Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 80 J'aime
  • 6 Commentaires

Police polissonne

Chapitre 50

Une rencontre inattendue.

Divers
Avertissement :
Les chapitres qui suivent m’ont été largement inspirés par quelqu’un que je connais. A sa demande, j’ai inclus dans cette histoire le récit de son passé. Il me l’a confié presque comme un aveu, un besoin de faire savoir et partager ses difficiles moments de vie, un moyen pour lui de se raconter, de se libérer et de partager ses souffrances. Je lui laisse le soin de se dévoiler, ou pas, et peut-être que les remarques et les conseils des uns et des autres l’aideront à se sentir mieux . Si les scènes avec Sonia ne sont que fiction, le récit du passé de cette personne est quant à lui bien réel ; une confiance réciproque s’est créée entre nous, je ne mets pas sa parole en doute. Vos commentaires seront les bienvenus et donneront peut-être l’ouverture d’une discussion sur le sujet que je vous laisse découvrir..
Une rencontre inattendue.
Sonia vient de passer presque tout Marseille au peigne fin sans jamais croiser la route du Boss ni trouver le moindre indice. En plus de localiser les points de vente, elle cherchait à avoir des renseignements sur l’homme, elle espérait le croiser dans les endroits où il avait ses habitudes, mais rien ; elle est déçue. Elle est malgré tout, bien décidée à mettre tout en œuvre et pense qu’infiltrer le réseau du trafiquant serait une bonne idée, un peu casse-gueule, mais bonne ; elle en parlera à Marc dès que possible. D’autant qu’elle a appris les techniques d’infiltration au centre de formation avec la méthode commando ; mais pour ce faire, il lui faut des noms, des adresses et des visages. Comme les investigations de son chef n’ont rien donné et que le boss reste introuvable ; elle devra se débrouiller seule. Après les formations qu’elle vient de suivre, elle se sent puissante et déterminée, rien ne l’arrêtera ; alors elle décide de terminer ce repérage aujourd’hui même.
En ce début de matinée du printemps 2017 et malgré un soleil radieux, la cité des Marronniers est grise et sordide. Elle a stationné sa voiture derrière le 105 du Bd Romain Rolland, et fera le reste à pied. Ce matin, elle se fait passer pour une simple consommatrice toujours dans le but de marquer tous les points de vente ; car un gros coup de filet se prépare. Pour l’occasion, elle s’est habillée couleur locale : jogging large, baskets, un pull à capuche ; en dessous, un shorty, et un bandeau de sport pour maintenir sa poitrine; car maintenant, on sait qu’elle en a une vraie, avec des seins bien ronds et fermes, des seins qui tiennent tout seuls, mais si elle porte un bandeau c’est pour en diminuer le volume ; ainsi sa tenue la fait ressembler à un mec.
Elle a presque terminé ses investigations, juste un dernier coup d’œil dans les locaux communs où se placent en général les revendeurs ; mais cette fois, elle fait chou blanc, il n’y a personne. Elle décide de laisser tomber, mais reste appuyée contre un arbre qui lui livre la prose des écrivains et des artistes peintres en anatomie du quartier. Après quelques minutes d’observation, elle aperçoit une personne qui, malgré le beau temps, se dissimule derrière une capuche ; sans doute un acheteur. Elle laisse faire, et une fois que la personne ressort, elle se dirige à son tour vers l’endroit : elle pénètre dans un local assez sombre, y voit une personne qui semble vouloir se cacher ; elle lui demande d’une voix autoritaire :
— T’as d’la beuh ?— Heu...je...je...— Oh ! T’en as ou pas ? dit-elle en mettant sa main droite dans son dos pour remonter son pantalon qui a une fâcheuse tendance à descendre.— Non, madame, ne faites rien, ne tirez pas ! supplie la personne en levant les bras.— Mais t’es malade ! J’vais pas te buter ! J’n’ai pas d’armes ; je voulais remonter mon ben.— Pardon, j’ai eu peur que ce soit...Heu...
Mais il s’arrête net, et baisse les bras en tremblant comme une feuille. Sonia, surprise par ce comportement, s’interroge, elle s’aperçoit que cette personne à un fort accent espagnol et une voix efféminée, mais la pénombre l’empêche de voir correctement son visage.
« Putain, ce n’est pas normal, une dealeuse qui a la trouille ? Elle doit subir des menaces ou je ne sais quoi. »
— T’as un vrai problème, toi ; tu m’expliques ?— Je n’eus...pas ici...Ils vont arriver et ils vont me casser la gueule parce que je n’ai rien vendu ; j’ai peur. Aidez-moi, je vous en supplie.

A ce moment, un homme entre dans le local et crie :
— Toi la gonzesse, tu te casses d’ici, et toi le connard, tu files le fric ; t’as vendu quoi ?— Hé le mec, tu commences par dire bonjour ! s’exclame Sonia.— Ho ! T’es qui pour me parler comme ça ? Sale pouffiasse !
C’est le genre d’attitude qu’elle ne supporte pas, car elle a appris le respect pendant son stage ; le sang lui monte à la tête. Le mal embouché ne lui fait pas peur. Alors, elle tente un coup de bluff.
— J’suis qui ? Sa copine, alors tu lui fous la paix, je suis venue le chercher ; j’en ai marre de le voir vendre cette merde. Tu comprends ça ?— J’m’en bats les couilles que tu sois sa copine, tu peux être qui tu veux ; il ne bouge pas d’ici tant qu’il n’a pas tout vendu. Et toi tu dégages de là, sinon...— Sinon quoi ? — J’te pique !— Tu veux me piquer ? Tiens, prends ça.
Il n’a pas vu arriver le coup, Sonia l’attrape par le col, le tire à elle, elle lui envoie un coup de boule suivi d’un magistral coup de genou dans les couilles. L’homme hurle de douleur et avant qu’il n’ait le temps de s’écrouler, elle lui envoie une droite d’une telle force qu’il est projeté contre le mur au fond du local. Sa tête heurte le mur avec un bruit sourd, et l’homme s’écroule au sol. Sur ses gardes, elle s’approche de lui pour vérifier qu’il est en vie ; puis, elle le fouille, retire de ses poches de grosses liasses de billets, des sachets de drogue et un couteau. L’homme n’a pas de papier sur lui, alors elle le prend en photo avec son téléphone, car il fait sombre et la caméra de ses lunettes de soleil n’est pas capable de filmer dans la pénombre ; elle récupère l’argent et dit au jeune homme :
— Allez ! On bouge, balance ta merde et garde le fric ; tu viens avec moi. OK ?— Oui Madame. Qu’est-ce qu’on va faire ? J’ai peur, ils vont me tuer.— Mais non, rassure-toi ; ils ne te feront rien tant que je suis là.
Le temps qu’il vide les poches de l’homme, Sonia sort tranquillement, inspecte les environs et repère deux hommes qui viennent vers eux ; elle les soupçonne d’être les chefs, alors elle s’adresse au jeune homme.
— C’est bon ? — Oui...— Alors tu sors tranquillement, tu me donnes la main comme si l’on était ensemble. On passe derrière le bâtiment et après, on court jusqu’à ma voiture; tu me suis.
Le jeune homme s’approche de l’embrasure de la porte, elle lui prend la main et l’entraîne. Elle se met à courir :
— Vite ! dit-elle en tirant l’homme.
Il semble s’essouffler rapidement, alors qu’ils s’approchent de sa voiture, elle actionne la télécommande, les portières se déverrouillent.
— Monte ! lui ordonne-t-elle.
Elle le pousse à l’intérieur de sa voiture, puis elle en fait le tour, et saute à la place-conducteur.
— Planque-toi; plie-toi en deux jusqu’à ce que je te dise de te relever ; il ne faut pas qu’on puisse te voir.
L’homme se plie en deux et place sa tête sous le tableau de bord. Sonia démarre doucement pour ne pas éveiller de soupçons et sort assez rapidement de la cité. Elle prend la direction du port et dit au jeune homme de se relever. Quand il sort la tête, tremblant comme une feuille, son visage blêmit.
— C’est bon, tu peux respirer maintenant ; eh ! Dis donc ! J’ai constaté que tu n’es pas vraiment sportif ! Allez, détends-toi, ça va aller ; c’est quoi ton nom ?— Julien...— Moi, c’est Sonia, enchanté.— Dites, vous êtes de la police ; et vous m’emmenez où ? — Ah, tu as vu le gyrophare, eh bien oui, je suis flic ; pourquoi ? Ca te pose un problème ? Je t’emmène au commissariat, je vais te poser quelques questions et après je te libère.— Non, laissez-moi partir, je ne veux pas aller chez les flics.— Mais pourquoi ? Je ne te veux pas de mal; juste te poser quelques questions, c’est tout.— Madame..., je n’ai pas de papiers. Je ne veux pas aller en prison, et de toute façon, ma vie est foutue ; alors, laissez-moi là...Je vais retourner à la cité.— Mais tu es malade, s’ils te chopent; t’es mort, mec.— Vous avez raison, c’est le mieux...— Non, mais ça n’va pas ! Tu m’appelles au secours et maintenant tu veux te faire flinguer ! Il y a un truc qui ne tourne pas rond chez toi. Alors, écoute-moi bien, on va au poste, on parle, et après on verra.— Non...— Il n’y a pas de non, c’est un ordre ; point final.
L’homme tremble comme une feuille, il transpire tellement que sa chemise à fleurs en est toute trempée. Sonia a diminué l’allure et roule tranquillement tout en réfléchissant, devant le désarroi de cet homme, elle ne peut pas l’emmener au commissariat, car il finirait en cellule ; alors, elle prend une décision pas très réglementaire. Au premier rond-point, elle change brutalement de direction.
— Qu’est-ce que vous faites ?— Je t’emmène chez moi, ça te va ? dit-elle en regardant le jeune homme.
Son visage s’éclaire, il lui offre même un léger sourire.
— Merci madame.— Euh..., tu peux éviter les « Madame », moi, c’est Sonia.
Elle se dirige vers son appartement. Arrivée à proximité de l’immeuble, elle actionne la télécommande d’ouverture de la porte du parking souterrain et s’engouffre à l’intérieur. Elle se gare, récupère son arme devant le regard pétrifié du jeune homme.
— Qu’allez-vous faire avec ça ?— Ne t’inquiète pas, si toi tu ne tiens pas à la vie, moi si. Allez, on grimpe chez moi.
Comme à son habitude, elle scrute les alentours, ouvre sa portière prudemment, scrute encore, et glisse son arme dans la ceinture de son pantalon, dans son dos.
— C’est bon, tu peux sortir, et suis-moi.
Un peu inquiet, Julien sort de la voiture et la suit. Ils entrent dans l’ascenseur, elle appuie sur le bouton six, le dernier de la colonne. La cabine les hisse jusqu’au dernier étage où il n’y a que deux appartements. Une « perle » comme lui avait dit l’agent immobilier et ami de Marc en lui faisant visiter cet appartement.
Situés en toiture, il n’y a que deux logements au lieu de quatre comme aux autres étages, ce qui permet de disposer d’une belle terrasse au soleil et sans vis-à-vis ; le rêve de Sonia. Elle en est tombée amoureuse en le visitant, elle a pu l’acquérir en se battant comme une lionne pour obtenir un prêt, et grâce à des subventions et un gros coup de pouce de Marc et du commissaire. Pour elle, cela marqua un grand tournant dans sa vie, il est maintenant sa fierté ; pour la première fois de sa vie, elle a réalisé quelque chose de concret. Avec ses soixante-cinq mètres carrés, ses deux chambres, sa grande pièce à vivre, sa salle de bains et son immense terrasse de quatre-vingts mètres carrés ; elle s’y sent bien. Sa première acquisition a été d’acheter deux transats afin de profiter pleinement du soleil.
Dès qu’ils entrent dans l’appartement, elle le pousse vers la salle de bains qui comporte une baignoire, une cabine de douche et un lavabo sur meuble. Tout en lui parlant, elle prépare une serviette de toilette, du parfum : du Axe pour homme et ouvre le robinet thermostatique de la baignoire puis lui ordonne :
— Tu vas commencer par prendre un bain; ça va te détendre, et, bon ; désolée d’être aussi directe ; mais tu ne sens pas la rose ! Quand tu auras fini, tu me rejoins à l’extérieur, il fait super-beau ; tu vas voir comme c’est bien d’être nu au soleil. Tiens, je te mets une serviette propre, tu as du parfum pour homme ici, il sent très bon. Je vais préparer un truc à boire et l’on va discuter tous les deux. D’accord ?
Comme réponse, elle a tout juste droit à un hochement de tête. Julien reste planté dans la salle de bains sans bouger.
— Déshabille-toi, je ne vais pas le faire pour toi.
Si pour Sonia la nudité est monnaie courante chez elle, pour Julien c’est tout l’inverse. Se mettre nu devant une personne qu’il ne connaît pas et qui plus est une femme relève de l’impossible. Mais, en réfléchissant, il se dit que si le hasard a mis cette femme sur son chemin, c’est que le destin en a décidé ainsi, en allant encore plus loin dans sa réflexion, il en conclut qu’il vaut mieux se retrouver nu devant cette femme que de se voir la tête en sang, et peut-être pire, à cause du pétrin dans lequel il s’était fourré. Conscient du fait que si elle n’avait pas été là ; lui ne serait pas là non plus. Alors, timidement, il commence à se déshabiller, elle sort de la salle de bains pour préparer la seconde chambre au cas où. En faisant le lit, elle réfléchit sur ce qu’il vient de se passer. Elle comprend que cet homme a un réel problème, pour découvrir ce qu’il cache ; elle va employer la méthode que lui a enseignée Anne.
Elle tire correctement les draps, installe des bougies sans les allumer; dans le diffuseur de parfum, elle verse quelques gouttes de Chiiyam (une essence relaxante utilisée pour le yoga) et prépare le poste CD dont elle règle le volume très bas. Puis, elle retourne à la salle de bains, frappe à la porte et entre.
— Ça va Julien ? Je vais prendre une douche et mettre nos fringues à laver, car je crois qu’on a un peu mouillé la chemise. — Oui, ça va mieux, dit Julien, totalement recouvert par un nuage de mousse.— Alors c’est parfait, si tu veux, après ton bain, tu pourras rester nu, ça ne me gêne pas, bien au contraire. Chez moi, je suis toujours toute nue, ça me détend et tu verras que prendre le soleil sur la terrasse entièrement nu est un vrai plaisir ; alors tu pourras en faire autant, dit-elle en se déshabillant.
Julien est surpris de voir avec quel naturel elle se met nue devant lui. Il se sent un peu gêné, mais admire le corps de la jeune femme aux formes qu’il trouve parfaites ; la vision des piercings lui fait un effet étrange et trouve cela très sexy. Il en est de même, lorsqu’elle se tourne, et lui offre la vue de ses fesses et de son tatouage au motif mystérieux.
Elle entre dans la cabine de douche et lui, il barbote gentiment dans la baignoire; et de là où il est, il peut admirer le corps dégoulinant d’eau, de cette fille dynamique et autoritaire qui se lave sans pudeur : il ne perd pas une miette de ce spectacle jusqu’à envier les formes harmonieuses de cette femme. La beauté du corps de Sonia déclenche chez Julien une légère érection cachée sous la couche de mousse de son bain.
Sonia se rince une dernière fois et sort de la cabine toute dégoulinante d’eau et se saisit de sa serviette, tout en s’essuyant, elle dit à Julien :
— Si tu as terminé, tu peux sortir et prendre une petite douche pour te rincer, je mets la baignoire à vidanger.
Il rougit, baisse la tête et sort de la baignoire en se cachant le sexe à deux mains ; puis il se précipite vers la cabine.
— Eh bien toi, tu es vraiment timide ; ou tu vas mal. Ensuite, tu viens sur la terrasse, je vais mettre une machine en route. — Qu’est-ce qu’on va faire sur la terrasse ? demande-t-il à voix basse. Le stress se lit sur son visage.— Je te l’ai dit tout à l’heure, on va profiter du soleil, mais aussi boire un coup et discuter ; après on va casser la croûte et tu vas me raconter calmement ce qu’il se passe. Ensuite, je vais m’occuper de toi, enfin si tu veux dormir avec moi, car j’ai une autre chambre.— Mais je vais mettre quoi, vous avez mis mes fringues à laver.— Tu fais comme moi, à poil ; tu ne t’es jamais fait bronzer tout nu ?— Non, je ne peux pas...j’ai honte de mon corps.— OK, je comprends, alors tu n’auras qu’à garder la serviette autour de ta taille.— D’accord.
Entièrement nue, elle quitte la salle de bains en sachant pertinemment que Julien est en train de lui mater le cul.
[A suivre]
Diffuse en direct !
Regarder son live