriefing, le commissaire est déjà sur place.   — Bien, tout le monde est là ? dit-il en jetant un regard circulaire sur l’assemblée ; puis il reprend : — Je tiens à vous féliciter pour cette opération qui s’est parfaitement bien déroulée, je voudrais aussi féliciter notre nouvelle recrue qui a montré un professionnalisme sans faille ; vous pouvez-vous applaudir.   Tous s’exécutent et le commissaire reprend :   — Ce matin je vous ai dit que je vous parlerai d’elle, eh bien voilà : bon nombre d’entrevous la connaissent déjà mais ne la reconnaissent pas. Si je vous dis Noémie Durand, ça vous parle ? — Ce n’est pas celle pour qui nous avions monté un scénario d’assassinat ? C’est moi qui l’avais conduite au port, dit Fred. — Exact, répond Sonia.   Le commissaire reprend :   — Bien, pour faire simple, elle connaît parfaitement quelqu’un que nous recherchons depuis longtemps sans jamais arriver à le loger. Pour ce faire, je vais garder pour le moment une petite équipe pour cette nouvelle affaire ; je demanderai à Fred, Dédé, Marc et Sonia de venir dans mon bureau. Pour les autres, je crois que vous avez du pain sur la planche avec cette nouvelle arrestation.   Chacun retourne à sa tâche et la nouvelle équipe suit le commissaire jusqu’à son bureau.  — Bien, installez-vous, je vous explique : Sonia Wolski est une ancienne délinquante, si je peux dire… — Dites le Commissaire j’assume mes actes. — Alors ça va, je te laisserai le soin d’expliquer ce que tu as vécu par le passé, mais si tu veux le faire ; ce sera plus tard à la pause de midi par exemple. Je préfère vous parler de l’affaire qui nous intéresse. Il s’agit d’essayer de faire tomber cet homme qui répond au pseudo du « Boss » pour nous il est impossible de le localisable car, selon les infos de Sonia, c’est un vrai caméléon ; il change sans cesse de visage et de lieu. La seule chose dont on est certain c’est qu’il est à la tête d’un important trafic de drogue et que, selon les « Stups », il gère les importations de drogue depuis la Hollande et l’Espagne. Nous allons échanger nos infos et travaillerons ensemble. Votre tâche, et surtout celle de Sonia va être de repérer et de marquer tous les points de vente de stupéfiants ; et dieu sait s’ils sont nombreux à Marseille. Sonia qui est totalement inconnue du milieu sera le « chasseur d’anguilles ». — Le quoi ? remarque-t-elle. — Sonia, un « chasseur d’anguilles » est en jargon une personne qui va espionner et repère les revendeurs ou « anguilles ». Tu apprendras pas mal de termes par la suite. Pour se faire elle va être équipée de matériel d’espionnage, en premier elle porte déjà en elle une balise GPS dont les essais et les réglages ont été réalisés pendant sa formation, grâce aux militaires. Elle sera quand ce sera nécessaire sous surveillance visuelle grâce à des drones ; les mêmes que ceux qui t’ont surveillée lors de l’exercice final de ta formation. — Comment ça, surveillée ?   — Désolé, mais ces essais étaient classés «secret-défense » car ce nouveau système va être mis en place pour l’armée, mais je n’en dirai pas plus sur le sujet. La balise GPS qu’elle porte nous permettra de la localiser en permanence, à chaque arrêt de deux minutes minimum sera enregistré et marqué comme point de vente. Donc Sonia quand tu repéreras un revendeur tu marqueras un arrêt. Cette phase est très importante pour la suite de l’opération. Est-ce que ça va ? — Pour moi c’est clair, et qu’est-ce qu’on va me mettre en plus. — Moi je veux bien lui mettre … mon truc entre les fesses, dit-il en riant. — Putain, ça, c’est bien les mecs ! Toujours chaud de la queue, après je suis toujours ouverte à la discussion. — Bon, vos histoires de cul ne me regardent pas. Pensez à votre mission avant de vous amuser. Fred et Dédé vous serez en surveillance dans un sous-marin que nous placerons à proximité de Sonia, vous assurerez sa sécurité, car elle ne pourra pas porter d’arme ; vous devrez également noter les coordonnées GPS des points où elle s’arrêtera en y ajoutant les images que sa caméra dissimulée dans des lunettes de soleil vous enverra.  Elle sera donc équipée d’une oreillette et de lunettes de soleil avec caméra, d’autres équipements seront à votre disposition ; libre à vous de les utiliser. — Mais Commissaire, ça ne fait pas doublon avec le drone ? demande Dédé. — Non parce que le drone ne sera pas sur zone en permanence, et leurs infos seront de toute façon différentes. D’autres questions ? — Oui, dit Sonia. Donc je suppose que je dois jouer les touristes et me balader tout en cherchant de quoi me droguer, est-ce que je dois en acheter de temps en temps ; histoire de faire plus vrai ? — En cas d’extrême urgence, oui mais tu connais le milieu et tu sais que les dealers sont plutôt assez bêtes ; autre chose ?... Non, alors vous vous rendez tous les quatre au dépôt pour prendre possession du sous-marin et avoir les explications sur le fonctionnement du matériel.   Ils se rendent en voiture au dépôt, reçoivent toutes les explications pour se servir du matériel en faisant des essais en temps réel ; Sonia joue les touristes, et en fin de journée tout est au point. Pour clore cette journée ils décident de passer la soirée ensemble, histoire de faire plus ample connaissance. Fred qui connaît bien Cassis, propose d’aller manger une des spécialités dans un restaurant du port. L’idée est adoptée et Sonia sera SAM ; après avoir choisi, ils s’installent à une table sur la terrasse d’un des restaurants du port. Sonia se présente en expliquant en détail comme elle a atterri dans cette brigade ; l’ambiance est bonne et petit à petit une sorte de complicité s’installe entre tous. Marc annonce sa satisfaction sur l’entente en soulignant qu’elle est primordiale afin d’assurer les missions qui vont leur être confié. Il avance à demi-mot, que cette mission n’est que le début d’une longue série ; le but est de mettre en échec tout un réseau en état de nuire et de capturer le fameux Boss. Il est tard quand ils rentrent à leur domicile respectif, Sonia fatiguée préfère être seule ce soir pour se concentrer sur sa mission ; mais aussi creuser une sorte de fossé entre elle et Marc qu’elle sent trop proche. Elle se demande s’il ne serait pas un peu amoureux et aussi jaloux de ce qu’elle a pu faire pendant sa formation avec le sergent.    Allongée nue sur son lit, elle revit cette journée. Le moment de l’arrestation lui plaît beaucoup avec cette montée d’adrénaline au moment de l’effraction et la maîtrise du couple. Elle découvre aussi que de revivre ces moments est en train de lui donner une envie de sexe, sa fente s’humidifie petit à petit, son vagin commence à la démanger. Instinctivement elle se touche les seins et joue avec ses piercings qui la ramènent à ses folles soirées d’avec le sergent. Alors sans bite à se mettre dans le con, ce sont ses doigts qui font office de sexe masculin ; elle les rentre, se maltraite le clito en tirant sur l’anneau offert par Bob. Un orgasme aussi sournois que délicieux l’a fait vibrer, et c’est la main bloquée entre ses cuisses qu’elle s’endort.   Au petit matin, la sonnerie de son téléphone l’extrait de son sommeil ; elle le regarde…, c’est Marc ; elle décroche.   — Allô, Marc ?  — Bien dormi ma belle ?  — Oui… — Parfait, c’est juste pour te dire que tu vas explorer le vieux port, c’est le quartier le moins chaud je pense, tu fais comme prévu et on se retrouve ce soir pour débriefer. — OK Marc, à ce soir.   Elle se lève immédiatement, et va admirer le paysage par la baie vitrée elle retrouve Marseille et Notre-Dame de la Garde avec son clocher surmonté de la Vierge éclairée par le soleil levant. En voyant le ciel bleu, elle a une pensée amusée pour ceux qui sont là-haut dans le froid et la neige. Mais elle ne doit pas traîner, le devoir l’appelle. Elle commence par préparer sa tenue pour la journée en choisissant quelque chose qui la ferait passer pour une touriste, elle opte donc pour une minijupe, un chemisier, chapeau et lunettes de soleil. Elle rejoint le vieux port, frappe à la porte du sous-marin pour de rapides salutations avec ses collègues.   Elle se balade sur le port et comme elle connaît bien ce milieu, elle ne met pas longtemps à reconnaître les vendeurs, les fournisseurs et les choufs. Comme prévu elle marque les arrêts avec le temps prévu, ces lunettes filment en permanence ; dans le fourgon  les images sont enregistrées et retransmises au service d’identification.    Pendant des jours, des semaines, elle répète son repérage avec sérieux, pour elle c’est long et fastidieux, car elle doit faire attention à ne pas se faire « détroncher » ; comme ils disent dans leur jargon. Elle ne compte pas ses heures, se couche parfois très tard dans la nuit pour dormir ; la fatigue lui coupe toute envie de sexe et son seul plaisir est de se caresser le matin au petit-déjeuner. Mais sa plus grande satisfaction est de voir la liste des trafiquants augmenter de jour en jour. L’inspecteur Morard la complimente et programme la dernière phase de son métier de chasseur d’anguilles, son investigation se fera à la cité des Marronniers.    Il passe la semaine à repérer, photographier visuellement et matériellement les délinquants, elle reconnaît beaucoup de visages qui étaient en relations avec le Boss. Tout au fond d’elle-même, elle espère le croiser ; mais hélas, rien.   [À suivre]
Diffuse en direct !
Regarder son live